Salut!
Il est parfois étrange que d'année en année, on attende toujours la fin de décembre pour faire des bilans, comme si le seul changement de chiffre dans l'année suffisait à justifier cela. Bon, ok, on change de jour à chaque jour, mais on ne fait le party pour marquer le changement de date qu'une fois par année! La plupart des changements de date se font au son des ronflements et autre grognements nocturnes pour la plupart d'entre nous...
Alors, heure des bilans? Je ne sais pas quel bilan je dois faire de mon année 2010. Je suis sûre que bien des choses peuvent encore arriver en 2011 et pas des moindres. Ce sera une autre année de lecture riche en perspective, comme chaque année pour moi depuis longtemps. Je ne sais pas encore quels livres me feront flashé ou encore quels auteurs je vais découvrir et adorer. Je sais juste qu'il y en aura!
Bon, à retenir de 2010? Je me permets un bilan en ordre chronologique, je fouille dans le petit cahier dans lequel je prends des notes pour mes lectures pour...
Hiver 2010
À retenir pour les premiers mois de l'année, l'excellente série des Psy malgré moi de Marie-Sissi Labrèche dans la collection Epizzod de la Courte échelle. Cette collection a produit des perles comme les Pavel et les Psy malgré moi et d'autres qui m'ont beaucoup moins plus, mais c'est toujours à surveiller, car quand une série est bonne, elle dure sur 26 semaines, ce qui n'est pas à négliger! Autre découverte: Nancy Huston, avec La virevolte, un court récit que j'ai tout simplement adoré, qui pousse à se poser des questions et à revoir notre habituelle vision du bonheur.
Printemps 2010
Je me suis remise à la très difficile Élisabeth Vonarburg avec Chroniques du pays des mères et encore une fois, j'aurais aimé avoir l'auteure à côté de moi pour lui poser des questions en cours de lecture! Ce n'est pas le dernier que je lis d'elle c'est sûr, mais j'étire entre les livres parce que ceux-ci sont d'une lecture exigeante bien que fascinante. Autre belle découverte avec La nostalgie de l'ange d'Alice Sebold. Dans son cas, j'avais vu le film avant de lire le livre et pouf! Quelle belle découverte! Le livre est infiniment meilleur que le film! Beaucoup de lectures avec Jean-Christophe Rufin, mon auteur fétiche, pour un article que j'ai écrit (ben oui, je signe des articles, mais chut pour l'instant, je vous en reparle en 2011!) Il ne me manque que deux livres de lui pour avoir lu sa bibliographie complète en-dehors de ses essais. En 2011 peut-être?
Été 2010
Deux suite aux résultats mitigés, Sortilèges d'Aprilynne Pike et La Maison de la Nuit: Trahie de P.C. et Kristin Cast. Une déception avec L'appel du sang de Stephenie Meyer, mais une très belle découverte avec Entité: Le jour de l'éveil avec Mathieu Fortin. Par contre, deux belles découvertes d'auteur avec Su Tong et son sobre et magnifique Épouses et concubines sur le destin des femmes chinoises ayant à épouser un homme riche et à se le partager et Deirdre Maden avec Irlande, nuit froide sur les conséquences de la guerre civile en Irlande du Nord à travers le destin d'une mère et de ses trois filles. J'ai aussi eu une belle découverte avec la série de bit-lit Morgane Kingsley dont j'ai lu les deux premiers tomes. Des démons au lieu des vampires, ça fait changement!
Automne 2010
Sans doute ma période de lectures la plus chargée de l'année! Étrange, normalement, je lis moins en automne... Bon, bon, bon, une excellente découverte avec Mange, Prie, Aime et Mes alliances d'Elizabeth Gilbert, à lire en ayant en tête que c'est le cheminement d'un être humain avant tout et non pour le battage médiatique (et le livre n'a rien à voir avec le film!) Une lecture surprise avec Zippo de Mathieu Blais et Joël Casséus, belle découverte et deux auteurs que je vais suivre assurément! Un gros coup de coeur avec Enfant volée de Marsha Forchuk Skrypuch, racontant l'histoire d'une des nombreuses enfants ayant passé par le programme des Lebensbornn et son arrivée au Canada en tant qu'immigrante au début des années 50. Peu de temps après cette lecture, j'ouvrais mon blogue... Les autres livres, vous en avez déjà entendu parler! À retenir de cette période? Deux livres émerge largement du lot, soit le troisième tome de Fablehaven qui est le meilleur de la série jusqu'à maintenant et La noyade du marchand de parapluie de Francis Malka pour le charme de cette histoire.
Voilà donc le bilan de 2010!
Demain, les résolutions du Nouvel An pour 2011!
@+ Prospéryne
vendredi 31 décembre 2010
mardi 28 décembre 2010
Le film versus le livre
Salut!
Je suis lectrice, mais aussi cinéphile et forcément, les films qui sont dits, adaptés de tel ou tel livre attirent mon attention. Habituellement, je lis toujours le livre avant d'aller voir le film. Certaines personnes me disent que je perd mon temps de cette façon parce qu'on raconte la même histoire. Et les puristes de la lecture diront que les films sont toujours moins bons que les livres (je dois tout de même avouer que c'est souvent vrai). En fait, c'est plutôt pour ma part pour aller voir un bon film que je vais voir une adaptation. On peut avoir un très bon film, mais qui sera une médiocre adaptation du livre. Le livre et le film forment des oeuvres distinctes. On peut les comparer entre elles, mais un livre ne sera jamais un film et un film ne sera jamais un livre. Ce sont deux oeuvres totalement différentes.
Alors, le film ou le livre? Pour ma part, c'est le livre avant tout et surtout! Pourquoi? Et bien parce qu'avant tout, c'est l'oeuvre originale et qu'on peut mettre beaucoup plus de choses dans un livre que dans un film. À de rares exceptions, les intrigues sont beaucoup plus riches dans un livre que dans un film, l'auteur ayant beaucoup plus de place pour raconter une bonne histoire. Le langage peut être aussi beaucoup plus varié. Par contre, et c'est mon vice, j'aime aussi voir le film. Le film, c'est la mise en image d'un univers que j'ai pu comprendre et appréhender grâce à un livre. C'est pouvoir comparer son imaginaire avec celui de d'autres personnes. Voir comment d'autre ont pu voir les mêmes choses. C'est très souvent un exercice fascinant qui me ramène à ma vie de lectrice. On peut lire beaucoup, mais ne pas voir du tout la même chose dans un livre. Mais en voyant quelque chose dans un film, on confronte sa vision de lecteur avec celle de quelqu'un d'autre. Ce qui peut amener à de biens intéressantes discussions par la suite! Et les discussions à rallonge sur un sujet qui me passionne, j'adore!
Par contre, ce qui me tape sur les nerfs, c'est quand les éditeurs remplacent les couvertures de livre par l'affiche du film, comme si le livre n'était que l'un des multiples produits dérivés de l'industrie cinématographique. Le livre est l'oeuvre originale quand on parle de l'adaptation, pas l'inverse! De même, quand il se produit un million de livre dérivés de l'univers du film faisant croire que celui-ci constitue l'oeuvre ultime! J'ai peine à voir tous ces dérivés envahir les tablettes pour surfer sur la vague en lieu et place de vrais oeuvres littéraires. Il y a bien sûr des exceptions, les livres sur les films d'Harry Potter ou sur les films dérivés de Fascination ont été bien fait dans l'ensemble parce qu'ils parlaient de l'adaptation des livres et ne se faisaient pas passer pour autre chose que ce qu'ils étaient. J'ai par contre beaucoup de mauvais souvenirs d'«album du film» qui auraient pu sauver bien des arbres s'ils étaient restés sur les rouleaux de pellicule cinématographique....
@+ Prospéryne
Je suis lectrice, mais aussi cinéphile et forcément, les films qui sont dits, adaptés de tel ou tel livre attirent mon attention. Habituellement, je lis toujours le livre avant d'aller voir le film. Certaines personnes me disent que je perd mon temps de cette façon parce qu'on raconte la même histoire. Et les puristes de la lecture diront que les films sont toujours moins bons que les livres (je dois tout de même avouer que c'est souvent vrai). En fait, c'est plutôt pour ma part pour aller voir un bon film que je vais voir une adaptation. On peut avoir un très bon film, mais qui sera une médiocre adaptation du livre. Le livre et le film forment des oeuvres distinctes. On peut les comparer entre elles, mais un livre ne sera jamais un film et un film ne sera jamais un livre. Ce sont deux oeuvres totalement différentes.
