Non, je ne change pas d'adresse pour mon blogue, vous pouvez être rassuré là-dessus! Bien au contraire même! ;) Non, c'est juste moi et mes minettes qui allons emménager nos pénates ailleurs! Donc, attendez-vous à un signal radio neutre pour un certain temps. Aucune inquiétude à avoir, je serais de retour dès que j'aurais de nouveau un accès Internet de façon régulière.
En attendant, bonnes lectures, profitez de l'été pour moi (qui déteste la chaleur!) et si vous avez des chiens ou des chats, caressez-les bien pour moi! :)
@+ Mariane
lundi 22 juillet 2013
jeudi 18 juillet 2013
Petite histoire de l'Afrique de Catherine Coquery-Vidrovitch
Petite histoire de l'Afrique Catherine Coquery-Vidrovitch La Découverte 214 pages
Ma note: 4.25/5
Résumé:
L'histoire de l'Afrique a longtemps été malmené: dépourvue d'histoire écrite, elle a longtemps été considéré comme étant à la marge du monde et de l'Histoire. Pourtant, l'Afrique est le berceau de l'humanité et par conséquent, le territoire le plus longtemps habité par l'homme. Quel est l'histoire de ce continent? Pourquoi a-t-il été dominé par l'Europe, alors que sa longue avance historique aurait dû lui donner l'avantage? Ce petit livre apporte quelques réponses en faisant l'histoire de l'Afrique comme continent.
Mon avis:
Étudiante à l'université, j'avais pris un cours d'histoire de l'Amérique latine. L'une des premières choses que nous avait dit le prof, en tout début de cours était ceci: «On ne peut pas faire l'histoire de l'Amérique latine. L'Amérique latine, c'est 19 pays, 19 histoires. Par contre, on peut faire l'histoire des grandes périodes qui les ont tous affectés et qui ont construit leur histoire commune.» C'est un peu ce que fait ce petit livre qui se lit avec une étonnante facilité: l'histoire commune d'une bonne cinquantaine de pays, ayant chacun leur histoire particulière, leur géographie, leur histoire culturelle, mais unis dans certaines grandes phases structurelles qui les a tous marqués d'une façon ou d'une autre. Parce qu'au lieu de s'intéresser aux dates (sauf lorsque c'est vraiment nécessaire), l'auteure s'est penchée sur la géographie, la démographie, l'aspect culturel et des changements lents, mais essentiels dans l'histoire du continent. Ce qui fait qu'elle explore une période historique beaucoup plus vaste que celle de la traite négrière et du colonialisme. Ce faisant, elle redonne aux Africains le premier rôle dans leur histoire, faisant découvrir le rôle de l'islam dans les pays juste au sud du Sahara et le parcours complètement atypique de l'Afrique du Sud par rapport au reste du continent. Et montrant que loin d'être sous-développé, l'Afrique a su créer des empires, possédait un système social élaboré et que bien des problèmes du XXe siècle viennent justement d'une manipulation de l'histoire à des fins politiques plutôt qu'à l'histoire elle-même. Le livre se lit facilement, ou du moins, je n'ai eu aucun problème à le lire, même si certaines informations peuvent sembler technique au profane en histoire. C'est destiné à un grand public, clairement, autant par la façon de l'écrire que par le court format. Un petit livre qui permet de mieux comprendre et d'apprécier ce continent si terriblement malmené, mais qui pour autant, n'a jamais perdu sa joie de vivre.Ma note: 4.25/5
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Livre historique
mercredi 17 juillet 2013
La trilogie des vents: 3- Les vents furieux de Mercedes Lackey
La trilogie des vents tome 3 Les vents furieux Mercedes Lackey 504 pages
Résumé:
Sa formation achevée, Elspeth s'apprête à retourner à Valdémar en compagnie de ses surprenants nouveaux amis. Cependant, un détour imprévu lui fera découvrir d'anciennes vérités liés à Valdémar qu'elle ignorait... Et qui lui seront des plus utiles dans sa lutte contre Ancar. L'arrivée à Valdémar sera difficile pour Ventnoir, prenant pour la première fois conscience de ce qu'est le royaume de celle qu'il aime et surtout de son statut d'Héritière. Malgré tout, il sera à ses côtés lorsqu'elle entreprendra sa plus difficile mission: détruire Ancar et faire tomber définitivement la menace qui pèse sur Valdémar.
Mon avis:
La conclusion de cette trilogie est intéressante, parce qu'elle ramène Elspeth au début de son parcours. Elle a quitté Valdémar pour apprendre la magie et ayant appris, elle retourne chez elle, mais avec toutes les transformations intérieures que suppose les aventures, les épreuves et l'éloignement. Et de nombreux amis qu'elle s'est fait au cours de ses aventures, dont les surprenants griffons. Ceux-ci sauront malgré tout tailler leur place au sein du royaume, à la fois pour leurs qualifications magiques et leurs talents de diplomates. Et le fait que la reine Selenay ait des jumeaux, et les griffons aussi, aidera de façon étonnante à leur intégration! Le roman est plus orienté vers le choc entre les arrivants de la Vallée et les Valdémarans, mais tout de même, une bonne partie du roman est consacrée à la bataille finale contre Ancar, mais aussi, fait surprenant, à la rencontre entre celui-ci et cet increvable de Mornelithe Fléaufaucon. Et à la relation de pouvoir qui s'instaurera entre eux. C'est bien fait, extrêmement manichéen, mais on reste suspendu au livre jusqu'à la fin. Une belle conclusion pour cette trilogie.
Ma note: 3.75/5
Je remercie Bragelonne/Milady et plus particulièrement Frédéric pour ce service de presse.
Résumé:
Sa formation achevée, Elspeth s'apprête à retourner à Valdémar en compagnie de ses surprenants nouveaux amis. Cependant, un détour imprévu lui fera découvrir d'anciennes vérités liés à Valdémar qu'elle ignorait... Et qui lui seront des plus utiles dans sa lutte contre Ancar. L'arrivée à Valdémar sera difficile pour Ventnoir, prenant pour la première fois conscience de ce qu'est le royaume de celle qu'il aime et surtout de son statut d'Héritière. Malgré tout, il sera à ses côtés lorsqu'elle entreprendra sa plus difficile mission: détruire Ancar et faire tomber définitivement la menace qui pèse sur Valdémar.
Mon avis:
La conclusion de cette trilogie est intéressante, parce qu'elle ramène Elspeth au début de son parcours. Elle a quitté Valdémar pour apprendre la magie et ayant appris, elle retourne chez elle, mais avec toutes les transformations intérieures que suppose les aventures, les épreuves et l'éloignement. Et de nombreux amis qu'elle s'est fait au cours de ses aventures, dont les surprenants griffons. Ceux-ci sauront malgré tout tailler leur place au sein du royaume, à la fois pour leurs qualifications magiques et leurs talents de diplomates. Et le fait que la reine Selenay ait des jumeaux, et les griffons aussi, aidera de façon étonnante à leur intégration! Le roman est plus orienté vers le choc entre les arrivants de la Vallée et les Valdémarans, mais tout de même, une bonne partie du roman est consacrée à la bataille finale contre Ancar, mais aussi, fait surprenant, à la rencontre entre celui-ci et cet increvable de Mornelithe Fléaufaucon. Et à la relation de pouvoir qui s'instaurera entre eux. C'est bien fait, extrêmement manichéen, mais on reste suspendu au livre jusqu'à la fin. Une belle conclusion pour cette trilogie.
Ma note: 3.75/5
Je remercie Bragelonne/Milady et plus particulièrement Frédéric pour ce service de presse.
