George VI et la reine Elisabeth Chantal de Badts Sceptre et couronne Atlantica 99 pages
Résumé:
Ceci est une biographie, une biographie double, celle du couple royal qui a le plus marqué l'Angleterre au XXe siècle: Elisabeth Bowes-Lyon et Georges VI.
Critique:
Il y a dans cette biographie tout ce dont je critiquais l'absence dans Elizabeth la reine mère: un portrait, pas juste une chronologie de la vie de quelqu'un. N'empêche, en la lisant, j'ai fini par voir les qualités de l'ouvrage de William Shawcross. George VI et la reine Elisabeth laisse plus de place à la légende et un peu moins aux faits. Ce qui nuance certainement le portrait de la personne, mais n'empêche, j'ai plus appris sur la personnalité des deux membres du couple royal avec ce lisant qu'avec un livre de 400 pages. Arrêtons-là la comparaison. En lui-même le livre est excellent. Il est dans les grandes lignes, c'est sûr on ne parle pas en détail de chacune des activités officielles de leur règne et même la partie sur le veuvage d'Élisabeth tient en quelques pages, mais bon, tout y est et c'est là l'essentiel. On apprend beaucoup sur l'importance de la guerre pour ce couple si uni et aussi sur leur fille Élisabeth, l'actuelle souveraine d'Angleterre. On apprend d'où elle vient et ce qui l'a façonné. Le couple royal avait une foi très profonde en l'institution monarchique et en sa raison d'être: être la continuité au sommet de l'État en toutes occasions, même dans les épreuves, même dans la tourmente. C'est sans doute pourquoi l'abdication d'Edouard VIII a tellement frappé les esprits. Le livre est court, mais la partie photographie est intéressante. Un bon petit livre que je suis heureuse d'avoir lu! Mais pas sûre que ça a épongé mon trip monarchie britannique par contre, j'ai encore le goût d'en savoir un peu plus...
Ma note: 3.75/5
mardi 31 janvier 2012
lundi 30 janvier 2012
Carburer à la nostalgie
Salut!
Vous savez, j'ai ma propre théorie pour expliquer le succès des séries de Michel David, Louise Tremblay-D'Essiambre et cie. Et elle est basée sur une observation très scientifique de ses lecteurs (mouais, peut-être pas si scientifique). La majorité des gens qui achètent ses livres, j'ai bien dit la majorité, pas tous, ont les cheveux gris ou blanc (ou teint) et ils ont l'âge d'avoir vécu la majorité des aventures qui leur sont racontées dans ces livres. Ou que leurs parents les aies vécu si ça date de plus longtemps. Très simple alors de comprendre d'où vient la vague: elle carbure à la nostalgie.
Et oui, la nostalgie fait vendre! La nostalgie d'une époque où ce n'était pas tout le monde qui avait le téléphone, où tout le monde épiait tout le monde, heureux d'y trouver ce qu'on trouve aujourd'hui dans les téléromans et les émissions de téléréalité: le spectacle de la vie d'autrui. Une époque où les histoires de familles étaient aussi nombreuses qu'aujourd'hui, mais dans un contexte fort différent. Où l'internet n'existait pas, où la télé et la radio étaient les trucs les plus utiles pour se renseigner sur le monde et encore, surtout la radio, où les livres étaient peu nombreux, mais d'autant plus précieux, où la majorité de la population était encore rurale. Un monde révolu aujourd'hui. Quand on y a vécu son enfance, son adolescence, voir le début de sa vie d'adulte dans un tel monde, ça doit être agréable de le retrouver parfois, au travers d'un roman, de se rappeler des souvenirs, du bon vieux temps.
Oui, c'est ça, les romans de Michel David et ses comparses surfent sur la nostalgie. J'espère qu'ils sont bons en prime, mais bon, n'en ayant jamais lu, je ne peux pas dire! Seulement, il y a un truc qui m'inquiète... Vraiment beaucoup... Va-t-il y avoir un jour des romans sur l'époque où les Nintendo n'avaient que cinq pitons et où on courrait répondre au téléphone parce que c'était un longue distance? Une époque où avoir un baladeur à cassette dans la cours d'école était le summum du hot, même si les écouteurs étaient couverts de mousse orange laide? Où La Source s'appelait encore RadioScrap, pardon Shack? Est-ce que je vais me mettre à lire ça un jour en hochant la tête, un sourire aux lèvres, en me rappelant de beaux souvenirs? Mais, surtout: est-ce que je vais avoir l'air de mes clients aujourd'hui en me pitchant en librairie pour acheter le dernier tome paru de ma série? Le pire, c'est que je pense que oui...
@+ Prospéryne
Vous savez, j'ai ma propre théorie pour expliquer le succès des séries de Michel David, Louise Tremblay-D'Essiambre et cie. Et elle est basée sur une observation très scientifique de ses lecteurs (mouais, peut-être pas si scientifique). La majorité des gens qui achètent ses livres, j'ai bien dit la majorité, pas tous, ont les cheveux gris ou blanc (ou teint) et ils ont l'âge d'avoir vécu la majorité des aventures qui leur sont racontées dans ces livres. Ou que leurs parents les aies vécu si ça date de plus longtemps. Très simple alors de comprendre d'où vient la vague: elle carbure à la nostalgie.
Et oui, la nostalgie fait vendre! La nostalgie d'une époque où ce n'était pas tout le monde qui avait le téléphone, où tout le monde épiait tout le monde, heureux d'y trouver ce qu'on trouve aujourd'hui dans les téléromans et les émissions de téléréalité: le spectacle de la vie d'autrui. Une époque où les histoires de familles étaient aussi nombreuses qu'aujourd'hui, mais dans un contexte fort différent. Où l'internet n'existait pas, où la télé et la radio étaient les trucs les plus utiles pour se renseigner sur le monde et encore, surtout la radio, où les livres étaient peu nombreux, mais d'autant plus précieux, où la majorité de la population était encore rurale. Un monde révolu aujourd'hui. Quand on y a vécu son enfance, son adolescence, voir le début de sa vie d'adulte dans un tel monde, ça doit être agréable de le retrouver parfois, au travers d'un roman, de se rappeler des souvenirs, du bon vieux temps.
Oui, c'est ça, les romans de Michel David et ses comparses surfent sur la nostalgie. J'espère qu'ils sont bons en prime, mais bon, n'en ayant jamais lu, je ne peux pas dire! Seulement, il y a un truc qui m'inquiète... Vraiment beaucoup... Va-t-il y avoir un jour des romans sur l'époque où les Nintendo n'avaient que cinq pitons et où on courrait répondre au téléphone parce que c'était un longue distance? Une époque où avoir un baladeur à cassette dans la cours d'école était le summum du hot, même si les écouteurs étaient couverts de mousse orange laide? Où La Source s'appelait encore RadioScrap, pardon Shack? Est-ce que je vais me mettre à lire ça un jour en hochant la tête, un sourire aux lèvres, en me rappelant de beaux souvenirs? Mais, surtout: est-ce que je vais avoir l'air de mes clients aujourd'hui en me pitchant en librairie pour acheter le dernier tome paru de ma série? Le pire, c'est que je pense que oui...
@+ Prospéryne
dimanche 29 janvier 2012
Guy Delisle remporte le Fauve d'or à Angolême!
Salut!
Ah, super nouvelle ce matin! Guy Delisle a remporté le Fauve d'or à Angoulême, soit le prix de la meilleure BD francophone de l'année! Un prix amplement mérité et toutes mes félicitations à l'auteur!
Pour ceux que ça intéresse, ma critique est ici.
@+ Prospéryne
Ah, super nouvelle ce matin! Guy Delisle a remporté le Fauve d'or à Angoulême, soit le prix de la meilleure BD francophone de l'année! Un prix amplement mérité et toutes mes félicitations à l'auteur!
Pour ceux que ça intéresse, ma critique est ici.
@+ Prospéryne
samedi 28 janvier 2012
Angus: 1- Le chaventurier de Donsimoni et Guillo
Angus Tome 1 Le Chaventurier Scénario et dessins: Régis Donsimoni Couleurs: Yoann Guillo Ankama 50 pages
Résumé:
Angus est un chat, mais aussi un aventurier. Un duo explosif pour un chat! Obligé malgré lui de prendre en charge une apprentie, il peste, sauf que... un démon vieux de 500 ans viens de sortir d'une trêve prévue initialement pour 5 mois et qu'il n'a qu'une hâte: faire jaillir son maître du néant pour à nouveau reconquérir le monde. Ya de quoi agiter sa queue de nervosité...
Critique:
Vous savez quoi? Je crois que je ne suis pas faite pour la BD moderne. Cohérence, cohérence, aie-je le goût de dire aux bédéistes! Cet album est très bien dessiné, avec des idées originales, mais... bordel, l'histoire est terriblement mal ficelée. J'aurais à plusieurs endroits ajouté une case ou deux pour clarifier l'intrigue ou pour ajouter un détail utile à la compréhension. Première des choses, j'aurais spécifié dès le départ que nous étions embarqué dans un autre monde, au lieu de demander à mes lecteurs de se triturer l'esprit à chercher entre un monde de manga collé sur la réalité ou un monde imaginaire. J'ai dû mettre la moitié de l'album à le comprendre tellement c'était pas clair. On en loupe des choses dans ces moments-là! Le personnage d'Angus est intéressant, l'idée de chaventurier aussi, le tout colle, mais, mais... Que c'est mal amené, mal balancé, mal ajusté! On dirait que l'auteur a collé des bouts d'intrigues au lieu de vouloir raconter une histoire complète et cohérente. Et pourtant, je suis sûre qu'il a du talent, tout est là, manque l'étincelle! Fiou, que c'est frustant! Il faut que je lise l'album deux fois pour comprendre, ce n'est pas normal! Surtout dans un art comme la bande dessinée qui est aussi dépendant de la parfaite interaction entre le dessin et les dialogues! Désolé, je suis sévère, mais j'en aie un peu marre de me faire servir des produits pas assez peaufinés dans les nouveautés de ma section BD! Direction littéraire, à vos plumes et corrigez-moi ça!
Ma note: 3/5
Résumé:
Angus est un chat, mais aussi un aventurier. Un duo explosif pour un chat! Obligé malgré lui de prendre en charge une apprentie, il peste, sauf que... un démon vieux de 500 ans viens de sortir d'une trêve prévue initialement pour 5 mois et qu'il n'a qu'une hâte: faire jaillir son maître du néant pour à nouveau reconquérir le monde. Ya de quoi agiter sa queue de nervosité...
Critique:
Vous savez quoi? Je crois que je ne suis pas faite pour la BD moderne. Cohérence, cohérence, aie-je le goût de dire aux bédéistes! Cet album est très bien dessiné, avec des idées originales, mais... bordel, l'histoire est terriblement mal ficelée. J'aurais à plusieurs endroits ajouté une case ou deux pour clarifier l'intrigue ou pour ajouter un détail utile à la compréhension. Première des choses, j'aurais spécifié dès le départ que nous étions embarqué dans un autre monde, au lieu de demander à mes lecteurs de se triturer l'esprit à chercher entre un monde de manga collé sur la réalité ou un monde imaginaire. J'ai dû mettre la moitié de l'album à le comprendre tellement c'était pas clair. On en loupe des choses dans ces moments-là! Le personnage d'Angus est intéressant, l'idée de chaventurier aussi, le tout colle, mais, mais... Que c'est mal amené, mal balancé, mal ajusté! On dirait que l'auteur a collé des bouts d'intrigues au lieu de vouloir raconter une histoire complète et cohérente. Et pourtant, je suis sûre qu'il a du talent, tout est là, manque l'étincelle! Fiou, que c'est frustant! Il faut que je lise l'album deux fois pour comprendre, ce n'est pas normal! Surtout dans un art comme la bande dessinée qui est aussi dépendant de la parfaite interaction entre le dessin et les dialogues! Désolé, je suis sévère, mais j'en aie un peu marre de me faire servir des produits pas assez peaufinés dans les nouveautés de ma section BD! Direction littéraire, à vos plumes et corrigez-moi ça!
Ma note: 3/5
Libellés :
Auteurs D à F,
Bande dessinée,
Chats,
Commentaire de lecture
vendredi 27 janvier 2012
Les lieux des livres
Salut!
Petit souvenir: Je suis étudiante en première année au BAC en enseignement au secondaire à l'UQÀM. Pour la jeune banlieusarde que je suis, découvrir la grande ville est tout un choc. Je ne me retrouve pas nulle part, mais tout à coup, au hasard de mes déambulations, j'aperçois un nom de rue: Papineau. Et là, pouf, je suis de retour des années en arrière, bien inconfortablement évachée sur mon lit en train de lire les Filles de Caleb d'Arlette Cousture, sur les traces de Blanche, sa fille, qui prenait la rue Papineau pour aller travailler je ne me rappelle plus trop où. Je reste un bon 2 secondes à regarder le panneau, avant évidemment de me faire klaxonner par un automobiliste impatient, mais toute surprise d'avoir retrouvé une rue que je connaissais déjà par ma grande amie la littérature.
Depuis, il m'est arrivé à quelques reprises de parcourir les rues de Montréal ou encore d'ailleurs à la recherche des endroits où l'on a mis en place une histoire que j'ai lu. J'avais beaucoup aimé Le désir de Benoît Boudreault pour ça, cette impression de pouvoir parcourir les lieux de son histoire, de prendre la Grande-Allée à Québec au volant d'une Mercedes noire et retrouver l'atmosphère du roman. Quand on peut ancrer dans le réel les personnages de nos romans, ça crée une impression de différence, de réalité par rapport aux autres romans. Bien sûr, il est impossible ou presque de toujours retrouver tous les lieux d'un roman, certains restent dans le vague à tout jamais. On a pas besoin de ça nécessairement, mais de marcher ensuite sur les lieux de nos histoires favorites donne une saveur à celle-ci qu'on ne pourrait pas connaître autrement. C'est comme faire jaillir quelque chose des pages d'un livre, en le débarrassant en partie de son côté merveilleux et en le chargeant du poids de l'imparfaite réalité certes, mais en lui donnant un poids, une couleur, une odeur que les mots sur une page ne peuvent pas donner.
J'ai souvent voulu aller en Europe pour retrouver les lieux de mes romans favoris, plus nombreux que ceux au Québec. Je rêve d'aller à Notre-Dame de Paris retrouver Quasimodo et Esméralda, de me promener dans les galeries du Louvre à la recherche de Robert Langdon, faire un tour à Lascaux essayer de deviner quel dessin Ayla a bien pu y faire, parcourir la Provence aux côtés des personnages de Marcel Pagnol. Aller «voir» en vrai les lieux que des auteurs m'ont déjà permis de voir. D'ancrer dans la réalité des histoires que je n'ai vu que dans ma tête, senti et saisi à travers les mots que l'on m'a permis de lire. De savoir alors si c'est aussi vrai que ça en a l'air dans les livres. J'adorerais ça et je le ferais sans doute un jour.
Mais reste que certains endroits me seront à jamais inaccessible. Je ne pourrais jamais jamais visiter Narnia ou la Terre du Milieu, faire des voyages sidéraux aux côtés d'Harry Seldon, courir aux côtés des dinosaures de Jurassic Park (quoique ça c'est peut-être mieux!). Oh et puis zut, même Poudlard m'est interdit, le château est plein de sortilège Repousse-Moldus. Quel tristesse! Va falloir s'y faire...
@+ Prospéryne
Petit souvenir: Je suis étudiante en première année au BAC en enseignement au secondaire à l'UQÀM. Pour la jeune banlieusarde que je suis, découvrir la grande ville est tout un choc. Je ne me retrouve pas nulle part, mais tout à coup, au hasard de mes déambulations, j'aperçois un nom de rue: Papineau. Et là, pouf, je suis de retour des années en arrière, bien inconfortablement évachée sur mon lit en train de lire les Filles de Caleb d'Arlette Cousture, sur les traces de Blanche, sa fille, qui prenait la rue Papineau pour aller travailler je ne me rappelle plus trop où. Je reste un bon 2 secondes à regarder le panneau, avant évidemment de me faire klaxonner par un automobiliste impatient, mais toute surprise d'avoir retrouvé une rue que je connaissais déjà par ma grande amie la littérature.
