Salut!
Me voici de retour avec la sélection du Prix des libraires du Québec, volet Roman Québécois cette fois-ci. On met à l'honneur le roman d'ici! Et comme à chaque année, on a droit à une superbe sélection.
Bon, premier et non le moindre, Arvida. Honnêtement, c'est celui-ci que je mets en tête de liste pour les chances de recevoir les honneurs au Lion d'or. Cette histoire basée sur le village natal de Samuel Archibald, Arvida, et raconté comme si c'était un conte tenant à la fois du fantastique et de la virée alcoolisée a séduit pas mal de monde. Pas vraiment moi par contre. On dirait que le battage médiatique fait autour de cette oeuvre m'en a écarté plutôt que rapprochée.
Hongrie-Hollywood Express maintenant. Je dois avouer que je ne sais pas trop quoi penser de celui-ci. Un roman sur les États-Unis, détruisant au passage quelques mythes et prenant un malin plaisir à mettre ses personnages connus dans les situations les plus loufoques. Une partie de moi se braque un petit peu: pourquoi écrire encore sur les États-Unis? William S. Messier avait réussi un superbe recueil de nouvelles dans le même genre en mettant en scène ses personnages dans les Cantons de l'Est. Je suis un peu tannée de voir encore notre grand voisin du Sud et sa mythologie faire des petits dans notre littérature. Ça n'enlève sûrement rien à la qualité littéraire de ce roman par contre.
Premier roman de l'auteure Catherine Leroux, on peut dire que celui-ci se taille une place dans la cours des grands dès le départ. C'est une histoire de famille, on en a vu d'autres, mais en même temps, une histoire de famille bien racontée peut nous transporter très loin, parce qu'au fond, quelque soit notre famille, on a tous envie de la comparer à un moment ou à un autre! Par contre, je ne suis pas certaine qu'elle va remporter le prix. Ok, c'est un premier roman, comme Samuel Archibarld, mais il me semble qu'il faut lui laisser le temps de faire ses armes. En tout cas, chapeau au graphisme de la couverture, j'adore!
Jean-Simon Desrochers avait déjà frappé un sacré coup dans la cours des grands avec son premier roman La canicule des pauvres. Ce n'est absolument pas une surprise pour moi qu'il se retrouve en lice pour le Prix des libraires avec son deuxième opus. Cette histoire d'un carambolage en pleine tempête où les flocons de neige semblent représenter les grands de sable dans un sablier me semble avoir d'excellentes chances de repartir avec les honneurs. Si ce n'est pas Arvida, c'est sûrement Le sablier des solitudes. Ce sont les deux candidats qui sont à mes yeux les plus solides.
Sous béton est mon favori secret de la course. En prime, il paraît que l'auteure vient de mon coin! Et il y a aussi que je suis heureuse de retrouver une oeuvre de genre, ici de la science-fiction, parmi des candidats plus littérature traditionnelle. L'histoire de cet enfant, enfermé dans une pièce minuscule d'un immeuble immense, a quelque chose de troublants et prête sa voix à une très belle histoire. Bonne chance Karoline. Et encore une fois, j'adore le graphisme de la couverture!
@+ Prospéryne
Affichage des articles dont le libellé est Prix littéraires. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Prix littéraires. Afficher tous les articles
jeudi 29 mars 2012
mercredi 8 février 2012
Gagner le G... ouverneur Général
Salut!
Les Prix littéraire du Gouverneur Général du Canada, vous connaissez? Ah non? C'est vrai qu'à moins d'être dans le milieu littéraire, ces livres font couler pas mal moins d'encre que le fameux Goncourt avec lequel il partage sa première lettre. Moins prestigieux en terme d'impact médiatique, il reste que le gagner est pour l'heureux ou l'heureuse récipiendaire une sacrée récompense! En plus de l'argent que le prix emmène dans la besace de l'auteur, bourse il faut le dire plus généreuse que celle versé par l'Académie qui fait ses petites réunions à huit-clos dans un grand resto parisien chaque mois...
Parce que les prix littéraires les plus prestigieux ici restent bien souvent remis à l'étranger. L'impact médiatique d'un Goncourt, d'un Renaudot ou d'un Fémina sont plus fort que celui de ce bon vieux GG. Certes, il y a le Prix des Libraires et le Robert-Cliche, mais en dehors d'eux, la plupart des prix littéraires ne touchent qu'un faible réseau de gens qui se connaissent tous au Québec. Il y a à ça bien des raisons. De un, la culture littéraire d'ici n'est pas aussi développée qu'en Europe où les écrivains ont eu et ont toujours un rôle important à jouer sur la place publique. On peut penser à Émile Zola qui a pris fait et cause pour Dreyfus lors de la célèbre affaire du même nom ou l'implication de Victor Hugo dans le débat pour l'abolition de la peine de mort ou encore plus récemment Albert Camus et ses combats pour la liberté. Encore nos jours, plusieurs écrivains s'impliquent dans des débats dans le paysage médiatique français. Frédéric Beigbeider, Benoîte Groulx et d'autres marquent de leurs idées le débat qu'ils transposent ensuite dans des livres. Cependant, ils le font à titre d'écrivain, pas de journaliste ou d'acteur, ou de n'importe quel autre métier qui prend la plume. Leur décerner des prix ne fait que renforcer un prestige déjà existant. Ici, les gens ne sont pas célèbres au départ pour leurs livres, enfin à quelques exceptions près. Quand on écrit un livre célèbre, c'est qu'on est un journaliste, un acteur, une personnalité publique. Pas un écrivain. Certes, certains écrivains ici ont fait leur marque, comme Gil Courtemanche, mais c'est plus rare. L'écrivain n'a pas le même statut ou encore le même rayonnement au Québec que dans d'autres pays.
