Salut!
Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'ai souvent tendance à penser que les gros lecteurs sont comme des écureuils qui ramassent leurs livres comme ces petits rongeurs leurs noix. Sauf qu'à la différence d'eux, nous, lecteurs, gardons bien souvent nos livres une fois lus. On ne peut en dire autant de leurs noix!
Pourquoi accumuler, garder, ranger, classer avec autant d'amour et de passion? Je suis très mal placée pour parler des autres, alors je me contenterai de parler de mon propre cas. Je garde les livres parce que j'aime l'objet, il est à la fois promesse de plaisir et garantie contre l'ennui, parce que je me souviens des circonstances dans laquelle la plupart d'entre eux sont arrivés dans ma vie et que ces souvenirs me sont chers. Un livre, c'est un ami que tu traînes avec toi me disait ma mère quand j'étais petite. J'ai encore bien des livres que j'avais lorsque j'étais jeune. Si la majorité de ma bibliothèque contient des livres que j'ai acheté depuis que j'ai commencé à user les bancs de l'université, ceux que j'ai lu étant plus jeune restent sagement au chaud chez mes parents, attendant que d'autres jeunes mains s'emparent d'eux pour partir à l'aventure. Je rêve qu'un jour mes enfants découvrent les plaisirs de la lecture avec eux. Quand je me surprend à les feuilleter, je me rends également compte de tout le chemin que j'ai parcouru depuis.
Car ma bibliothèque (aussi écureuil que je sois dans mon comportement de bibliophile) ne cesse d'évoluer. Je ne me gêne plus pour en mettre de côté et je sais que c'est souvent un très bon choix. Je peux acheter des livres et les envoyer à la bibliothèque municipale sans les avoir lus et sans le moindre remord si je me rends compte que le moment pour les lire est passé. Depuis que j'ai découvert les joies de BookMooch, je ne me gêne d'ailleurs plus vraiment pour les mettre de côté; je les échange contre des enrichissements à ma bibliothèque. Ma PAL dépasse les 200 livres, c'est-à-dire les ouvrages que j'ai sur mes tablettes et qui ne sont pas encore lus. Je ne mets pas dans ce chiffre ceux que j'ai déjà lu (le livre serait encore plus impressionnant...) J'essaie tout le temps de faire diminuer ce nombre, mais je n'ai pas encore réussi à trouver le truc qui marcherait!
D'ailleurs, une bibliothèque, quel meilleur portrait de quelqu'un? Je suis la pire des pestes quand vient le temps d'entrer chez quelqu'un pour la première fois. Je zieute partout et dès que j'ai trouvé la bibliothèque et bien, je fais le grand tour! Tour souvent instructif! Si la bibliothèque est le moindrement remplie (je déteste les maisons sans bibliothèque, on dirait des maisons sans âme!), elle en dit vraiment très très long sur leur propriétaire. Lecteur de classique, de polars, de théâtre, de littérature érotique (trouver trois titres de Sade et deux de Maude Thomas et vous aller être assez éclairé sur le sujet!) le contenu de la bibliothèque éclaire beaucoup sur la personnalité de chacun. Particulièrement marquant chez les lecteurs-écureuils. En tout cas, leur grande passion est souvent parfaitement visible. La mienne s'étale sur quatre bibliothèques, bientôt cinq. Vous y trouveriez quoi? De la littérature française, un peu de québécois, énormément de fantasy, de livres parlant des chats et quelques bouquins sur le Japon. Dans l'une d'entre elle, que des essais et des livres sur l'histoire du Québec. Beaucoup de bouquins pratique parlant de couture et de tricots (même si j'en fais très peu :'( )et une bonne dizaine sur la fabrication de bijoux en perle (ça j'en fais souvent par contre!). Autre chose, plus de la moitié de mes bibliothèques sont garnies de format poche. Je les préfère de loin aux grands formats!
Garder les livres vient aussi du rapport charnel que l'on a avec eux. Je n'ai rien contre le livre numérique, mais sincèrement, ça va être beaucoup plus pour des livres pratiques. Eux, beaucoup moins de problèmes à ce que ce soit sur un écran d'ordinateur. Parce que pour le reste, je lirais un texte, mais sans avoir l'impression de lire le livre. Et ça, c'est pourtant si important dans ma vie. Lire le livre! Alors vivre entourée de livre, vous imaginez combien ça peut être agréable! D'ailleurs, ce qui m'inquiète, c'est moins le fait de garder mes livres et de les empiler que de ne pouvoir me retenir d'en avoir toujours plus C'est plus fort que moi. Remarquez que j'achète rarement les livres, disons que oui ça arrive, mais c'est plutôt rare depuis que je suis soumise à la tentation à longueur de journée. On apprend à se retenir! Mais ceux qui entrent par ma porte n'en sont que d'autant plus précieux! Alors, ils ont droit à un traitement royal. Et n'essayez pas de démêler toutes mes piles de livres, ils sont classés selon un ordre incompréhensible à tout autre que moi. Ce sont mes livres, les miens, ils traînent partout, mes minettes en font leurs oreillers ou leurs matelas, je les empile, les laissent prendre la poussière, les oublie, les rattrape, les lis à moitié, les abandonne et surtout, jamais, jamais, jamais ne me permet d'écrire dedans. Sauf pour les livres de recettes. Eux ont la mauvaise habitude chez moi de sentir la même chose que j'ai cuisiné la dernière fois que je l'ai ouvert. Et ils sont couverts de ratures et dans bien des cas aussi de sauce. Mais ce sont mes livres. Que je garde précieusement!
Il me semble parfois que si quelqu'un devait me prendre un de mes livres, j'aurais le même comportement que Scrat dans L'âge de glace; je me mettrai à courir après jusqu'à le rattraper! Parlez-en à ceux à qui je passe mes livres...
@+ Prospéryne
lundi 29 novembre 2010
dimanche 28 novembre 2010
Contre Dieu de Patrick Sénécal
Contre Dieu Patrick Sénécal Coup de tête 107 pages
Résumé:
Un homme perd sa famille dans un accident de la route. Alors, tout part à va-l'eau. Plus rien ne tient la route, il quitte tout, son travail, sa famille, ses proches, tout et commence alors une longue descente aux enfers où aucune rédemption n'est possible.
Critique:
Bon, ok, je n'ai peut-être pas commencer par le meilleur livre pour découvrir Patrick Senécal, ou peut-être que si au fond. En tout cas, l'histoire est d'une noirceur incroyable, sombre et violente en même temps. Il faut le souligner ici, l'exercice de style est absolument renversant, le livre ne comportant qu'une seule et unique phrase tout au long de ses 107 pages. Pas même de majuscule au début ou de point à la fin comme l'a si souvent dit mon professeur au primaire. Rien. Rien qu'une série de fait qu'on nous balance à la vitesse des virgules créant un effet d'essoufflement permanent dans l'écriture. Le narrateur parle en tu, s'adressant autant au lecteur qu'à lui-même, cherchant à comprendre, mais au fond non, se contentant d'agir sans rien de plus. En révolte totale, complète, contre tout, contre lui-même, contre la vie, contre les autres, contre le bonheur des autres et le sien qu'on lui a volé. Il s'éloigne brutalement de tous ses proches et les rejette avec une rare violence, les met hors de sa vie d'un seul coup. La seule personne qu'il laisse approcher de lui un temps soit peu est la mystérieuse Mélanie, une femme bouleversée par une grande souffrance elle aussi, mais dont on ne connaît ni les intentions ni les secrets. C'est d'ailleurs le punch du livre que de découvrir qui elle est au fond. L'écriture du livre est proprement géniale et la descente aux enfers de cet homme qui se transforme en quelques jours de père de famille responsable et aimant en être en totale déroute est absolument fascinante... et terrifiante. Ce n'est pas pour rien que Patrick Senécal est considéré comme le grand maître de l'horreur au Québec. Mais ici l'horreur est intime, intérieure, puissante, elle est peur plus que terreur. Le sujet est à ne pas mettre en toutes les mains, je dois même avouer que si je reconnais à ce livre des parcelles de chef-d'oeuvre au point de vue littéraire, je ne peux pas m'empêcher d'être repoussée et rebutée par le sujet qui m'a littéralement bouleversée au point d'être obligée de déposer le livre à de nombreuses reprises tellement je n'en pouvais plus. Ce livre n'est pas un coup de coeur. Mais on ne peut dénier toutes ses qualités à cause du sombre sujet traité.
Ma note: 4.75/5
Je remercie Diffusion Dimédia pour ce service de presse.
Résumé:
Un homme perd sa famille dans un accident de la route. Alors, tout part à va-l'eau. Plus rien ne tient la route, il quitte tout, son travail, sa famille, ses proches, tout et commence alors une longue descente aux enfers où aucune rédemption n'est possible.
Critique:
Bon, ok, je n'ai peut-être pas commencer par le meilleur livre pour découvrir Patrick Senécal, ou peut-être que si au fond. En tout cas, l'histoire est d'une noirceur incroyable, sombre et violente en même temps. Il faut le souligner ici, l'exercice de style est absolument renversant, le livre ne comportant qu'une seule et unique phrase tout au long de ses 107 pages. Pas même de majuscule au début ou de point à la fin comme l'a si souvent dit mon professeur au primaire. Rien. Rien qu'une série de fait qu'on nous balance à la vitesse des virgules créant un effet d'essoufflement permanent dans l'écriture. Le narrateur parle en tu, s'adressant autant au lecteur qu'à lui-même, cherchant à comprendre, mais au fond non, se contentant d'agir sans rien de plus. En révolte totale, complète, contre tout, contre lui-même, contre la vie, contre les autres, contre le bonheur des autres et le sien qu'on lui a volé. Il s'éloigne brutalement de tous ses proches et les rejette avec une rare violence, les met hors de sa vie d'un seul coup. La seule personne qu'il laisse approcher de lui un temps soit peu est la mystérieuse Mélanie, une femme bouleversée par une grande souffrance elle aussi, mais dont on ne connaît ni les intentions ni les secrets. C'est d'ailleurs le punch du livre que de découvrir qui elle est au fond. L'écriture du livre est proprement géniale et la descente aux enfers de cet homme qui se transforme en quelques jours de père de famille responsable et aimant en être en totale déroute est absolument fascinante... et terrifiante. Ce n'est pas pour rien que Patrick Senécal est considéré comme le grand maître de l'horreur au Québec. Mais ici l'horreur est intime, intérieure, puissante, elle est peur plus que terreur. Le sujet est à ne pas mettre en toutes les mains, je dois même avouer que si je reconnais à ce livre des parcelles de chef-d'oeuvre au point de vue littéraire, je ne peux pas m'empêcher d'être repoussée et rebutée par le sujet qui m'a littéralement bouleversée au point d'être obligée de déposer le livre à de nombreuses reprises tellement je n'en pouvais plus. Ce livre n'est pas un coup de coeur. Mais on ne peut dénier toutes ses qualités à cause du sombre sujet traité.
Ma note: 4.75/5
Je remercie Diffusion Dimédia pour ce service de presse.
samedi 27 novembre 2010
Les premiers magiciens: 1- La rébellion de cigognes de Maude Royer
Les premiers magiciens: 1-La rébellion des cigognes Maude Royer Hurtubise 377 pages
Résumé:
Il y a fort longtemps, sur le continent de Gondwana, les cigognes assuraient la continuité de la race humaine en leur emmenant les indispensables graines de choux qui permettent à ceux-ci de se perpétuer. Mais des cigognes, lasse de leur rôle, décidèrent de se rebeller contre les humains. Seule une dernière cigogne, au péril de sa vie, décide de confier une graine à une jeune femme nouvellement mariée, Miranie. L'un des derniers choux plantés sur le continent.
Critique:
Maude Royer a su créer un univers riche et plein de surprises. Un univers où la croyance qui dit que les bébés naissent dans les choux devient littéralement vérité. Sauf qu'au lieu d'emmener directement les bébés, les cigognes sont ici les porteuses des précieuses graines pour faire pousser les choux. Leur rébellion en est d'autant plus destructrice. Et contrairement à la croyance populaire, les volatiles se révèlent être de véritables oiseaux à la volonté bien trempé et capable de faire la guerre. Les cigognes ne s'avèrent d'ailleurs pas les seules créatures à être douée de raison et de capacité à s'organiser. Les loups également. Et sur cette terre où tous les magiciens ont disparus, la magie n'est pas complètement éteinte. Les êtres blancs, humains doués de magie sont encore présents, mais persécutés. Les rares à encore connaître l'histoire des continents oubliés se souviennent encore que ceux-ci ont été séparé de Gondwana par la magie. Là où la dernière des fées vient à peine de naître.
L'histoire en elle-même est assez classique dans son déroulement, on voit dès le départ les personnages qui vont marquer l'histoire. L'auteure s'est d'ailleurs amusée à jouer sur les sonorités des prénoms, Laurent devenant Laurian, Mélanie, Miranie, Jeffrey, Jefflé et ainsi de suite. Je m'amusais à retrouver les noms d'origine! Par contre, passé la moitié du livre, l'instauration d'un certain pathos dans le destin des elfes, m'ont déplu, particulièrement tout ce qui est lié à Ancolie (qui vient de mélancolie?) et de son ami l'ange Xanaël. Donc malgré un début extrêmement prometteur, j'ai fini le livre avec un opinion mitigée, auquel la multiplication des personnages dans la deuxième moitié n'a absolument pas aidé. Seule la suite pourra nous dire si la série va s'égarer ou se maintenir sur le droit chemin dans lequel elle s'était engagée au départ.
Ma note: 3.5/5
Je remercie Diistribution HMH et plus particulièrement Louise pour ce service de presse.
Résumé:
Il y a fort longtemps, sur le continent de Gondwana, les cigognes assuraient la continuité de la race humaine en leur emmenant les indispensables graines de choux qui permettent à ceux-ci de se perpétuer. Mais des cigognes, lasse de leur rôle, décidèrent de se rebeller contre les humains. Seule une dernière cigogne, au péril de sa vie, décide de confier une graine à une jeune femme nouvellement mariée, Miranie. L'un des derniers choux plantés sur le continent.
Critique:
Maude Royer a su créer un univers riche et plein de surprises. Un univers où la croyance qui dit que les bébés naissent dans les choux devient littéralement vérité. Sauf qu'au lieu d'emmener directement les bébés, les cigognes sont ici les porteuses des précieuses graines pour faire pousser les choux. Leur rébellion en est d'autant plus destructrice. Et contrairement à la croyance populaire, les volatiles se révèlent être de véritables oiseaux à la volonté bien trempé et capable de faire la guerre. Les cigognes ne s'avèrent d'ailleurs pas les seules créatures à être douée de raison et de capacité à s'organiser. Les loups également. Et sur cette terre où tous les magiciens ont disparus, la magie n'est pas complètement éteinte. Les êtres blancs, humains doués de magie sont encore présents, mais persécutés. Les rares à encore connaître l'histoire des continents oubliés se souviennent encore que ceux-ci ont été séparé de Gondwana par la magie. Là où la dernière des fées vient à peine de naître.