Depuis, il m'est arrivé à quelques reprises de parcourir les rues de Montréal ou encore d'ailleurs à la recherche des endroits où l'on a mis en place une histoire que j'ai lu. J'avais beaucoup aimé Le désir de Benoît Boudreault pour ça, cette impression de pouvoir parcourir les lieux de son histoire, de prendre la Grande-Allée à Québec au volant d'une Mercedes noire et retrouver l'atmosphère du roman. Quand on peut ancrer dans le réel les personnages de nos romans, ça crée une impression de différence, de réalité par rapport aux autres romans. Bien sûr, il est impossible ou presque de toujours retrouver tous les lieux d'un roman, certains restent dans le vague à tout jamais. On a pas besoin de ça nécessairement, mais de marcher ensuite sur les lieux de nos histoires favorites donne une saveur à celle-ci qu'on ne pourrait pas connaître autrement. C'est comme faire jaillir quelque chose des pages d'un livre, en le débarrassant en partie de son côté merveilleux et en le chargeant du poids de l'imparfaite réalité certes, mais en lui donnant un poids, une couleur, une odeur que les mots sur une page ne peuvent pas donner.
J'ai souvent voulu aller en Europe pour retrouver les lieux de mes romans favoris, plus nombreux que ceux au Québec. Je rêve d'aller à Notre-Dame de Paris retrouver Quasimodo et Esméralda, de me promener dans les galeries du Louvre à la recherche de Robert Langdon, faire un tour à Lascaux essayer de deviner quel dessin Ayla a bien pu y faire, parcourir la Provence aux côtés des personnages de Marcel Pagnol. Aller «voir» en vrai les lieux que des auteurs m'ont déjà permis de voir. D'ancrer dans la réalité des histoires que je n'ai vu que dans ma tête, senti et saisi à travers les mots que l'on m'a permis de lire. De savoir alors si c'est aussi vrai que ça en a l'air dans les livres. J'adorerais ça et je le ferais sans doute un jour.
Mais reste que certains endroits me seront à jamais inaccessible. Je ne pourrais jamais jamais visiter Narnia ou la Terre du Milieu, faire des voyages sidéraux aux côtés d'Harry Seldon, courir aux côtés des dinosaures de Jurassic Park (quoique ça c'est peut-être mieux!). Oh et puis zut, même Poudlard m'est interdit, le château est plein de sortilège Repousse-Moldus. Quel tristesse! Va falloir s'y faire...
@+ Prospéryne
jeudi 26 janvier 2012
Polina de Bastien Vives
Polina Bastien Vives KSTR 206 pages
Résumé:
Polina Oulinov a six ans et passe son audition dans une grande école de ballet. Elle est acceptée contre toute attente parce que le maître, le professeur Bojinski, a fait des commentaires négatifs durant son audition. Commence entre elle et lui une étrange relation de maître à élève, mais qui finira par la libération de Polina. Un récit sur la danse et les danseurs dans ce que ça a de plus dur et de plus intense.
Critique:
Cette BD retrace une relation de maître à élève, une relation intime, mais en même temps étouffante. Bojinski est un excellent professeur, mais il est exigeant au possible et ne porte aucune attention à la sensibilité de ceux qu'il dirige, la petite Polina Oulinov en premier lieu. On le devine, on est dans le milieu des ballets russes. Mais l'atmosphère, même avec tous les noms russes, touchent à l'universel. Polina mettra beaucoup de temps à trouver sa propre personnalité tellement l'empreinte de Bojinski sur elle est puissante, mais elle s'en affranchira et ce faisant, elle deviendra elle-même, au meilleur de son potentiel. Tout du milieu de la danse y est raconté, les relations entre les danseurs et les chorégraphes, les maîtres et les élèves, la dureté du travail physique, les efforts constants à la recherche de la perfection, le combat entre les anciennes méthodes et les nouvelles, entre la danse classique et la danse contemporaine. On évolue dans un milieu clôt, mais en même temps, tellement représentatif du monde. Tout est reproduit dans ce petit monde, les grandeurs, les faiblesses, les combats, tous tournés vers un but: la danse et la scène, son corolaire. Le dessin est excellent, merveilleux et on pourrait pratiquement voir sortir les personnages de la page tellement leurs mouvements sont réalistes. Pas besoin de couleurs pour représenter ce monde, le noir et le blanc, sans le moindre ton de gris était largement suffisant. La tâche distinctive que Polina a sur le nez tout le long du livre m'a par contre légèrement agacée, je n'aimais pas trop ça. On pouvait facilement la reconnaître grâce à ce détail, mais en même temps, hum, je n'appréciais pas trop. Un BD à part et un bédéiste à suivre, il n'a même pas trente ans et déjà une rare maîtrise à la fois du dessin et du récit et sait mettre la juste touche d'émotion dans ses dessins. Même les expressions neutres de Polina étaient parlantes, c'est dire!
Ma note: 4.5/5
Résumé:
Polina Oulinov a six ans et passe son audition dans une grande école de ballet. Elle est acceptée contre toute attente parce que le maître, le professeur Bojinski, a fait des commentaires négatifs durant son audition. Commence entre elle et lui une étrange relation de maître à élève, mais qui finira par la libération de Polina. Un récit sur la danse et les danseurs dans ce que ça a de plus dur et de plus intense.
Critique:
Cette BD retrace une relation de maître à élève, une relation intime, mais en même temps étouffante. Bojinski est un excellent professeur, mais il est exigeant au possible et ne porte aucune attention à la sensibilité de ceux qu'il dirige, la petite Polina Oulinov en premier lieu. On le devine, on est dans le milieu des ballets russes. Mais l'atmosphère, même avec tous les noms russes, touchent à l'universel. Polina mettra beaucoup de temps à trouver sa propre personnalité tellement l'empreinte de Bojinski sur elle est puissante, mais elle s'en affranchira et ce faisant, elle deviendra elle-même, au meilleur de son potentiel. Tout du milieu de la danse y est raconté, les relations entre les danseurs et les chorégraphes, les maîtres et les élèves, la dureté du travail physique, les efforts constants à la recherche de la perfection, le combat entre les anciennes méthodes et les nouvelles, entre la danse classique et la danse contemporaine. On évolue dans un milieu clôt, mais en même temps, tellement représentatif du monde. Tout est reproduit dans ce petit monde, les grandeurs, les faiblesses, les combats, tous tournés vers un but: la danse et la scène, son corolaire. Le dessin est excellent, merveilleux et on pourrait pratiquement voir sortir les personnages de la page tellement leurs mouvements sont réalistes. Pas besoin de couleurs pour représenter ce monde, le noir et le blanc, sans le moindre ton de gris était largement suffisant. La tâche distinctive que Polina a sur le nez tout le long du livre m'a par contre légèrement agacée, je n'aimais pas trop ça. On pouvait facilement la reconnaître grâce à ce détail, mais en même temps, hum, je n'appréciais pas trop. Un BD à part et un bédéiste à suivre, il n'a même pas trente ans et déjà une rare maîtrise à la fois du dessin et du récit et sait mettre la juste touche d'émotion dans ses dessins. Même les expressions neutres de Polina étaient parlantes, c'est dire!
Ma note: 4.5/5
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Auteurs V à Z,
Bande dessinée,
Commentaire de lecture
mercredi 25 janvier 2012
Hum, ça sent...
...la St-Valentin quand....
-On reçoit tout plein de livres couverts de coeur rouge, rose et mauve (rarement d'autres couleurs).
-La section de littérature érotique commence à déborder.
-L'on se retrouve avec 10 éditions différentes du Kama Sutra.
... Pâques quand...
-Pratiquement tous les albums pour enfants sont remplis de poussins, canetons, chatons et autres bébés animaux.
-La section alimentation compte un livre sur le chocolat sur trois.
-Les livres sur le jardinage commence à rentrer même s'il y a encore un pied de neige!
... Halloween quand...
-La section jeunesse se remplit de livres sur les sorcières et les fantômes.
-La section spiritualité se bourre de livres sur les fantômes (mais pas les mêmes que ceux des jeunes!)
-Plein de livres d'histoires d'horreurs arrivent avec des couvertures plus effrayantes les unes que les autres.
... Noël quand...
-Tous les albums jeunesse ont sur leurs couvertures un type en habit de neige rouge et tuque à pompom blanc réclamant la paternité de Noël.
-Les livres de recettes de régime disparaissent des tablettes pour laisser place à des livres contenant de la bouffe vraiment cochonne (les livres de régime reviennent en janvier)
-Plein de coffrets contenant un livre de recette et un accessoire culinaire quelconque supposé indispensable à la réalisation des recettes dans le livre envahissent la quasi-totalité de l'espace de présentation disponible.
@+ Prospéryne
-On reçoit tout plein de livres couverts de coeur rouge, rose et mauve (rarement d'autres couleurs).
-La section de littérature érotique commence à déborder.
-L'on se retrouve avec 10 éditions différentes du Kama Sutra.
... Pâques quand...
-Pratiquement tous les albums pour enfants sont remplis de poussins, canetons, chatons et autres bébés animaux.
-La section alimentation compte un livre sur le chocolat sur trois.
-Les livres sur le jardinage commence à rentrer même s'il y a encore un pied de neige!
... Halloween quand...
-La section jeunesse se remplit de livres sur les sorcières et les fantômes.
-La section spiritualité se bourre de livres sur les fantômes (mais pas les mêmes que ceux des jeunes!)
-Plein de livres d'histoires d'horreurs arrivent avec des couvertures plus effrayantes les unes que les autres.
... Noël quand...
-Tous les albums jeunesse ont sur leurs couvertures un type en habit de neige rouge et tuque à pompom blanc réclamant la paternité de Noël.
-Les livres de recettes de régime disparaissent des tablettes pour laisser place à des livres contenant de la bouffe vraiment cochonne (les livres de régime reviennent en janvier)
-Plein de coffrets contenant un livre de recette et un accessoire culinaire quelconque supposé indispensable à la réalisation des recettes dans le livre envahissent la quasi-totalité de l'espace de présentation disponible.
@+ Prospéryne
mardi 24 janvier 2012
Le grand cahier d'Agota Kristof
Le grand cahier Agota Kristof Points 184 pages
Résumé:
C'est la guerre, une guerre qui n'est pas nommée et qu'on a pas besoin de connaître car elle est comme toutes les guerres. Claus et Lucas sont emmenés par leur mère chez leur grand-mère, une vieille femme avare et acariâtre, qui vit dans la Petite Ville. Les deux jumeaux, privés de l'amour maternel, vont s'entraîner ensemble à éliminer toute émotion de leur vie, afin de devenir plus fort. Ils relatent tout dans leur grand cahier, par textes courts, dépourvus d'émotions, évoquant uniquement des faits.
Critique:
Très perturbant comme lecture. Les deux jumeaux parlent constamment au nous, ils ne se voient pas comme des personnes distinctes, ils sont complètement entremêlés entre eux. Dans leurs textes, ils ne se distinguent jamais l'un et l'autre. Et on peut se demander s'ils ont vraiment tort d'éliminer toute émotion de leur vie quand on voit le monde dans lequel ils vivent. De l'officier allemand qui loge chez eux, un homosexuel sado-masochiste à la servante du curée qui abuse d'eux tout en leur prodiguant des soins maternels, le monde qui les entoure est fou, dépourvu de morale. Seul le personnage de la grand-mère a un semblant de morale. C'est un personnage que l'on met du temps à comprendre et pour lequel les apparences ne comptent pas. On peut la juger sévèrement, mais à force de la connaître, on finit par la comprendre et par l'accepter, même à éprouver une certaine tendresse pour elle. Elle est dure, voir brutale, mais on peut se fier à elle, contrairement à presque tous les autres personnages dans le livre. Certaines scènes sont très cruelles et d'autres laissent une impression de malaise très profonde. La sexualité y est très présente, mais dans ses aspects les plus crus et encore une fois, dépourvus d'amour ou de sentiments. En fait, chaque personnage est là dans l'histoire pour une raison précise, pour apprendre quelque chose aux jumeaux, de leurs parents au cordonnier. Une lecture dérangeante, une lecture sur la guerre, mais vécue de l'intérieur. Ce n'est pas les bombes qui tombent qui sont importantes, c'est la folie des hommes qui est montrée dans ce qu'elle a de plus cruelle. Un livre nécessaire, mais très dur.
Ma note: 4.5/5
Résumé:
C'est la guerre, une guerre qui n'est pas nommée et qu'on a pas besoin de connaître car elle est comme toutes les guerres. Claus et Lucas sont emmenés par leur mère chez leur grand-mère, une vieille femme avare et acariâtre, qui vit dans la Petite Ville. Les deux jumeaux, privés de l'amour maternel, vont s'entraîner ensemble à éliminer toute émotion de leur vie, afin de devenir plus fort. Ils relatent tout dans leur grand cahier, par textes courts, dépourvus d'émotions, évoquant uniquement des faits.
Critique:
Très perturbant comme lecture. Les deux jumeaux parlent constamment au nous, ils ne se voient pas comme des personnes distinctes, ils sont complètement entremêlés entre eux. Dans leurs textes, ils ne se distinguent jamais l'un et l'autre. Et on peut se demander s'ils ont vraiment tort d'éliminer toute émotion de leur vie quand on voit le monde dans lequel ils vivent. De l'officier allemand qui loge chez eux, un homosexuel sado-masochiste à la servante du curée qui abuse d'eux tout en leur prodiguant des soins maternels, le monde qui les entoure est fou, dépourvu de morale. Seul le personnage de la grand-mère a un semblant de morale. C'est un personnage que l'on met du temps à comprendre et pour lequel les apparences ne comptent pas. On peut la juger sévèrement, mais à force de la connaître, on finit par la comprendre et par l'accepter, même à éprouver une certaine tendresse pour elle. Elle est dure, voir brutale, mais on peut se fier à elle, contrairement à presque tous les autres personnages dans le livre. Certaines scènes sont très cruelles et d'autres laissent une impression de malaise très profonde. La sexualité y est très présente, mais dans ses aspects les plus crus et encore une fois, dépourvus d'amour ou de sentiments. En fait, chaque personnage est là dans l'histoire pour une raison précise, pour apprendre quelque chose aux jumeaux, de leurs parents au cordonnier. Une lecture dérangeante, une lecture sur la guerre, mais vécue de l'intérieur. Ce n'est pas les bombes qui tombent qui sont importantes, c'est la folie des hommes qui est montrée dans ce qu'elle a de plus cruelle. Un livre nécessaire, mais très dur.
Ma note: 4.5/5
Libellés :
Auteurs J à L,
Commentaire de lecture,
Littérature hongroise
lundi 23 janvier 2012
Être obligé de lire un livre
Salut!
Tout le monde a déjà été obligé de lire des livres. Ne serait-ce que durant son parcours scolaire. Quelle chose abjecte: être obligé de lire un livre! J'entends d'ici tous les râles de dégoût des milliers d'adolescents du secondaire quand on leur met sous le nez leur livre obligatoire cette session-ci. Peu importe c'est quoi, ils vous l'ouvrir en se pinçant le nez et pour cause: ils ne l'ont pas choisi.
Hé, c'est la dure réalité de l'étudiant ça. On passe tous par là. Je n'ai pas aimé tous les livres que j'ai lu au secondaire, ni même au Cégep. C'est surtout les recueils de texte qui à l'université me poussait dans les bras de Morphée étant donné leur très grand ennui pour moi. Mais au secondaire, non, ça ne me dérangeait pas. En fait, le problème, c'était ma très grand tendance à la procrastination qui me faisait attendre à la dernière minute pour lire les bouquins obligatoire. Et croyez-moi, quand je dis dernière minute, c'était parce que l'examen était le lendemain! Je ne suis pas un exemple à suivre dans le domaine. Malgré tout, les lectures obligatoires ont un immense avantage: elles nous oblige à ouvrir un livre qu'autrement, on aurait jamais ouvert. On peut par la suite les détester, les porter aux nues ou déclarer en plein exposé oral que c'est excellent pour partir le poêle (Ça c'est pas moi qui l'a fait, c'est Frérot!), reste qu'on aura été en contact avec cette oeuvre. On peut y lire les pires livres de sa vie, mais certains livres valent quand même le détour. Et il y a parfois de belles découvertes. Mais ça reste des livres obligatoires...
Parce que je suis convaincue que c'est ça le pire dans l'histoire: l'obligation. On a pas le choix, aime, aime pas, on doit lire ce livre-là. Ya rien de pire pour couper l'envie de lire que de dire qu'à ce moment-là, c'est ça qu'on doit lire. Et encore plus plate, qu'on a un temps limité pour le lire! Tue-envie de lire! Yeurk! Ça m'est arrivé de le faire quelques fois depuis mes études, surtout pour le boulot, mais ça n'a jamais été de gaieté de coeur. J'aime pas ça lire obligé, même si je reconnais que ça a (parfois) ses avantages.
Morale de l'histoire? Un livre n'est jamais aussi bon que quand on a souhaité le lire avant de commencer sa lecture.