Ensuite, il faut le dire, le marché est ici très petit, alors le nombre de personne que peut toucher un prix est plus limité. L'impact est possible suit donc cette tendance. Et vous ne verrez pas vraiment de caméras d'actualités couvrir en direct des événements littéraires de remise de prix. Tout le contraire de la France où les caméras de la presse s'entasse dans le hall de chez Drouant à chaque premier mardi de novembre. Il n'y a pas le même enthousiasme envers les lettres. On peut en pleurer ou se dire qu'on est différent et apprécier ce qu'on a. Après tout, il n'y a pas que de bons côtés au système français des remises de prix.
Et en ce qui concerne le Prix du Gouverneur Général, il a un gros défaut... c'est d'être remis au niveau fédéral. Pour beaucoup d'intellectuels d'ici, c'est une tare. Donc, on regarde de haut ce prix qui a pourtant ses qualités. Ses défauts aussi, mais rien ni personne n'est parfait. Il n'a ni le prestige du Goncourt, ni son historique, ni son impact médiatique. Mais il reste que c'est un prix et un prix important au niveau local. Parce qu'il distingue des écrivains d'ici et leur donne les moyens de faire la promotion de leur oeuvre (le prix est associé à une bourse de promotion pour la maison d'édition) Et année après année, les lauréats sont de qualité. Alors, cessons de bouder nos prix littéraire et donnons-leur la place qui leur revient: celle d'être nos prix, qui récompense notre littérature et nos réalisations.
@+ Prospéryne
Les Prix littéraire du Gouverneur Général du Canada, vous connaissez? Ah non? C'est vrai qu'à moins d'être dans le milieu littéraire, ces livres font couler pas mal moins d'encre que le fameux Goncourt avec lequel il partage sa première lettre. Moins prestigieux en terme d'impact médiatique, il reste que le gagner est pour l'heureux ou l'heureuse récipiendaire une sacrée récompense! En plus de l'argent que le prix emmène dans la besace de l'auteur, bourse il faut le dire plus généreuse que celle versé par l'Académie qui fait ses petites réunions à huit-clos dans un grand resto parisien chaque mois...
Parce que les prix littéraires les plus prestigieux ici restent bien souvent remis à l'étranger. L'impact médiatique d'un Goncourt, d'un Renaudot ou d'un Fémina sont plus fort que celui de ce bon vieux GG. Certes, il y a le Prix des Libraires et le Robert-Cliche, mais en dehors d'eux, la plupart des prix littéraires ne touchent qu'un faible réseau de gens qui se connaissent tous au Québec. Il y a à ça bien des raisons. De un, la culture littéraire d'ici n'est pas aussi développée qu'en Europe où les écrivains ont eu et ont toujours un rôle important à jouer sur la place publique. On peut penser à Émile Zola qui a pris fait et cause pour Dreyfus lors de la célèbre affaire du même nom ou l'implication de Victor Hugo dans le débat pour l'abolition de la peine de mort ou encore plus récemment Albert Camus et ses combats pour la liberté. Encore nos jours, plusieurs écrivains s'impliquent dans des débats dans le paysage médiatique français. Frédéric Beigbeider, Benoîte Groulx et d'autres marquent de leurs idées le débat qu'ils transposent ensuite dans des livres. Cependant, ils le font à titre d'écrivain, pas de journaliste ou d'acteur, ou de n'importe quel autre métier qui prend la plume. Leur décerner des prix ne fait que renforcer un prestige déjà existant. Ici, les gens ne sont pas célèbres au départ pour leurs livres, enfin à quelques exceptions près. Quand on écrit un livre célèbre, c'est qu'on est un journaliste, un acteur, une personnalité publique. Pas un écrivain. Certes, certains écrivains ici ont fait leur marque, comme Gil Courtemanche, mais c'est plus rare. L'écrivain n'a pas le même statut ou encore le même rayonnement au Québec que dans d'autres pays.