L'histoire en elle-même est assez classique dans son déroulement, on voit dès le départ les personnages qui vont marquer l'histoire. L'auteure s'est d'ailleurs amusée à jouer sur les sonorités des prénoms, Laurent devenant Laurian, Mélanie, Miranie, Jeffrey, Jefflé et ainsi de suite. Je m'amusais à retrouver les noms d'origine! Par contre, passé la moitié du livre, l'instauration d'un certain pathos dans le destin des elfes, m'ont déplu, particulièrement tout ce qui est lié à Ancolie (qui vient de mélancolie?) et de son ami l'ange Xanaël. Donc malgré un début extrêmement prometteur, j'ai fini le livre avec un opinion mitigée, auquel la multiplication des personnages dans la deuxième moitié n'a absolument pas aidé. Seule la suite pourra nous dire si la série va s'égarer ou se maintenir sur le droit chemin dans lequel elle s'était engagée au départ.
Ma note: 3.5/5
Je remercie Diistribution HMH et plus particulièrement Louise pour ce service de presse.
Libellés :
Auteurs P à R,
Commentaire de lecture,
Fantasy
jeudi 25 novembre 2010
La quatrième de couverture
Salut!
S'il y a bien une chose dont je me rends compte jour après jour, c'est à quel point une quatrième de couverture fait la différence dans la vente d'un livre. Et je suis bien placée pour le savoir: à chaque semaine, je peux me taper de 20 à 30 quatrièmes de couverture. Je les lis parce que ça fait partie de mon boulot, parce que je dois savoir où les classer dans la librairie, mais aussi pour connaître les livres, savoir de quoi ils parlent. Ensuite, quand un client me pose une question sur le livre, j'ai au moins un début de réponse. Ça ne remplace pas une lecture du livre, mais ça donne des clés d'entrée. C'est pourquoi une quatrième de couverture se doit d'être soignée, autant sinon plus que la couverture elle-même. Une bonne couverture fait prendre le livre dans ses mains, mais une mauvaise quatrième de couverture le fait remettre à sa place bien vite!
Alors qu'est-ce qui fait une bonne quatrième de couverture? Je dois avouer que c'est un art délicat, presque d'orfèvre. On doit donner une bonne idée de l'histoire, sans trop en mettre, donner envie de lire le livre, mais sans exagérer dans les qualificatifs, laisser planer un mystère, sans pourtant être sibyllin. Tout un défi! Mais il y a un certain nombre de choses qui peuvent guider dans la création d'une bonne quatrième de couverture et c'est là des caractéristiques qui font qu'elle sera efficace et amènera le lecteur à prendre le livre sous son bras pour passer la porte.
Première des choses, la quatrième de couverture doit refléter l'histoire qu'il y a dans le livre. Ça peut sembler évident, mais certaines personnes ne l'ont pas compris! Les gens achètent le livre en se guidant sur le résumé, alors si on leur promet un suspense et qu'on se retrouve avec une vague histoire de meurtre pimenté d'une longue histoire d'amour entre la policière et le principal suspect, les gens se détourneront de cet auteur pour un bon bout de temps. Mais il y a plus: la quatrième de couverture doit refléter le ton sur lequel l'histoire est racontée. Si votre histoire se déroule sur les chapeaux de roue, le ton de la quatrième de couverture doit être en parallèle. Si c'est poétique, soyez poétique dans votre description du livre. Si c'est horrible, laissez planer une sentiment d'horreur. Pour mettre dans le ton, plusieurs maisons d'éditions mettent un extrait choisi du texte. C'est une excellente idée, mais attention, l'extrait doit être court et significatif. Et SVP, un extrait seul est totalement inefficace, mettez un peu de chair autour de cet os!
Deuxième des choses, la quatrième de couverture n'est pas un poster de film où les critiques se mettent à envoyer des fleurs. Alors si on se met à accumuler les qualificatifs de merveilleux, extraordinaire, palpitant pour décrire l'histoire, le résultat risque d'être inverse au but recherché. Les lecteurs refermeront le livre déçu. Parce que, et je parle d'expérience, plus on met de qualificatifs sur la quatrième de couverture, plus les attentes envers le livre sont élevées. D'autant plus que dans la majorité des cas, la qualité du livre est inversement proportionnel au nombre d'adjectifs qualificatifs qu'il y a dans le résumé. Par contre, on peut se laisser aller pour décrire les personnages. Je ne sais pas pourquoi, mais parler d'un personnage machiavélique passe mieux que de parler d'une histoire machiavélique. Et souvent, sans vouloir battre le dictionnaire des synonymes, mettre de la variété ou des adjectifs un peu moins connu aide, parce que ça pique la curiosité. Un bon livre se vend avant tout par son histoire, son ton, son auteur. Pas nécessaire de rajouter une couche de glaçage pour doré la pilule, elle va passer d'elle-même si c'est bon au départ.
Troisième point, les points d'interrogation! Leur nombre doit être limité. Un ou deux bien placé font l'affaire. Plus, on se demande si l'auteur lui-même sait de quoi il parle. Les questions dans la quatrième de couverture sont plus ou moins la bienvenue, on peut penser qu'ils créent une tension qui va permettre de nous pousser à lire plus loin, mais dans bien des cas, ils ne font que renforcer la confusion. Vaut mieux utiliser des verbes variés, ils organisent mieux les idées. Même chose pour les points de suspension, un ou deux, maximum et idéalement, un seulement!
Quatrièmement, la comparaison avec d'autres oeuvres. Ouch! Certains y vont très fort dans le domaine! On compare à Millenium, au Seigneur des Anneaux, à tout le monde et à personne. Pour mettre une telle chose sur la quatrième de couverture, il faut vraiment savoir ce que si on cherche à imiter, les risques d'échecs sont extrêmement élevés! Les gens s'attendent à lire la même qualité que dans l'oeuvre originale, ce qui est rarement le cas. Par contre, certains vont chercher la caution d'auteurs connus, ce qui marche mieux, mais là encore, ce n'est pas garanti. Les citations d'appréciation boiteuse font davantage rigoler que vendre. J'ai déjà vu un bandeau sur un livre dont l'héroïne était décrite comme étant la Harry Potter française. Et bien, les gens prenaient le livre, rigolait et le reposait là. L'effet recherché avait passé complètement à côté de la plaque.
Enfin, et surtout, ne pas tout mettre dans la quatrième de couverture. Parler de détails de l'histoire qui dépasse le quart du livre, veut dire que soit l'action met trop de temps à se mettre en place, soit il y en a trop le résumé. D'ailleurs, résumé est un très mauvais choix de mot pour parler de la quatrième de couverture. On peut y sauter énormément de détails sans problème. Si le personnage principal fait un voyage de trois semaines en ayant à combattre des loup-garous, des vampires et en faisant d'innombrables détours, on s'en fou! Il fait un long voyage semé d'embûches, point! Si vous tenez mordicus à dire que vous aborder tel ou tel sujet, énumérez-les à la toute fin. On saura à quoi s'en tenir.
Donner le goût de lire l'histoire sans pourtant entrer dans les détails et sans donner l'impression qu'on sait déjà la fin: c'est le but d'une bonne quatrième de couverture. C'est parfois facile de passer à côté et on ne réussit pas toujours du premier coup, mais ça demeure un élément essentiel de vente et aussi de promotion du livre.
@+ Prospéryne
S'il y a bien une chose dont je me rends compte jour après jour, c'est à quel point une quatrième de couverture fait la différence dans la vente d'un livre. Et je suis bien placée pour le savoir: à chaque semaine, je peux me taper de 20 à 30 quatrièmes de couverture. Je les lis parce que ça fait partie de mon boulot, parce que je dois savoir où les classer dans la librairie, mais aussi pour connaître les livres, savoir de quoi ils parlent. Ensuite, quand un client me pose une question sur le livre, j'ai au moins un début de réponse. Ça ne remplace pas une lecture du livre, mais ça donne des clés d'entrée. C'est pourquoi une quatrième de couverture se doit d'être soignée, autant sinon plus que la couverture elle-même. Une bonne couverture fait prendre le livre dans ses mains, mais une mauvaise quatrième de couverture le fait remettre à sa place bien vite!
Alors qu'est-ce qui fait une bonne quatrième de couverture? Je dois avouer que c'est un art délicat, presque d'orfèvre. On doit donner une bonne idée de l'histoire, sans trop en mettre, donner envie de lire le livre, mais sans exagérer dans les qualificatifs, laisser planer un mystère, sans pourtant être sibyllin. Tout un défi! Mais il y a un certain nombre de choses qui peuvent guider dans la création d'une bonne quatrième de couverture et c'est là des caractéristiques qui font qu'elle sera efficace et amènera le lecteur à prendre le livre sous son bras pour passer la porte.
Première des choses, la quatrième de couverture doit refléter l'histoire qu'il y a dans le livre. Ça peut sembler évident, mais certaines personnes ne l'ont pas compris! Les gens achètent le livre en se guidant sur le résumé, alors si on leur promet un suspense et qu'on se retrouve avec une vague histoire de meurtre pimenté d'une longue histoire d'amour entre la policière et le principal suspect, les gens se détourneront de cet auteur pour un bon bout de temps. Mais il y a plus: la quatrième de couverture doit refléter le ton sur lequel l'histoire est racontée. Si votre histoire se déroule sur les chapeaux de roue, le ton de la quatrième de couverture doit être en parallèle. Si c'est poétique, soyez poétique dans votre description du livre. Si c'est horrible, laissez planer une sentiment d'horreur. Pour mettre dans le ton, plusieurs maisons d'éditions mettent un extrait choisi du texte. C'est une excellente idée, mais attention, l'extrait doit être court et significatif. Et SVP, un extrait seul est totalement inefficace, mettez un peu de chair autour de cet os!
Deuxième des choses, la quatrième de couverture n'est pas un poster de film où les critiques se mettent à envoyer des fleurs. Alors si on se met à accumuler les qualificatifs de merveilleux, extraordinaire, palpitant pour décrire l'histoire, le résultat risque d'être inverse au but recherché. Les lecteurs refermeront le livre déçu. Parce que, et je parle d'expérience, plus on met de qualificatifs sur la quatrième de couverture, plus les attentes envers le livre sont élevées. D'autant plus que dans la majorité des cas, la qualité du livre est inversement proportionnel au nombre d'adjectifs qualificatifs qu'il y a dans le résumé. Par contre, on peut se laisser aller pour décrire les personnages. Je ne sais pas pourquoi, mais parler d'un personnage machiavélique passe mieux que de parler d'une histoire machiavélique. Et souvent, sans vouloir battre le dictionnaire des synonymes, mettre de la variété ou des adjectifs un peu moins connu aide, parce que ça pique la curiosité. Un bon livre se vend avant tout par son histoire, son ton, son auteur. Pas nécessaire de rajouter une couche de glaçage pour doré la pilule, elle va passer d'elle-même si c'est bon au départ.
Troisième point, les points d'interrogation! Leur nombre doit être limité. Un ou deux bien placé font l'affaire. Plus, on se demande si l'auteur lui-même sait de quoi il parle. Les questions dans la quatrième de couverture sont plus ou moins la bienvenue, on peut penser qu'ils créent une tension qui va permettre de nous pousser à lire plus loin, mais dans bien des cas, ils ne font que renforcer la confusion. Vaut mieux utiliser des verbes variés, ils organisent mieux les idées. Même chose pour les points de suspension, un ou deux, maximum et idéalement, un seulement!
Quatrièmement, la comparaison avec d'autres oeuvres. Ouch! Certains y vont très fort dans le domaine! On compare à Millenium, au Seigneur des Anneaux, à tout le monde et à personne. Pour mettre une telle chose sur la quatrième de couverture, il faut vraiment savoir ce que si on cherche à imiter, les risques d'échecs sont extrêmement élevés! Les gens s'attendent à lire la même qualité que dans l'oeuvre originale, ce qui est rarement le cas. Par contre, certains vont chercher la caution d'auteurs connus, ce qui marche mieux, mais là encore, ce n'est pas garanti. Les citations d'appréciation boiteuse font davantage rigoler que vendre. J'ai déjà vu un bandeau sur un livre dont l'héroïne était décrite comme étant la Harry Potter française. Et bien, les gens prenaient le livre, rigolait et le reposait là. L'effet recherché avait passé complètement à côté de la plaque.
Enfin, et surtout, ne pas tout mettre dans la quatrième de couverture. Parler de détails de l'histoire qui dépasse le quart du livre, veut dire que soit l'action met trop de temps à se mettre en place, soit il y en a trop le résumé. D'ailleurs, résumé est un très mauvais choix de mot pour parler de la quatrième de couverture. On peut y sauter énormément de détails sans problème. Si le personnage principal fait un voyage de trois semaines en ayant à combattre des loup-garous, des vampires et en faisant d'innombrables détours, on s'en fou! Il fait un long voyage semé d'embûches, point! Si vous tenez mordicus à dire que vous aborder tel ou tel sujet, énumérez-les à la toute fin. On saura à quoi s'en tenir.
Donner le goût de lire l'histoire sans pourtant entrer dans les détails et sans donner l'impression qu'on sait déjà la fin: c'est le but d'une bonne quatrième de couverture. C'est parfois facile de passer à côté et on ne réussit pas toujours du premier coup, mais ça demeure un élément essentiel de vente et aussi de promotion du livre.
@+ Prospéryne
mardi 23 novembre 2010
L'art de la guerre pour les femmes de Ching-Ning Chu
L'art de la guerre pour les femmes Ching-Ning Chu Pocket 255 pages
Résumé:
L'art de la guerre de Sun Tzu est le traité de stratégie militaire le plus connu au monde. L'auteure nous propose dans ce livre de découvrir comment appliquer la pensée stratégique de Sun Tzu au monde des affaires actuels, en mettant surtout en valeur les défis et difficultés auquel ont à faire face les femmes. Mais aussi en montrant que loin d'être un traité uniquement conçu pour les hommes, l'Art de la guerre s'accorde parfaitement à un mode de pensée féminin.