Alors, le film ou le livre? Pour ma part, c'est le livre avant tout et surtout! Pourquoi? Et bien parce qu'avant tout, c'est l'oeuvre originale et qu'on peut mettre beaucoup plus de choses dans un livre que dans un film. À de rares exceptions, les intrigues sont beaucoup plus riches dans un livre que dans un film, l'auteur ayant beaucoup plus de place pour raconter une bonne histoire. Le langage peut être aussi beaucoup plus varié. Par contre, et c'est mon vice, j'aime aussi voir le film. Le film, c'est la mise en image d'un univers que j'ai pu comprendre et appréhender grâce à un livre. C'est pouvoir comparer son imaginaire avec celui de d'autres personnes. Voir comment d'autre ont pu voir les mêmes choses. C'est très souvent un exercice fascinant qui me ramène à ma vie de lectrice. On peut lire beaucoup, mais ne pas voir du tout la même chose dans un livre. Mais en voyant quelque chose dans un film, on confronte sa vision de lecteur avec celle de quelqu'un d'autre. Ce qui peut amener à de biens intéressantes discussions par la suite! Et les discussions à rallonge sur un sujet qui me passionne, j'adore!
Par contre, ce qui me tape sur les nerfs, c'est quand les éditeurs remplacent les couvertures de livre par l'affiche du film, comme si le livre n'était que l'un des multiples produits dérivés de l'industrie cinématographique. Le livre est l'oeuvre originale quand on parle de l'adaptation, pas l'inverse! De même, quand il se produit un million de livre dérivés de l'univers du film faisant croire que celui-ci constitue l'oeuvre ultime! J'ai peine à voir tous ces dérivés envahir les tablettes pour surfer sur la vague en lieu et place de vrais oeuvres littéraires. Il y a bien sûr des exceptions, les livres sur les films d'Harry Potter ou sur les films dérivés de Fascination ont été bien fait dans l'ensemble parce qu'ils parlaient de l'adaptation des livres et ne se faisaient pas passer pour autre chose que ce qu'ils étaient. J'ai par contre beaucoup de mauvais souvenirs d'«album du film» qui auraient pu sauver bien des arbres s'ils étaient restés sur les rouleaux de pellicule cinématographique....
@+ Prospéryne
lundi 27 décembre 2010
La Maison de la Nuit: 3- Choisie de P.C. Et Kristin Cast
La Maison de la Nuit tome 3 Choisie P.C. et Kristin Cast Pocket jeunesse 284 pages
Résumé:
Alors que les amours de Zoey sont déjà archi-compliqués entre son petit ami Eric Night le novice vampire comme elle et son peut-être, qu'elle essaie de garder ex, petit-ami humain Heath, voilà que revient dans le décor Loren Blake, le très sexy professeur de poésie. Et Zoey de se retrouver à naviguer entre trois petits amis et pas des moindres! Alors que la professeure de théâtre Mme Nolan est assassinée, tout laissant à présager qu'il s'agit d'un meurtre commis par le Peuple de la foi dont le beauf-père de Zoey est l'un des plus ardent propagandistes, Zoey doit de nouveau affronter Néféret, l'intouchable et tout-puissante prêtresse de Nyx. Cette fois, ses amis ne peuvent lui être d'aucun secours, leur dire la vérité serait révélé à Néféret ses plans à cause du don de télépathie de cette dernière. Ne lui reste qu'une seule alliée: Aphrodite. Et une autre personne à sauver également, Lucie, sa meilleure amie transformée en une affreuse créature sans âme...
Critique:
Cette série est une abominable déception. J'ai peine à comprendre comment un aussi excellent départ a pu sombrer aussi profondément. J'avais l'impression de lire un scénario d'un épisode de Buffy contre les vampires: on affronte une situation merdique au possible, mais tout le monde ou presque s'en sort et prochain épisode la semaine prochaine. On ne sent pas de progression dans l'action, on ne sent pas une direction dans l'intrigue. L'écriture d'un roman n'étant pas l'écriture d'un épisode de télé, on peut sincèrement se demander s'il n'y a pas eu ici confusion des genres. Malheureusement pas pour le meilleur! De plus, j'en avais plus que marre des sempiternelles montées d'hormones de Zoey qui tombe amoureuse de tout le monde ou presque autour d'elle, dès qu'un garçon lui fait les yeux doux. Bon, ok, certains y vont fort pour la séduire (Loren entre autre!), mais elle ne fait preuve d'aucune maturité face à cela, elle essaie de résister, mais elle plonge plus profondément encore l'instant d'après. Et les auteures remplissent des paragraphes complets sur sa culpabilité après coup. J'avais l'impression de lire une série de soap américain, vous savez le genre où dans une situation donnée, il y a une bonne décision à prendre et une mauvaise et où les personnages prennent systématiquement la mauvaise? Exactement la description du personnage de Zoey! Les autres personnages, à part les Jumelles, elles aussi en montée d'hormones, sont simplement esquissés et même la ténébreuse Néféret n'occupe que quelques pages du livre en dehors des pensées de Zoey. Les seuls personnages vraiment intéressant sont Aphrodite qu'on en vient à mieux comprendre et Lucie et sa métamorphose étrange. Et ce qui leur est lié est définitivement la partie la plus accomplie du livre. L'intrigue mêlant le Peuple de la Foi aux complots vampiriques est tout simplement trop mince pour apporter quoi que ce soit de bon au livre. Pour le reste, du roman d'ados à l'eau de rose forcé à gros traits avec un zeste de vampirisme dans les parages. Une énorme déception et soyez certains que vous ne lirez pas de critique sur la suite sur ce blogue!
Ma note: 1.75/5
Je remercie les Messageries A.D.P. et plus particulièrement Valérie pour ce service de presse.
Résumé:
Alors que les amours de Zoey sont déjà archi-compliqués entre son petit ami Eric Night le novice vampire comme elle et son peut-être, qu'elle essaie de garder ex, petit-ami humain Heath, voilà que revient dans le décor Loren Blake, le très sexy professeur de poésie. Et Zoey de se retrouver à naviguer entre trois petits amis et pas des moindres! Alors que la professeure de théâtre Mme Nolan est assassinée, tout laissant à présager qu'il s'agit d'un meurtre commis par le Peuple de la foi dont le beauf-père de Zoey est l'un des plus ardent propagandistes, Zoey doit de nouveau affronter Néféret, l'intouchable et tout-puissante prêtresse de Nyx. Cette fois, ses amis ne peuvent lui être d'aucun secours, leur dire la vérité serait révélé à Néféret ses plans à cause du don de télépathie de cette dernière. Ne lui reste qu'une seule alliée: Aphrodite. Et une autre personne à sauver également, Lucie, sa meilleure amie transformée en une affreuse créature sans âme...
Critique:
Cette série est une abominable déception. J'ai peine à comprendre comment un aussi excellent départ a pu sombrer aussi profondément. J'avais l'impression de lire un scénario d'un épisode de Buffy contre les vampires: on affronte une situation merdique au possible, mais tout le monde ou presque s'en sort et prochain épisode la semaine prochaine. On ne sent pas de progression dans l'action, on ne sent pas une direction dans l'intrigue. L'écriture d'un roman n'étant pas l'écriture d'un épisode de télé, on peut sincèrement se demander s'il n'y a pas eu ici confusion des genres. Malheureusement pas pour le meilleur! De plus, j'en avais plus que marre des sempiternelles montées d'hormones de Zoey qui tombe amoureuse de tout le monde ou presque autour d'elle, dès qu'un garçon lui fait les yeux doux. Bon, ok, certains y vont fort pour la séduire (Loren entre autre!), mais elle ne fait preuve d'aucune maturité face à cela, elle essaie de résister, mais elle plonge plus profondément encore l'instant d'après. Et les auteures remplissent des paragraphes complets sur sa culpabilité après coup. J'avais l'impression de lire une série de soap américain, vous savez le genre où dans une situation donnée, il y a une bonne décision à prendre et une mauvaise et où les personnages prennent systématiquement la mauvaise? Exactement la description du personnage de Zoey! Les autres personnages, à part les Jumelles, elles aussi en montée d'hormones, sont simplement esquissés et même la ténébreuse Néféret n'occupe que quelques pages du livre en dehors des pensées de Zoey. Les seuls personnages vraiment intéressant sont Aphrodite qu'on en vient à mieux comprendre et Lucie et sa métamorphose étrange. Et ce qui leur est lié est définitivement la partie la plus accomplie du livre. L'intrigue mêlant le Peuple de la Foi aux complots vampiriques est tout simplement trop mince pour apporter quoi que ce soit de bon au livre. Pour le reste, du roman d'ados à l'eau de rose forcé à gros traits avec un zeste de vampirisme dans les parages. Une énorme déception et soyez certains que vous ne lirez pas de critique sur la suite sur ce blogue!
Ma note: 1.75/5
Je remercie les Messageries A.D.P. et plus particulièrement Valérie pour ce service de presse.