Ensuite, il faut le dire, le marché est ici très petit, alors le nombre de personne que peut toucher un prix est plus limité. L'impact est possible suit donc cette tendance. Et vous ne verrez pas vraiment de caméras d'actualités couvrir en direct des événements littéraires de remise de prix. Tout le contraire de la France où les caméras de la presse s'entasse dans le hall de chez Drouant à chaque premier mardi de novembre. Il n'y a pas le même enthousiasme envers les lettres. On peut en pleurer ou se dire qu'on est différent et apprécier ce qu'on a. Après tout, il n'y a pas que de bons côtés au système français des remises de prix.
Et en ce qui concerne le Prix du Gouverneur Général, il a un gros défaut... c'est d'être remis au niveau fédéral. Pour beaucoup d'intellectuels d'ici, c'est une tare. Donc, on regarde de haut ce prix qui a pourtant ses qualités. Ses défauts aussi, mais rien ni personne n'est parfait. Il n'a ni le prestige du Goncourt, ni son historique, ni son impact médiatique. Mais il reste que c'est un prix et un prix important au niveau local. Parce qu'il distingue des écrivains d'ici et leur donne les moyens de faire la promotion de leur oeuvre (le prix est associé à une bourse de promotion pour la maison d'édition) Et année après année, les lauréats sont de qualité. Alors, cessons de bouder nos prix littéraire et donnons-leur la place qui leur revient: celle d'être nos prix, qui récompense notre littérature et nos réalisations.
@+ Prospéryne
vendredi 20 mai 2011
Rosa Candida de Audur Ava Ólafsdóttir
Rosa Candida Audur Ava Ólafsdóttir Zulma 333 pages
Résumé:
Un jeune homme, sans doute islandais, sans que cela soit jamais précisé, part pour un pays inconnu, sans doute le sud de la France pour entretenir la roseraie d'un ancien monastère, celle-ci étant nommée dans tous les livres parlant des roseraies célèbre. Papa d'une petite fille dont il connaît à peine la mère, l'ayant conçu le temps d'une aventure sans lendemain, et dont il ne sait pas trop quoi faire, notre narrateur est à la croisée de sa vie.
Critique:
Je me demande après avoir lu ce livre pourquoi il a remporté le Prix des libraires. Soit j'ai manqué quelque chose, soit je ne partage pas les goûts de la majorité de mes collègues. L'histoire est bonne? Si, une histoire gentille, celle d'un garçon qui est à la recherche de sa vie d'adulte et de sa voie et qui va, un peu au hasard de ses recherches, la trouver. Mais j'ai déjà lu ça. L'écriture est bonne? Oui, mais je l'ai trouvé quelconque, ou peut-être est-ce qu'avec tout le battage médiatique, je m'attendais à plus. Alors quoi? Un roman agréable, mais que je recommanderais à tout le monde comme roman détente, pas un roman littéraire. C'est bon, mais ça n'a pas de prétentions autre que de nous faire passer un très agréable moment dans le parfum des roses et de nous faire connaître un peu l'Islande et la culture des roses. Rien de plus. Et si on le regarde sous cet angle, c'est pari réussi. Mais je m'attendais à mieux. Une déception donc.
Ma note: 3.5/5
Je remercie Diffusion Dimédia et plus particulièrement Isabelle pour ce service de presse.
Résumé:
Un jeune homme, sans doute islandais, sans que cela soit jamais précisé, part pour un pays inconnu, sans doute le sud de la France pour entretenir la roseraie d'un ancien monastère, celle-ci étant nommée dans tous les livres parlant des roseraies célèbre. Papa d'une petite fille dont il connaît à peine la mère, l'ayant conçu le temps d'une aventure sans lendemain, et dont il ne sait pas trop quoi faire, notre narrateur est à la croisée de sa vie.
Critique:
Je me demande après avoir lu ce livre pourquoi il a remporté le Prix des libraires. Soit j'ai manqué quelque chose, soit je ne partage pas les goûts de la majorité de mes collègues. L'histoire est bonne? Si, une histoire gentille, celle d'un garçon qui est à la recherche de sa vie d'adulte et de sa voie et qui va, un peu au hasard de ses recherches, la trouver. Mais j'ai déjà lu ça. L'écriture est bonne? Oui, mais je l'ai trouvé quelconque, ou peut-être est-ce qu'avec tout le battage médiatique, je m'attendais à plus. Alors quoi? Un roman agréable, mais que je recommanderais à tout le monde comme roman détente, pas un roman littéraire. C'est bon, mais ça n'a pas de prétentions autre que de nous faire passer un très agréable moment dans le parfum des roses et de nous faire connaître un peu l'Islande et la culture des roses. Rien de plus. Et si on le regarde sous cet angle, c'est pari réussi. Mais je m'attendais à mieux. Une déception donc.
Ma note: 3.5/5
Je remercie Diffusion Dimédia et plus particulièrement Isabelle pour ce service de presse.
Libellés :
Auteurs M à O,
Littérature Scandinave,
Prix littéraires
dimanche 15 mai 2011
Prix Renaudot: Sélection 2011
Salut!