Critique:
Il m'a fallu très longtemps pour venir à bout de cette petite plaquette pourtant relativement mince. C'est qu'il y a beaucoup de choses à comprendre avec ce livre! On y parle de tout: de l'avancement, de la façon dont on doit traité avec ses supérieurs ou ses employés, des façons de faire le commerce, des escrocs, des espions, tout y passe! Mais on ne perd jamais le point de vue féminin sur chaque chose. Et on montre que loin d'être des obstacles, certains événements peuvent apporter de la force au leadership: un mère de famille se révèle souvent un très bon chef d'entreprise parce qu'elle a appris à utiliser son leadership avec discernement. Les exemples dans ce sens pullulent! On reprend dans l'ensemble la logique du livre original de Sun Tzu. Parce que le grand penseur chinois était aussi un adepte de taoïsme, une vision du monde asiatique basée sur l'équilibre, il montre que les femmes n'ont pas à devenir des hommes dans le monde du travail pour réussir, simplement parce que leur vision de la vie comporte beaucoup d'avantages dans un milieu dominé par une vision masculine: elles voient des choses que leurs collègues ne voient pas et c'est en apprenant à développer la bonne stratégie qu'elle peuvent libérer tout leur potentiel. Le livre insiste particulièrement sur l'importance de se connaître soi-même, de connaître ses forces et ses faiblesses et ainsi de pouvoir les corriger. De nombreux exercices sont proposés pour réussir à mieux se connaître ou à approfondir un des points présentés par l'auteure, ce qui est un grand avantage! Un petit livre qui ne peut pas se lire rapidement tellement il est dense en information et en contenu, mais en même temps, une excellente façon de voir la stratégie et la guerre autrement, d'une façon positive. Car dans la jungle de l'entreprise d'aujourd'hui, quel meilleur guide pouvons-nous avoir que le maître de l'Art de la guerre lui-même?
Ma note: 4/5
Je remercie les Messageries de presse A.D.P. et plus particulièrement Guy pour ce service de presse.
Résumé:
L'art de la guerre de Sun Tzu est le traité de stratégie militaire le plus connu au monde. L'auteure nous propose dans ce livre de découvrir comment appliquer la pensée stratégique de Sun Tzu au monde des affaires actuels, en mettant surtout en valeur les défis et difficultés auquel ont à faire face les femmes. Mais aussi en montrant que loin d'être un traité uniquement conçu pour les hommes, l'Art de la guerre s'accorde parfaitement à un mode de pensée féminin.
Critique:
Il m'a fallu très longtemps pour venir à bout de cette petite plaquette pourtant relativement mince. C'est qu'il y a beaucoup de choses à comprendre avec ce livre! On y parle de tout: de l'avancement, de la façon dont on doit traité avec ses supérieurs ou ses employés, des façons de faire le commerce, des escrocs, des espions, tout y passe! Mais on ne perd jamais le point de vue féminin sur chaque chose. Et on montre que loin d'être des obstacles, certains événements peuvent apporter de la force au leadership: un mère de famille se révèle souvent un très bon chef d'entreprise parce qu'elle a appris à utiliser son leadership avec discernement. Les exemples dans ce sens pullulent! On reprend dans l'ensemble la logique du livre original de Sun Tzu. Parce que le grand penseur chinois était aussi un adepte de taoïsme, une vision du monde asiatique basée sur l'équilibre, il montre que les femmes n'ont pas à devenir des hommes dans le monde du travail pour réussir, simplement parce que leur vision de la vie comporte beaucoup d'avantages dans un milieu dominé par une vision masculine: elles voient des choses que leurs collègues ne voient pas et c'est en apprenant à développer la bonne stratégie qu'elle peuvent libérer tout leur potentiel. Le livre insiste particulièrement sur l'importance de se connaître soi-même, de connaître ses forces et ses faiblesses et ainsi de pouvoir les corriger. De nombreux exercices sont proposés pour réussir à mieux se connaître ou à approfondir un des points présentés par l'auteure, ce qui est un grand avantage! Un petit livre qui ne peut pas se lire rapidement tellement il est dense en information et en contenu, mais en même temps, une excellente façon de voir la stratégie et la guerre autrement, d'une façon positive. Car dans la jungle de l'entreprise d'aujourd'hui, quel meilleur guide pouvons-nous avoir que le maître de l'Art de la guerre lui-même?
Ma note: 4/5
Je remercie les Messageries de presse A.D.P. et plus particulièrement Guy pour ce service de presse.
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lundi 22 novembre 2010
Mon chat chez le psy de Catherine Davidson
Mon chat chez le psy Catherine Davidson Transcontinental 125 pages
Résumé:
Sous forme de questions adressées à un spécialiste, l'auteur nous fait découvrir que le félis domesticus est en fait un être vivant à la psychologie aussi complexe que la nôtre et que son comportement peut facilement s'expliquer avec un peu de bon sens, d'observation et... du rappel que ce petit félin était autrefois un tigre!
Critique:
Bon, ok, j'adore les chats, alors forcément, j'ai plongé dans ce petit bouquin avec bonheur! Ce n'est pas le premier opus que je lis sur les félins, mais c'est le premier qui soit à la fois si simple et si clair. On prend un comportement typique et en deux pages accompagné d'une illustration rigolote, on décortique les raisons de ce comportement félin et aussi, si c'est possible, comment corriger les comportements dérangeants. J'ai ainsi découvert que si mes adorables boules de poils me montrent leur derrière quand je les caresse, c'est que c'est une marque d'affection... Heu, j'aurais préféré autre chose, mais bon! Mon chat chez le psy est un petit livre très court qui se lit rapidement et qui à la fois drôle et instructif. Génial pour les propriétaires de chat! Mon seul regret est qu'il n'y aie pas une table des matières plus détaillées en ce qui concerne les questions posées dans le livre, on est obligé de se taper presque tout le bouquin si on cherche une information précise. Cela mis à part, le livre est excellent!
Ma note: 4.5/5
Je remercie Distribution du livre Transcontinental et plus particulièrement Robert pour ce service de presse.
Résumé:
Sous forme de questions adressées à un spécialiste, l'auteur nous fait découvrir que le félis domesticus est en fait un être vivant à la psychologie aussi complexe que la nôtre et que son comportement peut facilement s'expliquer avec un peu de bon sens, d'observation et... du rappel que ce petit félin était autrefois un tigre!
Critique:
Bon, ok, j'adore les chats, alors forcément, j'ai plongé dans ce petit bouquin avec bonheur! Ce n'est pas le premier opus que je lis sur les félins, mais c'est le premier qui soit à la fois si simple et si clair. On prend un comportement typique et en deux pages accompagné d'une illustration rigolote, on décortique les raisons de ce comportement félin et aussi, si c'est possible, comment corriger les comportements dérangeants. J'ai ainsi découvert que si mes adorables boules de poils me montrent leur derrière quand je les caresse, c'est que c'est une marque d'affection... Heu, j'aurais préféré autre chose, mais bon! Mon chat chez le psy est un petit livre très court qui se lit rapidement et qui à la fois drôle et instructif. Génial pour les propriétaires de chat! Mon seul regret est qu'il n'y aie pas une table des matières plus détaillées en ce qui concerne les questions posées dans le livre, on est obligé de se taper presque tout le bouquin si on cherche une information précise. Cela mis à part, le livre est excellent!
Ma note: 4.5/5
Je remercie Distribution du livre Transcontinental et plus particulièrement Robert pour ce service de presse.
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dimanche 21 novembre 2010
Fablehaven: 3- Le fléau de l'ombre de Brandon Mull
Fablehaven 3- Le fléau de l'ombre Brandon Mull Ada 472 pages
Résumé:
Seth et Kendra sont toujours à Fablehaven, malgré le scepticisme de leurs parents face à ce séjour prolongé. Sauf que conformément aux prédictions de Vanessa, le mal se répand dans Fablehaven sous la forme d'une ombre maléfique transformant les êtres de lumières en être de l'ombre. Fées, lutins, satyres, dryades et même brownies se mettent à paraître sous leur plus mauvais jour. Et le Mal se répand partout dans le sanctuaire, au point tel qu'il pourrait causer la perte définitive de Fablehaven et de tous ses habitants...
Critique:
Un troisième tome de cette série, étonnant et comme toujours, rempli de rebondissement. Comme dans le cas du deuxième opus, on entre directement dans l'action, sans passer par une introduction digne de ce nom. Mais la méthode rapporte dès le départ car on nous lance dans l'action sans le moindre temps mort. Dans cet opus, on fait connaissance avec d'autres créatures magiques, dont les très adorables brins-de-lutins (des êtres d'un centimètre de haut), les centaures, les dryades, les hamadryades, mais aussi avec quelques autres créatures beaucoup moins fréquentables, dont certains êtres de l'ombre que l'on avait effleuré dans les deux premiers tomes de la série. Et on découvre bien des secrets de Fablehaven par la même occasion. Par contre, on ne se limite pas au sanctuaire comme tel, Kendra sera appelé à se rendre ailleurs et à s'impliquer dans une organisation chargée de défendre les sanctuaires, les Chevaliers de l'Aube. Malheureusement, ceux-ci sont dirigés par nul autre que le Sphinx... Cette introduction au monde à l'extérieur de Fablehaven proprement dit et ce qu'elle va devoir y faire (la jeune fille est recrutée par les Chevaliers) ouvre de nombreuses portes. Les dons de la jeune fille feront une nouvelle fois la différence entre la mort et la survie de Fablehaven. Et pour une fois, l'appât du gain de son frère lui permettra de découvrir ce qui cloche dans l'univers de la réserve magique. Même que celui-ci se découvrira des talents particuliers. Seth est toujours aussi tête brûlée, facile à l'attrait du gain et roublard que par le passé, mais cela m'a beaucoup moins dérangé que dans le premier tome, le personnage étant ainsi fait, il semblerait que l'on s'y habitue et que l'on finit même par apprécier ses frasques. Le don qu'il se découvre le met en quelque sorte à égalité avec sa soeur, mais d'une manière différente. Et les satyres? Ces éternels adolescents manqués friands de télévision m'ont encore une fois fait bien rire ainsi que leurs idées farfelues, même si on découvre que sous leur caractère assez semblable à celui de Seth, ils ont du courage et de la volonté. Un troisième tome meilleur que le deuxième, une série qui prend du mieux et un écrivain qui, visiblement, s'améliore de tome en tome! Tout pour plaire!
Ma note: 4.75/5
Je remercie les éditions ADA et plus particulièrement Martin pour ce service de presse.
Résumé:
Seth et Kendra sont toujours à Fablehaven, malgré le scepticisme de leurs parents face à ce séjour prolongé. Sauf que conformément aux prédictions de Vanessa, le mal se répand dans Fablehaven sous la forme d'une ombre maléfique transformant les êtres de lumières en être de l'ombre. Fées, lutins, satyres, dryades et même brownies se mettent à paraître sous leur plus mauvais jour. Et le Mal se répand partout dans le sanctuaire, au point tel qu'il pourrait causer la perte définitive de Fablehaven et de tous ses habitants...
Critique:
Un troisième tome de cette série, étonnant et comme toujours, rempli de rebondissement. Comme dans le cas du deuxième opus, on entre directement dans l'action, sans passer par une introduction digne de ce nom. Mais la méthode rapporte dès le départ car on nous lance dans l'action sans le moindre temps mort. Dans cet opus, on fait connaissance avec d'autres créatures magiques, dont les très adorables brins-de-lutins (des êtres d'un centimètre de haut), les centaures, les dryades, les hamadryades, mais aussi avec quelques autres créatures beaucoup moins fréquentables, dont certains êtres de l'ombre que l'on avait effleuré dans les deux premiers tomes de la série. Et on découvre bien des secrets de Fablehaven par la même occasion. Par contre, on ne se limite pas au sanctuaire comme tel, Kendra sera appelé à se rendre ailleurs et à s'impliquer dans une organisation chargée de défendre les sanctuaires, les Chevaliers de l'Aube. Malheureusement, ceux-ci sont dirigés par nul autre que le Sphinx... Cette introduction au monde à l'extérieur de Fablehaven proprement dit et ce qu'elle va devoir y faire (la jeune fille est recrutée par les Chevaliers) ouvre de nombreuses portes. Les dons de la jeune fille feront une nouvelle fois la différence entre la mort et la survie de Fablehaven. Et pour une fois, l'appât du gain de son frère lui permettra de découvrir ce qui cloche dans l'univers de la réserve magique. Même que celui-ci se découvrira des talents particuliers. Seth est toujours aussi tête brûlée, facile à l'attrait du gain et roublard que par le passé, mais cela m'a beaucoup moins dérangé que dans le premier tome, le personnage étant ainsi fait, il semblerait que l'on s'y habitue et que l'on finit même par apprécier ses frasques. Le don qu'il se découvre le met en quelque sorte à égalité avec sa soeur, mais d'une manière différente. Et les satyres? Ces éternels adolescents manqués friands de télévision m'ont encore une fois fait bien rire ainsi que leurs idées farfelues, même si on découvre que sous leur caractère assez semblable à celui de Seth, ils ont du courage et de la volonté. Un troisième tome meilleur que le deuxième, une série qui prend du mieux et un écrivain qui, visiblement, s'améliore de tome en tome! Tout pour plaire!
Ma note: 4.75/5
Je remercie les éditions ADA et plus particulièrement Martin pour ce service de presse.
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Salon du livre de Montréal: Troisième journée de visite, vendredi le 19 novembre 2010
Bonjour!
Récit de ma troisième journée. Beaucoup moins chargée que les deux autres il faut le dire! Vendredi était la journée des professionnels, auquel je participais pour la première fois. Je suis arrivée là plutôt fatiguée de mes deux journées précédentes de trotte entre les stands, mais tout de même extrêmement heureuse de retrouver l'ambiance du Salon. J'ai toujours un immense sourire en arrivant en haut des escaliers et en entrant dans la zone d'intense plaisir proprement dite! J'ai assisté comme tel à deux activités, soit une formation sur la banque de données Memento, celle-là même avec lequel je travaille tous les jours et une table ronde! Pour ceux qui ne connaissent pas Memento, c'est la référence de pratiquement tous les libraires et les bibliothèques, une banque de données répertoriant pratiquement tout ce qui se publie en langue française. Je dois être celle qui dans la salle a le moins profité de cette formation étant donné que je passe mon temps à jouer dedans! Je connaissais presque tout, mais j'ai quand même appris certaines choses, ça a été bien. Durant l'après-midi, j'ai assisté à la table ronde sur le prix unique du livre. Très intéressant comme table ronde et j'ai adoré le travail de l'animatrice. Bon, j'avais en masse de temps libre entre les deux, alors j'en aie profité pour aller zieuter encore un peu c'est sûr, mais tout de même, je ne me suis pas privée de mon sport favori: parler à des auteurs!
François Tardif
L'auteur des Nick la main froide entre autre. Mais c'est surtout la couverture des Klara et Lucas qui m'a attirée. Une série, qu'encore une fois, j'ai remarqué lors de son entrée en librairie et que je n'ai pas eu le temps de lire! C'est vraiment décevant, mais ça fait partie de la frustration de la vie de libraire: on voit passer une tonne de truc intéressant et on ne peut pas tout lire, il faut faire un tri et un choix. Bon, tout de même, j'ai pris le temps de parler avec l'auteur et ça a été une super belle rencontre, comme je les aime! Sauf que mes réflexes de libraire ont pris le dessus et que je crois que je l'ai convaincu de lire l'un de mes coups de coeur. Oups, va falloir faire attention, le workholisme me guette...