@+ Prospéryne
Tout le monde a déjà été obligé de lire des livres. Ne serait-ce que durant son parcours scolaire. Quelle chose abjecte: être obligé de lire un livre! J'entends d'ici tous les râles de dégoût des milliers d'adolescents du secondaire quand on leur met sous le nez leur livre obligatoire cette session-ci. Peu importe c'est quoi, ils vous l'ouvrir en se pinçant le nez et pour cause: ils ne l'ont pas choisi.
Hé, c'est la dure réalité de l'étudiant ça. On passe tous par là. Je n'ai pas aimé tous les livres que j'ai lu au secondaire, ni même au Cégep. C'est surtout les recueils de texte qui à l'université me poussait dans les bras de Morphée étant donné leur très grand ennui pour moi. Mais au secondaire, non, ça ne me dérangeait pas. En fait, le problème, c'était ma très grand tendance à la procrastination qui me faisait attendre à la dernière minute pour lire les bouquins obligatoire. Et croyez-moi, quand je dis dernière minute, c'était parce que l'examen était le lendemain! Je ne suis pas un exemple à suivre dans le domaine. Malgré tout, les lectures obligatoires ont un immense avantage: elles nous oblige à ouvrir un livre qu'autrement, on aurait jamais ouvert. On peut par la suite les détester, les porter aux nues ou déclarer en plein exposé oral que c'est excellent pour partir le poêle (Ça c'est pas moi qui l'a fait, c'est Frérot!), reste qu'on aura été en contact avec cette oeuvre. On peut y lire les pires livres de sa vie, mais certains livres valent quand même le détour. Et il y a parfois de belles découvertes. Mais ça reste des livres obligatoires...
Parce que je suis convaincue que c'est ça le pire dans l'histoire: l'obligation. On a pas le choix, aime, aime pas, on doit lire ce livre-là. Ya rien de pire pour couper l'envie de lire que de dire qu'à ce moment-là, c'est ça qu'on doit lire. Et encore plus plate, qu'on a un temps limité pour le lire! Tue-envie de lire! Yeurk! Ça m'est arrivé de le faire quelques fois depuis mes études, surtout pour le boulot, mais ça n'a jamais été de gaieté de coeur. J'aime pas ça lire obligé, même si je reconnais que ça a (parfois) ses avantages.
Morale de l'histoire? Un livre n'est jamais aussi bon que quand on a souhaité le lire avant de commencer sa lecture.
@+ Prospéryne
samedi 21 janvier 2012
Peter Pan: 3- Tempête de Régis Loisel
Peter Pan tome 3 Tempête Régis Loisel Vents d'ouest 63 pages
Résumé:
Après avoir survécu à l'Opikanoba, Peter retrouve toute la bande de créatures mythologiques qui cherchent à échapper à l'emprise du Capitaine Crochet. Il est leur chef, puisque Clochette l'a ramené, c'est forcément lui! Ils mettent donc au point un audacieux plan pour se débarrasser des pirates en leur fournissant le trésor qu'ils convoitent!
Critique:
Le caractère de Peter Pan, enfant qui ne veut pas devenir adulte, se dessine clairement dans ses relations avec les créatures mythologiques. On ne comprend pas encore trop son rôle dans le Pays imaginaire, mais une chose est sûre, c'est qu'il est réel et qu'il est lié à celui de Clochette. Pour l'instant, le plus urgent est d'emmener le trésor au pirates pour s'en débarrasser, mais rien ne se passera comme prévu, entraînant un retour inattendu de Peter dans le Londres dickensien que l'on a déjà vu. La différence entre les deux est très claire et encore plus quand on se rend compte à quel point Peter a changé, au contraire de Londres, ou même de sa mère. Un événement à la fin nous laisse perplexe et on se demande ce qui s'est réellement passé. Hum, une chose est sûre et certain, c'est que ça aura un impact sur la suite des choses.
Ma note: 3.75/5
Résumé:
Après avoir survécu à l'Opikanoba, Peter retrouve toute la bande de créatures mythologiques qui cherchent à échapper à l'emprise du Capitaine Crochet. Il est leur chef, puisque Clochette l'a ramené, c'est forcément lui! Ils mettent donc au point un audacieux plan pour se débarrasser des pirates en leur fournissant le trésor qu'ils convoitent!
Critique:
Le caractère de Peter Pan, enfant qui ne veut pas devenir adulte, se dessine clairement dans ses relations avec les créatures mythologiques. On ne comprend pas encore trop son rôle dans le Pays imaginaire, mais une chose est sûre, c'est qu'il est réel et qu'il est lié à celui de Clochette. Pour l'instant, le plus urgent est d'emmener le trésor au pirates pour s'en débarrasser, mais rien ne se passera comme prévu, entraînant un retour inattendu de Peter dans le Londres dickensien que l'on a déjà vu. La différence entre les deux est très claire et encore plus quand on se rend compte à quel point Peter a changé, au contraire de Londres, ou même de sa mère. Un événement à la fin nous laisse perplexe et on se demande ce qui s'est réellement passé. Hum, une chose est sûre et certain, c'est que ça aura un impact sur la suite des choses.
Ma note: 3.75/5
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vendredi 20 janvier 2012
Lecture nocturne
Salut!
Ça m'arrive parfois, quand l'insomnie me prend de quitter le confort de mes couvertures pour me glisser sur mon divan et reprendre une lecture en cours. Je m'enveloppe dans mes jetées et je replonge dans l'histoire que j'ai quitté quelques heures plus tôt. Bien souvent une jeune personne poilue vient m'accompagner et me réchauffe le côté. C'est calme. Il n'y a pas de voiture qui passe dans la rue, juste moi, mon livre et la lumière allumée. Je sais que j'ai perdu ces heures de sommeil-là, mais en même temps, j'aime mieux les passer à lire plutôt qu'à tourner comme une toupie dans mon lit.
Lire la nuit. La nuit semble être le refuge de ceux qui recherchent la tranquillité. Souvent les écrivains font des appels à la muse la nuit. Ils s'installent tranquillement, assurés de ne pas être dérangé sans avoir à débrancher le téléphone et de ne pas entendre personne frapper à la porte. C'est un peu comme moi quand je m'installe aux petites heures dans mon divan, sauf que moi je n'y recherche pas l'inspiration, mais le sommeil perdu! Je peux lire une bonne heure et quand je commence à papilloter des yeux, je sais qu'il est maintenant l'heure de retourner me glisser dans mes draps parce que Morphée a servi une deuxième tournée pour moi. Sympa le type.
La tranquillité. C'est le plaisir de la lecture nocturne. Et aussi d'avoir l'impression d'être hors du temps. C'est précieux parfois de pouvoir prendre du temps dédié à quelque chose d'utile pour le consacrer à la lecture. Même si j'aimerais souvent que ce soit autre chose que du sommeil. :)
@+ Prospéryne
Ça m'arrive parfois, quand l'insomnie me prend de quitter le confort de mes couvertures pour me glisser sur mon divan et reprendre une lecture en cours. Je m'enveloppe dans mes jetées et je replonge dans l'histoire que j'ai quitté quelques heures plus tôt. Bien souvent une jeune personne poilue vient m'accompagner et me réchauffe le côté. C'est calme. Il n'y a pas de voiture qui passe dans la rue, juste moi, mon livre et la lumière allumée. Je sais que j'ai perdu ces heures de sommeil-là, mais en même temps, j'aime mieux les passer à lire plutôt qu'à tourner comme une toupie dans mon lit.
Lire la nuit. La nuit semble être le refuge de ceux qui recherchent la tranquillité. Souvent les écrivains font des appels à la muse la nuit. Ils s'installent tranquillement, assurés de ne pas être dérangé sans avoir à débrancher le téléphone et de ne pas entendre personne frapper à la porte. C'est un peu comme moi quand je m'installe aux petites heures dans mon divan, sauf que moi je n'y recherche pas l'inspiration, mais le sommeil perdu! Je peux lire une bonne heure et quand je commence à papilloter des yeux, je sais qu'il est maintenant l'heure de retourner me glisser dans mes draps parce que Morphée a servi une deuxième tournée pour moi. Sympa le type.
La tranquillité. C'est le plaisir de la lecture nocturne. Et aussi d'avoir l'impression d'être hors du temps. C'est précieux parfois de pouvoir prendre du temps dédié à quelque chose d'utile pour le consacrer à la lecture. Même si j'aimerais souvent que ce soit autre chose que du sommeil. :)
@+ Prospéryne
jeudi 19 janvier 2012
Par le fer La légende de Kerowyn de Mercedes Lackey
Par le fer La légende de Kerowyn Mercedes Lackey Milady 345 pages
Résumé:
Kerowyn est l'intendante de la maison de son père depuis la mort de sa mère. Elle passe ses journées à l'intérieur alors qu'elle ne rêve que de grands espaces et de batailles. Lors du mariage de son frère, alors que son père est tué et sa belle-soeur enlevée, elle part à sa recherche. Un événement qui la mènera à la rencontre de sa destinée: l'épée Besoin, capable de protéger et aussi de dominer sa propriétaire, mais également sa grand-mère, la sorcière Kethry et Tarma, sa compagne, qui lui apprendra son métier: mercenaire!
Critique:
Le même univers que Les Hérauts de Valdémar, mais en dehors des frontières de ce royaume. Donc, on y voit les Hérauts comme ils sont vus des autres peuples. Et c'est très intéressant. Par contre, je regrette un peu d'avoir lu ce livre à ce moment-ci, puisque qu'il m'a l'air de couvrir du point de vue du personnage de Kerowyn une autre trilogie de Mercedes Lackey. On reprend une partie des événements antérieur et postérieur à la trilogie des Hérauts en tout cas. Et certains personnages reviennent, comme Thandel, le premier mari de Selenay et Talia et Dirk, qu'on a bien connu déjà. Donc, je sais déjà la fin d'une autre trilogie. Hum... Plate un peu. Et je n'ai pas retrouvé dans ce livre la maîtrise en écriture acquise à la fin des Hérauts. À certains moments, on sautait de grands moments dans le temps entre deux paragraphes. Perturbant. Et puis, la qualité de la langue française dans cet opus était moins élevé que dans d'autres livres que j'ai lu de Milady. Je suis surprise, beaucoup de faute «de frappe» dans le texte et aussi quelques fautes d'accord qui m'ont fait tiqué, ce qui n'est pas du tout dans les standards habituels de cette maison d'édition. À mon avis, le problème vient de loin parce que ça a influencé sur la qualité de l'histoire. Et pourtant, c'est la même traductrice! Bizarre. Je ne sais pas à quel moment de l'histoire de l'écriture du cycle de Valdémar cette histoire a été écrite, mais elle s'insère avec plus ou moins de brio dans l'ensemble, enfin, à ce moment-ci de ma découverte de l'univers de Valdémar, c'est ce que j'en pense. Décevant un peu, mais pas mauvais par contre, bien au contraire.
Ma note: 4/5
Résumé:
Kerowyn est l'intendante de la maison de son père depuis la mort de sa mère. Elle passe ses journées à l'intérieur alors qu'elle ne rêve que de grands espaces et de batailles. Lors du mariage de son frère, alors que son père est tué et sa belle-soeur enlevée, elle part à sa recherche. Un événement qui la mènera à la rencontre de sa destinée: l'épée Besoin, capable de protéger et aussi de dominer sa propriétaire, mais également sa grand-mère, la sorcière Kethry et Tarma, sa compagne, qui lui apprendra son métier: mercenaire!
Critique:
Le même univers que Les Hérauts de Valdémar, mais en dehors des frontières de ce royaume. Donc, on y voit les Hérauts comme ils sont vus des autres peuples. Et c'est très intéressant. Par contre, je regrette un peu d'avoir lu ce livre à ce moment-ci, puisque qu'il m'a l'air de couvrir du point de vue du personnage de Kerowyn une autre trilogie de Mercedes Lackey. On reprend une partie des événements antérieur et postérieur à la trilogie des Hérauts en tout cas. Et certains personnages reviennent, comme Thandel, le premier mari de Selenay et Talia et Dirk, qu'on a bien connu déjà. Donc, je sais déjà la fin d'une autre trilogie. Hum... Plate un peu. Et je n'ai pas retrouvé dans ce livre la maîtrise en écriture acquise à la fin des Hérauts. À certains moments, on sautait de grands moments dans le temps entre deux paragraphes. Perturbant. Et puis, la qualité de la langue française dans cet opus était moins élevé que dans d'autres livres que j'ai lu de Milady. Je suis surprise, beaucoup de faute «de frappe» dans le texte et aussi quelques fautes d'accord qui m'ont fait tiqué, ce qui n'est pas du tout dans les standards habituels de cette maison d'édition. À mon avis, le problème vient de loin parce que ça a influencé sur la qualité de l'histoire. Et pourtant, c'est la même traductrice! Bizarre. Je ne sais pas à quel moment de l'histoire de l'écriture du cycle de Valdémar cette histoire a été écrite, mais elle s'insère avec plus ou moins de brio dans l'ensemble, enfin, à ce moment-ci de ma découverte de l'univers de Valdémar, c'est ce que j'en pense. Décevant un peu, mais pas mauvais par contre, bien au contraire.
Ma note: 4/5
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mercredi 18 janvier 2012
Les résolutions littéraires de Chantal Guy
Salut!
Je vous recopie ici un article de Chantal Guy, la chroniqueuse-livre de La Presse concernant ses résolutions littéraires de la nouvelle année. Laissez-moi vous dire que J'A-DO-RE! Comme à peu près tous les billets de cette chroniqueuse d'ailleurs...
2) Cesser d'annoncer la mort du livre. Elle n'arrivera pas, pas plus que la photo n'a tué la peinture, ou que la télé n'a tué la radio, ou que l'internet n'a tué la télé. C'est comme l'annonce de la fin du monde par les Mayas: c'est pas vrai.
3) Afficher fièrement ses couleurs en s'achetant un t-shirt chez doctorak.co, un site québécois qui vient tout juste d'ouvrir et qui propose des t-shirts littéraires. Nous avons personnellement reçu à Noël, dans la joie la plus totale, celui de Saint-Denys Garneau et de Sade+Kant. Il y a aussi Louis-Ferdinand Céline Dion, pour les petits comiques.
4) Au plus froid de l'hiver, aller faire un tour chez son libraire. Lui dire qu'on l'aime - il en a bien besoin. Lui acheter un café et, bien sûr, un livre.
5) Lâcher un peu l'ordi pour se plonger dans un livre. Et si on est vraiment trop accro, se tourner vers le livre numérique (sorte d'équivalent de la cigarette électronique). Selon une récente étude scientifique américaine, l'acte de lire rendrait plus empathique et aurait sur le cerveau les mêmes mérites qu'une forme de méditation.
6) Sortir de sa zone de confort. On ne lit que des essais? On tente le roman et vice-versa. On délaisse le best-seller pour un classique, on prend une pause des classiques pour lire un bon polar. On arrête de se braquer, car comme l'a dit Jean d'Ormesson: «Avoir raison est mauvais pour le caractère.»
7) Oser acheter un livre de poésie. Le lire, bien sûr. Et si on est audacieux, le lire à haute voix.
8) Pour les célibataires, faire sienne cette sentence de John Waters: «We need to make books cool again. If you go home with somebody and they don't have books, don't fuck them.» (traduction libre: «Nous devons rendre les livres plus cool. Si vous allez chez quelqu'un et qu'il n'a pas de livres, ne le baisez pas.»)
9) Abandonner l'espoir absurde de retrouver les livres qu'on a prêtés. Les racheter, plutôt. Après tout, les livres doivent circuler.
10) Relire les livres marquants de notre adolescence. Car comme l'écrit Annie Ernaux: «Alors c'est donc vrai que notre vie est dans ce qu'on a lu, qu'elle est déposée là.» Source du texte: Cyberpresse
@+ Prospéryne
P.S. Moi en tout cas, j'ai commencé mes résolutions littéraires pour 2012! ;)
Je vous recopie ici un article de Chantal Guy, la chroniqueuse-livre de La Presse concernant ses résolutions littéraires de la nouvelle année. Laissez-moi vous dire que J'A-DO-RE! Comme à peu près tous les billets de cette chroniqueuse d'ailleurs...
Pourquoi, lorsqu'il est question de résolutions, les gens ne pensent-ils qu'à leur corps? Faire de l'exercice, arrêter de fumer, manger mieux, autant de réformes de la forme physique, qui seront souvent abandonnées, mais rarement entendons-nous des résolutions qui touchent l'intellect. Il faut dire qu'à ce niveau, nous sommes déjà pour la plupart au régime, forcé ou non. Et pourtant, ne dit-on pas «un esprit sain dans un corps sain»? Voici donc quelques résolutions littéraire pour 2012 - les gros littéraires, ceux qui n'ont pas peur d'accumuler les livres, sont ici priés de maintenir leurs mauvaises habitudes.
