Blacksad: 2- Artic Nation de Juan Dìaz Canales et Juanjo Guarnido Dargaud 48 pages
Résumé:
Blacksad est engagé pour retrouver la fille d'une mère célibataire noire. Celle-ci n'a pas porté plainte dans ce dossier. Il faut dire que dans le quartier sordide où elle vit, être noir, c'est subir. Surtout parce qu'une bande d'animaux à la fourrure blanche et polaire tente de faire sa loi en refusant tous les autres, à moins qu'ils ne se soumettent, contrairement à l'autre gang en ville qui se réclame du pouvoir noir. Pour Blacksad, sa fourrure noire et sa petite barbe blanche le mette dans le clan des ennemis des deux côtés. Pas facile d'enquêter dans ses conditions, mais notre chat détective en a vu d'autres.
Critique:
S'il y a bien une chose que je découvre en lisant les Blacksad, c'est à quel point il faut être attentif aux détails. Le dessin est riche, autant en mouvement qu'en subtil coloris et il faut souvent prendre le temps de regarder les arrières-plan qui sont aussi soignés que les avant-plan. On comprend bien des trucs en observant bien. Si à la première lecture, j'ai été un peu mêlée dans l'intrigue, à la seconde, tout était parfait, excellente histoire, bien racontée et bien des choix de plans sont extrêmement judicieux. J'ai aussi adoré la fouine que l'on fou dans les pattes de Blacksad comme copain. Weekly est un petit journaliste d'une feuille de chou à sensation, pas le genre qu'on verrait à première vue ami avec notre félin détective, mais comme on dit, les deux font la paire. Le côté rigolo de Weekly est d'ailleurs un des points forts de l'histoire. Pour le reste, l'enquête sur la disparition de la petite Kyle tourne beaucoup autour de cet organisme racial suprémaciste blanc (donc, tous les animaux qui sont dans ce club sont des animaux arctiques! hihihi!) et des sombres secrets de ceux qui en sont membre. Beaucoup de retournements en cours de route, qui donne une intrigue bien plus proche du roman policier traditionnel. On ne voit pas le moins du monde venir la fin. Une excellente BD, dans tous les sens du terme!
Ma note: 4.5/5
Je remercie Diffusion du livre Mirabel et plus particulièrement Frédéric pour ce service de presse.
samedi 26 février 2011
mercredi 23 février 2011
Le libraire no 63 Le Québec se livre
Salut!
Je sais, la dernière édition du Libraire est déjà arrivé dans les librairies il y a quelques semaines, mais les articles sont maintenant en ligne. Je les aies ajouté à ma page, si ça vous tente d'aller les voir!
@+ Prospéryne
Je sais, la dernière édition du Libraire est déjà arrivé dans les librairies il y a quelques semaines, mais les articles sont maintenant en ligne. Je les aies ajouté à ma page, si ça vous tente d'aller les voir!
@+ Prospéryne
La vieille laide de Lucy-France Dutremble
La vieille laide Lucy-France Dutremble JKA 287 pages
Résumé:
Durant toute son enfance, Anne-Marie Sirois a été appelé la vieille laide par son père. Souffre-douleur de ses parents, elle a vécu leur mort comme un soulagement et en a profité pour laisser son passé derrière elle en déménageant sur la rive-sud de Trois-Rivières. Jusqu'au jour où un homme étrange mais séduisant la retrouve en lui disant qu'elle ne s'appelle pas Anne-Marie Sirois, mais Marie-Anne Jolicoeur et serait sa soeur. Au départ, ils croient tous les deux à une méprise, mais finalement, il faut se rendre à l'évidence: elle a bel et bien été adoptée! Mais l'histoire ne peut pas être si simple quand on a été traitée toute sa enfance de vieille laide et le bonheur peut parfois être un peu plus loin qu'à la portée de la main...