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Fantasy
mardi 16 juillet 2013
L'héritage: 4- L'héritage de Christopher Paolini
L'héritage tome 4 L'héritage Christopher Paolini Bayard Jeunesse 888 pages
Résumé:
Eragon et Saphira continuent la lutte aux côtés des Vardens et des soldats du royaume du Sûrda. Partout, ils arrivent à repousser les redoutables armées de l'empereur. Sauf qu'ils savent que tôt ou tard, ils devront s'attaquer personnellement à Galbatorix, qui les attend, dans sa forteresse quasi-imprenable. Si leurs alliés sont nombreux et forts, les défis qui les attendent n'en sont pas moins redoutables. Néanmoins, ils l'ignorent encore, mais ils ne sont pas seuls. Quelqu'un, caché depuis fort longtemps, veille sur eux. Sans même qu'ils le sachent.
Mon avis:
Dernier tome de cette série dont le premier et le second m'avait tellement fait tripper. La fin? Un peu décevante en fait. Tout est là, sauf que c'est soit moi qui aie changé depuis la lecture des deux premiers tomes, soit que la magie n'a pas su opérer. Je me suis gardée de lire les critiques depuis la sortie du dernier tome, donc, ceci ne représente que mon opinion personnelle, mais il me semble que l'auteur c'est un peu assis sur ses lauriers. La passion des premiers tomes s'est éloignée et si on a su la fin de l'histoire, ce n'était pas comme au début. Les idées étaient là, mais pas l'étincelle de magie. Je n'ai pas aimé la direction que prenait l'intrigue passé les 700 premières pages (sur presque 900!). Trop politique, trop éloignée de la magie, trop réfléchi, pas assez spontanée. On sentait l'oeuvre pensée, mais sans doute un peu trop. La fin m'a déçue, mais bon, concernant ce qui arrive à l'un des personnages, je l'avais compris depuis un moment. Déçue du destin final d'Eragon par contre! Il n'y a pas que des aspects négatifs à ce livre par contre. J'ai adoré le personnage d'Angela. On la découvre sous des angles que je n'aurais jamais soupçonnés. Un personnage intéressant, mystérieux et l'auteur lui laisse tout son mystère, ce qui est pour moi un point positif. J'ai aussi adoré (mais personne ne sera surpris de cela!) les chats-garous! Quels personnages étonnants! J'ai été très surprise par eux, mais aussi par leur implication dans la bataille finale. Bon, j'ai encore trouvé que Roran et les gens de Caravall prenait beaucoup trop de place, mais c'est ainsi. J'avais toujours hâte de finir les chapitres les concernant. Une fin qui m'a laissé sur ma faim, mais que j'étais contente de connaître. Simplement parce que maintenant, je sais comment ça fini!
Ma note: 3.25/5
Je remercie Bayard et plus particulièrement Isabelle pour ce service de presse.
Résumé:
Eragon et Saphira continuent la lutte aux côtés des Vardens et des soldats du royaume du Sûrda. Partout, ils arrivent à repousser les redoutables armées de l'empereur. Sauf qu'ils savent que tôt ou tard, ils devront s'attaquer personnellement à Galbatorix, qui les attend, dans sa forteresse quasi-imprenable. Si leurs alliés sont nombreux et forts, les défis qui les attendent n'en sont pas moins redoutables. Néanmoins, ils l'ignorent encore, mais ils ne sont pas seuls. Quelqu'un, caché depuis fort longtemps, veille sur eux. Sans même qu'ils le sachent.
Mon avis:
Dernier tome de cette série dont le premier et le second m'avait tellement fait tripper. La fin? Un peu décevante en fait. Tout est là, sauf que c'est soit moi qui aie changé depuis la lecture des deux premiers tomes, soit que la magie n'a pas su opérer. Je me suis gardée de lire les critiques depuis la sortie du dernier tome, donc, ceci ne représente que mon opinion personnelle, mais il me semble que l'auteur c'est un peu assis sur ses lauriers. La passion des premiers tomes s'est éloignée et si on a su la fin de l'histoire, ce n'était pas comme au début. Les idées étaient là, mais pas l'étincelle de magie. Je n'ai pas aimé la direction que prenait l'intrigue passé les 700 premières pages (sur presque 900!). Trop politique, trop éloignée de la magie, trop réfléchi, pas assez spontanée. On sentait l'oeuvre pensée, mais sans doute un peu trop. La fin m'a déçue, mais bon, concernant ce qui arrive à l'un des personnages, je l'avais compris depuis un moment. Déçue du destin final d'Eragon par contre! Il n'y a pas que des aspects négatifs à ce livre par contre. J'ai adoré le personnage d'Angela. On la découvre sous des angles que je n'aurais jamais soupçonnés. Un personnage intéressant, mystérieux et l'auteur lui laisse tout son mystère, ce qui est pour moi un point positif. J'ai aussi adoré (mais personne ne sera surpris de cela!) les chats-garous! Quels personnages étonnants! J'ai été très surprise par eux, mais aussi par leur implication dans la bataille finale. Bon, j'ai encore trouvé que Roran et les gens de Caravall prenait beaucoup trop de place, mais c'est ainsi. J'avais toujours hâte de finir les chapitres les concernant. Une fin qui m'a laissé sur ma faim, mais que j'étais contente de connaître. Simplement parce que maintenant, je sais comment ça fini!
Ma note: 3.25/5
Je remercie Bayard et plus particulièrement Isabelle pour ce service de presse.
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Auteurs P à R,
Commentaire de lecture,
Fantasy,
Littérature jeunesse
lundi 15 juillet 2013
Yoko Tsuno: 26- Le maléfice de l'améthyste de Roger Leloup
Yoko Tsuno tome 26 Le maléfice de l'améthyste Dupuis 48 pages
Résumé:
Émilia reçoit en héritage un cottage de son arrière-grande-tante Gloria qui la remercie de lui avoir sauvé la vie en... 1934. Arrivés au dit-cottage, Yoko et Émilia découvre qu'il est occupé par un vieil homme, qui a fait un saut dans le temps depuis les années 30 pour découvrir le remède afin de sauver sa fiancée Gloria de la tuberculose. Il piège Yoko et Émilia et les renvoie dans le temps à la fois pour livre les médicaments pour sauver sa fiancée et aussi pour rendre un étrange collier orné d'une améthyste à Sir Archibald, l'arrière-grand-père d'Émilia...
Mon avis:
Les Yoko Tsuno sont ma série culte depuis deux bonnes décennies, mais j'avoue que les derniers opus n'ont pas été à la hauteur, celui-ci inclus. L'intrigue est entremêlée de tant de détails que l'on se perd, la séquence d'ouverture n'a absolument aucun rapport avec le reste de l'histoire et on pourrait pratiquement parler des aventures d'Émilia au lieu de celles de Yoko tellement son personnage prend de l'importance. D'ailleurs, des personnages, il y en a trop dans l'histoire, on s'y mêle, entre la joyeuse bande qui suit Yoko partout (Vic, Pol, Rosée, Mieke, Émilia, Cécilia) on finit par s'y perdre! Vic et Pol font pratiquement de la figuration, on se demande d'où vient la poupée Angela et diantre, une fois dans le passé, on se demande qui sont tous ces personnages et quel est leur place dans l'histoire! J'ai eu à plusieurs reprises l'impression qu'il manquait une case, ici ou là, je relisais les précédentes pour m'en assurer, mais non, c'est juste que le lien entre celles-ci était moins clair que dans les précédents albums. Bon, cette série est culte, mais il est visible que Roger Leloup vieillit. S'il a toujours le coup de crayon leste et agile, il en a perdu du côté de l'art de raconter une bonne histoire bien ficelée.
Ma note: 2.75/5
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Commentaire de lecture
vendredi 12 juillet 2013
Drôles de clients! Prise 20
Pour une dernière fois sans doute! :)
Par une belle journée chaude et ensoleillée, un homme entre dans le magasin, lunettes noires, chandail noir, un petit air diabolique sur le visage. Il trouve ce qu'il cherchait et se présente à la caisse.
Le montant de sa facture?
6.66$
Je le savais!
****************************************
Par une belle journée chaude et ensoleillée, un homme entre dans le magasin, lunettes noires, chandail noir, un petit air diabolique sur le visage. Il trouve ce qu'il cherchait et se présente à la caisse.
Le montant de sa facture?