1) S'intéresser autant à la rentrée d'hiver qu'à la rentrée d'automne. Elle est même parfois plus agréable, débarrassée de la folie de la course aux prix, des salons du livre et de cette obsession de la rentrée en général.2) Cesser d'annoncer la mort du livre. Elle n'arrivera pas, pas plus que la photo n'a tué la peinture, ou que la télé n'a tué la radio, ou que l'internet n'a tué la télé. C'est comme l'annonce de la fin du monde par les Mayas: c'est pas vrai.
3) Afficher fièrement ses couleurs en s'achetant un t-shirt chez doctorak.co, un site québécois qui vient tout juste d'ouvrir et qui propose des t-shirts littéraires. Nous avons personnellement reçu à Noël, dans la joie la plus totale, celui de Saint-Denys Garneau et de Sade+Kant. Il y a aussi Louis-Ferdinand Céline Dion, pour les petits comiques.
4) Au plus froid de l'hiver, aller faire un tour chez son libraire. Lui dire qu'on l'aime - il en a bien besoin. Lui acheter un café et, bien sûr, un livre.
5) Lâcher un peu l'ordi pour se plonger dans un livre. Et si on est vraiment trop accro, se tourner vers le livre numérique (sorte d'équivalent de la cigarette électronique). Selon une récente étude scientifique américaine, l'acte de lire rendrait plus empathique et aurait sur le cerveau les mêmes mérites qu'une forme de méditation.
6) Sortir de sa zone de confort. On ne lit que des essais? On tente le roman et vice-versa. On délaisse le best-seller pour un classique, on prend une pause des classiques pour lire un bon polar. On arrête de se braquer, car comme l'a dit Jean d'Ormesson: «Avoir raison est mauvais pour le caractère.»
7) Oser acheter un livre de poésie. Le lire, bien sûr. Et si on est audacieux, le lire à haute voix.
8) Pour les célibataires, faire sienne cette sentence de John Waters: «We need to make books cool again. If you go home with somebody and they don't have books, don't fuck them.» (traduction libre: «Nous devons rendre les livres plus cool. Si vous allez chez quelqu'un et qu'il n'a pas de livres, ne le baisez pas.»)
9) Abandonner l'espoir absurde de retrouver les livres qu'on a prêtés. Les racheter, plutôt. Après tout, les livres doivent circuler.
10) Relire les livres marquants de notre adolescence. Car comme l'écrit Annie Ernaux: «Alors c'est donc vrai que notre vie est dans ce qu'on a lu, qu'elle est déposée là.» Source du texte: Cyberpresse
@+ Prospéryne
P.S. Moi en tout cas, j'ai commencé mes résolutions littéraires pour 2012! ;)
mardi 17 janvier 2012
Raison et sentiments de Jane Austen
Raison et sentiments Jane Austen Archipoche 441 pages
Résumé:
Elinor et Marianne sont deux soeurs qu'un retournement de sort brutal a privé de leur héritage. Recueilli avec leur mère et leur petite soeur chez un cousin qui les héberge à peu de frais, elles ne tardent pas à être toutes les deux courtisées. Néanmoins, alors que la nature d'Elinor est d'être raisonnable et de cacher ses sentiments, celle de Marianne est de les montrer à tous et d'être passionnée en toutes choses. C'est pourquoi lorsque l'amoureux d'Elinor se détourne d'elle pour répondre à un engagement précédent, elle cache ses sentiments alors que Marianne de son côté montre librement et totalement sa passion pour Willoughby. Jusqu'à ce qu'il disparaisse sans retour lui aussi.
Critique:
Je n'avais jamais lu Jane Austen et je ne voulais pas commencer par Orgueil et préjugés pour la connaître, ça faisait beaucoup trop cliché. J'ai donc préféré commencer par Raison et sentiments, attiré par le prénom de l'une des héroïnes qui est le même que le mien. Mais si on a le même prénom (à une lettre près), nos caractères sont diamétralement opposés et je dois avouer que je suis beaucoup plus proche de la raisonnable Elinor que de sa soeur! D'ailleurs, les deux caractères des deux soeurs sont si opposés que l'on ne peut que se demander comment elles peuvent être aussi attachées l'une à l'autre. Mais enfin bref, l'histoire tourne autour de deux soeurs dont les caractères opposées mèneront à des histoires d'amour aussi aux antipodes qu'il est possible d'être. Et qu'après de nombreuses circonvolutions, quiproquos et heurts finiront toutes les deux heureuses en ménage. On sent fortement le reflet de l'époque, où les mariages d'argent étaient monnaie courante et où les dots et les héritages étaient vus comme autant de façons de s'enrichir. On en oubliait facilement que ceux qui possédait cet argent avait aussi des sentiments et étaient des êtres humains avant tout. L'analyse psychologique que fait Jane Austen est remarquable: il n'y a pas la moindre caricature dans le portrait qu'elle trace de ses personnages, ils sont tous réels et réalistes, on sent leurs petites grandeurs et leurs faiblesses à la fois coupables et mesquines. J'avais lu quelque part que Jane Austen avait un talent rare d'observation de la nature humaine et c'est très vrai. Simplement en montrant les gens tels qu'ils sont, elle réussit à nous faire rire, avec un humour qui laisse toute la place à l'ironie. Leur frère John par exemple est le parfait exemple de l'homme qui ne veut pas paraître faible... et finit manipulé comme une marionnette par son épouse! Elinor et Marianne sont elles aussi très belles dans le portrait que l'on trace d'elle. Amoureuses passionnées toutes les deux, elles finiront pourtant heureuses, malgré des destins fort différents. L'histoire est lente et il ne s'y passe pas énormément de choses, tout est dans les relations entre les différents personnages et dans les discussions entre eux. On est dans les chassé-croisés de la vie en société et ils sont très bien rendus. Je ne sais pas quoi dire de plus, c'est le genre de livre dont l'atmosphère est dure à rendre dans une critique, il faut le lire pour comprendre. En tout cas, me voici réconcilié avec les écrivaines anglaises du XIXe siècle, moi qui avait tant détesté Les Hauts de Hurle-vent d'Emily Brontë!
Ma note: 4.25/5
Je remercie Édipresse et plus particulièrement David pour ce service de presse.
Résumé:
Elinor et Marianne sont deux soeurs qu'un retournement de sort brutal a privé de leur héritage. Recueilli avec leur mère et leur petite soeur chez un cousin qui les héberge à peu de frais, elles ne tardent pas à être toutes les deux courtisées. Néanmoins, alors que la nature d'Elinor est d'être raisonnable et de cacher ses sentiments, celle de Marianne est de les montrer à tous et d'être passionnée en toutes choses. C'est pourquoi lorsque l'amoureux d'Elinor se détourne d'elle pour répondre à un engagement précédent, elle cache ses sentiments alors que Marianne de son côté montre librement et totalement sa passion pour Willoughby. Jusqu'à ce qu'il disparaisse sans retour lui aussi.
Critique:
Je n'avais jamais lu Jane Austen et je ne voulais pas commencer par Orgueil et préjugés pour la connaître, ça faisait beaucoup trop cliché. J'ai donc préféré commencer par Raison et sentiments, attiré par le prénom de l'une des héroïnes qui est le même que le mien. Mais si on a le même prénom (à une lettre près), nos caractères sont diamétralement opposés et je dois avouer que je suis beaucoup plus proche de la raisonnable Elinor que de sa soeur! D'ailleurs, les deux caractères des deux soeurs sont si opposés que l'on ne peut que se demander comment elles peuvent être aussi attachées l'une à l'autre. Mais enfin bref, l'histoire tourne autour de deux soeurs dont les caractères opposées mèneront à des histoires d'amour aussi aux antipodes qu'il est possible d'être. Et qu'après de nombreuses circonvolutions, quiproquos et heurts finiront toutes les deux heureuses en ménage. On sent fortement le reflet de l'époque, où les mariages d'argent étaient monnaie courante et où les dots et les héritages étaient vus comme autant de façons de s'enrichir. On en oubliait facilement que ceux qui possédait cet argent avait aussi des sentiments et étaient des êtres humains avant tout. L'analyse psychologique que fait Jane Austen est remarquable: il n'y a pas la moindre caricature dans le portrait qu'elle trace de ses personnages, ils sont tous réels et réalistes, on sent leurs petites grandeurs et leurs faiblesses à la fois coupables et mesquines. J'avais lu quelque part que Jane Austen avait un talent rare d'observation de la nature humaine et c'est très vrai. Simplement en montrant les gens tels qu'ils sont, elle réussit à nous faire rire, avec un humour qui laisse toute la place à l'ironie. Leur frère John par exemple est le parfait exemple de l'homme qui ne veut pas paraître faible... et finit manipulé comme une marionnette par son épouse! Elinor et Marianne sont elles aussi très belles dans le portrait que l'on trace d'elle. Amoureuses passionnées toutes les deux, elles finiront pourtant heureuses, malgré des destins fort différents. L'histoire est lente et il ne s'y passe pas énormément de choses, tout est dans les relations entre les différents personnages et dans les discussions entre eux. On est dans les chassé-croisés de la vie en société et ils sont très bien rendus. Je ne sais pas quoi dire de plus, c'est le genre de livre dont l'atmosphère est dure à rendre dans une critique, il faut le lire pour comprendre. En tout cas, me voici réconcilié avec les écrivaines anglaises du XIXe siècle, moi qui avait tant détesté Les Hauts de Hurle-vent d'Emily Brontë!
Ma note: 4.25/5
Je remercie Édipresse et plus particulièrement David pour ce service de presse.
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Auteurs A à C,
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Littérature anglaise
lundi 16 janvier 2012
Quand ça bloque...
Salut!
Je me suis rendue compte à bien des reprises qu'il n'y a rien de pire pour me bloquer dans une lecture que de lire une situation où on sait pertinemment que le personnage que l'on suit dans notre livre est en train de se jeter, sous l'impulsion de la passion, dans une situation où il peut soit se faire prendre ou se faire tuer ou se faire ridiculiser, ça me fait royalement décrocher. La plupart du temps, le personnage fait ça par amour ou par devoir ou par n'importe quelle foutue mauvaise raison. Emporter par l'élan. Je déteste ça! Au possible! Je repose systématiquement le livre dans ces situations-là et il me faut entre plusieurs minutes et plusieurs jours avant d'y retourner. C'est plus ou moins fort selon les personnages ou encore selon les situations, mais c'est automatique, je décroche!
Disons-le: je déteste quand survient une situation dont la personne sait pertinemment qu'elle se jette dans la gueule du loup et particulièrement quand elle le fait sur le coup de la passion. J'ai le goût de sauter dans le roman, de l'attraper par les épaules, de lui foutre des baffes au besoin pour ne pas qu'il fasse une telle connerie. Remarquez, si on enlève ce ressort dramatique, ça ferait en sorte que pas mal de romans seraient plutôt plates. Mais moi, je ne suis pas capable, enfin, pas capable quand le personnage le fait sur un coup de tête, porté par un sentiment comme l'amour (le gars se jette dans la gueule du loup, obnubilé par la belle) ou l'honneur, (il se fou dans le pétrin pour éviter d'entacher son honneur, ce qui va à coup sûr l'entacher). Par contre, si un personnage le fait de façon calculée, en sachant dans quoi il s'embarque, je n'ai pas de problème. C'est les têtes brûlées qui me foutent le feu au c** et me font me lever de mon divan et jeter le livre par terre pour ne plus avoir à y penser. Et à décrocher de ce livre pour quelques jours.
Ça doit être pour ça que je n'aime pas les comédies romantiques. J'ai souvent envie de leur foutre des baffes moi, aux héroïnes de ces comédies où l'intelligence féminine n'est pas montré à son paroxysme. En moi, ça fait vibrer la même fibre du h*** de c*** qu'il/elle est épais/se. Pas capable. Alors si vous me voyer prendre une pause prolongé dans un livre, c'est parfois pour cette unique raison... Et ya rien pour me faire changer d'idées!
@+ Prospéryne
Je me suis rendue compte à bien des reprises qu'il n'y a rien de pire pour me bloquer dans une lecture que de lire une situation où on sait pertinemment que le personnage que l'on suit dans notre livre est en train de se jeter, sous l'impulsion de la passion, dans une situation où il peut soit se faire prendre ou se faire tuer ou se faire ridiculiser, ça me fait royalement décrocher. La plupart du temps, le personnage fait ça par amour ou par devoir ou par n'importe quelle foutue mauvaise raison. Emporter par l'élan. Je déteste ça! Au possible! Je repose systématiquement le livre dans ces situations-là et il me faut entre plusieurs minutes et plusieurs jours avant d'y retourner. C'est plus ou moins fort selon les personnages ou encore selon les situations, mais c'est automatique, je décroche!
Disons-le: je déteste quand survient une situation dont la personne sait pertinemment qu'elle se jette dans la gueule du loup et particulièrement quand elle le fait sur le coup de la passion. J'ai le goût de sauter dans le roman, de l'attraper par les épaules, de lui foutre des baffes au besoin pour ne pas qu'il fasse une telle connerie. Remarquez, si on enlève ce ressort dramatique, ça ferait en sorte que pas mal de romans seraient plutôt plates. Mais moi, je ne suis pas capable, enfin, pas capable quand le personnage le fait sur un coup de tête, porté par un sentiment comme l'amour (le gars se jette dans la gueule du loup, obnubilé par la belle) ou l'honneur, (il se fou dans le pétrin pour éviter d'entacher son honneur, ce qui va à coup sûr l'entacher). Par contre, si un personnage le fait de façon calculée, en sachant dans quoi il s'embarque, je n'ai pas de problème. C'est les têtes brûlées qui me foutent le feu au c** et me font me lever de mon divan et jeter le livre par terre pour ne plus avoir à y penser. Et à décrocher de ce livre pour quelques jours.
Ça doit être pour ça que je n'aime pas les comédies romantiques. J'ai souvent envie de leur foutre des baffes moi, aux héroïnes de ces comédies où l'intelligence féminine n'est pas montré à son paroxysme. En moi, ça fait vibrer la même fibre du h*** de c*** qu'il/elle est épais/se. Pas capable. Alors si vous me voyer prendre une pause prolongé dans un livre, c'est parfois pour cette unique raison... Et ya rien pour me faire changer d'idées!
@+ Prospéryne
dimanche 15 janvier 2012
Ah oui!!!!!!!!!!
Salut!
Trois libraires regardent un écran d'ordinateur et poussent des soupirs, de petits cris et des Ah oui! bien sentis. Que regardent-elles? Et bien, ce site-là. De quoi pousser quelques cris de jouissance pour amateur de livres non?
@+ Prospéryne
Trois libraires regardent un écran d'ordinateur et poussent des soupirs, de petits cris et des Ah oui! bien sentis. Que regardent-elles? Et bien, ce site-là. De quoi pousser quelques cris de jouissance pour amateur de livres non?
@+ Prospéryne
vendredi 13 janvier 2012
Drôles de clients! Prise 2
Une cliente appelle au téléphone pour connaître la disponibilité d'un livre:
-Non, madame, malheureusement, je ne l'ai pas.
-Est-ce que c'est possible de le faire venir?
-Oui bien sûr, je peux vous en faire venir une copie.
-Hein! Quoi! Non, je veux pas une copie moi, je veux le livre!
-Non, madame, malheureusement, je ne l'ai pas.
-Est-ce que c'est possible de le faire venir?
-Oui bien sûr, je peux vous en faire venir une copie.
-Hein! Quoi! Non, je veux pas une copie moi, je veux le livre!
******************************
Au téléphone, une vieille dame appelle pour connaître la disponibilité d'un livre au nom compliqué en spiritualité.
-Un instant madame, je fais la recherche.
Je me tais et commence à taper sur mon clavier pour lui trouver son fameux livre quand j'entends à l'autre bout de la ligne.
-Ah ben la petite (bip!), elle m'a raccroché au nez!
Et la ligne de couper aussitôt!
******************************
Une dame se présente en magasin. Elle avait fait mettre de côté un livre sur le tricotin par téléphone. Elle se présente et regarde le livre:
-Mademoiselle?
-Oui?
-Vous vous y connaissez en tricot?
-Un peu.
-Ce livre, il parle du tricotin
-Oui madame, c'est écrit sur la couverture.
-Je veux l'acheter pour ma petite fille, mais elle ne pourra pas l'utiliser parce qu'ils ne parle que de tricotin en rond et elle, elle en a un en long (rectangle)
(Pour ceux qui ne connaissent pas le tricotin, ça se fait avec un truc semblable à ça, mais qui peut aussi être rond.)
Je lui trouve la page dans le livre indiquant que les techniques qui y étaient expliquées pouvaient être utilisées autant avec un tricotin en long qu'avec un tricotin en rond.