Nadine Bismuth
L'auteur d'un livre qui figure dans mon top 5 de mes meilleurs livres à vie, Scrapbook! Je voulais la rencontrer depuis un moment déjà! Une auteure tellement talentueuse, que j'ai trouvé timide et toute en retenue. Ou du moins, comparé à mon exubérance de lectrice enthousiaste! Va falloir que je fasse gaffe à mes gros sabots... Youppi, au moins, je sais qu'elle travaille à un nouveau roman. J'ai drôlement hâte de voir ça!
Et voilà, c'est la conclusion de mes trois jours au Salon du livre! En sortant de là, j'ai presque couru en espérant attraper le train de 17h20 et je l'ai raté d'environ 15 secondes! Merdouille! J'ai dû attendre 40 minutes de plus sur les quais et misère, je n'avais rien à lire sur moi... Faut vraiment être malchanceuse pour sortir du Salon du livre et n'avoir aucun livre à se mettre sous la dent!
@+ Prospéryne
Récit de ma troisième journée. Beaucoup moins chargée que les deux autres il faut le dire! Vendredi était la journée des professionnels, auquel je participais pour la première fois. Je suis arrivée là plutôt fatiguée de mes deux journées précédentes de trotte entre les stands, mais tout de même extrêmement heureuse de retrouver l'ambiance du Salon. J'ai toujours un immense sourire en arrivant en haut des escaliers et en entrant dans la zone d'intense plaisir proprement dite! J'ai assisté comme tel à deux activités, soit une formation sur la banque de données Memento, celle-là même avec lequel je travaille tous les jours et une table ronde! Pour ceux qui ne connaissent pas Memento, c'est la référence de pratiquement tous les libraires et les bibliothèques, une banque de données répertoriant pratiquement tout ce qui se publie en langue française. Je dois être celle qui dans la salle a le moins profité de cette formation étant donné que je passe mon temps à jouer dedans! Je connaissais presque tout, mais j'ai quand même appris certaines choses, ça a été bien. Durant l'après-midi, j'ai assisté à la table ronde sur le prix unique du livre. Très intéressant comme table ronde et j'ai adoré le travail de l'animatrice. Bon, j'avais en masse de temps libre entre les deux, alors j'en aie profité pour aller zieuter encore un peu c'est sûr, mais tout de même, je ne me suis pas privée de mon sport favori: parler à des auteurs!
François Tardif
L'auteur des Nick la main froide entre autre. Mais c'est surtout la couverture des Klara et Lucas qui m'a attirée. Une série, qu'encore une fois, j'ai remarqué lors de son entrée en librairie et que je n'ai pas eu le temps de lire! C'est vraiment décevant, mais ça fait partie de la frustration de la vie de libraire: on voit passer une tonne de truc intéressant et on ne peut pas tout lire, il faut faire un tri et un choix. Bon, tout de même, j'ai pris le temps de parler avec l'auteur et ça a été une super belle rencontre, comme je les aime! Sauf que mes réflexes de libraire ont pris le dessus et que je crois que je l'ai convaincu de lire l'un de mes coups de coeur. Oups, va falloir faire attention, le workholisme me guette...
Nadine Bismuth
L'auteur d'un livre qui figure dans mon top 5 de mes meilleurs livres à vie, Scrapbook! Je voulais la rencontrer depuis un moment déjà! Une auteure tellement talentueuse, que j'ai trouvé timide et toute en retenue. Ou du moins, comparé à mon exubérance de lectrice enthousiaste! Va falloir que je fasse gaffe à mes gros sabots... Youppi, au moins, je sais qu'elle travaille à un nouveau roman. J'ai drôlement hâte de voir ça!
Et voilà, c'est la conclusion de mes trois jours au Salon du livre! En sortant de là, j'ai presque couru en espérant attraper le train de 17h20 et je l'ai raté d'environ 15 secondes! Merdouille! J'ai dû attendre 40 minutes de plus sur les quais et misère, je n'avais rien à lire sur moi... Faut vraiment être malchanceuse pour sortir du Salon du livre et n'avoir aucun livre à se mettre sous la dent!
@+ Prospéryne
samedi 20 novembre 2010
Salon du livre de Montréal: Deuxième journée de visite, jeudi le 18 novembre 2010
Salut à tous!
Oui, je sais, je n'ai rien posté ni hier, ni jeudi! C'est qu'habitant en banlieue, je me retrouve à me promener en transport en commun pendant le Salon, alors forcément, les horaires sont moins souples et je suis rentrée très tard jeudi. Pour une journée joyeusement commencée à 6h le matin, je suis allée rejoindre mon lit passé 11h le soir. Ouch! Bon, je devrais être habituée, je fais la même chose chaque année et je suis assez cinglée pour recommencer à chaque fois! Quand on aime!
Alors, comme toujours, je me suis tapée toute une série de rencontre, chose que j'adore par-dessus tout du Salon du livre. Dans l'ordre (approximatif, j'ai vu tellement de monde!)
Hervé Gagnon
Auteur chez HMH. J'ai vu tellement de garçons défiler en me demande le dernier tome du Talisman de Nergal! Je fais mon mea culpa, je n'ai jamais ouvert le moindre de ses livres... Mais bon, sa dernière série, Damné, me fait saliver. Un gars qui sait de quoi il parle. On a discuté un peu de son écriture et aussi de sa vie d'écrivain. Ça fait plaisir de savoir que même s'il n'est pas cité parmi les grands auteurs du Québec, il arrive à vivre en grande partie de sa plume. Un moment super intéressant!
Maude Royer
Toujours chez HMH pour la série Les premiers magiciens. Cette fois, j'avais un livre à faire dédicacer et je ne m'en suis pas privée! Le courant a moins passé, mais j'ai quand même ouvert le livre sur le chemin du retour. (Ce que je n'avais pas fait avant...) Point positif, le courant passe plus avec le livre qu'avec la dame! J'en dirai plus quand j'aurais fini le livre!
Lucie-France Dutremble
On change complètement de registre avec cette auteure. Mme Dutremble fait dans le roman historique, plus précisément dans ce que j'appelle des sagas familiales. (Je n'ai rien contre les romans historiques, mais je trouve qu'on colle l'étiquette à beaucoup trop de romans qui n'en sont pas!) Je me suis arrêté complètement par hasard à son kiosque, quand j'ai reconnu la couverture de La vieille laide, roman sur lequel j'avais cliqué lors de son arrivée en librairie, dont j'avais oublié le titre (en me mordant les doigts!) et retrouvé quelques mois par hasard en voyant débarquer le tome 2! Une rencontre super avec cette auteure extrêmement généreuse que j'ai bien dû monopoliser pendant 10 minutes. Et hop, ses romans dans ma LAL! (maintenant que j'ai retrouvé le titre!)
Annie Tremblay
L'auteure de Îcone: Léoden, premier tome d'une série fantastique (aie-je déjà dit que j'adorais ce genre???) Je n'avais pas lu le livre (bon, ok, manie chez moi de faire dédicacer des livres AVANT de les lire!), mais la dame ne s'en pas le moins du monde offusquée, elle était super contente de faire une dédicace et m'a vantée les mérites de son livre avec un enthousiasme rare! Je suis partie de son kiosque avec l'envie folle d'ouvrir le livre au plus vite, sauf que vu le nombre de livre que j'ai actuellement en cours, on va attendre un peu!
Yvon Dallaire
Ça peut paraître surprenant de citer un auteur de psychologie parmi les auteurs que j'ai rencontré, mais je suis allée le voir avec une raison très précise en tête. J'avais lu son Qui sont ces femmes heureuses? et c'est bien parce que j'avais emprunté le livre sur les tablettes de la librairie qu'il n'a pas fini en mille morceaux tellement il m'a mis en rage! J'étais depuis persuadé de détester M. Dallaire. Je l'ai abordé en lui disant que son livre a failli faire un vol plané par ma fenêtre et il a éclaté de rire. Ma colère est tombée d'un seul coup! Petite conversation brève, mais extrêmement enrichissante avec cet auteur que j'ai au final trouvé extrêmement sympathique. Il m'a recommandé de lire son Qui sont les hommes heureux? pendant destiné aux hommes de celui que j'ai lu, en me disant que j'allais adoré. J'en suis persuadée. (mouahaha!)
Nicolas Sparks
Et oui, le célèbre auteur de romans d'amour pluri-adapté au cinéma était présent au Salon du livre de Montréal. Le charmant monsieur ne s'exprimait que dans la langue de Shakespeare et je n'avais aucun de ses livres, alors je me suis contentée d'une photo, mais ouf, quel homme que celui-là! Il ressemble beaucoup plus à un personnage de ses romans qu'à un auteur avec ses muscles parfaitement découpés et son sourire d'ange et... Bon, je vais m'arrêter là.
Mathieu Blais et Joël Casséus
Je suis restée plus tard au Salon spécialement pour les rencontrer. Et j'ai tellement bien fait! Un duo d'auteur allumé, jeunes mais réalistes, qui n'ont qu'un livre à leur actif, mais qui sont à surveiller. Une super rencontre. Comme ils n'étaient pas débordés, j'en aie profité pour les monopoliser un bon 15 minutes de temps. Ils ont gentiment répondu à toutes mes questions et m'ont même expliqué l'origine du mystérieux acronyme ZIPPO du titre. C'est Zone Internationale de Pillage Public Organisé. J'adore! Et tellement en harmonie avec leur roman glauque à souhait. Ils en sont à travailler à un second opus moins sombre que je vais surveiller!
Sandra Gordon
Une rencontre que j'aurais voulu plus approfondie, je n'avais pas lu le livre, je ne l'avais pas, mais je brûle de le découvrir depuis que la rep de Leméac m'en a parlé (elle fait très très très bien son boulot celle-là!) Si elle est présente l'an prochain, on se reprendra, mais j'ai comme l'impression que ses Corpuscules de Krause sont le genre de roman à me faire tripper! Je manque de temps pour tout lire pour profiter à fond du Salon!
J'oublie des noms, mais en fait, j'ai cité toutes les principaux. Une journée comme ça, on en ressort vraiment fourbu, mais tellement heureux!
@+ Prospéryne
Oui, je sais, je n'ai rien posté ni hier, ni jeudi! C'est qu'habitant en banlieue, je me retrouve à me promener en transport en commun pendant le Salon, alors forcément, les horaires sont moins souples et je suis rentrée très tard jeudi. Pour une journée joyeusement commencée à 6h le matin, je suis allée rejoindre mon lit passé 11h le soir. Ouch! Bon, je devrais être habituée, je fais la même chose chaque année et je suis assez cinglée pour recommencer à chaque fois! Quand on aime!
Alors, comme toujours, je me suis tapée toute une série de rencontre, chose que j'adore par-dessus tout du Salon du livre. Dans l'ordre (approximatif, j'ai vu tellement de monde!)
Hervé Gagnon
Auteur chez HMH. J'ai vu tellement de garçons défiler en me demande le dernier tome du Talisman de Nergal! Je fais mon mea culpa, je n'ai jamais ouvert le moindre de ses livres... Mais bon, sa dernière série, Damné, me fait saliver. Un gars qui sait de quoi il parle. On a discuté un peu de son écriture et aussi de sa vie d'écrivain. Ça fait plaisir de savoir que même s'il n'est pas cité parmi les grands auteurs du Québec, il arrive à vivre en grande partie de sa plume. Un moment super intéressant!
Maude Royer
Toujours chez HMH pour la série Les premiers magiciens. Cette fois, j'avais un livre à faire dédicacer et je ne m'en suis pas privée! Le courant a moins passé, mais j'ai quand même ouvert le livre sur le chemin du retour. (Ce que je n'avais pas fait avant...) Point positif, le courant passe plus avec le livre qu'avec la dame! J'en dirai plus quand j'aurais fini le livre!
Lucie-France Dutremble
On change complètement de registre avec cette auteure. Mme Dutremble fait dans le roman historique, plus précisément dans ce que j'appelle des sagas familiales. (Je n'ai rien contre les romans historiques, mais je trouve qu'on colle l'étiquette à beaucoup trop de romans qui n'en sont pas!) Je me suis arrêté complètement par hasard à son kiosque, quand j'ai reconnu la couverture de La vieille laide, roman sur lequel j'avais cliqué lors de son arrivée en librairie, dont j'avais oublié le titre (en me mordant les doigts!) et retrouvé quelques mois par hasard en voyant débarquer le tome 2! Une rencontre super avec cette auteure extrêmement généreuse que j'ai bien dû monopoliser pendant 10 minutes. Et hop, ses romans dans ma LAL! (maintenant que j'ai retrouvé le titre!)
Annie Tremblay
L'auteure de Îcone: Léoden, premier tome d'une série fantastique (aie-je déjà dit que j'adorais ce genre???) Je n'avais pas lu le livre (bon, ok, manie chez moi de faire dédicacer des livres AVANT de les lire!), mais la dame ne s'en pas le moins du monde offusquée, elle était super contente de faire une dédicace et m'a vantée les mérites de son livre avec un enthousiasme rare! Je suis partie de son kiosque avec l'envie folle d'ouvrir le livre au plus vite, sauf que vu le nombre de livre que j'ai actuellement en cours, on va attendre un peu!
Yvon Dallaire
Ça peut paraître surprenant de citer un auteur de psychologie parmi les auteurs que j'ai rencontré, mais je suis allée le voir avec une raison très précise en tête. J'avais lu son Qui sont ces femmes heureuses? et c'est bien parce que j'avais emprunté le livre sur les tablettes de la librairie qu'il n'a pas fini en mille morceaux tellement il m'a mis en rage! J'étais depuis persuadé de détester M. Dallaire. Je l'ai abordé en lui disant que son livre a failli faire un vol plané par ma fenêtre et il a éclaté de rire. Ma colère est tombée d'un seul coup! Petite conversation brève, mais extrêmement enrichissante avec cet auteur que j'ai au final trouvé extrêmement sympathique. Il m'a recommandé de lire son Qui sont les hommes heureux? pendant destiné aux hommes de celui que j'ai lu, en me disant que j'allais adoré. J'en suis persuadée. (mouahaha!)
Nicolas Sparks
Et oui, le célèbre auteur de romans d'amour pluri-adapté au cinéma était présent au Salon du livre de Montréal. Le charmant monsieur ne s'exprimait que dans la langue de Shakespeare et je n'avais aucun de ses livres, alors je me suis contentée d'une photo, mais ouf, quel homme que celui-là! Il ressemble beaucoup plus à un personnage de ses romans qu'à un auteur avec ses muscles parfaitement découpés et son sourire d'ange et... Bon, je vais m'arrêter là.
Mathieu Blais et Joël Casséus
Je suis restée plus tard au Salon spécialement pour les rencontrer. Et j'ai tellement bien fait! Un duo d'auteur allumé, jeunes mais réalistes, qui n'ont qu'un livre à leur actif, mais qui sont à surveiller. Une super rencontre. Comme ils n'étaient pas débordés, j'en aie profité pour les monopoliser un bon 15 minutes de temps. Ils ont gentiment répondu à toutes mes questions et m'ont même expliqué l'origine du mystérieux acronyme ZIPPO du titre. C'est Zone Internationale de Pillage Public Organisé. J'adore! Et tellement en harmonie avec leur roman glauque à souhait. Ils en sont à travailler à un second opus moins sombre que je vais surveiller!