6.66$
Je le savais!
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En musique de fond, le Danube bleu de Johann Strauss joue en sourdine. Un client, qui visiblement apprécie la musique, se met à siffloter sur le même air, improvisant ça et là quelques trémolos qui ne sont pas vraiment dans la composition originale.
À un moment donné, il se présente à mon comptoir:
-Avez-vous des livres sur les chants d'oiseaux Mademoiselle?
(Euh, comme ceux qu'il faisait à l'instant?)
À un moment donné, il se présente à mon comptoir:
-Avez-vous des livres sur les chants d'oiseaux Mademoiselle?
(Euh, comme ceux qu'il faisait à l'instant?)
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Une cliente me pose des questions sur des boîtes de petites cartes de réflexion que l'on a en magasin. Je lui ouvre un échantillon et lui montre les cartes en question. Dubitative, elle compare deux boîtes, une rose et une verte.
-Est-ce que ce sont les mêmes cartes à l'intérieur?
-Euh, peut-être pas exactement les mêmes, mais ce seront des cartes sur les mêmes thèmes grosso modo, c'est juste la couleur de la boîte qui change.
Elle hésite encore, jusqu'à ce que je me rende compte que le problème n'était pas le contenu: elle cherchait à savoir laquelle des deux couleurs s'harmonisaient le mieux avec le sachet de sent-bon rose et vert qu'elle voulait également acheter...
************************************************
(Pour ceux qui ne sauraient pas, notre librairie a deux succursales, une au centre-ville où je travaille, l'autre au centre d'achat de noter ville)
Un client appelle en magasin, disant qu'il a oublié son sac à dos noir. Après avoir vérifié partout, on lui explique qu'il n'est pas là.
-Ah ok, pourriez-vous me transférer au Café Dépôt?
-Euh, non...
-Ou ben à n'importe quel autre commerce dans le centre d'achat?
-Euh Monsieur, vous êtes au centre-ville!
-Hein, désolé!!! Mais c'est quoi le numéro du centre d'achat?
-Il n'y a pas de numéro pour le centre d'achat, toutes les boutiques ont leur propre numéro.
Il y a un long silence médusé à l'autre bout de la ligne.
-Alors si je veux parler à quelqu'un dans un commerce, il faut que je cherche son numéro à lui dans le bottin????
@+ Mariane
jeudi 11 juillet 2013
Les clowns vengeurs: Les limbes des immortels de Dominic Bellavance
Les Clowns vengeurs Les limbes des immortels Dominic Bellavance Porte-Bonheur 139 pages
Résumé:
Olivia a trahi Tristo, son mari, un clown vengeur qui l'avait formé à accomplir son oeuvre à ses côtés, au mépris des règles de l'Ordre. Depuis, elle élève seule leur fils et travaille à l'élaboration d'un nouveau composé: l'Afamort. Celui-ci a la capacité, si on le prend dans l'heure précédente, à ramener une personne trois minutes avant sa mort. Une caractéristique qui soulève beaucoup de questions... et beaucoup de convoitise!
Mon avis:
Attachez vos ceintures tout le monde! Comme tous les clowns vengeurs, celui-ci est différent des autres, mais en même temps lié. Indépendant, mais autonome. Et c'est le premier que je ferais lire en priorité à des adultes plus qu'à des adolescents. Parce que le niveau est digne de la grande SF, très loin des séries pour ado-adultes qui pullulent. Sans qu'il n'y paraisse, l'auteur a soulevé une belle énigme: que feriez-vous si vous étiez condamné à revivre quelques minutes avant votre mort, mais que celle-ci soit inéluctable, encore et encore? Le questionnement qu'il fait ainsi vivre à Olivia (et par extension à Tristo) est brillant et très bien mené. Il aurait suffit de peu de choses pour s'écarter de la piste intelligente amenée au départ, mais non, ça tient très bien la route, au contraire. Et on peut difficilement lâcher le livre une fois entamé! Certes, j'ai trouvé la mise en place de l'histoire est un tantinet longue par rapport à la longueur du texte, mais une fois cela fait, on plonge à fond dans une excellente intrigue de science-fiction comme je les aime: bien ficelé et qui pose d'excellentes questions. En fait, le seul et unique reproche que l'on peut faire à ce livre, c'est qu'il est plus éloigné de l'univers des clowns vengeurs comme tel que les autres tomes de la série.
Ma note: 4.5/5
Je remercie Prologue et plus particulièrement Martin pour ce service de presse.
Résumé:
Olivia a trahi Tristo, son mari, un clown vengeur qui l'avait formé à accomplir son oeuvre à ses côtés, au mépris des règles de l'Ordre. Depuis, elle élève seule leur fils et travaille à l'élaboration d'un nouveau composé: l'Afamort. Celui-ci a la capacité, si on le prend dans l'heure précédente, à ramener une personne trois minutes avant sa mort. Une caractéristique qui soulève beaucoup de questions... et beaucoup de convoitise!
Mon avis:
Attachez vos ceintures tout le monde! Comme tous les clowns vengeurs, celui-ci est différent des autres, mais en même temps lié. Indépendant, mais autonome. Et c'est le premier que je ferais lire en priorité à des adultes plus qu'à des adolescents. Parce que le niveau est digne de la grande SF, très loin des séries pour ado-adultes qui pullulent. Sans qu'il n'y paraisse, l'auteur a soulevé une belle énigme: que feriez-vous si vous étiez condamné à revivre quelques minutes avant votre mort, mais que celle-ci soit inéluctable, encore et encore? Le questionnement qu'il fait ainsi vivre à Olivia (et par extension à Tristo) est brillant et très bien mené. Il aurait suffit de peu de choses pour s'écarter de la piste intelligente amenée au départ, mais non, ça tient très bien la route, au contraire. Et on peut difficilement lâcher le livre une fois entamé! Certes, j'ai trouvé la mise en place de l'histoire est un tantinet longue par rapport à la longueur du texte, mais une fois cela fait, on plonge à fond dans une excellente intrigue de science-fiction comme je les aime: bien ficelé et qui pose d'excellentes questions. En fait, le seul et unique reproche que l'on peut faire à ce livre, c'est qu'il est plus éloigné de l'univers des clowns vengeurs comme tel que les autres tomes de la série.
Ma note: 4.5/5
Je remercie Prologue et plus particulièrement Martin pour ce service de presse.
mercredi 10 juillet 2013
Quand le livre est fermé
Salut!
L'autre jour, en me levant le matin, je me suis dit: «Ah, faut que je retourne dans mon livre, j'ai laissé mon héros en bien mauvaise position hier!». La vieille, j'avais posé mon livre en plein milieu d'une scène de bataille. Mes yeux auraient eu besoins de cure-dent pour rester ouverts! À peine cette réflexion faite, j'ai éclaté de rire! Pourquoi serais-je inquiète? Mon livre m'attendait, bien fermé, sur l'accoudoir du divan. Mes personnages n'étaient pas en danger! Pas le moins du monde! Plus loin dans l'histoire, ils allaient mourir, vivre, aimer, être blessé ou avoir des révélations surprenantes sur leurs vies, même si pour l'instant, à l'endroit où mon signet était, ils étaient royalement dans le pétrin. La fin de leur histoire est déjà écrite. Mais un lecteur ne pense pas nécessairement comme ça...
Un livre, c'est comme un film: on veut le continuer pour savoir la suite! Seulement, bordel, les personnages de nos romans finissent parfois par être tellement réels qu'en les laissant quelques heures, on a un peu l'impression de les abandonner, de les laisser dans le pétrin pour aller vaquer à nos occupations quotidiennes. Un sentiment certes un peu puéril, mais souvent bien réel, qui se manifeste souvent par une tête dans la lune pour nos activités quotidiennes parce que l'on a hâte de retourner dans notre livre pour savoir la suite. Ou une difficulté à se concentrer sur quoi que ce soit d'autre. Ou encore, une lutte incessante contre la fatigue pour finir le livre avant d'aller dormir!