Critique:
Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman «historique» québécois. Bon, je mets le terme historique entre guillemets parce que pour moi, ce roman n'est pas un d'histoire, mais est par contre une excellente saga familiale! Écrit dans une langue colorée et vivante, le roman fait passer la majorité de l'action par des dialogues, ce qui fait que j'avais parfois l'impression d'être assise sur la galerie à côté des personnages à les écouter se raconter leurs vies. Petit défaut par contre, il n'y a pratiquement jamais de marqueur des personnages, du genre dit-elle ou cria-t-elle et à plusieurs reprises dans le texte, il y a des erreurs d'alinéas qui font penser que l'on pense changer de personnage dans la discussion alors que ce n'est pas le cas. Ces petites erreurs mises à part, le roman est bien mené, avec une bonne intrigue et de très beaux personnages. Par contre, j'ai quelques fois trouvé des petites longueurs et des passages étaient purement décoratifs dans l'histoire. J'ai failli décroché à un moment, mais j'ai persisté et j'ai bien fait. La psychologie des personnages principaux, Charles et Anne-Marie est bien décrite, mais en même temps, pas trop, juste assez pour qu'on les comprenne, sans tomber d'un poil dans l'analyse, ce qui convient parfaitement bien au roman qui ne se prétend pas le moins du monde intellectuel ou littéraire, mais bien proche des gens. On se reconnaît dans ces personnages-là, avec leurs petites lâchetés, leurs petites grandeurs et leur immense besoin les uns des autres. L'époque est rendue par petites touches, rien marquer à gros traits. D'ailleurs, à l'exception des nombreuses visites au presbytère auprès d'un curé, d'un abbé et d'un bedeau fort sympathiques, la religion n'y tient pas le haut du pavé. On mentionne les grands événements historiques, mais c'est tout, juste assez pour planter le décor. On se concentre sur les personnages, une excellente idée car c'est d'eux que vient le meilleur du livre.
Ma note: 4/5
Je remercie Prologue et plus particulièrement Emmanuelle pour ce service de presse.
Résumé:
Durant toute son enfance, Anne-Marie Sirois a été appelé la vieille laide par son père. Souffre-douleur de ses parents, elle a vécu leur mort comme un soulagement et en a profité pour laisser son passé derrière elle en déménageant sur la rive-sud de Trois-Rivières. Jusqu'au jour où un homme étrange mais séduisant la retrouve en lui disant qu'elle ne s'appelle pas Anne-Marie Sirois, mais Marie-Anne Jolicoeur et serait sa soeur. Au départ, ils croient tous les deux à une méprise, mais finalement, il faut se rendre à l'évidence: elle a bel et bien été adoptée! Mais l'histoire ne peut pas être si simple quand on a été traitée toute sa enfance de vieille laide et le bonheur peut parfois être un peu plus loin qu'à la portée de la main...
Critique:
Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman «historique» québécois. Bon, je mets le terme historique entre guillemets parce que pour moi, ce roman n'est pas un d'histoire, mais est par contre une excellente saga familiale! Écrit dans une langue colorée et vivante, le roman fait passer la majorité de l'action par des dialogues, ce qui fait que j'avais parfois l'impression d'être assise sur la galerie à côté des personnages à les écouter se raconter leurs vies. Petit défaut par contre, il n'y a pratiquement jamais de marqueur des personnages, du genre dit-elle ou cria-t-elle et à plusieurs reprises dans le texte, il y a des erreurs d'alinéas qui font penser que l'on pense changer de personnage dans la discussion alors que ce n'est pas le cas. Ces petites erreurs mises à part, le roman est bien mené, avec une bonne intrigue et de très beaux personnages. Par contre, j'ai quelques fois trouvé des petites longueurs et des passages étaient purement décoratifs dans l'histoire. J'ai failli décroché à un moment, mais j'ai persisté et j'ai bien fait. La psychologie des personnages principaux, Charles et Anne-Marie est bien décrite, mais en même temps, pas trop, juste assez pour qu'on les comprenne, sans tomber d'un poil dans l'analyse, ce qui convient parfaitement bien au roman qui ne se prétend pas le moins du monde intellectuel ou littéraire, mais bien proche des gens. On se reconnaît dans ces personnages-là, avec leurs petites lâchetés, leurs petites grandeurs et leur immense besoin les uns des autres. L'époque est rendue par petites touches, rien marquer à gros traits. D'ailleurs, à l'exception des nombreuses visites au presbytère auprès d'un curé, d'un abbé et d'un bedeau fort sympathiques, la religion n'y tient pas le haut du pavé. On mentionne les grands événements historiques, mais c'est tout, juste assez pour planter le décor. On se concentre sur les personnages, une excellente idée car c'est d'eux que vient le meilleur du livre.