Sandra Gordon
Une rencontre que j'aurais voulu plus approfondie, je n'avais pas lu le livre, je ne l'avais pas, mais je brûle de le découvrir depuis que la rep de Leméac m'en a parlé (elle fait très très très bien son boulot celle-là!) Si elle est présente l'an prochain, on se reprendra, mais j'ai comme l'impression que ses Corpuscules de Krause sont le genre de roman à me faire tripper! Je manque de temps pour tout lire pour profiter à fond du Salon!
J'oublie des noms, mais en fait, j'ai cité toutes les principaux. Une journée comme ça, on en ressort vraiment fourbu, mais tellement heureux!
@+ Prospéryne
mercredi 17 novembre 2010
Salon du livre de Montréal: Première journée de visite, mercredi 17 novembre 2010
Salut!
Comme prévu, j'ai usé aujourd'hui les magnifiques tapis de la Place Bonaventure. Une journée extrêmement agréable, ce qui a eu une influence plus que positive sur les différents muscles de mon visage qui ont tous largement fonctionné aujourd'hui (en particulier ceux qui activent le sourire!)
Le Salon du livre c'est avant tout des rencontres d'auteurs après tout, alors voici mes rencontres du jour!
Mathieu Daigneault
Auteur de la série Les aventures du Trench, dont les deux premiers tomes sont parus chez Michel Brûlé. Je n'avais pas vraiment cliqué avec le livre lors de son arrivée en librairie. La quatrième de couverture (toujours le même problème avec moi...) ne m'a pas attiré plus qu'il le faut. Rien de tel que d'avoir une bonne discussion avec l'auteur pour donner envie de lire ce livre, alors autant dire que c'est le cas maintenant avec lui!
Mathieu Fortin
Ça, c'était annoncé! Je dois même avouer que j'étais un tantinet nerveuse en me dirigeant vers la table où Mathieu et Olivier Carpentier (l'illustrateur du monde éclaté qu'a créé Mathieu). Je me suis inquiétée pour rien: Mathier et Olivier sont hyper-sympathique! Olivier a même pris le temps de me faire deux superbes illustrations à main levée dans les deux tomes d'Entités que j'avais emporté pour les faire dédicacer. Une super rencontre, comme je les aime! Plus tard dans l'après-midi, j'ai aussi eu la chance de parler avec l'éditeur Pierre Landry de Trampoline. Cette maison d'édition est jeune, mais on peut penser à la surveiller, parce que ce petit monsieur a des idées. Ne semble manquer que le nerf de la guerre. Non, non, pas l'argent! Pire que ça: le temps...
Yanik Comeau
Auteur des Enfants de Dracula chez LER. Je n'ai pas eu la chance de lui parler longtemps, mais ce petit monsieur est tout à fait sympathique et m'a vraiment donné le goût de découvrir sa série (Bon, j'en suis où dans ma PAL déjà?)
C'était ça pour aujourd'hui!
Demain, au menu:
Maude Royer chez HMH pour la série Les premiers magiciens ainsi que Joël Casséus et Mathieu Blais pour Z.I.P.P.O. chez Leméac.
Bonne nuit!
@+ Prospéryne
Comme prévu, j'ai usé aujourd'hui les magnifiques tapis de la Place Bonaventure. Une journée extrêmement agréable, ce qui a eu une influence plus que positive sur les différents muscles de mon visage qui ont tous largement fonctionné aujourd'hui (en particulier ceux qui activent le sourire!)
Le Salon du livre c'est avant tout des rencontres d'auteurs après tout, alors voici mes rencontres du jour!
Mathieu Daigneault
Auteur de la série Les aventures du Trench, dont les deux premiers tomes sont parus chez Michel Brûlé. Je n'avais pas vraiment cliqué avec le livre lors de son arrivée en librairie. La quatrième de couverture (toujours le même problème avec moi...) ne m'a pas attiré plus qu'il le faut. Rien de tel que d'avoir une bonne discussion avec l'auteur pour donner envie de lire ce livre, alors autant dire que c'est le cas maintenant avec lui!
Mathieu Fortin
Ça, c'était annoncé! Je dois même avouer que j'étais un tantinet nerveuse en me dirigeant vers la table où Mathieu et Olivier Carpentier (l'illustrateur du monde éclaté qu'a créé Mathieu). Je me suis inquiétée pour rien: Mathier et Olivier sont hyper-sympathique! Olivier a même pris le temps de me faire deux superbes illustrations à main levée dans les deux tomes d'Entités que j'avais emporté pour les faire dédicacer. Une super rencontre, comme je les aime! Plus tard dans l'après-midi, j'ai aussi eu la chance de parler avec l'éditeur Pierre Landry de Trampoline. Cette maison d'édition est jeune, mais on peut penser à la surveiller, parce que ce petit monsieur a des idées. Ne semble manquer que le nerf de la guerre. Non, non, pas l'argent! Pire que ça: le temps...
Yanik Comeau
Auteur des Enfants de Dracula chez LER. Je n'ai pas eu la chance de lui parler longtemps, mais ce petit monsieur est tout à fait sympathique et m'a vraiment donné le goût de découvrir sa série (Bon, j'en suis où dans ma PAL déjà?)
C'était ça pour aujourd'hui!
Demain, au menu:
Maude Royer chez HMH pour la série Les premiers magiciens ainsi que Joël Casséus et Mathieu Blais pour Z.I.P.P.O. chez Leméac.
Bonne nuit!
@+ Prospéryne
lundi 15 novembre 2010
Auteurs à surveiller au Salon du livre de Montréal
Salut!
Je me permets de vous mettre ma petite liste personnelle d'auteurs à surveiller. Ce sont des auteurs que je surveille depuis un certain temps pour certain et pour d'autres, très peu de temps. Mais comme je suis du genre à adorer monopoliser le temps des auteurs en dédicace, prévoyez de faire la file si je suis arrivée avant vous!
Élisabeth Vonarburg sera au kiosque de Trampoline le samedi 20 novembre de 11h à 13h et le dimanche de 13h à 15h le dimanche pour dédicacer Les contes de la chatte rouge... Ou si vous faites comme moi, emmener votre pile de livre et faites-les tous dédicacer! Mme Vonarburg est d'une très grande gentillesse et n'hésite pas à répondre à nos nombreuses questions! Je me rappelle encore notre rencontre de l'an dernier (Après trois années de tentatives infructueuses à cause de conflit d'horaire!)
Mathieu Fortin sera lui aussi au kiosque de Trampoline, mais seulement le mercredi de 12h à 17h. Par contre, vous pourrez aussi le voir le samedi de 11h à 12h et le dimanche de 14h à 15h chez Coup de tête. Ce sera ma première rencontre avec cet auteur, j'ai bien hâte de voir ça! Et j'emporte ma copie d'Entités!
Joël Casséus et Mathieu Blais seront chez Leméac le jeudi soir de 19h à 20h et le samedi de 17h à 18h pour dédicacer leur excellent ZIPPO. Un petit bijou que celui-là! On a rarement vu des textes d'anticipation publié par la même maison d'édition que Michel Tremblay... Si la direction éditorial garde la même qualité dans les textes en commençant à se diversifier dans les genres, on peut attendre beaucoup de bien de cette nouvelle tendance.
Jean-Sébastien Bérubé sera présent au stand de Glénat Québec pour son excellent Radisson, tome 1 et 2. Profitez-en, il sera présent au Salon tous les jours à partir de jeudi!
Dans un tout autre registre, je suis super contente de savoir que Nadine Bismuth sera présente chez McArthur pour dédicacer la traduction anglaise de Êtes-vous mariée à un psychopathe? le vendredi de 17h à 18h. Ne vous gênez pas pour aller la voir quand même, ce n'est pas la traduction en anglais qui lui a fait oublier sa langue maternelle!
La liste des autres serait bien trop longue à faire, mais je traîne ma caméra pour immortaliser ces moments magiques! En plus de la journée des professionnels le vendredi, ma semaine va être chargée!
@+ Prospéryne
****
Ajout! Je n'ai pas fini de faire le tour de la liste des auteurs en dédicaces moi!
Annie Tremblay, l'auteur de Icône: tome 1 Léoden sera en dédicace chez Michel Quintin du jeudi au dimanche, à des heures évidemment variable selon les jours!
Maude Royer, l'auteur des deux premiers tomes des Premiers magiciens dont je risque de tourner la premier page très vite est chez Hurtubise elle aussi du jeudi au dimanche. Avis aux matinaux, elle sera là presque tous les matins à 10h!
Je me permets de vous mettre ma petite liste personnelle d'auteurs à surveiller. Ce sont des auteurs que je surveille depuis un certain temps pour certain et pour d'autres, très peu de temps. Mais comme je suis du genre à adorer monopoliser le temps des auteurs en dédicace, prévoyez de faire la file si je suis arrivée avant vous!
Élisabeth Vonarburg sera au kiosque de Trampoline le samedi 20 novembre de 11h à 13h et le dimanche de 13h à 15h le dimanche pour dédicacer Les contes de la chatte rouge... Ou si vous faites comme moi, emmener votre pile de livre et faites-les tous dédicacer! Mme Vonarburg est d'une très grande gentillesse et n'hésite pas à répondre à nos nombreuses questions! Je me rappelle encore notre rencontre de l'an dernier (Après trois années de tentatives infructueuses à cause de conflit d'horaire!)
Mathieu Fortin sera lui aussi au kiosque de Trampoline, mais seulement le mercredi de 12h à 17h. Par contre, vous pourrez aussi le voir le samedi de 11h à 12h et le dimanche de 14h à 15h chez Coup de tête. Ce sera ma première rencontre avec cet auteur, j'ai bien hâte de voir ça! Et j'emporte ma copie d'Entités!
Joël Casséus et Mathieu Blais seront chez Leméac le jeudi soir de 19h à 20h et le samedi de 17h à 18h pour dédicacer leur excellent ZIPPO. Un petit bijou que celui-là! On a rarement vu des textes d'anticipation publié par la même maison d'édition que Michel Tremblay... Si la direction éditorial garde la même qualité dans les textes en commençant à se diversifier dans les genres, on peut attendre beaucoup de bien de cette nouvelle tendance.
Jean-Sébastien Bérubé sera présent au stand de Glénat Québec pour son excellent Radisson, tome 1 et 2. Profitez-en, il sera présent au Salon tous les jours à partir de jeudi!
Dans un tout autre registre, je suis super contente de savoir que Nadine Bismuth sera présente chez McArthur pour dédicacer la traduction anglaise de Êtes-vous mariée à un psychopathe? le vendredi de 17h à 18h. Ne vous gênez pas pour aller la voir quand même, ce n'est pas la traduction en anglais qui lui a fait oublier sa langue maternelle!
La liste des autres serait bien trop longue à faire, mais je traîne ma caméra pour immortaliser ces moments magiques! En plus de la journée des professionnels le vendredi, ma semaine va être chargée!
@+ Prospéryne
****
Ajout! Je n'ai pas fini de faire le tour de la liste des auteurs en dédicaces moi!
Annie Tremblay, l'auteur de Icône: tome 1 Léoden sera en dédicace chez Michel Quintin du jeudi au dimanche, à des heures évidemment variable selon les jours!
Maude Royer, l'auteur des deux premiers tomes des Premiers magiciens dont je risque de tourner la premier page très vite est chez Hurtubise elle aussi du jeudi au dimanche. Avis aux matinaux, elle sera là presque tous les matins à 10h!
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samedi 13 novembre 2010
Toutes choses scintillant de Véronique Ovaldé
Toutes choses scintillant Véronique Ovaldé J'ai lu 156 pages
Résumé:
Nikko est la seule fille de son âge dans sa petit île du cercle polaire. Tous les autres enfants sont morts en bas âge. Pourquoi? Parce que son île accueille une usine de traitement de déchets nucléaires et qu'il y a eu un accident. Un accident que tous là-bas appelle leur Grand Malheur. Alors Nikko grandit, refusant de prendre ses médicaments aux couleurs de l'arc-en-ciel supposé combattre en elle les effets de la Nodamycine, se créant un monde imaginaire peuplé d'ours et de lapins bleus. Afin de ne pas avoir à affronter la réalité de son père alcoolique et de l'absence d'espoir que signifie la vie sur l'île que nul ne peut quitter faute des autorisations nécessaires. Seuls ceux qui travaillent à la déchetterie peuvent quitter l'île, car ils n'en sont pas natifs.
Critique:
L'écriture de Véronique Ovaldé est assez particulière. Il y a beaucoup de profondeur dedans, beaucoup de subtilité, d'ailleurs, c'est un livre que l'on doit lire avec pas mal de concentration pour le comprendre. L'histoire est entièrement constitué du long monologue intérieur de Nikko et de ce qu'elle voit dans le monde autour d'elle. Une certaine partie est fabulée par la petite, mais le reste est réel, et réaliste. On sent la lourdeur de la vie dans ces espaces lointains du Nord (canadien? Russe? On ne le sait pas trop) où la sédentarisation et l'apparition des boîtes de conserve ont enlevé aux hommes leur rôle traditionnel, faisant de ceux-ci des gens sans raison de vivre. L'alcoolisme est omniprésent, la violence conjugale et familiale également. Mais cela n'est pas traité crument, tout passe à travers le regard d'une enfant, puis d'une adolescente et d'une adulte. L'histoire est d'une certaine lourdeur, sûrement voulue par l'auteur, car l'histoire est tout sauf optimiste. Seul la fraîcheur du personnage de Nikko apporte une touche de gaieté un peu amère dans un paysage uniformément blanc et froid. À lire en période de canicule pour se rafraîchir...
Ma note: 3.75/5
Résumé:
Nikko est la seule fille de son âge dans sa petit île du cercle polaire. Tous les autres enfants sont morts en bas âge. Pourquoi? Parce que son île accueille une usine de traitement de déchets nucléaires et qu'il y a eu un accident. Un accident que tous là-bas appelle leur Grand Malheur. Alors Nikko grandit, refusant de prendre ses médicaments aux couleurs de l'arc-en-ciel supposé combattre en elle les effets de la Nodamycine, se créant un monde imaginaire peuplé d'ours et de lapins bleus. Afin de ne pas avoir à affronter la réalité de son père alcoolique et de l'absence d'espoir que signifie la vie sur l'île que nul ne peut quitter faute des autorisations nécessaires. Seuls ceux qui travaillent à la déchetterie peuvent quitter l'île, car ils n'en sont pas natifs.
