Résumé:
Florian est le dernier descendant de la famille des Moret, une famille vaguement aristocratique vivant en reclus sur l'île d'Anticosti. Dans leur village abandonné, Florian vit seul avec Lorédan, son majordome. Ses deux premières épouses sont mortes et il cherche maintenant une femme qui sera à la hauteur de sa famille pour perpétuer sa lignée. Tâche peu facile, étant donné ses inclinaisons naturelles. Adepte de taxidermie, chasseur, meurtrier à ses heures, Florian Moret est pour le moins étrange pour le commun des mortels. Mais cette jeune fille, Célénie, retenue prisonnière par sa mère acariâtre, pourrait-elle être une bonne candidate? Et que dire de ces enfants, vivants seuls dans la forêt, se nourrissant de viande crue? Que se passe-t-il à Anticosti?
Mon avis:
Dans le premier tome des Villages assoupis, l'auteur nous emmenaient dans une longue fuite aux côtés d'Anissa, son personnage principal. Le rythme de ce tome-ci est différent, plus lent, mais tout aussi fascinant. Noir, à la limite subtile du gothique sans en être, macabre par moment, le tout teinté d'une pointe d'érotisme trouble. On est pas dans la beauté ici, on met les projecteurs sur nombre de choses qui pourraient paraître moralement repoussante, dégoûtante pour le commun des mortels, mais avec un art qui fait paraître beau les choses les plus laides. D'ailleurs, le roman pourrait facilement tomber dans l'horreur, mais ce n'est pas le cas. Plutôt dans la fascination de celle-ci. Le tout servi par une très belle plume. Autre point que j'ai aimé, les choix des prénoms, bien souvent rares ou peu usités, ce qui donne une couleur particulière au récit. J'ai trouvé que le roman prenait trop de temps à prendre réellement son envol et que la fin aurait mérité d'être allongée, surtout les passages où la fascinante Canope apparaît. Les passages avec Célénie étaient intéressants, mais le punch de cette partie du roman perdait de son attrait parce que la fin est en partie déconnectée de ce personnage qui mine de rien occupe une grande partie du récit. Un roman glauque, mais fascinant par sa noirceur. Très intéressant.
Ma note: 4/5
Je remercie l'auteure de m'avoir offert son livre.
Mon avis:
Dans le premier tome des Villages assoupis, l'auteur nous emmenaient dans une longue fuite aux côtés d'Anissa, son personnage principal. Le rythme de ce tome-ci est différent, plus lent, mais tout aussi fascinant. Noir, à la limite subtile du gothique sans en être, macabre par moment, le tout teinté d'une pointe d'érotisme trouble. On est pas dans la beauté ici, on met les projecteurs sur nombre de choses qui pourraient paraître moralement repoussante, dégoûtante pour le commun des mortels, mais avec un art qui fait paraître beau les choses les plus laides. D'ailleurs, le roman pourrait facilement tomber dans l'horreur, mais ce n'est pas le cas. Plutôt dans la fascination de celle-ci. Le tout servi par une très belle plume. Autre point que j'ai aimé, les choix des prénoms, bien souvent rares ou peu usités, ce qui donne une couleur particulière au récit. J'ai trouvé que le roman prenait trop de temps à prendre réellement son envol et que la fin aurait mérité d'être allongée, surtout les passages où la fascinante Canope apparaît. Les passages avec Célénie étaient intéressants, mais le punch de cette partie du roman perdait de son attrait parce que la fin est en partie déconnectée de ce personnage qui mine de rien occupe une grande partie du récit. Un roman glauque, mais fascinant par sa noirceur. Très intéressant.
Ma note: 4/5
Je remercie l'auteure de m'avoir offert son livre.
2 commentaires:
J'avais beaucoup aimé Transtaïga, je me promets de lire celui-ci également. Ça sonne dans la même veine, des personnages étranges mais bien étoffés, somme toute, pour qu'on s'attache à eux malgré leurs travers.
Malgré ou à cause de leurs travers. Ils sont tellement... étranges. C'est différent, dépaysant, morbide parfois, mais toujours intéressant!
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