Ma note: 4/5
Je remercie Prologue et plus particulièrement Emmanuelle pour ce service de presse.
Libellés :
Auteurs D à F,
Commentaire de lecture,
littérature québécoise
mardi 22 février 2011
Lady S: 2- À ta santé Suzie! de Jean Van Hamme et Philippe Aymond
Lady S: 2- À ta santé Suzie! Scénario de Jean Van Hamme Dessins de Philippe Aymond Collection Repérages Dupuis 48 pages
Résumé:
Susan, alias Shania, a été démasqué par un homme mystérieux qui s'est servi de son ami d'enfance Anton pour l'attirer dans un piège. Il veut que Susan récupère pour lui de précieux documents cachés à l'ambassade de Turquie, documents compromettant pour l'affaire diplomatique sur lequel son père travaille. À contre-coeur, Susan accepte de le faire, mais l'affaire s'avère être un véritable jeu de dupe.
Critique:
Deux séries de BD, deux séries où les deux premiers tomes sont deux histoires qui se complètent. Largo Winch et Lady S ont ça en commun, quoique ça a du sens puisque les deux ont été écrit par le même scénariste! En tout cas, dans le cas de Lady S, un deuxième tome vraiment très instructif, on apprend comment Shania/Susan en est arrivée à être la proche collaboratrice de son père adoptif et comment son père connaissait le nom de celui-ci. Comme toujours, le dessin est au service de l'histoire, avec des plans et des cadrages parfaitement adapté au scénario. L'intrigue en sous-main qui parle de relation internationale est d'ailleurs très actuelle malgré le fait que l'album date d'il y a quelques années. On y découvre que le mystérieux Orion veut continuer à utiliser Lady S. C'est d'ailleurs lui qui lui donnera ce surnom, à la fin de l'histoire. Je vais aborder le troisième tome avec beaucoup d'attention, les attentes sont élevées!
Ma note: 4.25/5
Je remercie Diffusion du livre Mirabel et plus particulièrement Frédéric pour ce service de presse.
Résumé:
Susan, alias Shania, a été démasqué par un homme mystérieux qui s'est servi de son ami d'enfance Anton pour l'attirer dans un piège. Il veut que Susan récupère pour lui de précieux documents cachés à l'ambassade de Turquie, documents compromettant pour l'affaire diplomatique sur lequel son père travaille. À contre-coeur, Susan accepte de le faire, mais l'affaire s'avère être un véritable jeu de dupe.
Critique:
Deux séries de BD, deux séries où les deux premiers tomes sont deux histoires qui se complètent. Largo Winch et Lady S ont ça en commun, quoique ça a du sens puisque les deux ont été écrit par le même scénariste! En tout cas, dans le cas de Lady S, un deuxième tome vraiment très instructif, on apprend comment Shania/Susan en est arrivée à être la proche collaboratrice de son père adoptif et comment son père connaissait le nom de celui-ci. Comme toujours, le dessin est au service de l'histoire, avec des plans et des cadrages parfaitement adapté au scénario. L'intrigue en sous-main qui parle de relation internationale est d'ailleurs très actuelle malgré le fait que l'album date d'il y a quelques années. On y découvre que le mystérieux Orion veut continuer à utiliser Lady S. C'est d'ailleurs lui qui lui donnera ce surnom, à la fin de l'histoire. Je vais aborder le troisième tome avec beaucoup d'attention, les attentes sont élevées!
Ma note: 4.25/5
Je remercie Diffusion du livre Mirabel et plus particulièrement Frédéric pour ce service de presse.
lundi 21 février 2011
La princesse Lâtchi Mà de Louise Heugel
La Princesse Lâtchi Mà Louise Heugel Mango Jeunsse 32 pages
Résumé:
Lâtchi Mà est une très belle princesse chatte qui est très heureuse. Elle a un bon papa, une bonne maman et tout le monde l'aime au palais, en grande partie à cause de son magnifique sourire. Sauf qu'un jour, en se regardant dans un miroir, elle découvre avec stupeur que son sourire a disparu! Sur les conseils de sa mère, elle va voir un vieux sage pour essayer de retrouver son sourire. Celui-ci lui dit qu'elle doit aller chercher quelques fleurs très rares, les unes au sommet des montagnes, les autres au au plus profond du désert ou encore au fond des océans pour en faire un bouillon qui lui permettra de savoir où est caché son sourire.