Critique:
L'écriture de Véronique Ovaldé est assez particulière. Il y a beaucoup de profondeur dedans, beaucoup de subtilité, d'ailleurs, c'est un livre que l'on doit lire avec pas mal de concentration pour le comprendre. L'histoire est entièrement constitué du long monologue intérieur de Nikko et de ce qu'elle voit dans le monde autour d'elle. Une certaine partie est fabulée par la petite, mais le reste est réel, et réaliste. On sent la lourdeur de la vie dans ces espaces lointains du Nord (canadien? Russe? On ne le sait pas trop) où la sédentarisation et l'apparition des boîtes de conserve ont enlevé aux hommes leur rôle traditionnel, faisant de ceux-ci des gens sans raison de vivre. L'alcoolisme est omniprésent, la violence conjugale et familiale également. Mais cela n'est pas traité crument, tout passe à travers le regard d'une enfant, puis d'une adolescente et d'une adulte. L'histoire est d'une certaine lourdeur, sûrement voulue par l'auteur, car l'histoire est tout sauf optimiste. Seul la fraîcheur du personnage de Nikko apporte une touche de gaieté un peu amère dans un paysage uniformément blanc et froid. À lire en période de canicule pour se rafraîchir...
Ma note: 3.75/5
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jeudi 11 novembre 2010
Les portes de John Connolly
Les portes John Connolly Archipel 309 pages
Résumé:
Samuel et son chien Boswell ont trouver le truc idéal pour avoir plus de bonbons à l'Halloween: passer celle-ci en avance! Sauf que ce faisant, il ignorait qu'il découvrirait ses voisins les Abernathy en pleine séance de spiritisme qui allait mener à... Non, plutôt, pendant ce temps, au grand colisioneur de hadrons du CERN, deux scientifiques chargés de surveiller l'imposant instrument scientifique découvre qu'une particule s'est déplacé et a quitté l'intérieur de l'enceinte, chose qui défit toutes les lois de la physique quantique. Et la dite particule s'est déplacé dans la cave du 666 Crowley Avenue. Derrière le soupirail, Samuel et Boswell observe un phénomène des plus étrange: car enfin, après des milliards d'années d'exil à la suite du Big Bang, le Mal suprême a réussit à trouver un passage vers notre monde: Les portes de l'enfer se sont ouvertes! Et pour sauver la Terre, Samuel ne pourra compter que sur lui-même, Boswell, ses amis et... un drôle de démon tombé sur terre par hasard et ayant découvert à quel point il est cool de conduire une voiture.
Critique:
Je redécouvre à quel point il est difficile de faire un résumé des romans de John Connolly: celui-ci manie l'art de créer des mondes bourrés de détails qu'il faut connaître pour saisir l'essence de l'histoire. Et il est difficile de résumer l'histoire sans la raconter. On entre ici dans la vie de Samuel et de ses parents fraîchement séparés, son père ayant trouvé ailleurs chaussure à son pied. Samuel n'en est pas forcément heureux, mais tant que son chien Boswell est là, il assume. D'ailleurs celui-ci est un chien futé. Samuel aussi, on le décrit dès le départ comme le gamin qui pose toujours LA question qui fait dresser les cheveux sur la tête des adultes. De son professeur au vicaire du village, tous les adultes craignent sa petite phrase magique: SVP, j'aurais une question... Ses idées saugrenues étant également légendaires, personne ne le prend trop au sérieux quand il parle de la prochaine ouverture des portes des enfers. Mais il finira par trouver une oreille attentive auprès du CERN. Tous les personnages de ce centre de recherche scientifique sont délicieusement stéréotypés. On les sent fébriles comme des enfants face à des hypothèses scientifiques invraisemblables comme s'il s'agissait de leur cadeau de Noël! Mais les raisonnements qu'ils suivent sont aussi rigoureux qu'on est en droit de l'attendre de la part de personnes habitués de penser avec logique. Les innombrables notes de bas de pages qui parsèment l'ouvrage sont là pour le prouver: les informations présentées ici sont aussi sérieuse que dans n'importe quelle revue scientifique. Sauf que le ton est tellement rigolo et les explications si magnifiquement bien vulgarisées que tout le monde y trouve son compte avec une facilité remarquable. À ce point de vue d'ailleurs, le premier chapitre est exemplaire: en trois pages, on décrit la théorie du Big Bang et de l'évolution, qui sont les créationnistes et pourquoi le Mal suprême ne nous a pas causé de trop de malheurs au cours des dernières 13,7 milliards d'années. Mélanger physique quantique et roman sur les enfers: fallait y penser! La dernière partie est plutôt consacrée à l'invasion des démons (pas si dur à battre que ça rassurez-vous: un bon coup de batte de cricket et c'est réglé!) et c'est là que l'on trouve le plus de sujets de rigolade. Imaginez-vous une invasion démons ressemblant à celle des extra-terrestres dans Mars Attack de Tim Burton! On peut y reprocher que Samuel et ses amis y sont un peu trop intelligents, mais n'empêche, la fin vaut son torrent de rigolade!
Ma note: 4.75/5
Résumé:
Samuel et son chien Boswell ont trouver le truc idéal pour avoir plus de bonbons à l'Halloween: passer celle-ci en avance! Sauf que ce faisant, il ignorait qu'il découvrirait ses voisins les Abernathy en pleine séance de spiritisme qui allait mener à... Non, plutôt, pendant ce temps, au grand colisioneur de hadrons du CERN, deux scientifiques chargés de surveiller l'imposant instrument scientifique découvre qu'une particule s'est déplacé et a quitté l'intérieur de l'enceinte, chose qui défit toutes les lois de la physique quantique. Et la dite particule s'est déplacé dans la cave du 666 Crowley Avenue. Derrière le soupirail, Samuel et Boswell observe un phénomène des plus étrange: car enfin, après des milliards d'années d'exil à la suite du Big Bang, le Mal suprême a réussit à trouver un passage vers notre monde: Les portes de l'enfer se sont ouvertes! Et pour sauver la Terre, Samuel ne pourra compter que sur lui-même, Boswell, ses amis et... un drôle de démon tombé sur terre par hasard et ayant découvert à quel point il est cool de conduire une voiture.
Critique:
Je redécouvre à quel point il est difficile de faire un résumé des romans de John Connolly: celui-ci manie l'art de créer des mondes bourrés de détails qu'il faut connaître pour saisir l'essence de l'histoire. Et il est difficile de résumer l'histoire sans la raconter. On entre ici dans la vie de Samuel et de ses parents fraîchement séparés, son père ayant trouvé ailleurs chaussure à son pied. Samuel n'en est pas forcément heureux, mais tant que son chien Boswell est là, il assume. D'ailleurs celui-ci est un chien futé. Samuel aussi, on le décrit dès le départ comme le gamin qui pose toujours LA question qui fait dresser les cheveux sur la tête des adultes. De son professeur au vicaire du village, tous les adultes craignent sa petite phrase magique: SVP, j'aurais une question... Ses idées saugrenues étant également légendaires, personne ne le prend trop au sérieux quand il parle de la prochaine ouverture des portes des enfers. Mais il finira par trouver une oreille attentive auprès du CERN. Tous les personnages de ce centre de recherche scientifique sont délicieusement stéréotypés. On les sent fébriles comme des enfants face à des hypothèses scientifiques invraisemblables comme s'il s'agissait de leur cadeau de Noël! Mais les raisonnements qu'ils suivent sont aussi rigoureux qu'on est en droit de l'attendre de la part de personnes habitués de penser avec logique. Les innombrables notes de bas de pages qui parsèment l'ouvrage sont là pour le prouver: les informations présentées ici sont aussi sérieuse que dans n'importe quelle revue scientifique. Sauf que le ton est tellement rigolo et les explications si magnifiquement bien vulgarisées que tout le monde y trouve son compte avec une facilité remarquable. À ce point de vue d'ailleurs, le premier chapitre est exemplaire: en trois pages, on décrit la théorie du Big Bang et de l'évolution, qui sont les créationnistes et pourquoi le Mal suprême ne nous a pas causé de trop de malheurs au cours des dernières 13,7 milliards d'années. Mélanger physique quantique et roman sur les enfers: fallait y penser! La dernière partie est plutôt consacrée à l'invasion des démons (pas si dur à battre que ça rassurez-vous: un bon coup de batte de cricket et c'est réglé!) et c'est là que l'on trouve le plus de sujets de rigolade. Imaginez-vous une invasion démons ressemblant à celle des extra-terrestres dans Mars Attack de Tim Burton! On peut y reprocher que Samuel et ses amis y sont un peu trop intelligents, mais n'empêche, la fin vaut son torrent de rigolade!
Ma note: 4.75/5
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Commentaire de lecture,
Fantastique
mercredi 10 novembre 2010
Entités: 2- Trahisons de Mathieu Fortin
Entités 2- Trahisons Mathieu Fortin Trampoline 234 pages
Résumé:
Casimir, Victoria et Corinne sont maintenant en sécurité dans la maison de la Confrérie. En sécurité? Pas si sûr! Dès le lendemain de la journée tumultueuse où ils ont tous les trois failli mourir, tous trois sont appelés dans l'Outremonde pour des raisons obscures. Alors que chacun apprend des choses sur lui-même qui les bouleversera, la Confrérie fait face à la pire des éventualités: les Entités commencent à s'incarner en groupe, coordonnant leurs attaques pour la première fois depuis des millénaires. Sans compter sur un autre fait que nul ne pouvait prévoir: tous les talentés des 15 dernières années sont bel et bien vivants et ont été entraînés pour combattre la Confrérie. Par qui, pourquoi? Mystère. Une seule chose est sûre: trois personnes les intéressent tout particulièrement. Et ils ont pour nom Casimir, Victoria et Corinne.
Critique:
Le deuxième tome d'une série est toujours le plus difficile; l'effet de nouveauté du premier tome est passé, on connaît les personnages et le contexte, donc, il faut savoir maintenir l'intérêt tout en progressant dans l'histoire. Dans le cas de ce deuxième tome, c'est pari réussit. Et il porte très bien son titre vu le nombre de faux semblants et de fausses pistes qui noient les personnages dans cet opus. L'histoire coule d'elle-même depuis le premier tome. Je me suis surprise à me poser des questions sur des détails de l'histoire qui avait eu lieu dans le premier livre et qui m'avaient échappés. Encore une fois, on est dans l'histoire directe, immédiate, sans temps mort, ce qui est excellent pour le rythme et le maintien de l'attention, mais en même temps, ça enlève un peu de réalisme. Tant de choses en même temps? Sur un si court laps de temps, même pas trois jours de repos entre les différents événements? On met Casimir à l'entraînement alors qu'il vient de voir sa vie entièrement bouleversée la veille? Ça gratouille quelque chose en moi. Pour le reste, aucun problème, on sent même un univers très bien maîtrisé de la part de l'auteur. Un univers que l'on aborde à peine, un fragment ici et là au travers des deux premiers tomes il est vrai, mais qui semble déjà complet. Et de se poser la question: qui sont les Primordiaux? Et les Renégats, quel est leur rôle exact? Qui sont ces ninjas, des talentés ayant échappé à la Confrérie depuis 15 ans et pourquoi lui en veulent-elle à ce point? Contrairement au premier opus, on passe beaucoup de temps dans l'Outremonde dans ce tome-ci, en particulier aux côtés de John, un guide qui semble avoir plus de pouvoir qu'il n'y semble au premier abord. Les différents niveaux de l'Outremonde avec ses subtilités (ici c'est gris, un monde prisonnier des Entités, ici, c'est rouge, domaine du feu) On aborde aussi les Primordiaux et l'histoire du monde, ainsi que le rôle de l'Archange, mais beaucoup d'énigmes restent, même si on a percé la surface de la plupart d'entre eux. Et on commence à se douter que l'Outremonde n'est pas entièrement blanc ou noir comme la Confrérie semble le penser. Beaucoup à venir!
Ma note: 4.5/5
Je remercie Diffusion du livre Mirabel et plus particulièrement Frédéric pour ce service de presse.
Résumé:
Casimir, Victoria et Corinne sont maintenant en sécurité dans la maison de la Confrérie. En sécurité? Pas si sûr! Dès le lendemain de la journée tumultueuse où ils ont tous les trois failli mourir, tous trois sont appelés dans l'Outremonde pour des raisons obscures. Alors que chacun apprend des choses sur lui-même qui les bouleversera, la Confrérie fait face à la pire des éventualités: les Entités commencent à s'incarner en groupe, coordonnant leurs attaques pour la première fois depuis des millénaires. Sans compter sur un autre fait que nul ne pouvait prévoir: tous les talentés des 15 dernières années sont bel et bien vivants et ont été entraînés pour combattre la Confrérie. Par qui, pourquoi? Mystère. Une seule chose est sûre: trois personnes les intéressent tout particulièrement. Et ils ont pour nom Casimir, Victoria et Corinne.
Critique:
Le deuxième tome d'une série est toujours le plus difficile; l'effet de nouveauté du premier tome est passé, on connaît les personnages et le contexte, donc, il faut savoir maintenir l'intérêt tout en progressant dans l'histoire. Dans le cas de ce deuxième tome, c'est pari réussit. Et il porte très bien son titre vu le nombre de faux semblants et de fausses pistes qui noient les personnages dans cet opus. L'histoire coule d'elle-même depuis le premier tome. Je me suis surprise à me poser des questions sur des détails de l'histoire qui avait eu lieu dans le premier livre et qui m'avaient échappés. Encore une fois, on est dans l'histoire directe, immédiate, sans temps mort, ce qui est excellent pour le rythme et le maintien de l'attention, mais en même temps, ça enlève un peu de réalisme. Tant de choses en même temps? Sur un si court laps de temps, même pas trois jours de repos entre les différents événements? On met Casimir à l'entraînement alors qu'il vient de voir sa vie entièrement bouleversée la veille? Ça gratouille quelque chose en moi. Pour le reste, aucun problème, on sent même un univers très bien maîtrisé de la part de l'auteur. Un univers que l'on aborde à peine, un fragment ici et là au travers des deux premiers tomes il est vrai, mais qui semble déjà complet. Et de se poser la question: qui sont les Primordiaux? Et les Renégats, quel est leur rôle exact? Qui sont ces ninjas, des talentés ayant échappé à la Confrérie depuis 15 ans et pourquoi lui en veulent-elle à ce point? Contrairement au premier opus, on passe beaucoup de temps dans l'Outremonde dans ce tome-ci, en particulier aux côtés de John, un guide qui semble avoir plus de pouvoir qu'il n'y semble au premier abord. Les différents niveaux de l'Outremonde avec ses subtilités (ici c'est gris, un monde prisonnier des Entités, ici, c'est rouge, domaine du feu) On aborde aussi les Primordiaux et l'histoire du monde, ainsi que le rôle de l'Archange, mais beaucoup d'énigmes restent, même si on a percé la surface de la plupart d'entre eux. Et on commence à se douter que l'Outremonde n'est pas entièrement blanc ou noir comme la Confrérie semble le penser. Beaucoup à venir!
Ma note: 4.5/5
Je remercie Diffusion du livre Mirabel et plus particulièrement Frédéric pour ce service de presse.