La sélection pour le Prix Renaudot 2011 vient de paraître sur la Toile, déjà! Pour la petite histoire, ce prix est remis chaque année juste après le Goncourt, donc, on ne connaîtra pas les gagnants avec le mois de novembre :O Ça vous laisse largement le temps de lire les livres en nominations... Autre lien avec le Goncourt, les membres du Renaudot se réunissent aussi une fois par mois au restaurant Drouant de Paris pour discuter bouquin. C'est à se demander si ce resto sert à d'autres personnes qu'à des littéraires!
Bref, il y a deux catégories, Romans et Essais qui sont remis le même jour.
Les romans en nomination sont :
Sylvie Aymard : La Vie lente des hommes (Éditions Maurice Nadeau)
Clément Caliari : Retrait de marché (Gallimard)
Julien Capron : Match retour (Flammarion)
Stéphane Chaumet : Même pour ne pas vaincre (Seuil)
Louis-Philippe Dalembert : Noire blessure (Mercure de France)
Boubacar Boris Diop : Murambi (Zulma)
Benoît Duteurtre : L'été 76 (Gallimard)
Nicolas Fargues : Tu verras (P.O.L.)
Isabelle Jarry : La Voix des êtres aimés (Stock)
Mathieu Lindon : Ce qu'aimer veut dire (P.O.L.)
Jean-Pierre Milovanof : Terreur grande (Grasset)
Anne Plantagenet : Nation-Pigalle (Stock)
Serge Safran : Le Voyage du poète à Paris (Léo Scheer)
Aliocha Vandamme : La Confession de Charleroi (Flammarion)
Philippe Vilain : Pas son genre (Grasset)
Les essais en nomination sont :
Antoine Audouard : Le Rendez-vous de Saigon (Gallimard)
Jean-Christophe Bailly : Le Dépaysement (Seuil)
André Blanchard : Autres directions (Le Dilettante)
Alain Cresciucci : Les Désenchantés (Fayard)
René de Ceccaty : Noir souci (Flammarion)
Jean-Louis Gouraud : Hippomanie (Ad. Favre)
Gérard Guégan : Fontenoy ne rentrera pas (Stock)
Gilles Lapouge : Dictionnaire amoureux du Brésil (Plon)
À suivre donc...
@+ Prospéryne
La sélection pour le Prix Renaudot 2011 vient de paraître sur la Toile, déjà! Pour la petite histoire, ce prix est remis chaque année juste après le Goncourt, donc, on ne connaîtra pas les gagnants avec le mois de novembre :O Ça vous laisse largement le temps de lire les livres en nominations... Autre lien avec le Goncourt, les membres du Renaudot se réunissent aussi une fois par mois au restaurant Drouant de Paris pour discuter bouquin. C'est à se demander si ce resto sert à d'autres personnes qu'à des littéraires!
Bref, il y a deux catégories, Romans et Essais qui sont remis le même jour.
Les romans en nomination sont :
Sylvie Aymard : La Vie lente des hommes (Éditions Maurice Nadeau)
Clément Caliari : Retrait de marché (Gallimard)
Julien Capron : Match retour (Flammarion)
Stéphane Chaumet : Même pour ne pas vaincre (Seuil)
Louis-Philippe Dalembert : Noire blessure (Mercure de France)
Boubacar Boris Diop : Murambi (Zulma)
Benoît Duteurtre : L'été 76 (Gallimard)
Nicolas Fargues : Tu verras (P.O.L.)
Isabelle Jarry : La Voix des êtres aimés (Stock)
Mathieu Lindon : Ce qu'aimer veut dire (P.O.L.)
Jean-Pierre Milovanof : Terreur grande (Grasset)
Anne Plantagenet : Nation-Pigalle (Stock)
Serge Safran : Le Voyage du poète à Paris (Léo Scheer)
Aliocha Vandamme : La Confession de Charleroi (Flammarion)
Philippe Vilain : Pas son genre (Grasset)
Les essais en nomination sont :
Antoine Audouard : Le Rendez-vous de Saigon (Gallimard)
Jean-Christophe Bailly : Le Dépaysement (Seuil)
André Blanchard : Autres directions (Le Dilettante)
Alain Cresciucci : Les Désenchantés (Fayard)
René de Ceccaty : Noir souci (Flammarion)
Jean-Louis Gouraud : Hippomanie (Ad. Favre)
Gérard Guégan : Fontenoy ne rentrera pas (Stock)
Gilles Lapouge : Dictionnaire amoureux du Brésil (Plon)
À suivre donc...
@+ Prospéryne
mardi 10 mai 2011
Prix des libraires 2011: Les gagnants sont annoncés!
Salut!
Et oui, les gagnants sont officiellement annoncés depuis hier soir au Lion d'or! Je n'y étais pas, malheureusement, mais tout de même, je suis sûre que ça a dû être une super soirée!
Alors, les gagnants, Catégorie Roman Québécois:
Ceci n'est pas une surprise pour moi, je pressentais cette victoire du côté des romans québécois. Ça avait tout pour plaire d'ailleurs! Un roman sur la Crise d'octobre, mêlant histoire et fiction, écrite par un auteur qui a une longue feuille de route... Mais ne vous inquiétez pas, du côté des autres auteurs, il y avait 3 premiers romans sur 5 en nomination. Alors, les jeunes auront largement le temps de se reprendre...