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Auteurs A à C,
Bit-Lit,
Commentaire de lecture,
Littérature ado
dimanche 26 décembre 2010
Lady S.: 1- Na Zdorovié Shaniouchka de Aymond et Van Hamme
Lady S. t.1 Na Zdorovié Shaniouchka Philippe Aymond et Jean Van Hamme Dupuis Collection Repérages 48 pages
Résumé:
Susan Fitzroy est la principale collaboratrice de son père adoptif, un ambassadeur itinérant des États-Unis. Multilingue, la jeune femme cache un lourd passé. Susan Fletcher s'appelle en fait Shania Rivkas est la fille de dissidents Juifs estoniens assassinés par le KGB dans les semaines ayant suivies l'effondrement du bloc soviétique. Au hasard d'une réception diplomatique menant en vue d'un sommet lié à l'OTAN, un homme surgit de son passé la force à devenir une espionne de haut vol, spécialisée dans les cas liés à la diplomatie. Mais elle ne sait rien de ses commanditaires.
Critique:
La bande-dessinée porte la griffe de ceux qui savent faire de la bonne BD: des plans variés, une histoire qui tient la route et un très grand sens du détail dans les cases. Malgré tout, cet opus n'est sans doute pas le plus réussi de cette série parce qu'il n'est en fait qu'une très longue introduction au personnage de Lady S. Il faut attendre les 10 dernières pages avant de voir apparaître les prémisses d'une intrigue digne de ce nom. Le reste du livre est consacré à l'histoire de Shania devenue Susan et de ce qu'elle a dû faire pour survivre et devenir la fille adoptive de James Fitzroy. Le principal intérêt vient alors du fait que l'histoire est raconté de manière non-chronologique, on comprend tout ce qu'elle a vécu par bride, sans avoir une vraie vue d'ensemble avant la fin. C'est très bien raconté, mais en même temps, ça manque de chair autour de l'os. Par contre, le personnage en lui-même est intéressant, riche de zones d'ombres, ainsi que le milieu dans lequel elle évolue. On ne connaît pas l'âge exact de Susan/Shania, mais on devine qu'elle est jeune et que sa formidable intelligence a de l'avenir. Une introduction plus qu'un premier tome avec cet opus, mais on peut se permettre d'avoir de très bonnes attentes envers Lady S!
Ma note: 3/5
Résumé:
Susan Fitzroy est la principale collaboratrice de son père adoptif, un ambassadeur itinérant des États-Unis. Multilingue, la jeune femme cache un lourd passé. Susan Fletcher s'appelle en fait Shania Rivkas est la fille de dissidents Juifs estoniens assassinés par le KGB dans les semaines ayant suivies l'effondrement du bloc soviétique. Au hasard d'une réception diplomatique menant en vue d'un sommet lié à l'OTAN, un homme surgit de son passé la force à devenir une espionne de haut vol, spécialisée dans les cas liés à la diplomatie. Mais elle ne sait rien de ses commanditaires.
Critique:
La bande-dessinée porte la griffe de ceux qui savent faire de la bonne BD: des plans variés, une histoire qui tient la route et un très grand sens du détail dans les cases. Malgré tout, cet opus n'est sans doute pas le plus réussi de cette série parce qu'il n'est en fait qu'une très longue introduction au personnage de Lady S. Il faut attendre les 10 dernières pages avant de voir apparaître les prémisses d'une intrigue digne de ce nom. Le reste du livre est consacré à l'histoire de Shania devenue Susan et de ce qu'elle a dû faire pour survivre et devenir la fille adoptive de James Fitzroy. Le principal intérêt vient alors du fait que l'histoire est raconté de manière non-chronologique, on comprend tout ce qu'elle a vécu par bride, sans avoir une vraie vue d'ensemble avant la fin. C'est très bien raconté, mais en même temps, ça manque de chair autour de l'os. Par contre, le personnage en lui-même est intéressant, riche de zones d'ombres, ainsi que le milieu dans lequel elle évolue. On ne connaît pas l'âge exact de Susan/Shania, mais on devine qu'elle est jeune et que sa formidable intelligence a de l'avenir. Une introduction plus qu'un premier tome avec cet opus, mais on peut se permettre d'avoir de très bonnes attentes envers Lady S!
Ma note: 3/5
Libellés :
Auteurs V à Z,
Bande dessinée,
Commentaire de lecture
samedi 25 décembre 2010
jeudi 23 décembre 2010
Fin du rush...
Voilà, c'est fait, c'est fini, je suis rentrée chez moi et j'ai survécu à un avant-Noël de malade de plus! Depuis que je travaille dans le public, j'ai découvert que le temps des Fêtes ne m'allume plus autant qu'avant. C'est beaucoup plus dur de se mettre dans l'esprit de Noël quand on doit se taper l'étirement de la saison depuis la mi-novembre. Là, il me semble que je peux écouter la musique de Noël le coeur en paix, sans me dire que je dois résister pour ne pas être écoeurée au possible arrivée au grand jour!
Bon, bon, bon! Parlons de livre plutôt! C'est le but de ce blog après tout! Les chanceux à avoir sérieusement garni leurs bas de laine en cette belle saison ont pour nom Ingrid Bétancourt, Marie Laberge, André Cédillot et son comparse André Noël (ouin, ça doit être les seuls à qui ça rapporte vraiment de lutter contre la corruption!), ainsi que dans une moindre mesure, Ken Follett, Kim Thùy et Joël Legendre. Les recette à la mijoteuse de Coup de pouce ont fait un malheur (mais c'est vrai qu'elles sont très très bonnes!) et Michel David a augmenté ses dons posthumes à sa succession. Pour ma part, mes chouchoux de la saison ont fini par disparaître des tablettes assez vite, L'hypnotiseur de Lars Kepler (oui, je sais, je ne l'ai pas encore fini, mais bon, j'en avais lu assez dedans pour faire d'excellentes recommandations qui ont été très suivies!), les trois tomes de Fablehaven (j'ai bien dû vendre trois fois la série complète) et aussi bizarre que ça puisse paraître, j'ai aussi réussi à passer plusieurs copies de l'un de mes plus gros coups de coeur de l'an dernier, soit Le livre des choses perdues de John Connolly, mais pas son petit dernier de cette année, Les portes. Parler de physique quantique fait fuir les gens, je ne sais pas pourquoi!
Parce qu'être libraire, même si je me plaît à l'oublier, c'est aussi vendre. J'aime mieux voir ça comme une façon de partager mes passions, l'aspect pécunier de mon travail me déplaisant quand même un peu. Je laisse ça à mon patron! Il n'y a rien qui me fasse plus plaisir que de voir quelqu'un partir avec un livre pour lequel j'ai cliqué, convaincu par ma passion pour celui-ci, ou encore quelqu'un qui réussi à trouver son bonheur, malgré les difficultés rencontrées en cherchant! J'en oublie que je fais partie d'une industrie qui brasse des millions de dollars par année dans ces moments-là. Et c'est sans doute mieux ainsi, je peux plus facilement me concentrer sur ce qui me plaît vraiment: parler de livres, de ceux que j'ai aimé ou moins aimé et aussi, ceux qui me font tripper ou découvrir le monde. Le grand rush de la période des Fêtes est terminé, on peut maintenant penser à aller de l'avant vers la rentrée de l'hiver hivernale et tout le reste que je fais. Je vous réserve peut-être d'ailleurs quelques surprises pour 2011, qui sait?
@+ Prospéryne
Bon, bon, bon! Parlons de livre plutôt! C'est le but de ce blog après tout! Les chanceux à avoir sérieusement garni leurs bas de laine en cette belle saison ont pour nom Ingrid Bétancourt, Marie Laberge, André Cédillot et son comparse André Noël (ouin, ça doit être les seuls à qui ça rapporte vraiment de lutter contre la corruption!), ainsi que dans une moindre mesure, Ken Follett, Kim Thùy et Joël Legendre. Les recette à la mijoteuse de Coup de pouce ont fait un malheur (mais c'est vrai qu'elles sont très très bonnes!) et Michel David a augmenté ses dons posthumes à sa succession. Pour ma part, mes chouchoux de la saison ont fini par disparaître des tablettes assez vite, L'hypnotiseur de Lars Kepler (oui, je sais, je ne l'ai pas encore fini, mais bon, j'en avais lu assez dedans pour faire d'excellentes recommandations qui ont été très suivies!), les trois tomes de Fablehaven (j'ai bien dû vendre trois fois la série complète) et aussi bizarre que ça puisse paraître, j'ai aussi réussi à passer plusieurs copies de l'un de mes plus gros coups de coeur de l'an dernier, soit Le livre des choses perdues de John Connolly, mais pas son petit dernier de cette année, Les portes. Parler de physique quantique fait fuir les gens, je ne sais pas pourquoi!