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Littérature jeunesse
lundi 8 novembre 2010
Radisson: 2- Mission à Onondaga de Jean-Sébastien Bérubé
Radisson: 2- Mission à Onondaga Jean-Sébastien Bérubé Glénat Québec 48 pages
Résumé:
Pierre-Esprit Radisson est de retour en Nouvelle-France. Il décide d'accompagner deux Jésuites, les pères Ragueneau et Dupéron qui souhaite aller évangéliser les Iroquois directement sur leurs terres après la paix conclue entre les différentes nations amérindiennes. Le voyage sera semé d'embûches, de trahisons et de massacres. Et à l'arrivée, le sort qui attend notre bande d'évangélisateur est tout sauf sûr. En effet, les Iroquois ont décidé de les massacrer à leur tour.
Critique:
Je suis surprise de ne pas trouver sur le site ma critique du premier tome de cette excellente série de bande dessinée sur l'histoire du Canada. On y parle d'un aventurier très connu à l'époque et depuis, tombé dans l'oubli pour la plupart des gens, ce qui fait que sa redécouverte est fascinante. À travers Pierre-Esprit Radisson, c'est tout un pan de l'histoire de la Nouvelle-France qui défile devant nos yeux. Le dessin de Bérubé est très personnel et sert bien l'histoire, le seul reproche que j'ai à lui faire est d'avoir eu de la difficulté à départagé les différentes tribus amérindiennes et même les amérindiens entre eux, mais c'est un détail. Pour le reste, l'histoire est très bien contée. On partage la vie difficile des missionnaires chrétiens qui ont tenté d'évangéliser les amérindiens en prenant des risques énormes. On ne nous épargne pas les moeurs très rudes des tribus iroquoïennes du temps, qui n'hésitaient pas à tuer ceux des autres tribus, pratiquement pour un oui ou pour un non. L'importance de la guerre pour ces tribus est marquant, ainsi que ses conséquences. Dans ce second opus de ses aventures par contre, Pierre-Esprit passe un peu au second plan, laissant la part du lion aux décisions et aux actions des Pères Jésuites qu'il accompagne. C'est ce qui est arrivé dans cette partie de sa vie certes, mais on peut le regretter puisque que le premier tome était entièrement centré sur lui. Il passe alors de personnage principal à joyeux luron de second plan. On le sait aventurier et capable d'exploits, mais jusqu'ici, on sent plus la préparation à ce qui va suivre qu'autre chose. Et c'est pourtant la partie qui me semble la plus intéressante à explorer. Dans les prochains albums sans doute!
Ma note: 4/5
Résumé:
Pierre-Esprit Radisson est de retour en Nouvelle-France. Il décide d'accompagner deux Jésuites, les pères Ragueneau et Dupéron qui souhaite aller évangéliser les Iroquois directement sur leurs terres après la paix conclue entre les différentes nations amérindiennes. Le voyage sera semé d'embûches, de trahisons et de massacres. Et à l'arrivée, le sort qui attend notre bande d'évangélisateur est tout sauf sûr. En effet, les Iroquois ont décidé de les massacrer à leur tour.
Critique:
Je suis surprise de ne pas trouver sur le site ma critique du premier tome de cette excellente série de bande dessinée sur l'histoire du Canada. On y parle d'un aventurier très connu à l'époque et depuis, tombé dans l'oubli pour la plupart des gens, ce qui fait que sa redécouverte est fascinante. À travers Pierre-Esprit Radisson, c'est tout un pan de l'histoire de la Nouvelle-France qui défile devant nos yeux. Le dessin de Bérubé est très personnel et sert bien l'histoire, le seul reproche que j'ai à lui faire est d'avoir eu de la difficulté à départagé les différentes tribus amérindiennes et même les amérindiens entre eux, mais c'est un détail. Pour le reste, l'histoire est très bien contée. On partage la vie difficile des missionnaires chrétiens qui ont tenté d'évangéliser les amérindiens en prenant des risques énormes. On ne nous épargne pas les moeurs très rudes des tribus iroquoïennes du temps, qui n'hésitaient pas à tuer ceux des autres tribus, pratiquement pour un oui ou pour un non. L'importance de la guerre pour ces tribus est marquant, ainsi que ses conséquences. Dans ce second opus de ses aventures par contre, Pierre-Esprit passe un peu au second plan, laissant la part du lion aux décisions et aux actions des Pères Jésuites qu'il accompagne. C'est ce qui est arrivé dans cette partie de sa vie certes, mais on peut le regretter puisque que le premier tome était entièrement centré sur lui. Il passe alors de personnage principal à joyeux luron de second plan. On le sait aventurier et capable d'exploits, mais jusqu'ici, on sent plus la préparation à ce qui va suivre qu'autre chose. Et c'est pourtant la partie qui me semble la plus intéressante à explorer. Dans les prochains albums sans doute!
Ma note: 4/5
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Auteurs A à C,
Bande dessinée,
Commentaire de lecture
dimanche 7 novembre 2010
Illusion: date de parution anglaise confirmée!
Salut!
Je viens de voir sur le site d'Aprilynne Pike que la date de sortie en anglais du quatrième tome d'Ailes a été confirmé: c'est le 3 mai 2011! Elle nous fait en plus le cadeau de la page couverture:
Si le même schéma que pour le second tome se répète, c'est à la mi-mai que l'on peut attendre des nouvelles de la traduction en français! Cool!
@+ Prospéryne
Je viens de voir sur le site d'Aprilynne Pike que la date de sortie en anglais du quatrième tome d'Ailes a été confirmé: c'est le 3 mai 2011! Elle nous fait en plus le cadeau de la page couverture:
Si le même schéma que pour le second tome se répète, c'est à la mi-mai que l'on peut attendre des nouvelles de la traduction en français! Cool!
@+ Prospéryne
Mercy Thompson: 1- L'appel de la lune de Patricia Briggs
Mercy Thompson: 1- L'appel de la lune Patricia Briggs Milady 374 pages
Résumé:
Mercedes Thompson, Mercy pour les intimes est garagiste dans l'État de Washington. Passionnée d'histoire, elle répare entre deux voitures de vieilles bagnoles antiques. Et la demoiselle adore se mettre les mains dans le cambouis pour le faire. Mais elle n'est pas qu'une simple garagiste. En fait, Mercy est une Changeforme, une humaine ayant la capacité de se transformer en animal, en coyote dans le cas qui nous intéresse. Et dans ce monde où les faes inférieures ont fait leur coming-out, Mercy en sait plus que bien d'autres: son voisin Adam est le chef d'une meute de loup-garou, son copain Stefan est un vampire et une sorcière passe de temps à autre jeter un sort à son garage. Qui plus est, elle a été élevé par des loups-garous et elle connaît donc leurs moeurs à fond. Alors lorsqu'un jeune loup-garou est laissé mort sur le pas de sa porte, elle sait que les ennuis ne font que commencer.
Critique:
Mercy Thompson se distingue des autres séries de Bit-lit publié chez Milady par deux points: de un, ce n'est pas une garce habillée en cuir, de deux, on ne s'attarde pas sur sa vie sexuelle pendant des pages et des pages. D'ailleurs, à mon point de vue, la couverture lui donne deux tailles de bonnet de trop par rapport à la réalité. Parce que Mercy, même femme et féminine n'est pas pour autant une personne qui se laisse piler sur les pieds. Elle est parfaitement capable de manoeuvrer pour obtenir ce qu'elle veut, mais tout en douceur, en tenant compte de tous les impératifs que la cohabitation avec des loups-garous lui imposent. D'ailleurs, on met en place énormément d'éléments par rapport à eux qui explique leur comportement et leur hiérarchie. Tout un monde que celui des loups-garous, qui a ses propres codes et ses propres lois. Très intéressant à découvrir, de même que la brève passe qui nous emmène du côté des vampires. On sent beaucoup de pistes à explorer, même si le livre est complet en lui-même, pas de sentiment d'un à suivre à la fin du livre. Et pourtant, on sait qu'il y en a une! J'ai par contre vécu avec un certain détachement les épisodes d'action, comme s'ils étaient bons, mais en tombant un peu à côté de la plaque, ce qui a fait que je n'étais pas littéralement scotchée à mon livre durant ces moments-là. C'est le personnage de Mercy qui a gardé mon attention tout le long du livre, le coyote-femme essayant de tailler sa place dans un monde d'homme-loups, qui, s'ils ne sont pas ses ennemis ne lui font pas de cadeaux non plus. Une femme forte et courageuse à sa façon. Pour le reste, je dirais que beaucoup d'éléments se recoupant par rapport à d'autres séries sont présents, la «recette» étant passablement connue et efficace. Rien pour bouder son plaisir, mais bien des redites, dont l'éternel triangle amoureux. Un bon départ, on verra si la sauce va aller en s'améliorant ou en empirant!
Ma note: 3.75/5
Je remercie Diffusion du livre Mirabel et plus particulièrement Frédéric pour ce service de presse.
Résumé:
Mercedes Thompson, Mercy pour les intimes est garagiste dans l'État de Washington. Passionnée d'histoire, elle répare entre deux voitures de vieilles bagnoles antiques. Et la demoiselle adore se mettre les mains dans le cambouis pour le faire. Mais elle n'est pas qu'une simple garagiste. En fait, Mercy est une Changeforme, une humaine ayant la capacité de se transformer en animal, en coyote dans le cas qui nous intéresse. Et dans ce monde où les faes inférieures ont fait leur coming-out, Mercy en sait plus que bien d'autres: son voisin Adam est le chef d'une meute de loup-garou, son copain Stefan est un vampire et une sorcière passe de temps à autre jeter un sort à son garage. Qui plus est, elle a été élevé par des loups-garous et elle connaît donc leurs moeurs à fond. Alors lorsqu'un jeune loup-garou est laissé mort sur le pas de sa porte, elle sait que les ennuis ne font que commencer.
Critique:
Mercy Thompson se distingue des autres séries de Bit-lit publié chez Milady par deux points: de un, ce n'est pas une garce habillée en cuir, de deux, on ne s'attarde pas sur sa vie sexuelle pendant des pages et des pages. D'ailleurs, à mon point de vue, la couverture lui donne deux tailles de bonnet de trop par rapport à la réalité. Parce que Mercy, même femme et féminine n'est pas pour autant une personne qui se laisse piler sur les pieds. Elle est parfaitement capable de manoeuvrer pour obtenir ce qu'elle veut, mais tout en douceur, en tenant compte de tous les impératifs que la cohabitation avec des loups-garous lui imposent. D'ailleurs, on met en place énormément d'éléments par rapport à eux qui explique leur comportement et leur hiérarchie. Tout un monde que celui des loups-garous, qui a ses propres codes et ses propres lois. Très intéressant à découvrir, de même que la brève passe qui nous emmène du côté des vampires. On sent beaucoup de pistes à explorer, même si le livre est complet en lui-même, pas de sentiment d'un à suivre à la fin du livre. Et pourtant, on sait qu'il y en a une! J'ai par contre vécu avec un certain détachement les épisodes d'action, comme s'ils étaient bons, mais en tombant un peu à côté de la plaque, ce qui a fait que je n'étais pas littéralement scotchée à mon livre durant ces moments-là. C'est le personnage de Mercy qui a gardé mon attention tout le long du livre, le coyote-femme essayant de tailler sa place dans un monde d'homme-loups, qui, s'ils ne sont pas ses ennemis ne lui font pas de cadeaux non plus. Une femme forte et courageuse à sa façon. Pour le reste, je dirais que beaucoup d'éléments se recoupant par rapport à d'autres séries sont présents, la «recette» étant passablement connue et efficace. Rien pour bouder son plaisir, mais bien des redites, dont l'éternel triangle amoureux. Un bon départ, on verra si la sauce va aller en s'améliorant ou en empirant!
Ma note: 3.75/5
Je remercie Diffusion du livre Mirabel et plus particulièrement Frédéric pour ce service de presse.
Libellés :
Auteurs A à C,
Commentaire de lecture,
Fantastique
Découvrir une série
Je suis une lectrice de série. Une fan assumée de série en fait. C'est comme ça, j'aime quand je commence une histoire savoir qu'un prochain épisode m'attend. Pas que je déteste les romans à tome unique, ceux qui racontent une histoire commençant à la page 1 et finissant à la page X, loin de là! C'est très reposant de lire ce genre de chose, de savoir que l'on peut laisser vivre ces personnages, que leur histoire est finie. Néanmoins, j'aime beaucoup m'attacher à des personnages et me creuser la tête avant la publication du prochain livre à savoir ce qui va arriver. N'ayez crainte chers auteurs, je vise rarement juste, en fait, ma moyenne au bâton dans le domaine est dans le proche de zéro. J'avais deviné que Rogue était amoureux de Lili Potter pour le 7e livre de Harry Potter, c'est à peu près tout. Pour le reste, soit c'est moi, soit c'est vous qui avez trop d'imagination parce que je vise la plupart du temps à côté!
Comment je découvre de nouvelles séries? Et bien, ça dépend. Une bonne quatrième de couverture est essentielle, mais je dos à la ténacité de certains de mes amis la découverte d'autres séries. Parce que rien ne vaut une bonne recommandation d'un lecteur qui a adoré le livre! Bon, OK, j'avoue, j'ai déjà dit dans une autre vie que ça me surprenait que des gens trippent sur une histoire où un gamin de 11 ans vole sur un balais et envoie des sorts à coup de baguette... Oups! C'est mon grand copain de l'époque qui n'arrêtait pas de me dire, Prospé, c'est fait pour toi cette série, tu vas adorer!!! J'ai donc lu le premier tome. Bien aimé. Puis le deuxième. Encore mieux. J'ai enfilé le troisième et le quatrième tome et me suis morfondue plusieurs mois ensuite en échafaudant les plans les plus saugrenus pour essayer de deviner la suite de l'histoire, mais J.K. Rowling avait plus d'un tour dans son sac! J'ai lu le cinquième tome d'une traite, 18 heures de lecture se concluant à 3 heures du matin. Exploit répété à deux reprises pour les tomes 6 et 7. Et très gros deuil à la fin en me disant qu'il n'y aurait plus jamais d'autres aventures d'Harry, Ron et Herminone. Bon, c'est la vie! C'est un autre ami qui m'a fait découvrir Entités de Mathieu Fortin et j'ai encore dit, mais non, ça ne me tente pas cette série! En fait, dans ce cas-ci, la quatrième de couverture ne me disait rien. Il lui a fallu 6 mois pour me convaincre. Et il a réussit, j'ai a-do-ré! Bref, côté série, j'ai de très très bons amis!