Catégorie Hors-Québec
Alors là, surprise! Je ne donnais pas grand chance à ce roman (quoique en le lisant, on change d'avis!) et je suis très surprise que la victoire n'aie pas été à Henning Mankell! Mais bon, tout de même, un très très bon choix de la part des libraires, un bon roman, qui prouve leur indépendance des modes et des personnes établies sur la scène littéraire! Je suis en train de le lire, ça va me pousser à le finir au plus vite, ça c'est sûr! Je vous revient sur celui-là bientôt!
@+ Prospéryne
Et oui, les gagnants sont officiellement annoncés depuis hier soir au Lion d'or! Je n'y étais pas, malheureusement, mais tout de même, je suis sûre que ça a dû être une super soirée!
Alors, les gagnants, Catégorie Roman Québécois:
Ceci n'est pas une surprise pour moi, je pressentais cette victoire du côté des romans québécois. Ça avait tout pour plaire d'ailleurs! Un roman sur la Crise d'octobre, mêlant histoire et fiction, écrite par un auteur qui a une longue feuille de route... Mais ne vous inquiétez pas, du côté des autres auteurs, il y avait 3 premiers romans sur 5 en nomination. Alors, les jeunes auront largement le temps de se reprendre...
Catégorie Hors-Québec
Alors là, surprise! Je ne donnais pas grand chance à ce roman (quoique en le lisant, on change d'avis!) et je suis très surprise que la victoire n'aie pas été à Henning Mankell! Mais bon, tout de même, un très très bon choix de la part des libraires, un bon roman, qui prouve leur indépendance des modes et des personnes établies sur la scène littéraire! Je suis en train de le lire, ça va me pousser à le finir au plus vite, ça c'est sûr! Je vous revient sur celui-là bientôt!
@+ Prospéryne
lundi 9 mai 2011
Prix des libraires 2011: Dévoilement aujourd'hui!
Salut!
C'est aujourd'hui que sont dévoilés les récipiendaires du Prix des Libraires du Québec 2011, au Lion d'or à Montréal. Il y a aura lecture d'extraits des 10 livres finalistes et remise des prix. À suivre pour savoir qui ont remporté les honneurs!
Pour ceux qui veulent surveiller le site Web, c'est ici.
@+ Prospéryne
C'est aujourd'hui que sont dévoilés les récipiendaires du Prix des Libraires du Québec 2011, au Lion d'or à Montréal. Il y a aura lecture d'extraits des 10 livres finalistes et remise des prix. À suivre pour savoir qui ont remporté les honneurs!
Pour ceux qui veulent surveiller le site Web, c'est ici.
@+ Prospéryne
mercredi 30 mars 2011
Prix des libraires du Québec 2011: Catégorie Roman hors-Québec
Salut!
Première des choses, lors de mon dernier message concernant le Prix des libraires, j'avais dit que Roman hors-Québec voulait dire Roman étranger... Euh, pas vrai. Des canadiens ont été en liste préliminaire pour le Roman hors-Québec, même que l'excellent L'école des films de David Gilmour a failli se retrouver parmi les finalistes de cette année. Dommage... Bon, bon, bon, trêve de plaisanterie, la liste des finalistes pour le voelt Roman Hors-Québec du Prix des Libraires 2011!
Un père et son fils partent pour une année sur une île isolée de l'Alaska. Un rêve semble-t'il qui tourne au cauchemar car le père se révèle d'une incompétente crasse. Juste le résumé me fait faire des brrrs de ça me tente pas. Le livre est sans doute intéressant, mais bon, c'est la curiosité plus que l'envie qui me ferait tourner la première page. Mes collègues savent sûrement mieux que moi ce que vaut ce livre, mais bon, c'est ainsi, je ne comprends pas ce choix. Par contre, livre qui pourrait, à mon humble avis, créer la surprise au final. On verra!
Ce livre est mon traumatisme de Noël. Je suis habituée à me faire poser la question du-livre-dont-je-ne-connais-ni-le-titre-ni-l'auteur, mais de là à se faire demander le livre dont la couverture ressemble à du papier cadeau, il y a une marge... (oui, je l'avais trouvé) Des échos que j'ai eu de ce livre, c'est bon, mais candide. Je ne suis pas sûre, je ne lui donne pas de grosses chances au final. C'est un livre qui me paraît un tantinet rose bonbon très bien écrit. Quoique du rose bonbon très bien écrit, ça peut être très bon!
Un Henning Mankell finaliste au Prix des libraires? Ok, je dois avouer que je suis surprise, mais en même temps, je sais que ce n'est pas un hasard. Dernière enquête annoncée de l'inspecteur Wallander, ça avait du sens de lui donner une chance aux fleurons des honneurs! D'après moi, c'est sûrement lui qui va raflé le prix. Mais en même temps, on ne sait jamais...