Parce qu'être libraire, même si je me plaît à l'oublier, c'est aussi vendre. J'aime mieux voir ça comme une façon de partager mes passions, l'aspect pécunier de mon travail me déplaisant quand même un peu. Je laisse ça à mon patron! Il n'y a rien qui me fasse plus plaisir que de voir quelqu'un partir avec un livre pour lequel j'ai cliqué, convaincu par ma passion pour celui-ci, ou encore quelqu'un qui réussi à trouver son bonheur, malgré les difficultés rencontrées en cherchant! J'en oublie que je fais partie d'une industrie qui brasse des millions de dollars par année dans ces moments-là. Et c'est sans doute mieux ainsi, je peux plus facilement me concentrer sur ce qui me plaît vraiment: parler de livres, de ceux que j'ai aimé ou moins aimé et aussi, ceux qui me font tripper ou découvrir le monde. Le grand rush de la période des Fêtes est terminé, on peut maintenant penser à aller de l'avant vers la rentrée de l'hiver hivernale et tout le reste que je fais. Je vous réserve peut-être d'ailleurs quelques surprises pour 2011, qui sait?
@+ Prospéryne
lundi 20 décembre 2010
L'enchatclopédie de Robert de Laroche
L'enchatclopédie Robert de Laroche L'Archipel 159 pages
Résumé:
Le titre est assez clair là-dessus!
Critique:
Magnifique que cette enchatclopédie! À mettre entre les mains de tous les amoureux des chats c'est sûr et certain. Même moi, qui a pourtant lu plus que nécessaire de livres portant sur ces adorables félins, j'ai trouvé pelote de laine à mettre sous ma patte! Le livre se lit facilement et agréablement, mais pas en continu; c'est le genre d'ouvrage que l'on laisse traîner pour aller feuilleter dedans à tous moments. On ratisse large d'ailleurs. Des origines lointaines de ce charmant prédateur de souris aux races actuelles, en passant par l'histoire des relations humains-chats (toujours très chaleureuses, parfois même un peu trop parce que celui-ci a fini plus souvent qu'à son tour sur le bûcher au Moyen Âge!) et une partie plus qu'intéressante sur les liens entre les chats et les écrivains et les artistes en général. On peut reprocher au livre de tomber parfois dans l'énumération et de servir des citations poétiques hors-contextes un peu redondantes, mais pour le reste, on s'amuse ferme. Le Québec est mentionné une fois grâce à la série québécoise de Félix et Ciboulette (doux souvenirs de mon enfance!). La France est évidemment largement représentée, mais le livre ne tombe pas trop dans le franco-français et n'hésite pas à aller chercher des références européennes, voire mondiales. J'ai adoré redécouvrir la comédie musicale Cats à travers ce livre et aussi d'autres oeuvres dont j'ignorais tout (pas bon pour ma LAL ça!). De plus, l'ensemble est récent, on met des références livresques et cinématographiques datant de 2010. L'enchatclopédie est un livre sur les chats et leur histoire, très loin de manuel du comment choisir son chat et l'élever. Ça fait beaucoup de bien de voir un tel livre dans le paysage livresque!
Ma note: 4/5
Je remercie Édipresse et plus particulièrement David pour ce service de presse. Miaou!
Résumé:
Le titre est assez clair là-dessus!
Critique:
Magnifique que cette enchatclopédie! À mettre entre les mains de tous les amoureux des chats c'est sûr et certain. Même moi, qui a pourtant lu plus que nécessaire de livres portant sur ces adorables félins, j'ai trouvé pelote de laine à mettre sous ma patte! Le livre se lit facilement et agréablement, mais pas en continu; c'est le genre d'ouvrage que l'on laisse traîner pour aller feuilleter dedans à tous moments. On ratisse large d'ailleurs. Des origines lointaines de ce charmant prédateur de souris aux races actuelles, en passant par l'histoire des relations humains-chats (toujours très chaleureuses, parfois même un peu trop parce que celui-ci a fini plus souvent qu'à son tour sur le bûcher au Moyen Âge!) et une partie plus qu'intéressante sur les liens entre les chats et les écrivains et les artistes en général. On peut reprocher au livre de tomber parfois dans l'énumération et de servir des citations poétiques hors-contextes un peu redondantes, mais pour le reste, on s'amuse ferme. Le Québec est mentionné une fois grâce à la série québécoise de Félix et Ciboulette (doux souvenirs de mon enfance!). La France est évidemment largement représentée, mais le livre ne tombe pas trop dans le franco-français et n'hésite pas à aller chercher des références européennes, voire mondiales. J'ai adoré redécouvrir la comédie musicale Cats à travers ce livre et aussi d'autres oeuvres dont j'ignorais tout (pas bon pour ma LAL ça!). De plus, l'ensemble est récent, on met des références livresques et cinématographiques datant de 2010. L'enchatclopédie est un livre sur les chats et leur histoire, très loin de manuel du comment choisir son chat et l'élever. Ça fait beaucoup de bien de voir un tel livre dans le paysage livresque!
Ma note: 4/5
Je remercie Édipresse et plus particulièrement David pour ce service de presse. Miaou!
Libellés :
Auteurs J à L,
Chats,
Commentaire de lecture
dimanche 19 décembre 2010
Bouder son plaisir
Salut!
J'en entends souvent des vertes et des pas mûres en tant que libraire. Les gens s'attendent souvent à ce que je lise des choses pointues et que je connaisse par coeur tous les bouquins qui entrent dans la librairie chaque semaine. Le pire exemple étant les clients qui entrent, font le tour des nouveautés et me demande à chaque livre si je l'ai lu. Et quand ils constatent que la majorité des réponses riment avec non, ils me traitent de menteuse en disant que l'on ne peut pas conseiller de livres si on ne les a pas lus! Pensez-vous que le poissonnier goûte tous ses poissons avant de dire qu'ils sont bons vous? Ou le boucher? Ou le pâtissier? En fait, il n'y a que mon disquaire que je sais assez cinglé pour avoir testé tout son inventaire. Mais lui a sur moi le grand avantage de pouvoir le faire en travaillant!
Alors, est-ce que je lis des choses pointues, de la vraie littérature. Vous pouvez en être sûrs! Mais pas que ça, non merci! Je crois que je deviendrai folle de ne lire que de la vraie littérature. Je me défoule régulièrement avec de la littérature dite populaire. Oui, j'ai déjà lu du Marc Levy. Oui, je me suis tapée l'intégrale des Chevaliers d'Émeraude. Oui, j'ai déjà plongé dans des Harlequins. Et à l'adolescence, mon ordinaire est constitué de 50% de BD au moins! Suis-je une plus piètre lectrice pour autant? Absolument pas! Et je revendique le droit de lire ce qui me plaît! Je revendique le droit de ne pas bouder mon plaisir!
Parce que honnêtement, je ne vois pas pourquoi je devrais mettre de côté certains oeuvres ou certains auteurs qui pour des raisons hautement douteuse sont étiquetés de populaire ou de médiocre. Peut-être sont-ils moins bons d'un point de vue purement littéraire, mais si j'y aie pris du plaisir, où est le mal? L'important n'est-il pas avant tout de pouvoir être heureux de lire un livre, sans avoir un méchant génie par-dessus notre épaule qui nous surveille comme si de lire de la littérature populaire allait nous désagréger le cerveau?
D'ailleurs, je trouve que ceux qui disent que tel ou tel livre est littéraire ou non devrait réviser leurs positions: ce n'est pas parce qu'un livre se vend qu'il est mauvais et pas parce qu'il est méconnu qu'il est forcément bon. J'ai lu d'excellentes livres qui étaient connus et d'autres livres très connus également, tout comme j'ai lu des oeuvres très populaires qui étaient médiocres, de même que leurs co-tablétaires moins connus. Le taux de passage à la caisse d'une oeuvre n'est pas un signe de qualité en soi. Juste un signe de popularité! Alors, si on en a envie, pourquoi se priver?