Même fermé, un livre continue à vivre, son histoire continue d'exister, tant qu'on a pas tourné la dernière page. Parce qu'on s'attache aux personnages, parce qu'on est pris dans l'intrigue, parce que... Parce qu'on veut savoir la fin pardi! Et même celui-ci fermé, nombreuses sont les personnages à imaginer une suite aux aventures de leurs héros préférés. La popularité des fanfictions en est un indice, d'autant plus qu'ils sont de plus en plus populaires avec Internet. Pour le meilleur et pour le pire!
@+ Mariane
L'autre jour, en me levant le matin, je me suis dit: «Ah, faut que je retourne dans mon livre, j'ai laissé mon héros en bien mauvaise position hier!». La vieille, j'avais posé mon livre en plein milieu d'une scène de bataille. Mes yeux auraient eu besoins de cure-dent pour rester ouverts! À peine cette réflexion faite, j'ai éclaté de rire! Pourquoi serais-je inquiète? Mon livre m'attendait, bien fermé, sur l'accoudoir du divan. Mes personnages n'étaient pas en danger! Pas le moins du monde! Plus loin dans l'histoire, ils allaient mourir, vivre, aimer, être blessé ou avoir des révélations surprenantes sur leurs vies, même si pour l'instant, à l'endroit où mon signet était, ils étaient royalement dans le pétrin. La fin de leur histoire est déjà écrite. Mais un lecteur ne pense pas nécessairement comme ça...
Un livre, c'est comme un film: on veut le continuer pour savoir la suite! Seulement, bordel, les personnages de nos romans finissent parfois par être tellement réels qu'en les laissant quelques heures, on a un peu l'impression de les abandonner, de les laisser dans le pétrin pour aller vaquer à nos occupations quotidiennes. Un sentiment certes un peu puéril, mais souvent bien réel, qui se manifeste souvent par une tête dans la lune pour nos activités quotidiennes parce que l'on a hâte de retourner dans notre livre pour savoir la suite. Ou une difficulté à se concentrer sur quoi que ce soit d'autre. Ou encore, une lutte incessante contre la fatigue pour finir le livre avant d'aller dormir!
Même fermé, un livre continue à vivre, son histoire continue d'exister, tant qu'on a pas tourné la dernière page. Parce qu'on s'attache aux personnages, parce qu'on est pris dans l'intrigue, parce que... Parce qu'on veut savoir la fin pardi! Et même celui-ci fermé, nombreuses sont les personnages à imaginer une suite aux aventures de leurs héros préférés. La popularité des fanfictions en est un indice, d'autant plus qu'ils sont de plus en plus populaires avec Internet. Pour le meilleur et pour le pire!
@+ Mariane
mardi 9 juillet 2013
La trilogie des vents: 2- Les vents du changement de Mercedes Lackey
La trilogie des vents tome 2 Les vents du changement Mercedes Lackey Milady 539 pages
Résumé:
Elspeth a finalement rejoint les Tayledras et a entreprit sa formation de mage sous la direction de Vent Noirm aidé des griffons Treyvan et Hydona. Si son apprentissage se passe bien, une ombre plane toujours sur la Vallée du clan des K'Sheyna: la pierre-coeur, abîmée, laisse toujours filtrer une énergie malsaine. Alors que le clan cherche à trouver une solution et fait appel à un mage excentrique d'un autre clan, Mornelithe Fléaufaucon, que tous croient mort, prépare sa vengeance.
Mon avis:
Roman situé en droite ligne avec le premier tome, tellement qu'on peut lire cette série comme un seul et même roman, avec seulement quelques montées de tensions signalant les fins des différents tomes. L'action est lente, mais continue. On alterne encore entre les points de vue de différents personnages, mais on inclut désormais les griffons et quelques personnages secondaires dans la narration, ce qui fait légèrement différent du premier où tous les chapitres étaient nommés d'après Elspeth ou Vent Noir. L'intrigue a entièrement lieu dans la Vallée des K'Sheyna, sorte d'oasis tropicale en plein coeur de la forêt. grâce à l'énergie de la pierre-coeur. On en apprend beaucoup sur leur peuple, leurs coutumes et aussi sur leur peuple cousin, les Shi'a'nin. L'histoire d'amour prévisible entre Vent Noir et Elspeth prend forme doucement, mais elle n'est pas trop mièvre, épousant la personnalité pleine de fougue d'Elspeth. On le voyait venir depuis le début du premier tome, mais l'auteur prend la peine de ne pas transformer cette histoire en histoire à l'eau de rose qui prend toute la place. D'autant qu'Elspeth est toujours très consciente de son rôle d'Héritière de Valdémar. Côtés créatures «magiques», on se perd un peu à un moment entre les différentes espèces représentées, entre les hertasis, dyhelis et autres krees. D'autant que toutes ces créatures ont un niveau d'intelligence semblable à celui des humains! La magie est bien représentée, mais mal décrite: on ne sait pas trop ce qu'elle est. Autre point, j'ai vu à plusieurs reprises des erreurs de typographies dans le livre. Je ne remarque pas toujours les coquilles d'orthographe et de grammaire, mais les erreurs de typographies me sautent facilement aux yeux et c'est le cas dans ce livre. Les griffons sont des personnages intéressants, humains par leur intelligence et leur personnalité et si différents par leur apparence physique. Ce sont des créatures que j'ai rarement eu la chance de côtoyer dans mes lectures et c'est rafraîchissant. Bon, ce livre est de la romantic fantasy, on ne se fera pas d'histoire, mais c'est tout de même bien fait et très page turner. Un livre parfait pour se détendre, avec de beaux personnages, mais rien pour révolutionner le monde.
Ma note: 4/5
Je remercie les éditions Bragelonne pour ce service de presse.
Résumé:
Elspeth a finalement rejoint les Tayledras et a entreprit sa formation de mage sous la direction de Vent Noirm aidé des griffons Treyvan et Hydona. Si son apprentissage se passe bien, une ombre plane toujours sur la Vallée du clan des K'Sheyna: la pierre-coeur, abîmée, laisse toujours filtrer une énergie malsaine. Alors que le clan cherche à trouver une solution et fait appel à un mage excentrique d'un autre clan, Mornelithe Fléaufaucon, que tous croient mort, prépare sa vengeance.
Mon avis:
Roman situé en droite ligne avec le premier tome, tellement qu'on peut lire cette série comme un seul et même roman, avec seulement quelques montées de tensions signalant les fins des différents tomes. L'action est lente, mais continue. On alterne encore entre les points de vue de différents personnages, mais on inclut désormais les griffons et quelques personnages secondaires dans la narration, ce qui fait légèrement différent du premier où tous les chapitres étaient nommés d'après Elspeth ou Vent Noir. L'intrigue a entièrement lieu dans la Vallée des K'Sheyna, sorte d'oasis tropicale en plein coeur de la forêt. grâce à l'énergie de la pierre-coeur. On en apprend beaucoup sur leur peuple, leurs coutumes et aussi sur leur peuple cousin, les Shi'a'nin. L'histoire d'amour prévisible entre Vent Noir et Elspeth prend forme doucement, mais elle n'est pas trop mièvre, épousant la personnalité pleine de fougue d'Elspeth. On le voyait venir depuis le début du premier tome, mais l'auteur prend la peine de ne pas transformer cette histoire en histoire à l'eau de rose qui prend toute la place. D'autant qu'Elspeth est toujours très consciente de son rôle d'Héritière de Valdémar. Côtés créatures «magiques», on se perd un peu à un moment entre les différentes espèces représentées, entre les hertasis, dyhelis et autres krees. D'autant que toutes ces créatures ont un niveau d'intelligence semblable à celui des humains! La magie est bien représentée, mais mal décrite: on ne sait pas trop ce qu'elle est. Autre point, j'ai vu à plusieurs reprises des erreurs de typographies dans le livre. Je ne remarque pas toujours les coquilles d'orthographe et de grammaire, mais les erreurs de typographies me sautent facilement aux yeux et c'est le cas dans ce livre. Les griffons sont des personnages intéressants, humains par leur intelligence et leur personnalité et si différents par leur apparence physique. Ce sont des créatures que j'ai rarement eu la chance de côtoyer dans mes lectures et c'est rafraîchissant. Bon, ce livre est de la romantic fantasy, on ne se fera pas d'histoire, mais c'est tout de même bien fait et très page turner. Un livre parfait pour se détendre, avec de beaux personnages, mais rien pour révolutionner le monde.