-Et ils expliquent où comment l'utiliser.
Je lui trouve encore une fois la page. Elle jette un regard rapide aux illustrations et me dit:
-Ouin, mais comment elle fait pour l'utiliser son tricotin?
-Et bien, c'est tout expliquer ici, elle commence par monter ses mailles...
-Oui, mais comment elle le fait?
-Elle n'a qu'à suivre les étapes ici... (Petite pointe d'exaspération qui commence à germer...)
-Ouin et ensuite, qu'est-ce qu'elle fait.
-Ben des mailles à l'endroit et des mailles à l'envers.
-Et comment elle les fait?
-C'est indiqué sur la page à côté (Grrr...)
-Je trouve que c'est très mal expliqué, c'est beaucoup trop technique, ma petite fille a 11 ans vous savez!
-C'est pourtant assez simple, il n'y a qu'à suivre les dessins sur les images.
-Oui, mais ils sont compliqués les dessins! Ma petite fille n'en a jamais fait je veux le lui acheter pour lui apprendre les bases et le livre est trop compliqué.
-Madame, il y a une boutique de tricot un peu plus loin sur la rue qui pourrait tout vous expliquez la base.
La cliente ne tient même pas compte de mon commentaire et revient au livre.
-Quand elle a finit de monter ses mailles, elle fait quoi?
-Je vous l'ai dit, des mailles à l'endroit et des mailles à l'envers. (Garde ton calme Prospé!)
-Oui, mais quand elle est arrivée au bout de monter ses mailles, comment elle fait pour commencer à monter des mailles à l'endroit et des mailles à l'envers?
-Ben, je ne sais pas, je ne connais pas vraiment le tricotin
La cliente, triomphante:
-Tiens, tu vois, il ne l'explique pas!
(là, je commence à en avoir vraiment marre!)
-Madame, vous savez, si le livre ne vous convient pas, vous n'êtes pas obligée de le prendre.
La cliente change littéralement d'air.
-(très offusquée) Ah toi, tu peux ben me sortir des platitudes de même!
Elle repousse brusquement le livre et s'en va immédiatement. Je ne l'ai pas vu (un autre et excellent client étant arrivé entre temps), mais elle est allée droit à la caisse pour se plaindre de mon attitude à une de mes collègues en lui disant de transmettre à mon patron et en précisant bien que je lui avais dit que si le livre ne lui convenait pas, elle n'était pas obligée de le prendre!
-Mademoiselle?
-Oui?
-Vous vous y connaissez en tricot?
-Un peu.
-Ce livre, il parle du tricotin
-Oui madame, c'est écrit sur la couverture.
-Je veux l'acheter pour ma petite fille, mais elle ne pourra pas l'utiliser parce qu'ils ne parle que de tricotin en rond et elle, elle en a un en long (rectangle)
(Pour ceux qui ne connaissent pas le tricotin, ça se fait avec un truc semblable à ça, mais qui peut aussi être rond.)
Je lui trouve la page dans le livre indiquant que les techniques qui y étaient expliquées pouvaient être utilisées autant avec un tricotin en long qu'avec un tricotin en rond.
-Et ils expliquent où comment l'utiliser.
Je lui trouve encore une fois la page. Elle jette un regard rapide aux illustrations et me dit:
-Ouin, mais comment elle fait pour l'utiliser son tricotin?
-Et bien, c'est tout expliquer ici, elle commence par monter ses mailles...
-Oui, mais comment elle le fait?
-Elle n'a qu'à suivre les étapes ici... (Petite pointe d'exaspération qui commence à germer...)
-Ouin et ensuite, qu'est-ce qu'elle fait.
-Ben des mailles à l'endroit et des mailles à l'envers.
-Et comment elle les fait?
-C'est indiqué sur la page à côté (Grrr...)
-Je trouve que c'est très mal expliqué, c'est beaucoup trop technique, ma petite fille a 11 ans vous savez!
-C'est pourtant assez simple, il n'y a qu'à suivre les dessins sur les images.
-Oui, mais ils sont compliqués les dessins! Ma petite fille n'en a jamais fait je veux le lui acheter pour lui apprendre les bases et le livre est trop compliqué.
-Madame, il y a une boutique de tricot un peu plus loin sur la rue qui pourrait tout vous expliquez la base.
La cliente ne tient même pas compte de mon commentaire et revient au livre.
-Quand elle a finit de monter ses mailles, elle fait quoi?
-Je vous l'ai dit, des mailles à l'endroit et des mailles à l'envers. (Garde ton calme Prospé!)
-Oui, mais quand elle est arrivée au bout de monter ses mailles, comment elle fait pour commencer à monter des mailles à l'endroit et des mailles à l'envers?
-Ben, je ne sais pas, je ne connais pas vraiment le tricotin
La cliente, triomphante:
-Tiens, tu vois, il ne l'explique pas!
(là, je commence à en avoir vraiment marre!)
-Madame, vous savez, si le livre ne vous convient pas, vous n'êtes pas obligée de le prendre.
La cliente change littéralement d'air.
-(très offusquée) Ah toi, tu peux ben me sortir des platitudes de même!
Elle repousse brusquement le livre et s'en va immédiatement. Je ne l'ai pas vu (un autre et excellent client étant arrivé entre temps), mais elle est allée droit à la caisse pour se plaindre de mon attitude à une de mes collègues en lui disant de transmettre à mon patron et en précisant bien que je lui avais dit que si le livre ne lui convenait pas, elle n'était pas obligée de le prendre!
*********************************
Une cliente se présente en magasin, une fille que je connais un peu.
-Est-ce que vous en avez des livres du Dr Nadia?
-Bien sûr!
Je l'emmène au bon endroit.
- Ah, ça, j'en reviens pas que je les aies pas vu, ils m'auraient sauté dans la face!
- Euh, non, ils peuvent pas.
Elle me regarde avec des questions dans les yeux.
-Les livres peuvent pas te sauter dans la face, ils ont pas de pied...
(Ok, ça c'est mon petit côté humour décalé qui ressort et je ne l'aurai jamais fait avec un client que je ne connais pas...)
@+ Prospé
jeudi 12 janvier 2012
Storine l'inédit de Frédrick D'Antherny
Storine l'inédit Frédrick D'Antherny Collection Chacal Pierre Tisseyre 229 pages
Résumé:
L'histoire de Storine avant que débute la série qui porte son nom, alors que petite fille, elle voit la famille impériale être assassinée et qu'elle est elle-même enlevée, alors que son destin était d'être la Pure, la future femme de l'Empereur Solarion.
Critique:
Je n'ai pas trouvé un intérêt énorme à la lecture de ce livre. Passé le début qui est excellent puisqu'il montre ce que l'on sait déjà, qu'Éristophane et sa femme vont être assassinés par le lieutenant Sériac et ses hommes, l'intérêt est moins présent. On a juste droit à un long extrait du mauvais caractère de Storine, mais on apprend presque rien qu'on ne savait pas déjà et je n'ai pas trouvé grand chose que c'était intéressant à apprendre. Une déception donc. Pour un antépisode, j'aurais sans doute au moins aimé en apprendre d'avantage sur les lions blancs, ou sur l'empire, ou je ne sais pas moi, quelque chose qui aurait élargi les horizons de la série, mais on reste centrée sur le personnage de Storine seulement. Et en l'absence d'aventures remarquables pour nous transporter, on la voie surtout comme une gamine têtue et égocentrique, ce qui a fini par me taper sur les nerfs. Elle est incapable de la moindre empathie envers quiconque d'autre qu'elle-même et ses lions blancs. Même sa grand-mère la dérange! Ça lui donne une grande force de caractère et ça ne s'améliorera pas avec la série, mais était-ce nécessaire d'écrire un livre entier juste pour enfoncer un clou qui y était déjà très présent? Dommage, c'était ma première lecture de 2012 quand même!
Ma note: 3/5
Je remercie (quand même!) Diffusion du livre Mirabel et plus particulièrement Frédérick pour ce service de presse.
Résumé:
L'histoire de Storine avant que débute la série qui porte son nom, alors que petite fille, elle voit la famille impériale être assassinée et qu'elle est elle-même enlevée, alors que son destin était d'être la Pure, la future femme de l'Empereur Solarion.
Critique:
Je n'ai pas trouvé un intérêt énorme à la lecture de ce livre. Passé le début qui est excellent puisqu'il montre ce que l'on sait déjà, qu'Éristophane et sa femme vont être assassinés par le lieutenant Sériac et ses hommes, l'intérêt est moins présent. On a juste droit à un long extrait du mauvais caractère de Storine, mais on apprend presque rien qu'on ne savait pas déjà et je n'ai pas trouvé grand chose que c'était intéressant à apprendre. Une déception donc. Pour un antépisode, j'aurais sans doute au moins aimé en apprendre d'avantage sur les lions blancs, ou sur l'empire, ou je ne sais pas moi, quelque chose qui aurait élargi les horizons de la série, mais on reste centrée sur le personnage de Storine seulement. Et en l'absence d'aventures remarquables pour nous transporter, on la voie surtout comme une gamine têtue et égocentrique, ce qui a fini par me taper sur les nerfs. Elle est incapable de la moindre empathie envers quiconque d'autre qu'elle-même et ses lions blancs. Même sa grand-mère la dérange! Ça lui donne une grande force de caractère et ça ne s'améliorera pas avec la série, mais était-ce nécessaire d'écrire un livre entier juste pour enfoncer un clou qui y était déjà très présent? Dommage, c'était ma première lecture de 2012 quand même!
Ma note: 3/5
Je remercie (quand même!) Diffusion du livre Mirabel et plus particulièrement Frédérick pour ce service de presse.
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Auteurs A à C,
Commentaire de lecture,
Fantasy
mercredi 11 janvier 2012
L'imaginaire du livre papier
Salut!
À la base, le livre est un objet. Parce que cet objet a été pendant des siècles le support matériel de la connaissance et de la culture, il a su créer son propre imaginaire. Industrie qui utilise et même souvent surutilise l'image, le cinéma s'est emparé de l'imaginaire du livre dans de nombreux films et séries télévisées. Qui se souvient encore que l'un des ennemis de Batman dans la vieille série télé des années 60 était le Rat de bibliothèque? L'imaginaire du livre est vaste et touche presque tous les genres.
L'image a été vue et revue dans tous les films où les gens fréquentent des bibliothèques: une salle pleine jusqu'au plafond de livres, de livres et encore de livres, ce qui donne une impression d'écrasement et d'émerveillement à la fois. Les livres sont souvent vieux, reliés en cuir, plein de mystère. On le croit dès le départ que ces livres pourraient contenir des mystères non-résolus depuis des siècles ou des esprits malveillants. Qu'ils pourraient être des grimoires pleins de mystères et de formules magiques anciennes. Le top du top dans cette catégorie n'est nulle autre que la bonne vieille bibliothèque de Poudlard, refuge et domaine sans conteste d'Hermione.
Et aussi le cinéma d'animation. J'avais pas aimé La Belle et la Bête juste pour l'histoire d'amour moi!
Le livre papier a une telle valeur visuelle dans notre imaginaire collectif. On l'a vu dans tous les arts visuels en de multiples occasions. Ya qu'à voir les photomontages de belles bibliothèques qui pullulent sur le net pour le comprendre. Ça fait rêver, on associe ça à l'histoire, à l'art, à la culture. Comment va-t-on réussir à faire évoluer cette vision emblématique dans le futur. Il y a peut-être eu un début de réponse dans un film de science-fiction. Star Wars 2, L'attaque des clones pour être précise. Vous ne remarquez rien?
Comme de quoi la science-fiction n'a pas encore réussi à trouver une solution autre pour remplacer la symbolique de cet objet unique qu'est le livre. Enfin pas encore, parce que les auteurs de science-fiction n'ont pas encore ressenti le besoin de remplacer le symbole du livre par autre chose, même si dans ces univers, celui-ci s'est largement dématérialisé. Pour l'instant donc, il en est ainsi, mais ça risque bien de changer, parce qu'au final, le but de la science-fiction est de poser aujourd'hui les questions auxquelles on aura besoin de réponses demain. Et ça rien qu'en utilisant leur imagination. Car s'il y a bien une seule chose qui soit infinie dans ce monde, c'est l'imagination humaine.
@+ Prospéryne
À la base, le livre est un objet. Parce que cet objet a été pendant des siècles le support matériel de la connaissance et de la culture, il a su créer son propre imaginaire. Industrie qui utilise et même souvent surutilise l'image, le cinéma s'est emparé de l'imaginaire du livre dans de nombreux films et séries télévisées. Qui se souvient encore que l'un des ennemis de Batman dans la vieille série télé des années 60 était le Rat de bibliothèque? L'imaginaire du livre est vaste et touche presque tous les genres.
L'image a été vue et revue dans tous les films où les gens fréquentent des bibliothèques: une salle pleine jusqu'au plafond de livres, de livres et encore de livres, ce qui donne une impression d'écrasement et d'émerveillement à la fois. Les livres sont souvent vieux, reliés en cuir, plein de mystère. On le croit dès le départ que ces livres pourraient contenir des mystères non-résolus depuis des siècles ou des esprits malveillants. Qu'ils pourraient être des grimoires pleins de mystères et de formules magiques anciennes. Le top du top dans cette catégorie n'est nulle autre que la bonne vieille bibliothèque de Poudlard, refuge et domaine sans conteste d'Hermione.
Copyright Warner Bros
Mais il y en a d'autres qui ont marqué l'imagination. Ici, Coeur d'encre.
Et aussi le cinéma d'animation. J'avais pas aimé La Belle et la Bête juste pour l'histoire d'amour moi!
Copyrights Disney
J'aimais surtout sa bibliothèque...Copyrights Disney
Il y a au moins une personne sur cette planète qui bat ma PAL...Le livre papier a une telle valeur visuelle dans notre imaginaire collectif. On l'a vu dans tous les arts visuels en de multiples occasions. Ya qu'à voir les photomontages de belles bibliothèques qui pullulent sur le net pour le comprendre. Ça fait rêver, on associe ça à l'histoire, à l'art, à la culture. Comment va-t-on réussir à faire évoluer cette vision emblématique dans le futur. Il y a peut-être eu un début de réponse dans un film de science-fiction. Star Wars 2, L'attaque des clones pour être précise. Vous ne remarquez rien?
Copright Lucasfilm
Et oui, les forces de l'habitude sont ici plus importantes que la puissance de l'imagination humaine. En fait, les Archives Jedi du film ont été directement inspirés de la bibliothèque du Trinity College de Dublin.Comme de quoi la science-fiction n'a pas encore réussi à trouver une solution autre pour remplacer la symbolique de cet objet unique qu'est le livre. Enfin pas encore, parce que les auteurs de science-fiction n'ont pas encore ressenti le besoin de remplacer le symbole du livre par autre chose, même si dans ces univers, celui-ci s'est largement dématérialisé. Pour l'instant donc, il en est ainsi, mais ça risque bien de changer, parce qu'au final, le but de la science-fiction est de poser aujourd'hui les questions auxquelles on aura besoin de réponses demain. Et ça rien qu'en utilisant leur imagination. Car s'il y a bien une seule chose qui soit infinie dans ce monde, c'est l'imagination humaine.
@+ Prospéryne
mardi 10 janvier 2012
Là où j'irai de Gayle Forman
Là où j'irai de Gayle Forman Pocket jeunesse 224 pages
Résumé:
Adam a perdu Mia, depuis trois ans. Il lui avait dit qu'elle pourrait le quitter, qu'elle pourrait faire ce qu'elle voulait, tant qu'elle reste vivante et elle est partie. Il est maintenant une rock star, il a des millions de fans à ses pieds, mais sans Mia, il a l'impression de perdre pied. Lors d'une dernière soirée à New York, il la voit sur une affiche annonçant un spectacle. C'est le point de départ d'une nuit magique, d'une nuit d'errance à New York, entre deux coeurs qui ne savent plus s'ils se connaissent ou non.