Je ne boude jamais mon plaisir, je lis des livres que j'ai envie de lire, ça peut être léger ou lourd, un essai, un roman du XIXe siècle ou encore le dernier polar en vogue. Je suis une amoureuse des livres, alors autant dire que j'aime lire dans toutes les directions, de toutes les façons. C'est je crois le plus grand hommage que l'on peut faire aux livres que de les juger sur ce qu'ils sont et sur le plaisir qu'ils nous apportent, quels que soient leurs défauts. Sans établir de préférence basée sur les préjugés des autres. ;)
@+ Prospéryne
J'en entends souvent des vertes et des pas mûres en tant que libraire. Les gens s'attendent souvent à ce que je lise des choses pointues et que je connaisse par coeur tous les bouquins qui entrent dans la librairie chaque semaine. Le pire exemple étant les clients qui entrent, font le tour des nouveautés et me demande à chaque livre si je l'ai lu. Et quand ils constatent que la majorité des réponses riment avec non, ils me traitent de menteuse en disant que l'on ne peut pas conseiller de livres si on ne les a pas lus! Pensez-vous que le poissonnier goûte tous ses poissons avant de dire qu'ils sont bons vous? Ou le boucher? Ou le pâtissier? En fait, il n'y a que mon disquaire que je sais assez cinglé pour avoir testé tout son inventaire. Mais lui a sur moi le grand avantage de pouvoir le faire en travaillant!
Alors, est-ce que je lis des choses pointues, de la vraie littérature. Vous pouvez en être sûrs! Mais pas que ça, non merci! Je crois que je deviendrai folle de ne lire que de la vraie littérature. Je me défoule régulièrement avec de la littérature dite populaire. Oui, j'ai déjà lu du Marc Levy. Oui, je me suis tapée l'intégrale des Chevaliers d'Émeraude. Oui, j'ai déjà plongé dans des Harlequins. Et à l'adolescence, mon ordinaire est constitué de 50% de BD au moins! Suis-je une plus piètre lectrice pour autant? Absolument pas! Et je revendique le droit de lire ce qui me plaît! Je revendique le droit de ne pas bouder mon plaisir!
Parce que honnêtement, je ne vois pas pourquoi je devrais mettre de côté certains oeuvres ou certains auteurs qui pour des raisons hautement douteuse sont étiquetés de populaire ou de médiocre. Peut-être sont-ils moins bons d'un point de vue purement littéraire, mais si j'y aie pris du plaisir, où est le mal? L'important n'est-il pas avant tout de pouvoir être heureux de lire un livre, sans avoir un méchant génie par-dessus notre épaule qui nous surveille comme si de lire de la littérature populaire allait nous désagréger le cerveau?
D'ailleurs, je trouve que ceux qui disent que tel ou tel livre est littéraire ou non devrait réviser leurs positions: ce n'est pas parce qu'un livre se vend qu'il est mauvais et pas parce qu'il est méconnu qu'il est forcément bon. J'ai lu d'excellentes livres qui étaient connus et d'autres livres très connus également, tout comme j'ai lu des oeuvres très populaires qui étaient médiocres, de même que leurs co-tablétaires moins connus. Le taux de passage à la caisse d'une oeuvre n'est pas un signe de qualité en soi. Juste un signe de popularité! Alors, si on en a envie, pourquoi se priver?
Je ne boude jamais mon plaisir, je lis des livres que j'ai envie de lire, ça peut être léger ou lourd, un essai, un roman du XIXe siècle ou encore le dernier polar en vogue. Je suis une amoureuse des livres, alors autant dire que j'aime lire dans toutes les directions, de toutes les façons. C'est je crois le plus grand hommage que l'on peut faire aux livres que de les juger sur ce qu'ils sont et sur le plaisir qu'ils nous apportent, quels que soient leurs défauts. Sans établir de préférence basée sur les préjugés des autres. ;)
@+ Prospéryne
mardi 14 décembre 2010
Démons de Royce Buckingham
Démons Royce Buckingham Castelmore 222 pages
Résumé:
Nathaniel Grimlock est un Gardien de démons. Dans sa maison se déplace librement table griffue, gargouille, nains et tapis volants. Depuis la disparition de son mentor, Nat assume seul tout le travail, particulièrement de nourrir la Bête terrifiante enfermée au sous-sol. Son mentor lui a d'ailleurs dit et répété sans cesse qu'il devait se consacrer uniquement à ce travail, sans jamais se préoccuper des... filles. Mais quand la timide Sandy lui offre un petit moment à deux au centre commercial, il ne peut résister et tout part en vrille!
Critique:
Le livre a été publié chez une nouvelle maison d'édition, Castelmore, qui s'est donnée pour mandat de faire lire les ados un peu plus réticents à la lecture. Et bien, avec ce premier opus, c'est un pari que l'on peut dire en grande partie réussi. Le livre est court et divisé en chapitres qui ne comptent pas plus de cinq pages, ce qui permet de mener l'aventure tambour battant. L'univers n'est pas très élaboré, on ne perd pas beaucoup de temps à expliquer d'où viennent les démons et pourquoi le commun des mortels ne peut pas les voir, mais cela ne nuit pas du tout à l'intrigue qui est plutôt centrée sur le personnage de Nat et aussi, dans une moindre mesure, sur ceux de Richie le gamin des rues et de Sandy. J'ai trouvé très amusants les trois favoris de Nat, ses démons personnels qui le suivent et l'assistent dans ses tâches. Quelques moments vraiment très très rigolos avec eux mettent de l'ambiance dans l'histoire et donnent un effet un peu dessin animé de Pixar. Pour le reste, le livre n'est pas dans la haute qualité, l'intrigue est mince et on a droit à quelques clichés du genre. Par contre, c'est très bien raconté. Un livre pour ados c'est sûr et certain, mais aussi un livre détente qui permet de rire un peu et d'avoir quelques émotions fortes.
Ma note:3.25/5
Je remercie Diffusion du livre Mirabel et plus particulièrement Frédéric pour ce service de presse.
Résumé:
Nathaniel Grimlock est un Gardien de démons. Dans sa maison se déplace librement table griffue, gargouille, nains et tapis volants. Depuis la disparition de son mentor, Nat assume seul tout le travail, particulièrement de nourrir la Bête terrifiante enfermée au sous-sol. Son mentor lui a d'ailleurs dit et répété sans cesse qu'il devait se consacrer uniquement à ce travail, sans jamais se préoccuper des... filles. Mais quand la timide Sandy lui offre un petit moment à deux au centre commercial, il ne peut résister et tout part en vrille!
Critique:
Le livre a été publié chez une nouvelle maison d'édition, Castelmore, qui s'est donnée pour mandat de faire lire les ados un peu plus réticents à la lecture. Et bien, avec ce premier opus, c'est un pari que l'on peut dire en grande partie réussi. Le livre est court et divisé en chapitres qui ne comptent pas plus de cinq pages, ce qui permet de mener l'aventure tambour battant. L'univers n'est pas très élaboré, on ne perd pas beaucoup de temps à expliquer d'où viennent les démons et pourquoi le commun des mortels ne peut pas les voir, mais cela ne nuit pas du tout à l'intrigue qui est plutôt centrée sur le personnage de Nat et aussi, dans une moindre mesure, sur ceux de Richie le gamin des rues et de Sandy. J'ai trouvé très amusants les trois favoris de Nat, ses démons personnels qui le suivent et l'assistent dans ses tâches. Quelques moments vraiment très très rigolos avec eux mettent de l'ambiance dans l'histoire et donnent un effet un peu dessin animé de Pixar. Pour le reste, le livre n'est pas dans la haute qualité, l'intrigue est mince et on a droit à quelques clichés du genre. Par contre, c'est très bien raconté. Un livre pour ados c'est sûr et certain, mais aussi un livre détente qui permet de rire un peu et d'avoir quelques émotions fortes.
Ma note:3.25/5
Je remercie Diffusion du livre Mirabel et plus particulièrement Frédéric pour ce service de presse.
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Auteurs A à C,
Commentaire de lecture,
Fantastique,
Littérature jeunesse
dimanche 12 décembre 2010
Crise de plurilectrisme
Salut!
Je suis la plus disparate des lectrices ces temps-ci, je commence les livres et je les abandonne! Je vais essayer de me brancher, mais en attendant, faut dire que j'ai de la bougeotte dans mes lectures. Je crois que je frôle la panne... L'horreur!
@+ Prospéryne
Je suis la plus disparate des lectrices ces temps-ci, je commence les livres et je les abandonne! Je vais essayer de me brancher, mais en attendant, faut dire que j'ai de la bougeotte dans mes lectures. Je crois que je frôle la panne... L'horreur!
@+ Prospéryne
samedi 11 décembre 2010
Yoko Tsuno: La Servante de Lucifer de Roger Leloup
Yoko Tsuno tome 25 La servante de Lucifer Roger Leloup Dupuis 47 pages
Résumé:
Yoko emmène Émilia chez Cecilia, la jeune femme qu'elle a sauvé dans La proie et l'ombre. Celle-ci a découvert dans les sous-terrain de l'abbaye où elle a failli mourir une étrange femme, apparemment morte, mais dont le cadavre est encore intact depuis 8 siècles. Mais ce corps n'est autre que celui d'un androïde, plus précisément un androïde au service d'un ancien vinéen renégat, qui a pris un nom bien connu des humains: Lucifer.