Celui-là, passé complètement sous le radar. C'est dire, je viens de lire le résumé pour la première fois! Intéressant, par contre. Je ne connaissais pas, on va pouvoir regarder à ça de plus prêt. Des chances? Oui, mais pas énormes par contre. Cette histoire d'une vieille dame accueillant une jeune fille en pleine fin de l'Union soviétique est sûrement touchante par contre.
Ok, celui-là, petit bijou, petite découverte, petit livre tout petit à l'écriture ciselé comme du cristal, magnifique livre, à lire, à faire lire et à découvrir. J'ai surveillé tout l'automne son ascension vers le Goncourt qu'il a, merdouille, râté de peu! La rencontre de l'Orient et de l'Occident à travers les beautés d'Istanbul alors à son apogée et au travers du regard de Michel-Ange qui n'a pas encore peint la chapelle Sixtine, wow, fallait le faire. J'ai particulièrement aimé le personnage de l'Andalouse, magnifique, superbe. Oui, celui-là, je l'ai lu et dans la sélection étrangère, ça a été mon coup de coeur. Malheureusement, je ne crois qu'il va l'emporter au final. Un peu comme avec le Goncourt. On peut beaucoup trop facilement passer à côté d'un tel bijoux si on est pas attentif!
Ça complète mon tour d'horizon. Comme qui dit l'autre qui vivra... lira les résultats!
@+ Prospéryne
Première des choses, lors de mon dernier message concernant le Prix des libraires, j'avais dit que Roman hors-Québec voulait dire Roman étranger... Euh, pas vrai. Des canadiens ont été en liste préliminaire pour le Roman hors-Québec, même que l'excellent L'école des films de David Gilmour a failli se retrouver parmi les finalistes de cette année. Dommage... Bon, bon, bon, trêve de plaisanterie, la liste des finalistes pour le voelt Roman Hors-Québec du Prix des Libraires 2011!
Un père et son fils partent pour une année sur une île isolée de l'Alaska. Un rêve semble-t'il qui tourne au cauchemar car le père se révèle d'une incompétente crasse. Juste le résumé me fait faire des brrrs de ça me tente pas. Le livre est sans doute intéressant, mais bon, c'est la curiosité plus que l'envie qui me ferait tourner la première page. Mes collègues savent sûrement mieux que moi ce que vaut ce livre, mais bon, c'est ainsi, je ne comprends pas ce choix. Par contre, livre qui pourrait, à mon humble avis, créer la surprise au final. On verra!
Ce livre est mon traumatisme de Noël. Je suis habituée à me faire poser la question du-livre-dont-je-ne-connais-ni-le-titre-ni-l'auteur, mais de là à se faire demander le livre dont la couverture ressemble à du papier cadeau, il y a une marge... (oui, je l'avais trouvé) Des échos que j'ai eu de ce livre, c'est bon, mais candide. Je ne suis pas sûre, je ne lui donne pas de grosses chances au final. C'est un livre qui me paraît un tantinet rose bonbon très bien écrit. Quoique du rose bonbon très bien écrit, ça peut être très bon!
Un Henning Mankell finaliste au Prix des libraires? Ok, je dois avouer que je suis surprise, mais en même temps, je sais que ce n'est pas un hasard. Dernière enquête annoncée de l'inspecteur Wallander, ça avait du sens de lui donner une chance aux fleurons des honneurs! D'après moi, c'est sûrement lui qui va raflé le prix. Mais en même temps, on ne sait jamais...
Celui-là, passé complètement sous le radar. C'est dire, je viens de lire le résumé pour la première fois! Intéressant, par contre. Je ne connaissais pas, on va pouvoir regarder à ça de plus prêt. Des chances? Oui, mais pas énormes par contre. Cette histoire d'une vieille dame accueillant une jeune fille en pleine fin de l'Union soviétique est sûrement touchante par contre.
Ok, celui-là, petit bijou, petite découverte, petit livre tout petit à l'écriture ciselé comme du cristal, magnifique livre, à lire, à faire lire et à découvrir. J'ai surveillé tout l'automne son ascension vers le Goncourt qu'il a, merdouille, râté de peu! La rencontre de l'Orient et de l'Occident à travers les beautés d'Istanbul alors à son apogée et au travers du regard de Michel-Ange qui n'a pas encore peint la chapelle Sixtine, wow, fallait le faire. J'ai particulièrement aimé le personnage de l'Andalouse, magnifique, superbe. Oui, celui-là, je l'ai lu et dans la sélection étrangère, ça a été mon coup de coeur. Malheureusement, je ne crois qu'il va l'emporter au final. Un peu comme avec le Goncourt. On peut beaucoup trop facilement passer à côté d'un tel bijoux si on est pas attentif!
Ça complète mon tour d'horizon. Comme qui dit l'autre qui vivra... lira les résultats!
@+ Prospéryne
mercredi 23 mars 2011
Prix des libraires 2011: Catégorie Roman Québécois
Salut!