Critique:
Le fait que le narrateur soit Adam et non Mia change beaucoup de choses. Gayle Forman semble plus à l'aise dans les narrateurs féminins que masculins. En tout cas, je n'ai pas retrouvé toute l'intensité de l'écriture qui m'avait tellement charmé dans Les coeurs fêlés et Si je reste. C'est peut-être moi aussi, je l'ai lu d'une seule traite, ce n'est pas toujours l'idéal de lire un livre comme ça, toute d'une traite en une seule soirée. N'empêche, il manquait un petit quelque chose. Le personnage d'Adam est très bien décrit, là-dessus, pas de doute et les pérégrinations de ces deux-là dans le New York nocturne sont superbes. J'ai aussi aimé l'alternance des chapitres entre les souvenirs d'Adam et le présent, comme dans d'autres livres de l'auteur, le procédé permet d'explorer de nombreuses possibilités. Le hic encore une fois: ce n'était pas Mia le narrateur et le charme de sa personnalité et de son point de vue sur le monde était absent. Dommage pour Adam! Vraiment dommage! L'absence du petit côté surnaturel de Si je reste m'a aussi manqué. Je me demande même, étant donné la manière dont l'histoire se termine si la suite de l'histoire était nécessaire, la parution de ce livre à la suite de Si je reste donne le punch du premier livre juste en regardant les premiers mots de la quatrième de couverture. Ce n'est pas nécessaire de lire cet opus-ci, on reste avec de bien meilleurs impressions en lisant le premier tome et en laissant de côté celui-ci. Un peu déçue, ce n'est pas mauvais, mais pas excellent non plus.
Ma note: 3.75/5
Résumé:
Adam a perdu Mia, depuis trois ans. Il lui avait dit qu'elle pourrait le quitter, qu'elle pourrait faire ce qu'elle voulait, tant qu'elle reste vivante et elle est partie. Il est maintenant une rock star, il a des millions de fans à ses pieds, mais sans Mia, il a l'impression de perdre pied. Lors d'une dernière soirée à New York, il la voit sur une affiche annonçant un spectacle. C'est le point de départ d'une nuit magique, d'une nuit d'errance à New York, entre deux coeurs qui ne savent plus s'ils se connaissent ou non.
Critique:
Le fait que le narrateur soit Adam et non Mia change beaucoup de choses. Gayle Forman semble plus à l'aise dans les narrateurs féminins que masculins. En tout cas, je n'ai pas retrouvé toute l'intensité de l'écriture qui m'avait tellement charmé dans Les coeurs fêlés et Si je reste. C'est peut-être moi aussi, je l'ai lu d'une seule traite, ce n'est pas toujours l'idéal de lire un livre comme ça, toute d'une traite en une seule soirée. N'empêche, il manquait un petit quelque chose. Le personnage d'Adam est très bien décrit, là-dessus, pas de doute et les pérégrinations de ces deux-là dans le New York nocturne sont superbes. J'ai aussi aimé l'alternance des chapitres entre les souvenirs d'Adam et le présent, comme dans d'autres livres de l'auteur, le procédé permet d'explorer de nombreuses possibilités. Le hic encore une fois: ce n'était pas Mia le narrateur et le charme de sa personnalité et de son point de vue sur le monde était absent. Dommage pour Adam! Vraiment dommage! L'absence du petit côté surnaturel de Si je reste m'a aussi manqué. Je me demande même, étant donné la manière dont l'histoire se termine si la suite de l'histoire était nécessaire, la parution de ce livre à la suite de Si je reste donne le punch du premier livre juste en regardant les premiers mots de la quatrième de couverture. Ce n'est pas nécessaire de lire cet opus-ci, on reste avec de bien meilleurs impressions en lisant le premier tome et en laissant de côté celui-ci. Un peu déçue, ce n'est pas mauvais, mais pas excellent non plus.
Ma note: 3.75/5
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Auteurs D à F,
Commentaire de lecture,
Littérature jeunesse
lundi 9 janvier 2012
Les bibliothèques et les librairies
Salut!
À première vue, les bibliothèques et les librairies sont deux trucs presque semblable, la seule différence étant que l'un d'entre eux vend et l'autre prête. Grossière erreur. Bon, ok, quand on regarde de l'extérieur, on peut le penser, mais ce n'est vraiment pas le cas. En tant que libraire, je ne me sens pas le moins du monde en compétition avec les bibliothèques de ma région. Pour être honnête, plusieurs bibliothécaires viennent faire leurs achats à la librairie et c'est un vrai plaisir de travailler avec elles (toutes les bibliothécaires que je connais sont des femmes, hasard!). Et il faut le dire, j'adore aller à la bibliothèque de ma ville. Les travails de libraire et bibliothécaire sont parfaitement complémentaires, on a toute le même matériau de base, soit le livre, mais en même temps, l'approche qu'on en a est totalement différente.
Le mandat d'une bibliothèque est de répondre aux besoins de la population qu'elle dessert. Oui, une bonne bibliothécaire va acheté tous les best-sellers et est à la base une personne qui adore lire et qui a la passion du livre, mais en même temps, elle voit beaucoup plus large que seulement ses propres perceptions. Elle est au service d'une collectivité, donc, si elle sait que dans ses abonnés, il y a des gens qui sont par exemple, très intéressé par un sujet précis du domaine industriel parce qu'une nouvelle usine vient de s'installer en ville, elle doit être capable de prévoir ses achats en fonction de combler ce besoin. Une bibliothèque est un service public. Organiser des activités gratuites, animer la vie de la communauté, développer le goût de lire des plus jeunes, les bibliothécaires, surtout ceux des petites villes sont appelés à être terriblement polyvalente. Mais face au livre, le regard qu'elles portent sur lui est plus neutre. Ce n'est pas le regard du libraire. Elles regardent le livre selon le point de vue du service public et le livre est l'outil qu'elles ont pour pouvoir rendre ce service.
Le mandat d'une librairie est tout autre. Premièrement, et la nuance n'est pas mince, une librairie, tout comme les éditeurs et les auteurs, font partie d'un marché. C'est donc une entreprise commerciale. N'allez cependant pas voir l'argent qui y circule comme corrompant la mission culturelle précieuse des librairies: de l'argent, ça en prend pour faire rouler le commerce et vivre les libraires. Et ceux qui croient que l'on devient riche avec les librairies se trompent, de tous les commerces de détails, les librairies sont ceux qui ont la marge de profit la plus faible. Mais oui, c'est vrai, c'est une entreprise commerciale. Alors le but est de vendre des livres. Par quel moyen? L'un d'entre eux est de connaître sa clientèle sur le bout des doigts et d'avoir en magasin ce qu'ils souhaitent y trouver. De faire de beaux étalages pour attirer les gens dans la librairie et offrir une belle ambiance (mes patrons sont des champions à ce point de vue-là) D'offrir un service de qualité et constant. De permettre aux gens d'avoir accès aux livres, de les feuilleter, de bouquiner. Bref, de créer un endroit où le contact avec les livres se fait. Ça c'est la première différence.
La deuxième et elle n'est pas la moindre, c'est que les librairies se nourrissent de la nouveauté. Une bibliothèque qui fait l'acquisition d'un livre va le garder très longtemps sur ses tablettes. Ce n'est pas le cas de la librairie: les livres y vivent beaucoup moins longtemps. C'est parfois terrible et pourtant nécessaire: les livres les plus anciens laissent la place à la nouveauté. Il y a un roulement beaucoup plus important en librairie qu'en bibliothèque. Et le travail des libraires est de connaître et de faire connaître les nouveautés, pas tous les moyens en leur possession: étalage, internet, mais avant tout et surtout, le conseil, de personne à personne. Les bibliothécaires le font aussi également, mais dans une moindre mesure. Ce n'est pas leur mandat de base. C'est celui des libraires. Et une librairie est une vitrine exceptionnelle sur l'offre éditoriale en vigueur au moment précis où on en passe la porte.
L'un contre l'autre, les bibliothèques et les librairies? Hé non! Pas du tout! On se complète, je le répète! Une ville sans une bonne bibliothèque n'est pas une ville de culture. Et une ville sans une bonne librairie a un trou dans sa vie culturelle. On se complète. Les gens ne sont pas tous prêts à acheter tous les livres qu'ils veulent lire et se tournent vers les bibliothèques qui permettent à des auteurs moins connus de rejoindre leur public de lecteurs. Et ainsi, de les découvrir, pour ensuite, soit en parler à leurs amis et d'activer le circuit du bouche-à-oreille ou encore d'aller acheter un autre livre de cet auteur dans une librairie. C'est une roue qui tourne. Les bibliothèques et les librairies se nourrissent l'une et l'autre. Ce n'est pas de la compétition, c'est de la coopération.
Et dans tous les cas, le livre est gagnant.
@+ Prospéryne
À première vue, les bibliothèques et les librairies sont deux trucs presque semblable, la seule différence étant que l'un d'entre eux vend et l'autre prête. Grossière erreur. Bon, ok, quand on regarde de l'extérieur, on peut le penser, mais ce n'est vraiment pas le cas. En tant que libraire, je ne me sens pas le moins du monde en compétition avec les bibliothèques de ma région. Pour être honnête, plusieurs bibliothécaires viennent faire leurs achats à la librairie et c'est un vrai plaisir de travailler avec elles (toutes les bibliothécaires que je connais sont des femmes, hasard!). Et il faut le dire, j'adore aller à la bibliothèque de ma ville. Les travails de libraire et bibliothécaire sont parfaitement complémentaires, on a toute le même matériau de base, soit le livre, mais en même temps, l'approche qu'on en a est totalement différente.
Le mandat d'une bibliothèque est de répondre aux besoins de la population qu'elle dessert. Oui, une bonne bibliothécaire va acheté tous les best-sellers et est à la base une personne qui adore lire et qui a la passion du livre, mais en même temps, elle voit beaucoup plus large que seulement ses propres perceptions. Elle est au service d'une collectivité, donc, si elle sait que dans ses abonnés, il y a des gens qui sont par exemple, très intéressé par un sujet précis du domaine industriel parce qu'une nouvelle usine vient de s'installer en ville, elle doit être capable de prévoir ses achats en fonction de combler ce besoin. Une bibliothèque est un service public. Organiser des activités gratuites, animer la vie de la communauté, développer le goût de lire des plus jeunes, les bibliothécaires, surtout ceux des petites villes sont appelés à être terriblement polyvalente. Mais face au livre, le regard qu'elles portent sur lui est plus neutre. Ce n'est pas le regard du libraire. Elles regardent le livre selon le point de vue du service public et le livre est l'outil qu'elles ont pour pouvoir rendre ce service.
Le mandat d'une librairie est tout autre. Premièrement, et la nuance n'est pas mince, une librairie, tout comme les éditeurs et les auteurs, font partie d'un marché. C'est donc une entreprise commerciale. N'allez cependant pas voir l'argent qui y circule comme corrompant la mission culturelle précieuse des librairies: de l'argent, ça en prend pour faire rouler le commerce et vivre les libraires. Et ceux qui croient que l'on devient riche avec les librairies se trompent, de tous les commerces de détails, les librairies sont ceux qui ont la marge de profit la plus faible. Mais oui, c'est vrai, c'est une entreprise commerciale. Alors le but est de vendre des livres. Par quel moyen? L'un d'entre eux est de connaître sa clientèle sur le bout des doigts et d'avoir en magasin ce qu'ils souhaitent y trouver. De faire de beaux étalages pour attirer les gens dans la librairie et offrir une belle ambiance (mes patrons sont des champions à ce point de vue-là) D'offrir un service de qualité et constant. De permettre aux gens d'avoir accès aux livres, de les feuilleter, de bouquiner. Bref, de créer un endroit où le contact avec les livres se fait. Ça c'est la première différence.
La deuxième et elle n'est pas la moindre, c'est que les librairies se nourrissent de la nouveauté. Une bibliothèque qui fait l'acquisition d'un livre va le garder très longtemps sur ses tablettes. Ce n'est pas le cas de la librairie: les livres y vivent beaucoup moins longtemps. C'est parfois terrible et pourtant nécessaire: les livres les plus anciens laissent la place à la nouveauté. Il y a un roulement beaucoup plus important en librairie qu'en bibliothèque. Et le travail des libraires est de connaître et de faire connaître les nouveautés, pas tous les moyens en leur possession: étalage, internet, mais avant tout et surtout, le conseil, de personne à personne. Les bibliothécaires le font aussi également, mais dans une moindre mesure. Ce n'est pas leur mandat de base. C'est celui des libraires. Et une librairie est une vitrine exceptionnelle sur l'offre éditoriale en vigueur au moment précis où on en passe la porte.
L'un contre l'autre, les bibliothèques et les librairies? Hé non! Pas du tout! On se complète, je le répète! Une ville sans une bonne bibliothèque n'est pas une ville de culture. Et une ville sans une bonne librairie a un trou dans sa vie culturelle. On se complète. Les gens ne sont pas tous prêts à acheter tous les livres qu'ils veulent lire et se tournent vers les bibliothèques qui permettent à des auteurs moins connus de rejoindre leur public de lecteurs. Et ainsi, de les découvrir, pour ensuite, soit en parler à leurs amis et d'activer le circuit du bouche-à-oreille ou encore d'aller acheter un autre livre de cet auteur dans une librairie. C'est une roue qui tourne. Les bibliothèques et les librairies se nourrissent l'une et l'autre. Ce n'est pas de la compétition, c'est de la coopération.
Et dans tous les cas, le livre est gagnant.
@+ Prospéryne
dimanche 8 janvier 2012
Boule mouillée de Caroline Therrien et Geneviève Desprès
Boule mouillée Textes de Caroline Therrien Illustrations de Geneviève Desprès Collection Tourne-Pierre Éditions de l'Isatis 24 pages
Résumé:
Monchou estime que ses maîtres le néglige: ils ne lui donnent pas à manger tous les délices qu'il sent dans l'armoire sous l'évier et il doit se contenter de vilaines croquettes! Alors, il décide de prendre les choses en main et d'aller se régaler dans la poubelle... lui valant au passage une odeur pestilentielle! Et le voilà, notre beau matou, condamné à prendre un bain!
Critique:
Ce que j'adore dans cette série d'album (Boule mouillée est le troisième de cette «série» après Boule de poil et Un poil de liberté), c'est le décalage complet entre ce que dis Monchou et les illustrations. Selon Mouchou, il est un pauvre chat maltraité, alors que les illustrations nous montrent plutôt un minet royalement gâté! Les illustrations de Geneviève Desprès sont d'ailleurs magnifiques, surtout dans les mimiques qu'elle donne à notre matou de service dans toutes sortes de situation, incluant celle hilarante dans le bain! Et l'auteure Caroline Therrien a le don de se glisser dans la tête d'un chat, on croirait vraiment entendre un vrai chat se plaindre de sa vie! Un magnifique petit album plein d'humour et de rires, enfin, pas ceux de Monchou, mais ceux des petits qui rient de ses aventures!
Résumé:
Monchou estime que ses maîtres le néglige: ils ne lui donnent pas à manger tous les délices qu'il sent dans l'armoire sous l'évier et il doit se contenter de vilaines croquettes! Alors, il décide de prendre les choses en main et d'aller se régaler dans la poubelle... lui valant au passage une odeur pestilentielle! Et le voilà, notre beau matou, condamné à prendre un bain!
Critique:
Ce que j'adore dans cette série d'album (Boule mouillée est le troisième de cette «série» après Boule de poil et Un poil de liberté), c'est le décalage complet entre ce que dis Monchou et les illustrations. Selon Mouchou, il est un pauvre chat maltraité, alors que les illustrations nous montrent plutôt un minet royalement gâté! Les illustrations de Geneviève Desprès sont d'ailleurs magnifiques, surtout dans les mimiques qu'elle donne à notre matou de service dans toutes sortes de situation, incluant celle hilarante dans le bain! Et l'auteure Caroline Therrien a le don de se glisser dans la tête d'un chat, on croirait vraiment entendre un vrai chat se plaindre de sa vie! Un magnifique petit album plein d'humour et de rires, enfin, pas ceux de Monchou, mais ceux des petits qui rient de ses aventures!
samedi 7 janvier 2012
Je fais un rêve...
...c'est le matin, j'arrive au restaurant pour déjeuner. J'ouvre le journal, parcours rapidement les nouvelles du jour pour arriver au cahier le plus important: le cahier littéraire. On est samedi, alors il est bien garni, au moins une bonne trentaine de pages, comme chaque semaine d'ailleurs.
À la une du cahier, une sortie de livre est annoncée avec photo de l'auteur en première page et trois critiques faites par les chevronnés analystes littéraires du journal, trois personnes ayant longuement œuvré dans le domaine et qui prennent une retraite dorée en analysant un livre par semaine. Une longue entrevue suit en deuxième page détaillant le processus d'écriture de l'auteur et aussi dévoilant de légers pans de l'intrigue, juste assez pour nous mettre l'eau à a bouche. Il y a même un concours pour être invité au lancement qui a lieu sur invitation seulement! À l'intérieur, une bonne douzaine de sorties québécoises et étrangères de la semaine sont largement critiquées, parfois dans des articles d'une demi-page. Un écrivain en résidence signe un billet sur l'avancement de ses projets. Une bonne page est consacrée aux nouveaux auteurs, le tout entourée par de multiples pubs de différents éditeurs. Il y a un article sur un festival littéraire qui approche et un autre qui fait le tour des soirées de poésie, de slam ou les lectures publiques qui auront lieu le soir même partout en ville et même un peu en banlieue. Un illustrateur signe une caricature sur un auteur français qui a lâché une bourde dans les médias durant la semaine et une autre dévoile la couverture d'un nouvelle album. Deux auteurs font un débat sur un auteur méconnu du XIXe siècle à savoir s'il serait pertinent d'ajouter ce livre à la liste des lectures suggérées dans les écoles secondaire. Un autre parle de l'état des lieux sur les enjeux de marché du livre. Et enfin, un long billet intitulé «C'était nouveau dans le temps!» s'applique à nous faire redécouvrir, comme chaque semaine, l'oeuvre d'un auteur méconnu ou tombé dans l'oubli des siècles passés.