Ma note: 4/5
Je remercie les éditions Bragelonne pour ce service de presse.
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Fantasy
lundi 8 juillet 2013
Une décision et beaucoup de changements
Salut tout le monde!
Comme la plupart d'entre vous le savent déjà, je suis libraire depuis plus de cinq ans maintenant. Ce que certains d'entre vous savent également, c'est que depuis un bon moment déjà, je ne suis plus heureuse à la librairie où je travaille. Les raisons en sont internes et je n'en aie jamais fait un mystère, mais je ne les détaillerais pas ici. Si vous êtes curieux, vous m'enverrez un courriel! Tout ceci pour dire que la situation étant devenue extrêmement difficile, j'ai entrepris des démarches pour me trouver un nouvel emploi. Que j'ai trouvé! À partir du 29 juillet, je serais donc représentante en librairie pour le distributeur Édipresse. Tout un défi pour moi!
Je ne quitte pas le milieu de la librairie parce que je n'aime plus mon travail, bien au contraire! Je crois toujours en la pertinence de ce métier, plus encore dans notre monde où la couverture de la littérature dans les médias se réduit comme peau de chagrin, où tant d'auteurs peinent à trouver leur chemin vers les lecteurs et où tous semblent oublier l'importance des rapports humains dans la transmission de la culture. C'est juste qu'avec le temps, j'ai eu envie de relever de nouveaux défis, de travailler dans un milieu plus en phase avec mes valeurs face à la diffusion de la littérature. Je ne serais d'ailleurs pas très loin de mes anciens amours! Mon nouveau travail m'amènera à entre en contact avec des libraires de partout au Québec et, en quelque sorte, de continuer à faire ce que j'ai toujours fait avec plaisir.
En tout cas, il y aura beaucoup de changements au menu en même temps. Pour mon travail, je dois absolument déménager. Je serais donc résidente de l'île de Montréal à partir de fin juillet. À moi les activités littéraires dont je me suis longtemps privée à cause de la distance! À moi la Bibliothèque Nationale! Croyez-moi, vous pourrez me voir dans le coin quand on annoncera des rencontres d'auteurs maintenant! :)
Ceci dit, de changer d'emploi ne changera rien à certaines de mes habitudes bien ancrées! Je vais continuer à parler de la littérature d'ici et autant que possible, je vais continuer à faire vivre ce blogue, en maintenant à la fois les billets et les critiques de livres. Je ne sais pas dans quelle mesure il va subir des changements, étant donné que je vais avoir des horaires beaucoup plus variables que maintenant, mais j'ai bien l'intention de continuer. Peut-être faudra-t-il simplement prévoir une petite période d'ajustement! J'ai aussi l'intention de continuer à écrire des billets sur le milieu de la librairie: j'ai encore beaucoup de choses à dire sur le sujet. J'y aie quand même travaillé pendant cinq ans! Et je continuerais à être en contact avec des libraires également. Il faudra sans doute dire adieu à mes Drôles de clients par contre. Dernier épisode de tous vendredi!
Même si je ne serais plus libraire, je garderais toujours une pointe de coeur pour ce métier et je serais toujours immensément heureuse d'avoir eu la chance de m'y consacrer pendant cinq années de ma vie.
@+ Mariane
Comme la plupart d'entre vous le savent déjà, je suis libraire depuis plus de cinq ans maintenant. Ce que certains d'entre vous savent également, c'est que depuis un bon moment déjà, je ne suis plus heureuse à la librairie où je travaille. Les raisons en sont internes et je n'en aie jamais fait un mystère, mais je ne les détaillerais pas ici. Si vous êtes curieux, vous m'enverrez un courriel! Tout ceci pour dire que la situation étant devenue extrêmement difficile, j'ai entrepris des démarches pour me trouver un nouvel emploi. Que j'ai trouvé! À partir du 29 juillet, je serais donc représentante en librairie pour le distributeur Édipresse. Tout un défi pour moi!
Je ne quitte pas le milieu de la librairie parce que je n'aime plus mon travail, bien au contraire! Je crois toujours en la pertinence de ce métier, plus encore dans notre monde où la couverture de la littérature dans les médias se réduit comme peau de chagrin, où tant d'auteurs peinent à trouver leur chemin vers les lecteurs et où tous semblent oublier l'importance des rapports humains dans la transmission de la culture. C'est juste qu'avec le temps, j'ai eu envie de relever de nouveaux défis, de travailler dans un milieu plus en phase avec mes valeurs face à la diffusion de la littérature. Je ne serais d'ailleurs pas très loin de mes anciens amours! Mon nouveau travail m'amènera à entre en contact avec des libraires de partout au Québec et, en quelque sorte, de continuer à faire ce que j'ai toujours fait avec plaisir.
En tout cas, il y aura beaucoup de changements au menu en même temps. Pour mon travail, je dois absolument déménager. Je serais donc résidente de l'île de Montréal à partir de fin juillet. À moi les activités littéraires dont je me suis longtemps privée à cause de la distance! À moi la Bibliothèque Nationale! Croyez-moi, vous pourrez me voir dans le coin quand on annoncera des rencontres d'auteurs maintenant! :)
Ceci dit, de changer d'emploi ne changera rien à certaines de mes habitudes bien ancrées! Je vais continuer à parler de la littérature d'ici et autant que possible, je vais continuer à faire vivre ce blogue, en maintenant à la fois les billets et les critiques de livres. Je ne sais pas dans quelle mesure il va subir des changements, étant donné que je vais avoir des horaires beaucoup plus variables que maintenant, mais j'ai bien l'intention de continuer. Peut-être faudra-t-il simplement prévoir une petite période d'ajustement! J'ai aussi l'intention de continuer à écrire des billets sur le milieu de la librairie: j'ai encore beaucoup de choses à dire sur le sujet. J'y aie quand même travaillé pendant cinq ans! Et je continuerais à être en contact avec des libraires également. Il faudra sans doute dire adieu à mes Drôles de clients par contre. Dernier épisode de tous vendredi!
Même si je ne serais plus libraire, je garderais toujours une pointe de coeur pour ce métier et je serais toujours immensément heureuse d'avoir eu la chance de m'y consacrer pendant cinq années de ma vie.
@+ Mariane
vendredi 5 juillet 2013
L'horreur des histoires d'horreur
Salut!
Certaines de mes clientes (et je dis clientes parce que ce sont presque uniquement des femmes qui lisent ce genre de livres) adorent les histoires horribles. Je ne parle pas ici de romans d'horreur. Pas du tout. Je n'ai rien contre ce genre de littérature, bien que je ne trippe pas outre mesure. Non, je parle des histoires horribles: les romans qui parlent d'enfants battus, violés ou retenus prisonniers contre leur gré par des kidnappeurs. Des femmes victimes de violence conjugales, ou encore des femmes ayant survécu à l'enfer à cause de leur naissance dans un milieu musulman conservateur. Très populaire ces histoires ces dernières années d'ailleurs. Je vois beaucoup de ces femmes lire ces histoires avec une délectation perverse, comme si de lire les malheurs des autres leur procurait le frisson dont manque leur propre vie.
Comme tel, je n'ai rien contre ce genre de récit. Les personnes qui les écrivent sont des survivants, des résilients, des personnes qui racontent leur propre histoire, souvent dans un but altruiste quand ce sont des inconnus: ils veulent témoigner pour que d'autres personnes dans leur situation bénéficient de leur expérience. Certes, l'aspect financier n'est pas loin derrière, mais je ne pense pas que personne ne se lance dans un aussi douloureux retour sur soi uniquement en pensant à son compte en banque. Bon, sûrement quelques-uns, mais quand même!