Je suis libraire et par le fait même, je suis attentivement le Prix des libraires du Québec. Évidemment! C'est un prix que j'adore, parce que c'est un prix des professionnels de la promotion du livre pour le livre. Bon, bon, bon, c'est sûr que rien n'est parfait dans ce bas-monde, mais les libraires vendent les livres de tous, alors je m'arroge le droit de dire que l'on est plus impartial que les autres (;)) Je sais que les prix ont été annoncé il y a quelques semaines, mais je vais me permettre de faire un petit tour des romans mis en compétition. Je ne les aies pas tous lus (l'inconvénient d'être libraire, c'est d'avoir sans cesse la tentation sous le nez et jamais assez de temps pour tout lire!), mais j'ai quand même une opinion sur pas mal d'entre eux. Alors, je vous les fait découvrir!
C'est un article de La Presse qui m'a fait découvrir ce livre (aie-je déjà dit que je suis une fan de Chantal Guy???) Un livre épais, mais qui se lit par petites tranches aux dires de son auteur. Je n'aime pas tellement le graphisme de la couverture et je ne peux juger de l'intérieur, parce que je ne l'ai malheureusement, pas lu... Dommage! il a eu droit à des critiques élogieuses et à une nomination au Grand prix littéraire Archambault, prix qu'il a offert de remettre aux syndiqués en lock-out du Journal de Montréal s'il venait à gagner. On ne connait toujours pas le lauréat de ce prix (remis le 23 avril, Journée mondiale du livre et du droit d'auteur), mais disons qu'il a réussi à faire parler encore plus de lui grâce à ça. Pas autant que Gil Courtemanche, mais bon, ça c'est une autre histoire! Disons que je le mets en 2e position pour ce qui est des chances de recevoir le prix.
Celui-ci, presque pas besoin de le présenter. Un livre parlant de la Crise d'octobre, 40 ans après les faits et mêlant l'imaginaire littéraire aux faits historiques. Mes deux extrémités me démangent! Parce que j'ai tâté de la méthode historique à l'université et parce que j'adore la littérature, le mélange des deux me semblent un tantinet risqué! Paris réussi aux dires de ceux qui l'ont lu... Pas du mien parce que le livre, très honnêtement, ne m'intéresse pas. Je n'ai pas eu d'étincelles pour lui (je pourrais dire que je n'ai pas flashé sur lui, mais je dois avouer que quelque part au cours de sa grossesse, ma mère m'a transmis la loi 101 comme un virus, alors je tourne le dos aux anglicismes plus souvent qu'à mon tour sauf lorsque j'ai l'impression d'être incompréhensible en parlant français!), donc, il n'a pas rejoint, ni ma LAL, ni, encore moins, ma PAL! Par contre, je lui donne ma première place aux chances de remporter les honneurs. Question de voir si les libraires du Québec vont pencher comme moi dans la balance ou non! Moi, comme je l'ai dit, il ne m'intéresse pas.
Il y a des livres, qui lorsqu'ils arrivent en librairie, nous tombe dans l'oeil, nous zieutent et ne nous lâchent pas par la suite. C'est le cas de celui-ci. Je me demande encore pourquoi je ne l'ai pas demandé en service de presse à sa sortie! Personnellement, il est au sommet de ma liste des préférés de ces prix. Vraiment. De par son sujet, ces enfants qui s'élèvent seuls dans la vie, à coup de volonté contre le sort et aussi par la personnalité d'Anaïs Barbeau-Lavalette que j'admire vraiment pour tout ce qu'elle fait. Go Anaïs, Go! (Est-ce nécessaire de dire pour qui j'ai voté ensuite?)
Ça, c'est mon ovni littéraire de la course. Pas vu venir, je l'ai vu sur la liste et j'ai fait quoi? D'où il sort lui??? Dans le paysage littéraire québécois, Leméac est une sorte de petit magicien capable de faire sortir de son sac des auteurs exceptionnels et des textes d'une rare qualité. Pas étonnant qu'il se retrouve quelque part parmi les finalistes. Je dois avouer avoir passé outre ce texte, je ne sais même pas c'est quoi l'histoire! Mais étant donné que ça vient de chez Leméac, je ne doute pas que sa sélection au Prix des libraires soit amplement mérité.
Celui-là, on l'a d'abord classé en psychologie... avant de se rappeler que Boréal est la dernière maison d'édition au monde à ne pas publier de psycho-pop! Hihihihi! Aucune idée, mais le titre m'attire, m'inspire! C'est ainsi. Un texte aussi provocateur peut très bien faire son chemin et causer des surprises. Pour ma part, j'ai zieuté avec attention, mais disons que je n'ai pas retenu. Dommage pour lui ou pour moi? Aucune idée! On verra bien en tout cas!
Voilà donc mon panorama pour le volet Roman Québécois. Dans quelques jours, je vous reviens avec le roman Hors-Québec, façon gentille de dire Roman étranger.