Je mets une bonne demie-heure à lire le tout en sirotant mon café. Ensuite, je le referme après avoir jeter un bref coup d'oeil sur la famélique (et pourtant largement suffisante) pagE des sports, dévoré à moité par une pub pour le dernier Barbara Cartland. Ah, la vie est belle parfois!
@+ Prospéryne
À la une du cahier, une sortie de livre est annoncée avec photo de l'auteur en première page et trois critiques faites par les chevronnés analystes littéraires du journal, trois personnes ayant longuement œuvré dans le domaine et qui prennent une retraite dorée en analysant un livre par semaine. Une longue entrevue suit en deuxième page détaillant le processus d'écriture de l'auteur et aussi dévoilant de légers pans de l'intrigue, juste assez pour nous mettre l'eau à a bouche. Il y a même un concours pour être invité au lancement qui a lieu sur invitation seulement! À l'intérieur, une bonne douzaine de sorties québécoises et étrangères de la semaine sont largement critiquées, parfois dans des articles d'une demi-page. Un écrivain en résidence signe un billet sur l'avancement de ses projets. Une bonne page est consacrée aux nouveaux auteurs, le tout entourée par de multiples pubs de différents éditeurs. Il y a un article sur un festival littéraire qui approche et un autre qui fait le tour des soirées de poésie, de slam ou les lectures publiques qui auront lieu le soir même partout en ville et même un peu en banlieue. Un illustrateur signe une caricature sur un auteur français qui a lâché une bourde dans les médias durant la semaine et une autre dévoile la couverture d'un nouvelle album. Deux auteurs font un débat sur un auteur méconnu du XIXe siècle à savoir s'il serait pertinent d'ajouter ce livre à la liste des lectures suggérées dans les écoles secondaire. Un autre parle de l'état des lieux sur les enjeux de marché du livre. Et enfin, un long billet intitulé «C'était nouveau dans le temps!» s'applique à nous faire redécouvrir, comme chaque semaine, l'oeuvre d'un auteur méconnu ou tombé dans l'oubli des siècles passés.
Je mets une bonne demie-heure à lire le tout en sirotant mon café. Ensuite, je le referme après avoir jeter un bref coup d'oeil sur la famélique (et pourtant largement suffisante) pagE des sports, dévoré à moité par une pub pour le dernier Barbara Cartland. Ah, la vie est belle parfois!
@+ Prospéryne
vendredi 6 janvier 2012
Série L'héritage de Christopher Paolini : Le dernier tome s'intitule L'Empire.
Salut!
Découvert sur le net hier: le dernier tome de la série L'Héritage s'appelle L'Empire. Mieux que ce que nous donnait la traduction directe qui disait que le quatrième tome de la série L'Héritage s'intutilait... L'Héritage! Bon, trêve de plaisanterie, la date canadienne annoncée est le 3 mai 2012. On en a donc encore pour 5 mois avant de savoir si, (mais bon, on s'en doute), mais surtout comment Eragon et Saphira vont battre Galbatorix et son dragon. Ah, que c'est long...
En attendant, une image que j'aime bien mettant en vedette les 4 couvertures des livres en VO.
@+ Prospéryne
Découvert sur le net hier: le dernier tome de la série L'Héritage s'appelle L'Empire. Mieux que ce que nous donnait la traduction directe qui disait que le quatrième tome de la série L'Héritage s'intutilait... L'Héritage! Bon, trêve de plaisanterie, la date canadienne annoncée est le 3 mai 2012. On en a donc encore pour 5 mois avant de savoir si, (mais bon, on s'en doute), mais surtout comment Eragon et Saphira vont battre Galbatorix et son dragon. Ah, que c'est long...
En attendant, une image que j'aime bien mettant en vedette les 4 couvertures des livres en VO.
@+ Prospéryne
jeudi 5 janvier 2012
Lire avant d'aller dormir
Salut!
Les mots que nous quittons pour allez se réfugier dans les bras de Morphée nous laisse-t-il vraiment tranquilles une fois la lumière éteinte? L'été dernier, je lisais une histoire de nécromancienne avant d'aller dormir. Avant d'essayer de dormir je devrais plutôt dire. C'était l'été et la fenêtre était ouverte, mais le moindre son me faisait sursauter: j'étais trop dans mon livre, aller me coucher ne me faisait pas décrocher et le moindre bruissement de feuilles d'arbres me faisait penser à des zombies en marche!
Alors lire avant d'aller dormir? Oui, pas de problème, mais faut juste être conscient que le cerveau humain n'ayant pas de piton off, vaut mieux choisir! Certains diront que le soir est le moment idéal pour lire des histoires d'horreur à glacer le sang, tandis que moi, je dis plutôt que lire ce genre de littérature à ce moment-là est idéal pour se taper une bonne insomnie. C'est parfait pour se couper des soucis de la journée par contre. On ne dormira pas en ressassant nos problèmes du quotidien au moins!
Lire une belle histoire d'amour romantique? Peut-être, dépendant de l'histoire, ça peut même être un excellent somnifère, alors ne vous gênez pas.
Lire un essai sérieux? Ah oui, idéal pour se mettre à piquer du nez au bout d'un moment. Le soir n'est pas le meilleur moment pour les efforts intellectuels intenses. Cependant, rien n'est certain. Imaginez-vous avoir une révélation soudaine sur le sort du monde en lisant Platon à 11 heures du soir. De quoi rester debout toute la nuit et arriver le lendemain matin au boulot en débitant des âneries incompréhensible pour les autres parce que vous vous trouvez soudainement génial, et que vous l'êtes mais que... vous n'avez pas assez dormi!
Lire du fantastique? De quoi foutre des coups de pieds à votre conjoint parce que vous êtes tombé de sommeil durant une scène de bataille et que vous la continuez dans votre sommeil! Bon, dans mon cas, ce n'est pas trop un problème en ce moment, mais ça peut l'être pour d'autres!
Lire de la littérature érotique... Et vous espérez dormir après ça?
Lire, euh, bref, lisez ce que vous vous voulez, mais n'oubliez pas qu'après la tournée de Morphée, les images de vos lectures vont vous rester en tête, parce que c'est la dernière chose que vous aurez faite de la journée. Lire est une excellente activité pour se préparer au sommeil, pas de problème là-dessus, on est assis, calme,
ça permet la détente du corps, c'est super agréable... Mais on emporte les dernières images de nos lectures avec nous en allant se coucher! Alors, bonne lecture de fin de soirée et surtout, choisissez bien vos lectures! ;)
@+ Prospéryne
Les mots que nous quittons pour allez se réfugier dans les bras de Morphée nous laisse-t-il vraiment tranquilles une fois la lumière éteinte? L'été dernier, je lisais une histoire de nécromancienne avant d'aller dormir. Avant d'essayer de dormir je devrais plutôt dire. C'était l'été et la fenêtre était ouverte, mais le moindre son me faisait sursauter: j'étais trop dans mon livre, aller me coucher ne me faisait pas décrocher et le moindre bruissement de feuilles d'arbres me faisait penser à des zombies en marche!
Alors lire avant d'aller dormir? Oui, pas de problème, mais faut juste être conscient que le cerveau humain n'ayant pas de piton off, vaut mieux choisir! Certains diront que le soir est le moment idéal pour lire des histoires d'horreur à glacer le sang, tandis que moi, je dis plutôt que lire ce genre de littérature à ce moment-là est idéal pour se taper une bonne insomnie. C'est parfait pour se couper des soucis de la journée par contre. On ne dormira pas en ressassant nos problèmes du quotidien au moins!
Lire une belle histoire d'amour romantique? Peut-être, dépendant de l'histoire, ça peut même être un excellent somnifère, alors ne vous gênez pas.
Lire un essai sérieux? Ah oui, idéal pour se mettre à piquer du nez au bout d'un moment. Le soir n'est pas le meilleur moment pour les efforts intellectuels intenses. Cependant, rien n'est certain. Imaginez-vous avoir une révélation soudaine sur le sort du monde en lisant Platon à 11 heures du soir. De quoi rester debout toute la nuit et arriver le lendemain matin au boulot en débitant des âneries incompréhensible pour les autres parce que vous vous trouvez soudainement génial, et que vous l'êtes mais que... vous n'avez pas assez dormi!
Lire du fantastique? De quoi foutre des coups de pieds à votre conjoint parce que vous êtes tombé de sommeil durant une scène de bataille et que vous la continuez dans votre sommeil! Bon, dans mon cas, ce n'est pas trop un problème en ce moment, mais ça peut l'être pour d'autres!
Lire de la littérature érotique... Et vous espérez dormir après ça?
Lire, euh, bref, lisez ce que vous vous voulez, mais n'oubliez pas qu'après la tournée de Morphée, les images de vos lectures vont vous rester en tête, parce que c'est la dernière chose que vous aurez faite de la journée. Lire est une excellente activité pour se préparer au sommeil, pas de problème là-dessus, on est assis, calme,
ça permet la détente du corps, c'est super agréable... Mais on emporte les dernières images de nos lectures avec nous en allant se coucher! Alors, bonne lecture de fin de soirée et surtout, choisissez bien vos lectures! ;)
@+ Prospéryne
mercredi 4 janvier 2012
Les révoltés de la Bounty de Jules Verne
Les révoltés de la Bounty Jules Verne Collection Classique École des loisirs 136 pages
Résumé:
En 1789, un bâtiment anglais, la Bounty, quitte l'Angleterre pour Tahiti afin d'en ramener des arbres à pain, une plante locale. Ces plants sont destinés à nourrir les esclaves des Antilles. Cependant, un événement va perturber la donne: une mutinerie. Une des plus célèbres de l'histoire de la marine britannique.
Critique:
Récit très court et comme tous ceux de Jules Verne, à la fois grandiloquent et très précis. On aime ou on aime pas le style, mais reste qu'il est caractéristique de l'auteur. Ce récit est court, presque à l'excès. Il raconte essentiellement la mutinerie et le dur voyage du Capitaine Bligh et de ses compagnons d'infortunes, puis le destin des mutins. Le ton est presque journalistique, ce n'est pas un roman et on sent que Jules Verne était bien documenté. Son style se retrouve dans les répliques ampoulées qu'il met dans la bouche de ses personnages. Un petit récit court, mais intéressant, sauf que j'avais déjà vu des reportages à la télévision sur cet événement et quelques contradictions me sont apparues. Mais comment être sûre des faits pour une histoire si lointaine?
Ma note: 3.5/5
Résumé:
En 1789, un bâtiment anglais, la Bounty, quitte l'Angleterre pour Tahiti afin d'en ramener des arbres à pain, une plante locale. Ces plants sont destinés à nourrir les esclaves des Antilles. Cependant, un événement va perturber la donne: une mutinerie. Une des plus célèbres de l'histoire de la marine britannique.
Critique:
Récit très court et comme tous ceux de Jules Verne, à la fois grandiloquent et très précis. On aime ou on aime pas le style, mais reste qu'il est caractéristique de l'auteur. Ce récit est court, presque à l'excès. Il raconte essentiellement la mutinerie et le dur voyage du Capitaine Bligh et de ses compagnons d'infortunes, puis le destin des mutins. Le ton est presque journalistique, ce n'est pas un roman et on sent que Jules Verne était bien documenté. Son style se retrouve dans les répliques ampoulées qu'il met dans la bouche de ses personnages. Un petit récit court, mais intéressant, sauf que j'avais déjà vu des reportages à la télévision sur cet événement et quelques contradictions me sont apparues. Mais comment être sûre des faits pour une histoire si lointaine?
Ma note: 3.5/5
Libellés :
Commentaire de lecture,
Littérature française,
Résolutions 2011
mardi 3 janvier 2012
Le meilleur ami du livre est?
Salut?
On dit que le chien est le meilleur amie de l'homme (ce qui reste à voir), mais qu'en est-il du livre? Qui est le meilleur ami du livre, le compagnon indispensable de toutes ses aventures, son fidèle compagnon dans l'épreuve du fond du sac à main ou encore dans la pile à côté du fauteuil où l'on lit? Un ami qui le suit partout, partage ses aventures et mésaventures et qui lui revient, fidèle, dès que l'on fait une pause dans notre lecture. Je vous le donne en mille: le marque-page, ou signet.
Et oui, on oublie souvent ce petit outil indispensable de nos lectures. Certains préfèrent corner les pages, mais pour ma part, je préfère largement glisser ce petit bout de carton indiquant la page où je suis rendue. Plus pratique, plus mignon et en même temps, beaucoup moins dur sur les livres!
Beau, laid, usé, taché, plastifié, compagnon de route des livres, le signet est aussi versatile que le livre. Ça peut-être un joli signet fabriqué main, un simple bout de carton mince imprimé fourni à l'achat du livre ou encore un menu de pizzeria attrapé à la hâte pour ne pas perdre sa page. Ou votre billet de métro. Ou n'importe quoi d'autre qui soit plat et de préférence ni mouillé, ni gras!
On oublie souvent la valeur du marque-page. J'ai les mêmes depuis des années. J'en aie perdu, brisé irrémédiablement et jeté un grand nombre. S'ils sont les meilleurs amis des livres, ils sont avant tout pour moi des compagnons de lecture. Parce qu'ils me suivent de livres en livres. Le meilleur ami de la meilleure amie des livres en somme. Sauf qu'il ne fait pas wouf, wouf et ne demande jamais la porte en plein milieu du dénouement de l'intrigue!
@+ Prospéryne
On dit que le chien est le meilleur amie de l'homme (ce qui reste à voir), mais qu'en est-il du livre? Qui est le meilleur ami du livre, le compagnon indispensable de toutes ses aventures, son fidèle compagnon dans l'épreuve du fond du sac à main ou encore dans la pile à côté du fauteuil où l'on lit? Un ami qui le suit partout, partage ses aventures et mésaventures et qui lui revient, fidèle, dès que l'on fait une pause dans notre lecture. Je vous le donne en mille: le marque-page, ou signet.
Et oui, on oublie souvent ce petit outil indispensable de nos lectures. Certains préfèrent corner les pages, mais pour ma part, je préfère largement glisser ce petit bout de carton indiquant la page où je suis rendue. Plus pratique, plus mignon et en même temps, beaucoup moins dur sur les livres!
Beau, laid, usé, taché, plastifié, compagnon de route des livres, le signet est aussi versatile que le livre. Ça peut-être un joli signet fabriqué main, un simple bout de carton mince imprimé fourni à l'achat du livre ou encore un menu de pizzeria attrapé à la hâte pour ne pas perdre sa page. Ou votre billet de métro. Ou n'importe quoi d'autre qui soit plat et de préférence ni mouillé, ni gras!
On oublie souvent la valeur du marque-page. J'ai les mêmes depuis des années. J'en aie perdu, brisé irrémédiablement et jeté un grand nombre. S'ils sont les meilleurs amis des livres, ils sont avant tout pour moi des compagnons de lecture. Parce qu'ils me suivent de livres en livres. Le meilleur ami de la meilleure amie des livres en somme. Sauf qu'il ne fait pas wouf, wouf et ne demande jamais la porte en plein milieu du dénouement de l'intrigue!
@+ Prospéryne
lundi 2 janvier 2012
Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas
Le Comte de Monte-Cristo Alexandre Dumas Folio (édition en deux volumes) Gallimard 1398 pages
Résumé:
Edmond Dantès a 19 ans et est marin. Il revient à Marseille après une mission où il s'est brillamment illustré, prêt à se marier à la femme qu'il aime, une promotion à portée de main. Rien ne tourne comme prévu. Une conspiration ourdi par trois jaloux et supporté par un homme sur-attaché à sa réputation l'envoie en prison pendant 14 ans. Alors que sa situation est désespéré, son voisin de cellule ouvre un passage entre eux et cet homme, un érudit, commence l'instruction du jeune Dantès. Quatorze ans plus tard, il réussit à s'évader. Devenu par le fruit de sa détermination et de son intelligence le Comte de Monte-Cristo, il revient, prêt de vingt ans après sa disparition, à Paris, prêt à accomplir sa vengeance.