La fameuse quatrième de couverture... C'est une porte d'entrée au livre, je ne le sais que trop bien, mais certaines fois, elles sont des repoussoirs. Tout comme pour Entités, j'ai failli passer à côté d'Ailes d'Aprilynne Pike à cause de ça. La quatrième de couverture ne disait strictement rien de l'histoire. Il n'a cependant fallu que d'une petite discussion avec l'éditeur au Salon du livre (qui a dit qu'ils ne savaient pas vendre leurs livres????) pour me convaincre d'essayer... Et de me délecter! À Noël l'an dernier, ça a été parmi les plus gros vendeurs à la libraire simplement grâce à cette petite discussion avec un éditeur enthousiaste au Salon du livre de Montréal. Hum je retourne le voir cette année ou pas? J'ai bien peur de ce qu'il va me conseiller! Dans le domaine des réussies, il n'y a pas foule, on dirait que l'art de faire une bonne quatrième de couverture qui en dévoile assez mais pas trop est difficile à maîtriser. Je me suis basée sur ça pour me dire dès le départ que la série de La maison de la Nuit de P.C. et Kristin Cast allait me plaire. Et j'avais raison!
Mais il y a aussi la couverture, l'image qui orne le dessus d'un livre. Un bon exemple qui attire l'attention? Fablehaven de Brandon Mull:
Une simple image, mais qui nous présente un personnage fascinant. Je croyais que c'était un clone de Gollum dans le Seigneur des anneaux, mais Muriel Target est bien loin de cet être étrange. Mais pas moins fascinante... Un autre bon exemple, c'est le premier Filles de Lune d'Élisabeth Tremblay.
Même si je trouve après lecture que l'image n'a pas grand chose à voir avec l'histoire, elle attire le regard. Et je dois avouer que le choix de l'illustratrice a été particulièrement judicieux dans ce cas-ci, parce qu'elle m'a semblé avoir dessiné en droite ligne avec le ton de l'histoire, à la fois moyenâgeux par le milieu où évoluent les personnages et raffiné par la façon dont on voit le luxe de détails et la richesse culturelle du monde où atterrit Naïla.
Hum, je viens de réaliser que le point commun entre toutes ces séries sont d'être à classer dans le rayon fantasy/fantastique. Hihihi! Serait-ce également parce que c'est mon genre de prédilection? Sans nul doute, mais je connais plusieurs autres séries que j'ai adoré qui n'en était pas, Le Juge d'Égypte de Christian Jacq et Les Enfants de la terre de Jean M. Auel en tête. Sans compter bien d'autres!
Et pour la suite des séries? Ah, ça, c'est à venir...
@+ Prospéryne
Comment je découvre de nouvelles séries? Et bien, ça dépend. Une bonne quatrième de couverture est essentielle, mais je dos à la ténacité de certains de mes amis la découverte d'autres séries. Parce que rien ne vaut une bonne recommandation d'un lecteur qui a adoré le livre! Bon, OK, j'avoue, j'ai déjà dit dans une autre vie que ça me surprenait que des gens trippent sur une histoire où un gamin de 11 ans vole sur un balais et envoie des sorts à coup de baguette... Oups! C'est mon grand copain de l'époque qui n'arrêtait pas de me dire, Prospé, c'est fait pour toi cette série, tu vas adorer!!! J'ai donc lu le premier tome. Bien aimé. Puis le deuxième. Encore mieux. J'ai enfilé le troisième et le quatrième tome et me suis morfondue plusieurs mois ensuite en échafaudant les plans les plus saugrenus pour essayer de deviner la suite de l'histoire, mais J.K. Rowling avait plus d'un tour dans son sac! J'ai lu le cinquième tome d'une traite, 18 heures de lecture se concluant à 3 heures du matin. Exploit répété à deux reprises pour les tomes 6 et 7. Et très gros deuil à la fin en me disant qu'il n'y aurait plus jamais d'autres aventures d'Harry, Ron et Herminone. Bon, c'est la vie! C'est un autre ami qui m'a fait découvrir Entités de Mathieu Fortin et j'ai encore dit, mais non, ça ne me tente pas cette série! En fait, dans ce cas-ci, la quatrième de couverture ne me disait rien. Il lui a fallu 6 mois pour me convaincre. Et il a réussit, j'ai a-do-ré! Bref, côté série, j'ai de très très bons amis!
La fameuse quatrième de couverture... C'est une porte d'entrée au livre, je ne le sais que trop bien, mais certaines fois, elles sont des repoussoirs. Tout comme pour Entités, j'ai failli passer à côté d'Ailes d'Aprilynne Pike à cause de ça. La quatrième de couverture ne disait strictement rien de l'histoire. Il n'a cependant fallu que d'une petite discussion avec l'éditeur au Salon du livre (qui a dit qu'ils ne savaient pas vendre leurs livres????) pour me convaincre d'essayer... Et de me délecter! À Noël l'an dernier, ça a été parmi les plus gros vendeurs à la libraire simplement grâce à cette petite discussion avec un éditeur enthousiaste au Salon du livre de Montréal. Hum je retourne le voir cette année ou pas? J'ai bien peur de ce qu'il va me conseiller! Dans le domaine des réussies, il n'y a pas foule, on dirait que l'art de faire une bonne quatrième de couverture qui en dévoile assez mais pas trop est difficile à maîtriser. Je me suis basée sur ça pour me dire dès le départ que la série de La maison de la Nuit de P.C. et Kristin Cast allait me plaire. Et j'avais raison!
Mais il y a aussi la couverture, l'image qui orne le dessus d'un livre. Un bon exemple qui attire l'attention? Fablehaven de Brandon Mull:
Une simple image, mais qui nous présente un personnage fascinant. Je croyais que c'était un clone de Gollum dans le Seigneur des anneaux, mais Muriel Target est bien loin de cet être étrange. Mais pas moins fascinante... Un autre bon exemple, c'est le premier Filles de Lune d'Élisabeth Tremblay.
Même si je trouve après lecture que l'image n'a pas grand chose à voir avec l'histoire, elle attire le regard. Et je dois avouer que le choix de l'illustratrice a été particulièrement judicieux dans ce cas-ci, parce qu'elle m'a semblé avoir dessiné en droite ligne avec le ton de l'histoire, à la fois moyenâgeux par le milieu où évoluent les personnages et raffiné par la façon dont on voit le luxe de détails et la richesse culturelle du monde où atterrit Naïla.
Hum, je viens de réaliser que le point commun entre toutes ces séries sont d'être à classer dans le rayon fantasy/fantastique. Hihihi! Serait-ce également parce que c'est mon genre de prédilection? Sans nul doute, mais je connais plusieurs autres séries que j'ai adoré qui n'en était pas, Le Juge d'Égypte de Christian Jacq et Les Enfants de la terre de Jean M. Auel en tête. Sans compter bien d'autres!
Et pour la suite des séries? Ah, ça, c'est à venir...
@+ Prospéryne
mercredi 3 novembre 2010
Les roses d'Atacama de Luis Sepulveda
Les roses d'Atacama Luis Sepulveda collection Suites Métaillié 160 pages
Résumé:
C'est un recueil de nouvelles, donc il est difficile de faire un résumé de celui-ci. Mais dans son introduction, l'auteur mentionne que l'idée lui en est venue lors d'une visite à Bergen-Belsen, à la recherche d'Anne Frank et où il a vu une inscription: J'étais ici et personne ne racontera mon histoire. C'est donc une série d'instantanée très court qu'il nous offre, autant de moments précieux et brefs pour nous raconter des gens, des gens qui luttent jour après jour pour protéger leurs droits et la nature, pour éviter que même malgré la mort, ils ne soient jamais oubliés.
Critique:
La nouvelle oblige à une certaine brièveté, mais c'est un art que Luis Sepulveda possède à un haut niveau. Rare sont ses livres qui dépassent les 200 pages. Alors, en faisant encore plus court avec la nouvelle, on ne pouvait que deviner que celles-ci seraient à la fois profonde et dense malgré leur longueur réduite. Pari réussi! Tout l'art de l'auteur réside d'ailleurs là. Toutes les nouvelles de ce recueil parlent de la vie, de la mort, de la beauté, de l'exil, de la douleur, de la perte, mais avant tout et surtout, de la vie et du combat qu'il faut mener pour qu'elle soit belle pour tous et pour préserver notre planète. La nouvelle qui m'a le plus émue est celle consacrée à son chat Zorbas, matou qu'il a rendu célèbre par l'Histoire d'une mouette et du chat qui lui appris à voler. L'homme se penche sur le panier du chat qui l'a aidé à passer au travers de durs moments et sais que son petit compagnon va le quitter, victime d'un cancer des poumons. Mais c'est aussi à toute cette galerie de personnages de l'Amérique latine, des personnages simples mais que son talent nous rend plus grand que nature et aussi familier que si on les avait croisé la veille que le gros du recueil est consacré et sans aucun doute sa plus grande force. Tous ces gens qui se battent, lentement mais sûrement pour la dignité humaine, au péril de leurs vies dans les dictatures des années 70, mais qui n'ont jamais lâché le morceau. Certains sont morts, d'autres ont survécus, d'autres sont disparus. À chaque page, on sent la rage, la colère de celui qui sait que nos droits sont menacés si on ne les défend pas et le prix lourd que de nombreuses personnes ont dû payer pour les défendre. En homme engagé, il est aussi en admiration devant la nature (La nouvelle éponyme du titre met en vedette les éphémères roses du désert de l'Atacama qui ne fleurissent que quelques heures à cause du soleil qui les assèche à peine éclosent.) et nous pousse à réagir devant ceux qui la massacre sans conscience. Un très beau recueil de nouvelles à déguster lentement pour en savourer toute la justesse et la poésie.
Ma note: 4.5/5
Résumé:
C'est un recueil de nouvelles, donc il est difficile de faire un résumé de celui-ci. Mais dans son introduction, l'auteur mentionne que l'idée lui en est venue lors d'une visite à Bergen-Belsen, à la recherche d'Anne Frank et où il a vu une inscription: J'étais ici et personne ne racontera mon histoire. C'est donc une série d'instantanée très court qu'il nous offre, autant de moments précieux et brefs pour nous raconter des gens, des gens qui luttent jour après jour pour protéger leurs droits et la nature, pour éviter que même malgré la mort, ils ne soient jamais oubliés.
Critique:
La nouvelle oblige à une certaine brièveté, mais c'est un art que Luis Sepulveda possède à un haut niveau. Rare sont ses livres qui dépassent les 200 pages. Alors, en faisant encore plus court avec la nouvelle, on ne pouvait que deviner que celles-ci seraient à la fois profonde et dense malgré leur longueur réduite. Pari réussi! Tout l'art de l'auteur réside d'ailleurs là. Toutes les nouvelles de ce recueil parlent de la vie, de la mort, de la beauté, de l'exil, de la douleur, de la perte, mais avant tout et surtout, de la vie et du combat qu'il faut mener pour qu'elle soit belle pour tous et pour préserver notre planète. La nouvelle qui m'a le plus émue est celle consacrée à son chat Zorbas, matou qu'il a rendu célèbre par l'Histoire d'une mouette et du chat qui lui appris à voler. L'homme se penche sur le panier du chat qui l'a aidé à passer au travers de durs moments et sais que son petit compagnon va le quitter, victime d'un cancer des poumons. Mais c'est aussi à toute cette galerie de personnages de l'Amérique latine, des personnages simples mais que son talent nous rend plus grand que nature et aussi familier que si on les avait croisé la veille que le gros du recueil est consacré et sans aucun doute sa plus grande force. Tous ces gens qui se battent, lentement mais sûrement pour la dignité humaine, au péril de leurs vies dans les dictatures des années 70, mais qui n'ont jamais lâché le morceau. Certains sont morts, d'autres ont survécus, d'autres sont disparus. À chaque page, on sent la rage, la colère de celui qui sait que nos droits sont menacés si on ne les défend pas et le prix lourd que de nombreuses personnes ont dû payer pour les défendre. En homme engagé, il est aussi en admiration devant la nature (La nouvelle éponyme du titre met en vedette les éphémères roses du désert de l'Atacama qui ne fleurissent que quelques heures à cause du soleil qui les assèche à peine éclosent.) et nous pousse à réagir devant ceux qui la massacre sans conscience. Un très beau recueil de nouvelles à déguster lentement pour en savourer toute la justesse et la poésie.
Ma note: 4.5/5
Libellés :
Auteurs S à U,
littérature latino-américaine
Troisième tome d'Ailes
Pour tous ceux qui comme moi sont sur les dents à savoir quand va arriver la suite de d'Ailes et de Sortilèges d'Aprilynne Pike, l'auteur a poster son son site web officiel ici que la suite s'intitulerait Illusions. Si on se fie aux deux premiers titres dont les traducteurs ont respectés la traduction exactes, on peut s'attendre à voir... Illusions débarquer sur nos tablettes d'ici mai. L'auteur parle en effet de cette date approximative pour la publication du troisième tome des aventures de Laurel, David et Tamani (dont le trio amoureux a fait dépoussiéré quelques vieux chandails Team Edward et Team Jacob en remplaçant les noms dessus!). Une très bonne nouvelle! Je vais enfin arrêté d'harceler le représentant d'Ada à ce sujet!
@+ Prospéryne
@+ Prospéryne
Il est arrivé!!!!!!!!!!!
Ahahah!
Ma fin de semaine est maintenant garantie occupée, parce qu'Entités 2: Trahisons de Mathieu Fortin est finalement arrivé sur les tablettes des librairies. J'ai eu beaucoup de difficultés à m'empêcher de commencer à le lire hier, j'avais déjà une soiré méga-occupée, comme pour tous les soirs de cette semaine d'ailleurs. C'est horrible la tentation livresque... Bref, le livre ne traînera pas très longtemps dans ma PAL...
Je vous mets la couverture, très gothique et très réussi, bien qu'un tantinet trop rock'n roll à mon goût, mais enfin, ceux-ci sont toujours tous dans la nature! Encore une fois, la quatrième de couverture me semble un peu bizarre, je n'aurais pas lu le livre si je m'étais contentée de la lire. Comme pour Harry Potter, c'est un ami qui m'a poussé à ouvrir le premier tome en me disant: Tu vas adoré ça! Et moi de dire, ben non voyons! (ne jamais dire ça...)
@+ Prospéryne
Ma fin de semaine est maintenant garantie occupée, parce qu'Entités 2: Trahisons de Mathieu Fortin est finalement arrivé sur les tablettes des librairies. J'ai eu beaucoup de difficultés à m'empêcher de commencer à le lire hier, j'avais déjà une soiré méga-occupée, comme pour tous les soirs de cette semaine d'ailleurs. C'est horrible la tentation livresque... Bref, le livre ne traînera pas très longtemps dans ma PAL...
Je vous mets la couverture, très gothique et très réussi, bien qu'un tantinet trop rock'n roll à mon goût, mais enfin, ceux-ci sont toujours tous dans la nature! Encore une fois, la quatrième de couverture me semble un peu bizarre, je n'aurais pas lu le livre si je m'étais contentée de la lire. Comme pour Harry Potter, c'est un ami qui m'a poussé à ouvrir le premier tome en me disant: Tu vas adoré ça! Et moi de dire, ben non voyons! (ne jamais dire ça...)
@+ Prospéryne
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