Critique:
Quelle plaisir de se plonger dans une nouvelle aventure de Yoko Tsuno après toutes ces années d'attente! L'auteur n'a perdu ni son style, ni sa verve. Yoko est comme toujours égale, même si dans cet opus, on peut l'accuser d'un peu de naïveté face au personnage de Zarkâ, la fameuse servante de Lucifer du titre. Malgré tout, notre belle japonaise fonce, comme d'habitude, n'hésitant pas à se mettre en danger pour ce qu'elle croit juste. On a gardé dans les parages le personnage d'Émilia du Septième code, et cet ajout d'impertinence juvénile apporte un vent de fraîcheur dans l'histoire, même si cette même impertinence m'a un tantinet tapé sur les nerfs. L'histoire se met en place très rapidement et si on se perd un peu dans les multiples détails de l'intrigue, à la relecture, tout s'éclaire. Car aucun album de Yoko Tsuno ne peut se lire qu'une seule fois! Il faut d'ailleurs être particulièrement attentif aux détails dans les dialogues dans celui-ci car ils portant l'essentiel de l'intrigue. Une large place est accordée à Émilia, laissant un peu dans l'ombre Vic et Paul, mais tout de même. La fin ouverte laisse rêver de nouvelles aventures, même si l'âge de l'auteur peut en faire douter. En tout cas, celui-ci n'a rien perdu de sont talent en dessin, mais disons qu'il en a un peu perdu au niveau de l'intrigue comparé aux beautés d'albums comme L'or du Rhin ou encore Les exilés de Kifa. Ce dont on ne lui tiendra pas rigueur tout de même et on espère d'autres aventures!
Ma note: 3.75/5
Résumé:
Yoko emmène Émilia chez Cecilia, la jeune femme qu'elle a sauvé dans La proie et l'ombre. Celle-ci a découvert dans les sous-terrain de l'abbaye où elle a failli mourir une étrange femme, apparemment morte, mais dont le cadavre est encore intact depuis 8 siècles. Mais ce corps n'est autre que celui d'un androïde, plus précisément un androïde au service d'un ancien vinéen renégat, qui a pris un nom bien connu des humains: Lucifer.
Critique:
Quelle plaisir de se plonger dans une nouvelle aventure de Yoko Tsuno après toutes ces années d'attente! L'auteur n'a perdu ni son style, ni sa verve. Yoko est comme toujours égale, même si dans cet opus, on peut l'accuser d'un peu de naïveté face au personnage de Zarkâ, la fameuse servante de Lucifer du titre. Malgré tout, notre belle japonaise fonce, comme d'habitude, n'hésitant pas à se mettre en danger pour ce qu'elle croit juste. On a gardé dans les parages le personnage d'Émilia du Septième code, et cet ajout d'impertinence juvénile apporte un vent de fraîcheur dans l'histoire, même si cette même impertinence m'a un tantinet tapé sur les nerfs. L'histoire se met en place très rapidement et si on se perd un peu dans les multiples détails de l'intrigue, à la relecture, tout s'éclaire. Car aucun album de Yoko Tsuno ne peut se lire qu'une seule fois! Il faut d'ailleurs être particulièrement attentif aux détails dans les dialogues dans celui-ci car ils portant l'essentiel de l'intrigue. Une large place est accordée à Émilia, laissant un peu dans l'ombre Vic et Paul, mais tout de même. La fin ouverte laisse rêver de nouvelles aventures, même si l'âge de l'auteur peut en faire douter. En tout cas, celui-ci n'a rien perdu de sont talent en dessin, mais disons qu'il en a un peu perdu au niveau de l'intrigue comparé aux beautés d'albums comme L'or du Rhin ou encore Les exilés de Kifa. Ce dont on ne lui tiendra pas rigueur tout de même et on espère d'autres aventures!
Ma note: 3.75/5
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Auteurs J à L,
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Commentaire de lecture
jeudi 9 décembre 2010
Les chemins du Nord de Robert W. Brisebois
Les chemins du Nord Robert W. Brisebois Hurtubise 331 pages
Résumé:
1880. Dans les Cantons du Nord, la colonisation peine. Les colons vivent dans la misère et le chemin de fer promis depuis 1876 n'arrive pas. Entre colons récalcitrants, problèmes familiaux, politicailleries et grands projets, le curé Labelle mène sa barque avec panache!
Critique:
Même si roman est écrit sur la couverture, je ne pense pas que l'on puise décrire ce livre comme étant un roman. C'est plus une chronique de l'époque, de ses faits divers et surtout de sa politique. Pourquoi? On ne sent pas d'intrigue dans le livre, on se contente de suivre le curé Labelle dans sa vie, certes haute en couleurs, mais tout de même, sans sentir ce petit quelque chose qui fait que l'on a envie de poursuivre, que le livre en lui-même a un but, suit une direction. Ce qui ne veut pas dire que le livre est dépourvu d'intérêt, loin de là! C'est une plongée en bonne et due forme dans une époque pas si lointaine de la nôtre où les Canadiens-français quittaient en masse la misère du Québec pour aller travailler dans les usines aux États-Unis, où Louis Riel venait d'être pendu et où Honoré Mercier s'apprêtait à prendre le pouvoir. Une époque où l'on se rappelait encore que la Confédération était toute récente et ne fonctionnait pas encore à son plein potentiel. Bref, une époque où se sont établies les bases du Canada moderne. Et aussi une époque où les moeurs politiques feraient pâlir d'envie les accusations de corruption portées contre certains politiciens de nos jours! L'auteur, ancien journaliste, a une écriture très sobre, plus proche du reportage que du roman. Certains dialogues semblaient d'ailleurs textuellement transcrits d'éditoriaux de l'époque! On peine à être emportés dans l'histoire. Malgré tout, la grande précision des faits et le magnifique portrait de l'époque valent largement le détour, mais le livre est peut-être plus à mettre entre les mains des amateurs d'histoire que des amateurs de romans historiques.
Ma note: 3/5
Résumé:
1880. Dans les Cantons du Nord, la colonisation peine. Les colons vivent dans la misère et le chemin de fer promis depuis 1876 n'arrive pas. Entre colons récalcitrants, problèmes familiaux, politicailleries et grands projets, le curé Labelle mène sa barque avec panache!
Critique:
Même si roman est écrit sur la couverture, je ne pense pas que l'on puise décrire ce livre comme étant un roman. C'est plus une chronique de l'époque, de ses faits divers et surtout de sa politique. Pourquoi? On ne sent pas d'intrigue dans le livre, on se contente de suivre le curé Labelle dans sa vie, certes haute en couleurs, mais tout de même, sans sentir ce petit quelque chose qui fait que l'on a envie de poursuivre, que le livre en lui-même a un but, suit une direction. Ce qui ne veut pas dire que le livre est dépourvu d'intérêt, loin de là! C'est une plongée en bonne et due forme dans une époque pas si lointaine de la nôtre où les Canadiens-français quittaient en masse la misère du Québec pour aller travailler dans les usines aux États-Unis, où Louis Riel venait d'être pendu et où Honoré Mercier s'apprêtait à prendre le pouvoir. Une époque où l'on se rappelait encore que la Confédération était toute récente et ne fonctionnait pas encore à son plein potentiel. Bref, une époque où se sont établies les bases du Canada moderne. Et aussi une époque où les moeurs politiques feraient pâlir d'envie les accusations de corruption portées contre certains politiciens de nos jours! L'auteur, ancien journaliste, a une écriture très sobre, plus proche du reportage que du roman. Certains dialogues semblaient d'ailleurs textuellement transcrits d'éditoriaux de l'époque! On peine à être emportés dans l'histoire. Malgré tout, la grande précision des faits et le magnifique portrait de l'époque valent largement le détour, mais le livre est peut-être plus à mettre entre les mains des amateurs d'histoire que des amateurs de romans historiques.
Ma note: 3/5
mardi 7 décembre 2010
Sayonara!
Salut!
La vingt-cinquième aventure de Yoko Tsuno, La servante de Lucifer est arrivée sur les tablettes aujourd'hui!
La critique ne sera sûrement pas longue à venir...
@+ Prospéryne
La vingt-cinquième aventure de Yoko Tsuno, La servante de Lucifer est arrivée sur les tablettes aujourd'hui!
La critique ne sera sûrement pas longue à venir...
@+ Prospéryne
lundi 6 décembre 2010
La noyade du marchand de parapluie de Francis Malka
La noyade du marchand de parapluie Francis Malka Hurtubise Collection America 267 pages
Résumé:
Un cordonnier de la ville d'Arles en 1039 achète un parapluie un jour ensoleillé et se voit offrir un livre étrange avec son achat. Celui-ci a le pouvoir de réaliser les événements du lendemain lorsque l'on y écrit ceux-ci la veille sur la dernière page. Notre narrateur se retrouve donc avec cet étrange livre en main, mais entre posséder le livre et contrôler son pouvoir, il y a un énorme pas à franchir!