Critique:
L'intrigue de ce livre est tortueuse. Le fait de l'avoir lu en deux parties séparées par deux ans n'aident en rien. Donc, mes commentaires porteront davantage sur la deuxième partie que sur la première. Quoique celle-ci est facile à résumer. L'emprisonnement d'Edmond est dure, mais on reste dans le familier. C'est l'évolution psychologique qui a lieu qui fait en sorte qu'Edmond Dantès devient le Comte de Monte-Cristo. Et les deux personnes sont aussi différentes que leurs noms. Dantès est un homme jeune, honnête, avenant, ouvert. Monte-Cristo est un homme rusé, fourbe, non-dénué de sens moral, mais qui sait par la manipulation et par un extraordinaire pouvoir sur les choses et les gens, arriver à ses fins. Sa fortune l'aide, mais pas seulement, car s'il sait se faire obéir, il ne s'arrête pas à ça. Les gens de sa suite, ses serviteurs lui sont tout dévoué pour de multiples raisons qui n'ont pas grand chose à voir avec l'argent. En ce sens, Monte-Cristo est un peu un sur-homme à la Nietzsche. Il est humain, mais en même temps, sur-humain, état atteint par les épreuves, mais aussi par un impitoyable travail sur lui-même et par l'utilisation redoutable de son intelligence et de son instinct. Il n'est pas parfait, quand le narrateur se glisse dans ses pensées, on perçoit ses doutes et ses errements, mais pour les autres, rien de cela n'est visible tellement il contrôle sa physionomie. Il atteindra ses fins, mais l'auteur nous laisse le plaisir de le voir par les yeux de celui qui subit sa vengeance et non dans les yeux du Comte. On ne savoure pas sa vengeance avec lui, on voit juste l'impact de celle-ci sur ceux qui l'ont envoyé là où il a été. D'ailleurs, et j'ai trouvé ça un peu surprenant de la part de Dumas, Monte-Cristo se voit comme l'instrument de la Providence, plutôt que comme un homme en quête de vengeance personnelle. Nuance importante. Monte-Cristo se prend pour Dieu alors qu'il n'est qu'un homme, autre aspect un tantienet nietzschéen de sa personnalité. Les autres personnages sont à la fois mal et bien décrit. Les trois conspirateurs sont bien, mais incomplet. Alors que Valentine, Mercédes ont droit à de longues explications de leurs sentiments, Caderousse, Danglars et Morcef ne sont pas dans la culpabilité. Ils ont envoyé un homme innocent en prison et ce n'est que son retour qui provoquera en eux les remords, sans ça, ils vivent sans même y penser. Villefort est nettement plus intéressant et sa folie finale montre plus l'accomplissement de la vengeance de Monte-Cristo à mes yeux que le suicide de Morcef ou le meurtre de Caderousse. Son incroyable activité suite à la mort de Valentine montre à quel point il est capable de sentiments et à quel point il s'enferme hors de ceux-ci pour garder son empire sur lui-même. Ce qui le conduire à la folie, malheureusement. Quand on le regarde de l'extérieur, on se dit qu'il aurait mieux fait de lâcher un peu de lest sur son honneur et de garder sa vie, mais bon, l'époque n'était pas faire pour ça. Les personnages féminins sont soient fourbes, soit complètement éthéré au point de ne pas avoir de personnalité ou presque. Et d'être complètement dévouée à leur amour. Seule Haydée aura assez de tempérament (et d'espace de la part de l'auteur) pour dénoncer celui qui a trahit son père et de le faire par elle-même, montrant là son existence en tant que personne, en tant qu'être humain. Ce faisant, elle acquiert sa propre potentialité comme personnage et comme personne. Pour le reste, que ce soit par respect des convenances ou encore par manque de personnalité, les personnages féminins sont plus typés que réels. Bonnes à l'excès ou têtes brûlées, les femmes du Comte de Monte-Cristo ne se démarquent pas par leurs qualités propres. On est loin de Madame Bonnacieux, d'Anne d'Autriche ou encore de Milady de Winter des Trois Mousquetaires qui avaient le mérite d'avoir de la personnalité! Par rapport au livre, les notions de l'honneur ont bien changé depuis et c'est heureux parce que de voir ces gens-là s'exciter comme des pucelles au moindre soupçon d'attaque à celui-ci devient lassant. Je sais que ça fait époque, mais pour le XXIe siècle, on les regarde en se disant que c'est une bande de beaux imbéciles à la tête brulée, prêt à mourir pour pas grand-chose au final! Autre truc, c'est les émotions grandiloquentes dans lesquelles tombent les personnages à tout bout de champ. Y'en avait un peu marre à la fin. Il faut tenir compte à la lecture qu'à l'origine le roman était publié en feuilleton, alors les gens avaient une semaine entre chaque toast beurré bien épais de surcharge émotionnelle, mais ça n'a pas été mon cas. Autre chose liée à la publication par feuilleton, l'accumulation d'exclamation et de dialogues qui ne font que rajouter du texte, des détails qu'on aurait pu couper facilement, ce genre de choses. Ça donne un roman de 1400 pages au final! Aucun regret que cette lecture, c'est une oeuvre qu'il est bon de lire, ne serait-ce que pour la connaître, mais j'aimerais bien voir l'adaptation en film avec Gérard Depardieu maintenant, pour comparer.
Ma note: 4/5
Résumé:
Edmond Dantès a 19 ans et est marin. Il revient à Marseille après une mission où il s'est brillamment illustré, prêt à se marier à la femme qu'il aime, une promotion à portée de main. Rien ne tourne comme prévu. Une conspiration ourdi par trois jaloux et supporté par un homme sur-attaché à sa réputation l'envoie en prison pendant 14 ans. Alors que sa situation est désespéré, son voisin de cellule ouvre un passage entre eux et cet homme, un érudit, commence l'instruction du jeune Dantès. Quatorze ans plus tard, il réussit à s'évader. Devenu par le fruit de sa détermination et de son intelligence le Comte de Monte-Cristo, il revient, prêt de vingt ans après sa disparition, à Paris, prêt à accomplir sa vengeance.
Critique:
L'intrigue de ce livre est tortueuse. Le fait de l'avoir lu en deux parties séparées par deux ans n'aident en rien. Donc, mes commentaires porteront davantage sur la deuxième partie que sur la première. Quoique celle-ci est facile à résumer. L'emprisonnement d'Edmond est dure, mais on reste dans le familier. C'est l'évolution psychologique qui a lieu qui fait en sorte qu'Edmond Dantès devient le Comte de Monte-Cristo. Et les deux personnes sont aussi différentes que leurs noms. Dantès est un homme jeune, honnête, avenant, ouvert. Monte-Cristo est un homme rusé, fourbe, non-dénué de sens moral, mais qui sait par la manipulation et par un extraordinaire pouvoir sur les choses et les gens, arriver à ses fins. Sa fortune l'aide, mais pas seulement, car s'il sait se faire obéir, il ne s'arrête pas à ça. Les gens de sa suite, ses serviteurs lui sont tout dévoué pour de multiples raisons qui n'ont pas grand chose à voir avec l'argent. En ce sens, Monte-Cristo est un peu un sur-homme à la Nietzsche. Il est humain, mais en même temps, sur-humain, état atteint par les épreuves, mais aussi par un impitoyable travail sur lui-même et par l'utilisation redoutable de son intelligence et de son instinct. Il n'est pas parfait, quand le narrateur se glisse dans ses pensées, on perçoit ses doutes et ses errements, mais pour les autres, rien de cela n'est visible tellement il contrôle sa physionomie. Il atteindra ses fins, mais l'auteur nous laisse le plaisir de le voir par les yeux de celui qui subit sa vengeance et non dans les yeux du Comte. On ne savoure pas sa vengeance avec lui, on voit juste l'impact de celle-ci sur ceux qui l'ont envoyé là où il a été. D'ailleurs, et j'ai trouvé ça un peu surprenant de la part de Dumas, Monte-Cristo se voit comme l'instrument de la Providence, plutôt que comme un homme en quête de vengeance personnelle. Nuance importante. Monte-Cristo se prend pour Dieu alors qu'il n'est qu'un homme, autre aspect un tantienet nietzschéen de sa personnalité. Les autres personnages sont à la fois mal et bien décrit. Les trois conspirateurs sont bien, mais incomplet. Alors que Valentine, Mercédes ont droit à de longues explications de leurs sentiments, Caderousse, Danglars et Morcef ne sont pas dans la culpabilité. Ils ont envoyé un homme innocent en prison et ce n'est que son retour qui provoquera en eux les remords, sans ça, ils vivent sans même y penser. Villefort est nettement plus intéressant et sa folie finale montre plus l'accomplissement de la vengeance de Monte-Cristo à mes yeux que le suicide de Morcef ou le meurtre de Caderousse. Son incroyable activité suite à la mort de Valentine montre à quel point il est capable de sentiments et à quel point il s'enferme hors de ceux-ci pour garder son empire sur lui-même. Ce qui le conduire à la folie, malheureusement. Quand on le regarde de l'extérieur, on se dit qu'il aurait mieux fait de lâcher un peu de lest sur son honneur et de garder sa vie, mais bon, l'époque n'était pas faire pour ça. Les personnages féminins sont soient fourbes, soit complètement éthéré au point de ne pas avoir de personnalité ou presque. Et d'être complètement dévouée à leur amour. Seule Haydée aura assez de tempérament (et d'espace de la part de l'auteur) pour dénoncer celui qui a trahit son père et de le faire par elle-même, montrant là son existence en tant que personne, en tant qu'être humain. Ce faisant, elle acquiert sa propre potentialité comme personnage et comme personne. Pour le reste, que ce soit par respect des convenances ou encore par manque de personnalité, les personnages féminins sont plus typés que réels. Bonnes à l'excès ou têtes brûlées, les femmes du Comte de Monte-Cristo ne se démarquent pas par leurs qualités propres. On est loin de Madame Bonnacieux, d'Anne d'Autriche ou encore de Milady de Winter des Trois Mousquetaires qui avaient le mérite d'avoir de la personnalité! Par rapport au livre, les notions de l'honneur ont bien changé depuis et c'est heureux parce que de voir ces gens-là s'exciter comme des pucelles au moindre soupçon d'attaque à celui-ci devient lassant. Je sais que ça fait époque, mais pour le XXIe siècle, on les regarde en se disant que c'est une bande de beaux imbéciles à la tête brulée, prêt à mourir pour pas grand-chose au final! Autre truc, c'est les émotions grandiloquentes dans lesquelles tombent les personnages à tout bout de champ. Y'en avait un peu marre à la fin. Il faut tenir compte à la lecture qu'à l'origine le roman était publié en feuilleton, alors les gens avaient une semaine entre chaque toast beurré bien épais de surcharge émotionnelle, mais ça n'a pas été mon cas. Autre chose liée à la publication par feuilleton, l'accumulation d'exclamation et de dialogues qui ne font que rajouter du texte, des détails qu'on aurait pu couper facilement, ce genre de choses. Ça donne un roman de 1400 pages au final! Aucun regret que cette lecture, c'est une oeuvre qu'il est bon de lire, ne serait-ce que pour la connaître, mais j'aimerais bien voir l'adaptation en film avec Gérard Depardieu maintenant, pour comparer.
Ma note: 4/5
dimanche 1 janvier 2012
Mes résolutions 2012
Salut!
C'est aujourd'hui la première journée officielle de 2012, alors il est temps de prendre quelques bonnes résolutions de lecture! Ça a quand même bien été en 2011, voyons voir si je vais être capable de renouveler l'exploit cette année.
1-Lire 5 biographies durant l'année
J'ai lu quelques biographies en 2011 et je me suis rendue compte que j'aimais bien ça et que que j'aimerais bien en lire plus. Je me mets 5 pour l'année, sans aucune limite concernant les personnes dont cela peut-être la biographie. Par contre, je ne veux lire que des biographies de personnes décédés, aucune bio-pop au menu. Et je suis prête à aller voir un peu du côté des autobiographie, mais je ne veux pas me limiter à cela.
2-Lire 3 classiques de la littérature québécoise (Publié avant 1960)
Parce que je n'ai pas beaucoup tâté de la littérature québécoise classique au cours des dernières années. Je veux fouiller un peu le fond par goût personnel et je mets la date de 1960 pour m'assurer de ne pas prendre trop de trucs récents. Et de lire sur le Québec d'avant la Révolution Tranquille.
3- Lire au moins un de ces deux pavés: Le Décaméron de Jean Boccace ou Les Contes de Canterbury de Geoffrey Chaucer.
Les deux traînent depuis un bail dans ma PAL, ça sera une bonne occasion de la vider un peu!
4- Lire 5 essais
À nouveau, je renouvelle cette résolution qui m'a fait faire de belles découvertes. Et puis, ce n'est jamais négatif de lire pour s'instruire!
5- Lire un Jules Verne dans l'année.
Encore une résolution que je renouvelle, mais honnêtement, c'est quelque chose qui revient régulièrement depuis des années ça. Je lis un Jules Verne dans l'année à chaque année depuis des lustres et demi.
6- Défi voyage: Lire un livre provenant et écrit par une personne des pays/régions suivantes: Chine, Russie, Monde arabe et Afrique noire.
Étant donné que Budget ne me permet pas de partir de par le monde, on va pouvoir en profiter pour voyager par les livres, en utilisant les meilleurs ambassadeurs du monde: les littéraires.
7- Découvrir les trois auteurs suivants que je n'ai pas encore lu: Charles Dickens, Ian McEwan et Michel Tremblay.
Aussi bizarre que cela puisse paraître, je n'ai jamais lu les auteurs que j'ai nommé ci-haut. Alors cette année, on va les découvrir. Et pour ceux qui sourcille à la vue de Michel Tremblay, dites-vous que c'est parce que mes profs du secondaire et du Cégep n'ont pas vu à leur boulot et n'ont pas mis sa lecture au menu de mes études...
Quelqu'un remarque quelque chose? Aucune mention de ma PAL cette année! :P
@+ Prospéryne
C'est aujourd'hui la première journée officielle de 2012, alors il est temps de prendre quelques bonnes résolutions de lecture! Ça a quand même bien été en 2011, voyons voir si je vais être capable de renouveler l'exploit cette année.
1-Lire 5 biographies durant l'année
J'ai lu quelques biographies en 2011 et je me suis rendue compte que j'aimais bien ça et que que j'aimerais bien en lire plus. Je me mets 5 pour l'année, sans aucune limite concernant les personnes dont cela peut-être la biographie. Par contre, je ne veux lire que des biographies de personnes décédés, aucune bio-pop au menu. Et je suis prête à aller voir un peu du côté des autobiographie, mais je ne veux pas me limiter à cela.
2-Lire 3 classiques de la littérature québécoise (Publié avant 1960)
Parce que je n'ai pas beaucoup tâté de la littérature québécoise classique au cours des dernières années. Je veux fouiller un peu le fond par goût personnel et je mets la date de 1960 pour m'assurer de ne pas prendre trop de trucs récents. Et de lire sur le Québec d'avant la Révolution Tranquille.
3- Lire au moins un de ces deux pavés: Le Décaméron de Jean Boccace ou Les Contes de Canterbury de Geoffrey Chaucer.
Les deux traînent depuis un bail dans ma PAL, ça sera une bonne occasion de la vider un peu!
4- Lire 5 essais
À nouveau, je renouvelle cette résolution qui m'a fait faire de belles découvertes. Et puis, ce n'est jamais négatif de lire pour s'instruire!
5- Lire un Jules Verne dans l'année.
Encore une résolution que je renouvelle, mais honnêtement, c'est quelque chose qui revient régulièrement depuis des années ça. Je lis un Jules Verne dans l'année à chaque année depuis des lustres et demi.
6- Défi voyage: Lire un livre provenant et écrit par une personne des pays/régions suivantes: Chine, Russie, Monde arabe et Afrique noire.
Étant donné que Budget ne me permet pas de partir de par le monde, on va pouvoir en profiter pour voyager par les livres, en utilisant les meilleurs ambassadeurs du monde: les littéraires.
7- Découvrir les trois auteurs suivants que je n'ai pas encore lu: Charles Dickens, Ian McEwan et Michel Tremblay.
Aussi bizarre que cela puisse paraître, je n'ai jamais lu les auteurs que j'ai nommé ci-haut. Alors cette année, on va les découvrir. Et pour ceux qui sourcille à la vue de Michel Tremblay, dites-vous que c'est parce que mes profs du secondaire et du Cégep n'ont pas vu à leur boulot et n'ont pas mis sa lecture au menu de mes études...
Quelqu'un remarque quelque chose? Aucune mention de ma PAL cette année! :P
@+ Prospéryne
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