Ces histoires valent-elles la peine d'être racontées? J'en sais rien. La seule chose que je sais, c'est que le marché pour ces histoires est juteux et que des gens, dixit une client lisent ça pour se détendre. Il y a les romans pour ça madame! L'histoire d'une petite fille battue et violée depuis l'enfance n'est pas tout à fait une lecture pour se détendre! Et là, je dois avouer que je ne comprends pas. Que l'on aime les histoires d'horreur, que l'on soit fascinée par celle-ci, je peux comprendre, mais que l'on aime mieux les histoires vraies et qu'on en consomme régulièrement, alors qu'elles reprennent pas mal toutes le même schéma, là, je ne comprends pas. Et encore moins que ce soit toujours le même genre de lecture que l'on privilégie. Qu'est-ce que ça donne? Qu'est-ce que ça apporte? Aucune idée et quelque chose en moi déteste le voyeurisme que cela comporte. Ces personnes ont vécu des choses très dures, alors pourquoi la petite dame de banlieue tranquille voudrait-elle s'en délecter sur ses heures de loisir et ensuite raconter le tout à ses amies autour d'un café en détaillant l'horreur vécue par ces pauvres gens?
Je respecte tous les goûts et les genres en littérature, mais je dois avouer que sur ce point, il y a quelque chose en moi qui se révolte contre cette exploitation voyeuriste de la misère et de la détresse humaine.
@+ Mariane
Certaines de mes clientes (et je dis clientes parce que ce sont presque uniquement des femmes qui lisent ce genre de livres) adorent les histoires horribles. Je ne parle pas ici de romans d'horreur. Pas du tout. Je n'ai rien contre ce genre de littérature, bien que je ne trippe pas outre mesure. Non, je parle des histoires horribles: les romans qui parlent d'enfants battus, violés ou retenus prisonniers contre leur gré par des kidnappeurs. Des femmes victimes de violence conjugales, ou encore des femmes ayant survécu à l'enfer à cause de leur naissance dans un milieu musulman conservateur. Très populaire ces histoires ces dernières années d'ailleurs. Je vois beaucoup de ces femmes lire ces histoires avec une délectation perverse, comme si de lire les malheurs des autres leur procurait le frisson dont manque leur propre vie.
Comme tel, je n'ai rien contre ce genre de récit. Les personnes qui les écrivent sont des survivants, des résilients, des personnes qui racontent leur propre histoire, souvent dans un but altruiste quand ce sont des inconnus: ils veulent témoigner pour que d'autres personnes dans leur situation bénéficient de leur expérience. Certes, l'aspect financier n'est pas loin derrière, mais je ne pense pas que personne ne se lance dans un aussi douloureux retour sur soi uniquement en pensant à son compte en banque. Bon, sûrement quelques-uns, mais quand même!
Ces histoires valent-elles la peine d'être racontées? J'en sais rien. La seule chose que je sais, c'est que le marché pour ces histoires est juteux et que des gens, dixit une client lisent ça pour se détendre. Il y a les romans pour ça madame! L'histoire d'une petite fille battue et violée depuis l'enfance n'est pas tout à fait une lecture pour se détendre! Et là, je dois avouer que je ne comprends pas. Que l'on aime les histoires d'horreur, que l'on soit fascinée par celle-ci, je peux comprendre, mais que l'on aime mieux les histoires vraies et qu'on en consomme régulièrement, alors qu'elles reprennent pas mal toutes le même schéma, là, je ne comprends pas. Et encore moins que ce soit toujours le même genre de lecture que l'on privilégie. Qu'est-ce que ça donne? Qu'est-ce que ça apporte? Aucune idée et quelque chose en moi déteste le voyeurisme que cela comporte. Ces personnes ont vécu des choses très dures, alors pourquoi la petite dame de banlieue tranquille voudrait-elle s'en délecter sur ses heures de loisir et ensuite raconter le tout à ses amies autour d'un café en détaillant l'horreur vécue par ces pauvres gens?
Je respecte tous les goûts et les genres en littérature, mais je dois avouer que sur ce point, il y a quelque chose en moi qui se révolte contre cette exploitation voyeuriste de la misère et de la détresse humaine.
@+ Mariane
jeudi 4 juillet 2013
L'île mystérieuse de Jules Verne
L'île mystérieuse Jules Verne 566 pages Texte lus en numérique*
Résumé:
Cinq hommes, tous prisonniers de guerre des Sudistes, parviennent à s'échapper de leur prison dans une mongolfière qui les laissent, après un incroyable voyage, sur une île perdue du Pacifique. Rapidement, les cinq naufragés mettent à profit les ressources de leur île d'adoption et leurs connaissances pour se nourrir, se vêtir et se loger. Néanmoins, d'étranges événements surviennent, toujours à leur avantage, comme si une main inconnue les aidaient. Leur île leur a-t-elle révélée tous ses secrets?
Mon avis:
Ah, Jules Verne! Il y a une espèce de charme désuet à lire ses livres. Ce sont des classiques certes et certains ont mieux vieilli que d'autres (c'est le cas de L'île mystérieuse). La première partie, relatant essentiellement l'installation des colons dans l'île, fait sourire: ben oui, Cyrus Smith est un gars tellement brillant qu'il peut pratiquement tout faire! Et l'île est merveilleusement fournie en ressources naturelles de toutes sortes, tellement que les naufragés arrivent à faire tout ce qu'ils veulent, de la poterie à la nitroglycérine. Ouais, bravo pour le réalisme! Même chose, qui me fait toujours aussi rire: leur habitation, Granite-House, sera pourvu de l'eau courante, d'un ascenseur, d'un système pour changer l'air... mais pas de toilettes! Ah, la pudeur du XIXe siècle! Bref, dans la première partie, tout leur réussi, tout est merveilleux et c'est aussi la partie pédagogique du livre: Jules Verne y explique longuement comment les naufragés réussissent à produire chacun des produits qu'ils fabriquent. La présence d'un être mystérieux les aidant apparaît vite comme étant fort probable, mais quand à savoir qui c'est! On ne le saura qu'à la toute fin du livre, en même temps que la révélation de la vraie personnalité d'un personnage mystérieux de l'univers de Jules Verne. Et par le biais d'un autre personnage, on est également en contact avec un autre roman célèbre de l'oeuvre de Verne. Bref, un roman qui noue des liens! La deuxième partie du livre comporte davantage d'action et est plus intéressante également. Le style de Jules Verne ne change pas, du classique, et ses personnages reprennent toujours le même schéma, grosso modo. On aime ou on aime pas et moi, j'aime quand même assez, c'est un classique qu'il est toujours agréable de lire. Même si je finis toujours par me bidonner des innombrables erreurs scientifiques
Ma note: 4/5
* Le texte libre de droits que j'ai lu est disponible gratuitement ici.
Résumé:
Cinq hommes, tous prisonniers de guerre des Sudistes, parviennent à s'échapper de leur prison dans une mongolfière qui les laissent, après un incroyable voyage, sur une île perdue du Pacifique. Rapidement, les cinq naufragés mettent à profit les ressources de leur île d'adoption et leurs connaissances pour se nourrir, se vêtir et se loger. Néanmoins, d'étranges événements surviennent, toujours à leur avantage, comme si une main inconnue les aidaient. Leur île leur a-t-elle révélée tous ses secrets?