Critique:
Étrange livre que ce petit bouquin qui se laisse pourtant dévorer avec une grande facilité! Passé l'acceptation des étranges pouvoirs du livre, on entre dans une histoire où le narrateur se retrouve à traverser le temps sans vieillir, mais en provoquant bien malgré lui d'étranges événements. Il sera responsable de l'inclinaison de la Tour de Pise, des problèmes de Colomb à atteindre les Indes, du déclenchement de la Première Guerre mondiale et j'en passe. L'écriture fluide et sans fioriture de l'auteur est complètement au service de l'histoire. D'ailleurs, celui-ci écrit comme s'il écrivait dans le livre, donc il se s'attarde pas aux fioritures, le tout étant sensé être le journal d'un simple cordonnier. La recherche historique en arrière-plan est très intéressante parce que bien documenté et l'histoire de notre narrateur s'y insère avec une très grande facilité. Ce livre n'est pas de la très grande littérature, mais il est vraiment divertissant et une fois entré dedans, on n'a qu'une hâte: connaître la suite des aventures de ce malheureux cordonnier!
Ma note: 4/5
Je remercie Distribution HMH et plus particulièrement Louise pour ce service de presse.
Résumé:
Un cordonnier de la ville d'Arles en 1039 achète un parapluie un jour ensoleillé et se voit offrir un livre étrange avec son achat. Celui-ci a le pouvoir de réaliser les événements du lendemain lorsque l'on y écrit ceux-ci la veille sur la dernière page. Notre narrateur se retrouve donc avec cet étrange livre en main, mais entre posséder le livre et contrôler son pouvoir, il y a un énorme pas à franchir!
Critique:
Étrange livre que ce petit bouquin qui se laisse pourtant dévorer avec une grande facilité! Passé l'acceptation des étranges pouvoirs du livre, on entre dans une histoire où le narrateur se retrouve à traverser le temps sans vieillir, mais en provoquant bien malgré lui d'étranges événements. Il sera responsable de l'inclinaison de la Tour de Pise, des problèmes de Colomb à atteindre les Indes, du déclenchement de la Première Guerre mondiale et j'en passe. L'écriture fluide et sans fioriture de l'auteur est complètement au service de l'histoire. D'ailleurs, celui-ci écrit comme s'il écrivait dans le livre, donc il se s'attarde pas aux fioritures, le tout étant sensé être le journal d'un simple cordonnier. La recherche historique en arrière-plan est très intéressante parce que bien documenté et l'histoire de notre narrateur s'y insère avec une très grande facilité. Ce livre n'est pas de la très grande littérature, mais il est vraiment divertissant et une fois entré dedans, on n'a qu'une hâte: connaître la suite des aventures de ce malheureux cordonnier!
Ma note: 4/5
Je remercie Distribution HMH et plus particulièrement Louise pour ce service de presse.
Libellés :
Auteurs M à O,
Commentaire de lecture,
littérature québécoise
samedi 4 décembre 2010
Couverture du prochain Fablehaven
Salut!
Voici la couverture du prochain livre de la série. Vous m'excuserez qu'elle soit en anglais, elle n'est pas encore sortie en français sur le net! Le titre est Le temple du dragon et le résumé promet! (Voir ici vous cliquer sur les livres, tome 4 & 5)
Bon, les éditions Nathan l'annoncent pour le 4 mars, il devrait donc paraître dans les mêmes dates pour le Québec, chez ADA. De plus, un cinquième tome, déjà paru en anglais est aussi annoncé, mais sans le titre en français. Je vous mets la couverture. La date de sortie sera fort probablement octobre 2011.
De plus, l'auteur lance une nouvelle série en mars, Beyonders, pas encore traduite. Ça promet tout ça! On a pas fini d'entendre parler de Brandon Mull!
@+ Prospéryne
Voici la couverture du prochain livre de la série. Vous m'excuserez qu'elle soit en anglais, elle n'est pas encore sortie en français sur le net! Le titre est Le temple du dragon et le résumé promet! (Voir ici vous cliquer sur les livres, tome 4 & 5)
Bon, les éditions Nathan l'annoncent pour le 4 mars, il devrait donc paraître dans les mêmes dates pour le Québec, chez ADA. De plus, un cinquième tome, déjà paru en anglais est aussi annoncé, mais sans le titre en français. Je vous mets la couverture. La date de sortie sera fort probablement octobre 2011.
De plus, l'auteur lance une nouvelle série en mars, Beyonders, pas encore traduite. Ça promet tout ça! On a pas fini d'entendre parler de Brandon Mull!
@+ Prospéryne
Le temps de lire
Salut!
Ceux qui ne lisent pas disent souvent: c'est parce que je n'ai pas le temps. Menteurs! Vous appartenez à cette partie de l'humanité qui n'a pas encore trouvé le bonheur de lire un bouquin. Dans tout être humain, il y a un lecteur qui s'ignore! J'en suis persuadée ;) Ceux qui aiment lire trouve le temps de lire. Seulement, les vrais lecteurs ont aussi un problème avec le temps et la lecture. Ils manquent de temps pour lire autant qu'ils le voudraient...
C'est mon cas. Et c'est particulièrement le cas ces temps-ci. L'horloge semble faire aller son balancier plus vite quand je suis confortablement installée sur mon divan un bouquin à la main. Je ne suis pas là. Mon corps est là, je le sais bien, il tourne les pages, mais ma tête est ailleurs, en train de combattre un troll à l'épée ou de deviner qui a tué ce pauvre type ou encore de comprendre un mieux le monde qui m'entoure en lisant la pensée d'un auteur qui a pris la peine de coucher le tout dans un essai. Je passerai facilement plusieurs heures par jour le nez dans un livre, mais...
Comme beaucoup de gens, il faut que je me lève pour aller travailler, pour donner leur bouffe à mes minettes qui me le réclame à corps et à miaou, pour me faire à manger à moi-même, pour faire un brin de lavage, de ménage et de vaisselle, pour aller au cinéma, faire sauter mon neveu sur mes genoux (quoique pour lui, je triche parfois en sortant un livre cartonné...), manger, rigoler au téléphone et ah oui, accessoirement aussi prendre tout simplement mon temps! Bref, pour vivre. Prendre le temps de vivre est tellement important, on l'oublie souvent. Même si ma propre vie tourne beaucoup autour de la lecture, je me permets de la délaisser pour faire autre chose. En rêvant souvent du moment où je vais y retourner!
Car prendre le temps de lire est parmi les plus grands plaisirs de la vie. Alors autant en profiter!
Je vous laisse sur une citation de Daniel Pennac que je trouve particulièrement appropriée:
Le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilatent le temps de vivre.
@+ Prospéryne
Ceux qui ne lisent pas disent souvent: c'est parce que je n'ai pas le temps. Menteurs! Vous appartenez à cette partie de l'humanité qui n'a pas encore trouvé le bonheur de lire un bouquin. Dans tout être humain, il y a un lecteur qui s'ignore! J'en suis persuadée ;) Ceux qui aiment lire trouve le temps de lire. Seulement, les vrais lecteurs ont aussi un problème avec le temps et la lecture. Ils manquent de temps pour lire autant qu'ils le voudraient...
C'est mon cas. Et c'est particulièrement le cas ces temps-ci. L'horloge semble faire aller son balancier plus vite quand je suis confortablement installée sur mon divan un bouquin à la main. Je ne suis pas là. Mon corps est là, je le sais bien, il tourne les pages, mais ma tête est ailleurs, en train de combattre un troll à l'épée ou de deviner qui a tué ce pauvre type ou encore de comprendre un mieux le monde qui m'entoure en lisant la pensée d'un auteur qui a pris la peine de coucher le tout dans un essai. Je passerai facilement plusieurs heures par jour le nez dans un livre, mais...
Comme beaucoup de gens, il faut que je me lève pour aller travailler, pour donner leur bouffe à mes minettes qui me le réclame à corps et à miaou, pour me faire à manger à moi-même, pour faire un brin de lavage, de ménage et de vaisselle, pour aller au cinéma, faire sauter mon neveu sur mes genoux (quoique pour lui, je triche parfois en sortant un livre cartonné...), manger, rigoler au téléphone et ah oui, accessoirement aussi prendre tout simplement mon temps! Bref, pour vivre. Prendre le temps de vivre est tellement important, on l'oublie souvent. Même si ma propre vie tourne beaucoup autour de la lecture, je me permets de la délaisser pour faire autre chose. En rêvant souvent du moment où je vais y retourner!