@+ Prospéryne
Je suis libraire et par le fait même, je suis attentivement le Prix des libraires du Québec. Évidemment! C'est un prix que j'adore, parce que c'est un prix des professionnels de la promotion du livre pour le livre. Bon, bon, bon, c'est sûr que rien n'est parfait dans ce bas-monde, mais les libraires vendent les livres de tous, alors je m'arroge le droit de dire que l'on est plus impartial que les autres (;)) Je sais que les prix ont été annoncé il y a quelques semaines, mais je vais me permettre de faire un petit tour des romans mis en compétition. Je ne les aies pas tous lus (l'inconvénient d'être libraire, c'est d'avoir sans cesse la tentation sous le nez et jamais assez de temps pour tout lire!), mais j'ai quand même une opinion sur pas mal d'entre eux. Alors, je vous les fait découvrir!
C'est un article de La Presse qui m'a fait découvrir ce livre (aie-je déjà dit que je suis une fan de Chantal Guy???) Un livre épais, mais qui se lit par petites tranches aux dires de son auteur. Je n'aime pas tellement le graphisme de la couverture et je ne peux juger de l'intérieur, parce que je ne l'ai malheureusement, pas lu... Dommage! il a eu droit à des critiques élogieuses et à une nomination au Grand prix littéraire Archambault, prix qu'il a offert de remettre aux syndiqués en lock-out du Journal de Montréal s'il venait à gagner. On ne connait toujours pas le lauréat de ce prix (remis le 23 avril, Journée mondiale du livre et du droit d'auteur), mais disons qu'il a réussi à faire parler encore plus de lui grâce à ça. Pas autant que Gil Courtemanche, mais bon, ça c'est une autre histoire! Disons que je le mets en 2e position pour ce qui est des chances de recevoir le prix.
Celui-ci, presque pas besoin de le présenter. Un livre parlant de la Crise d'octobre, 40 ans après les faits et mêlant l'imaginaire littéraire aux faits historiques. Mes deux extrémités me démangent! Parce que j'ai tâté de la méthode historique à l'université et parce que j'adore la littérature, le mélange des deux me semblent un tantinet risqué! Paris réussi aux dires de ceux qui l'ont lu... Pas du mien parce que le livre, très honnêtement, ne m'intéresse pas. Je n'ai pas eu d'étincelles pour lui (je pourrais dire que je n'ai pas flashé sur lui, mais je dois avouer que quelque part au cours de sa grossesse, ma mère m'a transmis la loi 101 comme un virus, alors je tourne le dos aux anglicismes plus souvent qu'à mon tour sauf lorsque j'ai l'impression d'être incompréhensible en parlant français!), donc, il n'a pas rejoint, ni ma LAL, ni, encore moins, ma PAL! Par contre, je lui donne ma première place aux chances de remporter les honneurs. Question de voir si les libraires du Québec vont pencher comme moi dans la balance ou non! Moi, comme je l'ai dit, il ne m'intéresse pas.
Il y a des livres, qui lorsqu'ils arrivent en librairie, nous tombe dans l'oeil, nous zieutent et ne nous lâchent pas par la suite. C'est le cas de celui-ci. Je me demande encore pourquoi je ne l'ai pas demandé en service de presse à sa sortie! Personnellement, il est au sommet de ma liste des préférés de ces prix. Vraiment. De par son sujet, ces enfants qui s'élèvent seuls dans la vie, à coup de volonté contre le sort et aussi par la personnalité d'Anaïs Barbeau-Lavalette que j'admire vraiment pour tout ce qu'elle fait. Go Anaïs, Go! (Est-ce nécessaire de dire pour qui j'ai voté ensuite?)
Ça, c'est mon ovni littéraire de la course. Pas vu venir, je l'ai vu sur la liste et j'ai fait quoi? D'où il sort lui??? Dans le paysage littéraire québécois, Leméac est une sorte de petit magicien capable de faire sortir de son sac des auteurs exceptionnels et des textes d'une rare qualité. Pas étonnant qu'il se retrouve quelque part parmi les finalistes. Je dois avouer avoir passé outre ce texte, je ne sais même pas c'est quoi l'histoire! Mais étant donné que ça vient de chez Leméac, je ne doute pas que sa sélection au Prix des libraires soit amplement mérité.
Celui-là, on l'a d'abord classé en psychologie... avant de se rappeler que Boréal est la dernière maison d'édition au monde à ne pas publier de psycho-pop! Hihihihi! Aucune idée, mais le titre m'attire, m'inspire! C'est ainsi. Un texte aussi provocateur peut très bien faire son chemin et causer des surprises. Pour ma part, j'ai zieuté avec attention, mais disons que je n'ai pas retenu. Dommage pour lui ou pour moi? Aucune idée! On verra bien en tout cas!
Voilà donc mon panorama pour le volet Roman Québécois. Dans quelques jours, je vous reviens avec le roman Hors-Québec, façon gentille de dire Roman étranger.
@+ Prospéryne
Inscription à :
Articles (Atom)