Mon avis:
Ah, Jules Verne! Il y a une espèce de charme désuet à lire ses livres. Ce sont des classiques certes et certains ont mieux vieilli que d'autres (c'est le cas de L'île mystérieuse). La première partie, relatant essentiellement l'installation des colons dans l'île, fait sourire: ben oui, Cyrus Smith est un gars tellement brillant qu'il peut pratiquement tout faire! Et l'île est merveilleusement fournie en ressources naturelles de toutes sortes, tellement que les naufragés arrivent à faire tout ce qu'ils veulent, de la poterie à la nitroglycérine. Ouais, bravo pour le réalisme! Même chose, qui me fait toujours aussi rire: leur habitation, Granite-House, sera pourvu de l'eau courante, d'un ascenseur, d'un système pour changer l'air... mais pas de toilettes! Ah, la pudeur du XIXe siècle! Bref, dans la première partie, tout leur réussi, tout est merveilleux et c'est aussi la partie pédagogique du livre: Jules Verne y explique longuement comment les naufragés réussissent à produire chacun des produits qu'ils fabriquent. La présence d'un être mystérieux les aidant apparaît vite comme étant fort probable, mais quand à savoir qui c'est! On ne le saura qu'à la toute fin du livre, en même temps que la révélation de la vraie personnalité d'un personnage mystérieux de l'univers de Jules Verne. Et par le biais d'un autre personnage, on est également en contact avec un autre roman célèbre de l'oeuvre de Verne. Bref, un roman qui noue des liens! La deuxième partie du livre comporte davantage d'action et est plus intéressante également. Le style de Jules Verne ne change pas, du classique, et ses personnages reprennent toujours le même schéma, grosso modo. On aime ou on aime pas et moi, j'aime quand même assez, c'est un classique qu'il est toujours agréable de lire. Même si je finis toujours par me bidonner des innombrables erreurs scientifiques
Ma note: 4/5
* Le texte libre de droits que j'ai lu est disponible gratuitement ici.
Libellés :
Auteurs V à Z,
Commentaire de lecture,
Littérature française
mercredi 3 juillet 2013
J'aime bien chercher des livres, mais ceux-là!!!!
Salut!
Dans mon travail, c'est fréquent de devoir chercher des livres pour des clients. La plupart du temps, ça me fait plaisir. Même si les gens n'ont qu'un bout de titre et aucun auteur. Dans ces moments-là, je sais où chercher et comment, jusqu'à trouver ou à avouer que je n'en aie aucune idée. La seule exception est quand les clients arrivent et prononcent la phrase fatidique:
-Bonjour! Auriez-vous des livres sur le logiciel...
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je DÉTESTE ça chercher des livres sur les logiciels! Au possible! Première des choses, on a a très peu en magasin, essentiellement parce qu'on a jamais la bonne version du livre, deuxième des choses, avez-vous la plus petite idée du nombre de logiciels à l'orthographe tarabiscoté qui existe? Les trouver dans ma banque de données revient à faire des fouilles minutieuses de colonnes entières de livres pour trouver LA bonne version et dans une édition ne coûtant pas les yeux de la tête! Et en bonne littéraire, j'avoue que ce genre de recherches ne me passionnent pas.
L'autre grand ennui: les lois. J'ai aucune formation juridique, alors, si vous m'arrivez en me demandant la loi sur la rénovation et que j'ai pas ça textuellement dans mon ordinateur, ben, je n'ai aucune foutue idée de quelle loi vous voulez parler. Les textes de lois sont un domaine à part, autant en tant que livre qu'en terme de recherche, ils fonctionnent sur un modus operandi complètement distinct de celui du reste du livre. C'est assez complexe et même mes cinq ans d'expérience à user mes doigts sur les claviers de librairie ne me permettent pas de me déclarer experte dans le domaine.
-Mais vous êtes dépositaires des Publications du Québec pourtant!, s'exclame la moitié des clients quand on leur avoue notre ignorance dans le domaine. (Les librairies dépositaires des Publications du Québec sont tenues de tenir les lois et règlements et un certain nombre d'autres documents en magasin) Oui, on vend des lois, mais on en a déjà assez de connaître les romans, livres pratiques, albums, romans jeunesse, bandes dessinées, essais et autre guides de voyage qui paraissent chaque semaine par dessus le marché, surtout quand on sait à quel point le judiciaire peut être complexe! Ce n'est pas parce qu'une loi est faite de feuilles de papier comme n'importe quel autre livre que c'est la même chose!
C'est la raison pour laquelle, dès que l'on me pose une question sur un livre d'informatique ou un livre de lois, je pousse un gémissement intérieur qui doit être audible dans tout le centre-ville!
@+ Mariane
Dans mon travail, c'est fréquent de devoir chercher des livres pour des clients. La plupart du temps, ça me fait plaisir. Même si les gens n'ont qu'un bout de titre et aucun auteur. Dans ces moments-là, je sais où chercher et comment, jusqu'à trouver ou à avouer que je n'en aie aucune idée. La seule exception est quand les clients arrivent et prononcent la phrase fatidique:
-Bonjour! Auriez-vous des livres sur le logiciel...
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je DÉTESTE ça chercher des livres sur les logiciels! Au possible! Première des choses, on a a très peu en magasin, essentiellement parce qu'on a jamais la bonne version du livre, deuxième des choses, avez-vous la plus petite idée du nombre de logiciels à l'orthographe tarabiscoté qui existe? Les trouver dans ma banque de données revient à faire des fouilles minutieuses de colonnes entières de livres pour trouver LA bonne version et dans une édition ne coûtant pas les yeux de la tête! Et en bonne littéraire, j'avoue que ce genre de recherches ne me passionnent pas.
L'autre grand ennui: les lois. J'ai aucune formation juridique, alors, si vous m'arrivez en me demandant la loi sur la rénovation et que j'ai pas ça textuellement dans mon ordinateur, ben, je n'ai aucune foutue idée de quelle loi vous voulez parler. Les textes de lois sont un domaine à part, autant en tant que livre qu'en terme de recherche, ils fonctionnent sur un modus operandi complètement distinct de celui du reste du livre. C'est assez complexe et même mes cinq ans d'expérience à user mes doigts sur les claviers de librairie ne me permettent pas de me déclarer experte dans le domaine.
-Mais vous êtes dépositaires des Publications du Québec pourtant!, s'exclame la moitié des clients quand on leur avoue notre ignorance dans le domaine. (Les librairies dépositaires des Publications du Québec sont tenues de tenir les lois et règlements et un certain nombre d'autres documents en magasin) Oui, on vend des lois, mais on en a déjà assez de connaître les romans, livres pratiques, albums, romans jeunesse, bandes dessinées, essais et autre guides de voyage qui paraissent chaque semaine par dessus le marché, surtout quand on sait à quel point le judiciaire peut être complexe! Ce n'est pas parce qu'une loi est faite de feuilles de papier comme n'importe quel autre livre que c'est la même chose!
C'est la raison pour laquelle, dès que l'on me pose une question sur un livre d'informatique ou un livre de lois, je pousse un gémissement intérieur qui doit être audible dans tout le centre-ville!
@+ Mariane
mardi 2 juillet 2013
Croc-Blanc de Jack London
Croc-Blanc Jack London Le livre de poche 307 pages
Résumé:
Né d'une mère chienne-loup et d'un père loup, Croc-Blanc grandit d'abord dans la nature dont il apprend vite les lois et la dureté. Par la suite, il est soumis par les hommes qu'il considère comme des dieux, qui le traiteront durement, mais dont il ne pourra se séparer. Jusqu'à ce qu'il rencontre l'homme, qui lui fera découvrir l'affection et l'amour et auprès duquel il cessera d'être loup pour devenir chien.
Mon avis:
La langue de Jack London est riche et puissante, un peu à l'image des vastes étendues du Grand Nord canadien où l'histoire se déroule. En fait, c'est le roman d'une époque et d'une mentalité, celle des chercheurs d'or du Klondike. Croc-Blanc, un chien-loup, sera dominé par les hommes, fidèle envers eux, même s'ils le battent et l'exploitent. Vivant parmi les hommes, il sera domestiqué, mais demeurera sauvage, agressif, violent. Jusqu'à ce qu'enfin, un homme lui témoigne de l'affection, ce qui fera taire le loup en lui et ouvrira son coeur à l'amour. Le roman comporte beaucoup de très longues descriptions, mais celle-ci sont intéressantes. Elles montrent, du point de vue de Croc-Blanc, ses impressions, ses découvertes, sa compréhension du monde. C'est magnifiquement bien décrit. Les lois naturelles sont décrites avec une rare précision, dans une langue simple, mais riche de nuances. C'est très beau, c'est très bon, mais je n'ai pas été transportée plus qu'il ne le faut. La première partie, celle où deux hommes essaient de ramener un mort «sain et sauf» alors que des loups les pourchassent, m'a paru la meilleure. Parce qu'ensuite, il y avait peu d'action en dehors des incessants combats de Croc-Blanc. Je suis contente de l'avoir lu, mais ça ne restera pas comme mon meilleur souvenir de lecture!