Car prendre le temps de lire est parmi les plus grands plaisirs de la vie. Alors autant en profiter!
Je vous laisse sur une citation de Daniel Pennac que je trouve particulièrement appropriée:
Le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilatent le temps de vivre.
- Comme un roman, Daniel Pennac, éd. NRF Gallimard, 1992, p. 125
@+ Prospéryne
mercredi 1 décembre 2010
Elle a été choisie...
... car c'est bien le troisième titre de la série!
La quatrième de couverture me fait un peu peur, si les auteurs mettent encore plus l'accent sur ses amours déjà archi-compliqués comme ça, je risque de décrocher moi! Mais bon, tout de même, après un deuxième tome relativement décevant, voici le troisième tome de la série La Maison de la nuit de P.C. et Kristin Cast, fraîchement arrivée sur les tablettes de vos libraires! J'ai quand même hâte de connaître la suite de l'histoire, ne serait-ce que pour savoir ce qui est réellement arrivé à Lucie et aussi comment vont aller les amours de Damien, le meilleur ami gay de Zoey. Et aussi parce que malgré les dérapages du second tome, j'ai hâte de voir comment va continuer cette série. Le premier tome m'avait tellement fait rêver! On va bientôt voir ça!
@+ Prospéryne
La quatrième de couverture me fait un peu peur, si les auteurs mettent encore plus l'accent sur ses amours déjà archi-compliqués comme ça, je risque de décrocher moi! Mais bon, tout de même, après un deuxième tome relativement décevant, voici le troisième tome de la série La Maison de la nuit de P.C. et Kristin Cast, fraîchement arrivée sur les tablettes de vos libraires! J'ai quand même hâte de connaître la suite de l'histoire, ne serait-ce que pour savoir ce qui est réellement arrivé à Lucie et aussi comment vont aller les amours de Damien, le meilleur ami gay de Zoey. Et aussi parce que malgré les dérapages du second tome, j'ai hâte de voir comment va continuer cette série. Le premier tome m'avait tellement fait rêver! On va bientôt voir ça!
@+ Prospéryne
Le rush de Noël...
Salut!
Chaque année, c'est comme ça. Le rush de Noël. La course aux cadeaux, les idées de dernière minute, bonne ou mauvaise, le stress de la course pour arriver à Noël en même temps que tout le monde... même pour le libraire! Et oui, c'est en cette période où je dois me donner à fond, connaître mon inventaire sur le bout des doigts ou presque et me surpasser en suggestions où une personne arrive et me demande une suggestion pour le cousin de son beau-frère qu'il a pigé dans un échange de cadeau et qui a dit qu'il aimait les livres! Misère...
Et pourtant, aussi rushante que soit cette période, je dois avouer que je l'adore. Étant à ma xième année de temps des Fêtes dans un magasin, je suis maintenant parfaitement vaccinée contre la musique de Noël que je parviens à ignorer jusqu'au moment propice et aussi à la surenchère de sapinage et de brillant qui accompagne la période. Donc, les inconvénients, je les contrôle assez bien. Reste le meilleur, le glacage, la crème de la crème de mon travail: le conseil aux clients.
Soyons honnêtes. Dans une vie de rêve, je ne ferais pratiquement que ça. Dans la vraie vie, c'est vraiment pas le cas! Je peux passer peut-être un 10% de mon temps à conseiller, à essayer de deviner ce que les clients aiment pour les orienter vers les bons bouquins. Je ne peux pas toujours placer les pieds aux livres que je voudrais et même quand c'est le cas, c'est loin d'être évident! Mais n'empêche de voir un client heureux partir à la caisse avec un livre que je lui aie recommandé et qu'il a découvert grâce à moi est toujours une sensation délectable. Cette sensation est merveilleuse. Parfois, je rencontre un client avec lequel le courant ne passe pas et qui part les mains vides et ça me désole, d'autres fois, je n'ai rien à leurs proposer et je le regrette. Parfois, le livre est épuisé ou en réimpression et je partage la déception des clients qui ne pourront pas offrir le-dit cadeau pour Noël. Mais d'autres fois, c'est un déclic, une étincelle de magie dans le regard qui fait que les clients disent, ah oui, celui-là je le prends! Il y a le bonheur de partager un moment de notre vie qui nous a donné du plaisir au travers d'un livre, le bonheur aussi d'avoir su trouver les mots pour partager ce plaisir et la joie de le partager, le fait d'avoir trouvé, le fait d'avoir réussi à combler quelqu'un. Quand on en est à notre 16e client de la journée entre 30 téléphones et 20 courses à la caisse et qu'ils prennent le livre pour partir avec lui et on a cette petite bouffée de fierté qui fait disparaître une bonne partie de la fatigue et qui nous encourage à continuer. Disons-le, j'aime le service à la clientèle et j'aime mon domaine. Ça donne une bonne combinaison.
Le temps des Fêtes, c'est se donner au max pour assurer des sourires à Noël. Et en même temps, c'est essayer de se garder un peu d'énergie pour manger le souper de Noël sans tomber de fatigue. Pas évident! On fait de notre mieux, comme tout le monde. Mais en ce 1er décembre, je tenais à souligner que pour le libraire aussi, le décompte a commencé. Et à tous ceux qui auront un livre sous le sapin à Noël, pensez un peu à votre libraire qui a sué sang et eau et auquel vous ne penserez sûrement pas en disant merci à la personne qui vous a offert le cadeau!
@+ Prospéryne
Chaque année, c'est comme ça. Le rush de Noël. La course aux cadeaux, les idées de dernière minute, bonne ou mauvaise, le stress de la course pour arriver à Noël en même temps que tout le monde... même pour le libraire! Et oui, c'est en cette période où je dois me donner à fond, connaître mon inventaire sur le bout des doigts ou presque et me surpasser en suggestions où une personne arrive et me demande une suggestion pour le cousin de son beau-frère qu'il a pigé dans un échange de cadeau et qui a dit qu'il aimait les livres! Misère...
Et pourtant, aussi rushante que soit cette période, je dois avouer que je l'adore. Étant à ma xième année de temps des Fêtes dans un magasin, je suis maintenant parfaitement vaccinée contre la musique de Noël que je parviens à ignorer jusqu'au moment propice et aussi à la surenchère de sapinage et de brillant qui accompagne la période. Donc, les inconvénients, je les contrôle assez bien. Reste le meilleur, le glacage, la crème de la crème de mon travail: le conseil aux clients.
Soyons honnêtes. Dans une vie de rêve, je ne ferais pratiquement que ça. Dans la vraie vie, c'est vraiment pas le cas! Je peux passer peut-être un 10% de mon temps à conseiller, à essayer de deviner ce que les clients aiment pour les orienter vers les bons bouquins. Je ne peux pas toujours placer les pieds aux livres que je voudrais et même quand c'est le cas, c'est loin d'être évident! Mais n'empêche de voir un client heureux partir à la caisse avec un livre que je lui aie recommandé et qu'il a découvert grâce à moi est toujours une sensation délectable. Cette sensation est merveilleuse. Parfois, je rencontre un client avec lequel le courant ne passe pas et qui part les mains vides et ça me désole, d'autres fois, je n'ai rien à leurs proposer et je le regrette. Parfois, le livre est épuisé ou en réimpression et je partage la déception des clients qui ne pourront pas offrir le-dit cadeau pour Noël. Mais d'autres fois, c'est un déclic, une étincelle de magie dans le regard qui fait que les clients disent, ah oui, celui-là je le prends! Il y a le bonheur de partager un moment de notre vie qui nous a donné du plaisir au travers d'un livre, le bonheur aussi d'avoir su trouver les mots pour partager ce plaisir et la joie de le partager, le fait d'avoir trouvé, le fait d'avoir réussi à combler quelqu'un. Quand on en est à notre 16e client de la journée entre 30 téléphones et 20 courses à la caisse et qu'ils prennent le livre pour partir avec lui et on a cette petite bouffée de fierté qui fait disparaître une bonne partie de la fatigue et qui nous encourage à continuer. Disons-le, j'aime le service à la clientèle et j'aime mon domaine. Ça donne une bonne combinaison.
Le temps des Fêtes, c'est se donner au max pour assurer des sourires à Noël. Et en même temps, c'est essayer de se garder un peu d'énergie pour manger le souper de Noël sans tomber de fatigue. Pas évident! On fait de notre mieux, comme tout le monde. Mais en ce 1er décembre, je tenais à souligner que pour le libraire aussi, le décompte a commencé. Et à tous ceux qui auront un livre sous le sapin à Noël, pensez un peu à votre libraire qui a sué sang et eau et auquel vous ne penserez sûrement pas en disant merci à la personne qui vous a offert le cadeau!
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