Ma note: 3.75/5
Résumé:
Né d'une mère chienne-loup et d'un père loup, Croc-Blanc grandit d'abord dans la nature dont il apprend vite les lois et la dureté. Par la suite, il est soumis par les hommes qu'il considère comme des dieux, qui le traiteront durement, mais dont il ne pourra se séparer. Jusqu'à ce qu'il rencontre l'homme, qui lui fera découvrir l'affection et l'amour et auprès duquel il cessera d'être loup pour devenir chien.
Mon avis:
La langue de Jack London est riche et puissante, un peu à l'image des vastes étendues du Grand Nord canadien où l'histoire se déroule. En fait, c'est le roman d'une époque et d'une mentalité, celle des chercheurs d'or du Klondike. Croc-Blanc, un chien-loup, sera dominé par les hommes, fidèle envers eux, même s'ils le battent et l'exploitent. Vivant parmi les hommes, il sera domestiqué, mais demeurera sauvage, agressif, violent. Jusqu'à ce qu'enfin, un homme lui témoigne de l'affection, ce qui fera taire le loup en lui et ouvrira son coeur à l'amour. Le roman comporte beaucoup de très longues descriptions, mais celle-ci sont intéressantes. Elles montrent, du point de vue de Croc-Blanc, ses impressions, ses découvertes, sa compréhension du monde. C'est magnifiquement bien décrit. Les lois naturelles sont décrites avec une rare précision, dans une langue simple, mais riche de nuances. C'est très beau, c'est très bon, mais je n'ai pas été transportée plus qu'il ne le faut. La première partie, celle où deux hommes essaient de ramener un mort «sain et sauf» alors que des loups les pourchassent, m'a paru la meilleure. Parce qu'ensuite, il y avait peu d'action en dehors des incessants combats de Croc-Blanc. Je suis contente de l'avoir lu, mais ça ne restera pas comme mon meilleur souvenir de lecture!
Ma note: 3.75/5
Libellés :
Auteurs J à L,
Commentaire de lecture,
Littérature états-unienne
lundi 1 juillet 2013
Les boîtes de livre
Salut!
En cette Journée nationale du déménagement (communément appelé Fête du Canada dans le reste du pays), j'ai une bonne pensée pour tous les grands lecteurs de ce monde qui changent aujourd'hui de logis. À cause d'un truc simple: les boîtes de livres. Les innombrables boîtes de livres!
Quand on déménage, c'est un affreux bardas en commençant. On à entasser toutes ses possessions, qui vont normalement dans les armoires et des meubles dans d'horribles boîtes de cartons brun. C'est également le festival du crayon marqueur noir qui identifie toutes les boîtes: vaisselle, livres, cd, vêtements, alouette! C'est toute sa vie que l'on contemple souvent dans ces boîtes-là. Entassée, empaquetée, emballée, mais tous ces objets auquel on ne pense souvent pas prennent alors une autre dimension: on découvre leur poids et on se demande si finalement, on en a vraiment si besoin que ça...
Au travers de toutes ces boîtes, les amateurs de livres en auront sûrement plusieurs dizaines marquée de l'inscription LIVRES. De belles biens cartonnées et solides, entassées dans un coin, les tablettes vides des bibliothèques à côtés. Quand arrive les amis et la famille pour aider au déménagement, les gens vont rarement se presser pour soulever les boîtes de livres en premier, ne sachant que trop bien combien elles sont lourdes! Ou encore, ces messieurs dédaigneront les dites boîtes pour s'attaquer aux meubles, laissant les dames suer dessus. On espère que la bière sera bonne ensuite...
La dernière fois que j'ai déménagé, j'avais une bonne dizaine de boîtes de livres. Je ne sais pas combien j'en aurais aujourd'hui! J'ai ajouté deux bibliothèques à celle que j'avais avant mon arrivée ici et elles sont pratiquement pleines. Quand j'ai quitté le cocon familial pour voler de mes propres ailes, l'une des étapes les plus importantes avaient été justement de vider mes bibliothèques. J'ai pris tous mes livres et je les aies soigneusement emballés dans des boîtes. En arrivant dans mon appartement, j'ai fait l'inverse, mais je n'ai pas remis les livres au même endroit, ni classé de la même façon: autre logement, autre façon de classer mes bibliothèques!
Le jour où je vais quitter cet appartement, je vais refaire la même chose: mettre mes livres soigneusement dans des boîtes et rendue au bon endroit, remettre tous les livres dans mes bibliothèques. Mes livres font partie de ma vie et les déplacer fait partie du rituel du déménagement. Si seulement on pouvait les déplacer sans goûter à leur poids par contre, je crois que j'apprécierais!
Bon déménagement à tous ceux qui changent de nid et à tous ceux qui les aident! (dont moi!).
@+ Mariane
En cette Journée nationale du déménagement (communément appelé Fête du Canada dans le reste du pays), j'ai une bonne pensée pour tous les grands lecteurs de ce monde qui changent aujourd'hui de logis. À cause d'un truc simple: les boîtes de livres. Les innombrables boîtes de livres!
Quand on déménage, c'est un affreux bardas en commençant. On à entasser toutes ses possessions, qui vont normalement dans les armoires et des meubles dans d'horribles boîtes de cartons brun. C'est également le festival du crayon marqueur noir qui identifie toutes les boîtes: vaisselle, livres, cd, vêtements, alouette! C'est toute sa vie que l'on contemple souvent dans ces boîtes-là. Entassée, empaquetée, emballée, mais tous ces objets auquel on ne pense souvent pas prennent alors une autre dimension: on découvre leur poids et on se demande si finalement, on en a vraiment si besoin que ça...
Au travers de toutes ces boîtes, les amateurs de livres en auront sûrement plusieurs dizaines marquée de l'inscription LIVRES. De belles biens cartonnées et solides, entassées dans un coin, les tablettes vides des bibliothèques à côtés. Quand arrive les amis et la famille pour aider au déménagement, les gens vont rarement se presser pour soulever les boîtes de livres en premier, ne sachant que trop bien combien elles sont lourdes! Ou encore, ces messieurs dédaigneront les dites boîtes pour s'attaquer aux meubles, laissant les dames suer dessus. On espère que la bière sera bonne ensuite...
La dernière fois que j'ai déménagé, j'avais une bonne dizaine de boîtes de livres. Je ne sais pas combien j'en aurais aujourd'hui! J'ai ajouté deux bibliothèques à celle que j'avais avant mon arrivée ici et elles sont pratiquement pleines. Quand j'ai quitté le cocon familial pour voler de mes propres ailes, l'une des étapes les plus importantes avaient été justement de vider mes bibliothèques. J'ai pris tous mes livres et je les aies soigneusement emballés dans des boîtes. En arrivant dans mon appartement, j'ai fait l'inverse, mais je n'ai pas remis les livres au même endroit, ni classé de la même façon: autre logement, autre façon de classer mes bibliothèques!
Le jour où je vais quitter cet appartement, je vais refaire la même chose: mettre mes livres soigneusement dans des boîtes et rendue au bon endroit, remettre tous les livres dans mes bibliothèques. Mes livres font partie de ma vie et les déplacer fait partie du rituel du déménagement. Si seulement on pouvait les déplacer sans goûter à leur poids par contre, je crois que j'apprécierais!
Bon déménagement à tous ceux qui changent de nid et à tous ceux qui les aident! (dont moi!).
@+ Mariane
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