Critique:
Ok, je sais, une histoire de chat! Encore! N'empêche, si c'est la principale raison qui m'a fait ouvrir ce livre, ce n'est pas la raison pour laquelle il est ici. Parce que ce magnifique conte est un excellent album pour les enfants que j'ai vraiment adoré. Un conte à saveur indienne il faut le préciser, parce que tant dans la façon de dessiner les chats que dans le conte en général, tout est teinté d'un soupçon d'hindouisme que l'on voit plus rarement dans les albums, ce qui m'a beaucoup plu. La façon dont la jeune chatte blanche est vêtue sur la page couverture est un indice certes, mais c'est encore plus prononcé à l'intérieur. La visite au sage reclus est d'ailleurs une allusion aux célèbres sages hindous qui guident les fidèles. On suit donc les aventures d'une princesse hindoue à la recherche de son sourire, qu'elle réussira à retrouver au prix de bien des épreuves. Comme le dit le dicton, on va souvent chercher au loin ce qui est tout à côté de nous. Une sorte de Mange Prie Aime pour enfants quoi! Une lecture ronronnante à souhait, à lire sous les couvertures avant d'aller dormir!
Résumé:
Lâtchi Mà est une très belle princesse chatte qui est très heureuse. Elle a un bon papa, une bonne maman et tout le monde l'aime au palais, en grande partie à cause de son magnifique sourire. Sauf qu'un jour, en se regardant dans un miroir, elle découvre avec stupeur que son sourire a disparu! Sur les conseils de sa mère, elle va voir un vieux sage pour essayer de retrouver son sourire. Celui-ci lui dit qu'elle doit aller chercher quelques fleurs très rares, les unes au sommet des montagnes, les autres au au plus profond du désert ou encore au fond des océans pour en faire un bouillon qui lui permettra de savoir où est caché son sourire.
Critique:
Ok, je sais, une histoire de chat! Encore! N'empêche, si c'est la principale raison qui m'a fait ouvrir ce livre, ce n'est pas la raison pour laquelle il est ici. Parce que ce magnifique conte est un excellent album pour les enfants que j'ai vraiment adoré. Un conte à saveur indienne il faut le préciser, parce que tant dans la façon de dessiner les chats que dans le conte en général, tout est teinté d'un soupçon d'hindouisme que l'on voit plus rarement dans les albums, ce qui m'a beaucoup plu. La façon dont la jeune chatte blanche est vêtue sur la page couverture est un indice certes, mais c'est encore plus prononcé à l'intérieur. La visite au sage reclus est d'ailleurs une allusion aux célèbres sages hindous qui guident les fidèles. On suit donc les aventures d'une princesse hindoue à la recherche de son sourire, qu'elle réussira à retrouver au prix de bien des épreuves. Comme le dit le dicton, on va souvent chercher au loin ce qui est tout à côté de nous. Une sorte de Mange Prie Aime pour enfants quoi! Une lecture ronronnante à souhait, à lire sous les couvertures avant d'aller dormir!
dimanche 20 février 2011
Une drôle de journée pour Madame Poule de Lina Rousseau, illustrations de Marie-Claude Favreau
Une drôle de journée pour Madame Poule textes de Lina Rousseau, illustrations de Marie-Claude Favreau Dominique et cie
Résumé:
Madame Poule est une personne très affairée: elle travaille à un bon rythme toute la journée, lessive, cuisine, elle est toujours occupée. Du chant du coq au coucher du soleil, elle s'affaire sous l'oeil plus qu'intéresser du loup. Mais voilà qu'un matin, le loup ne voit pas Madame Poule sortir de chez elle. Que se passe-t'il? Il décide d'aller voir...
Critique:
Une adorable histoire! Madame Poule est toujours occupée et ne voit pas du tout le loup qui rôde autour de chez elle. Alors le jour où il lui rend visite, qu'elle n'est pas sa surprise! Mais le loup l'a bien observé. Comme Madame Poule est malade, il décide de s'occuper d'elle! Alors nous voyons notre brave loup faire la lessive, aller chercher les légumes dans le jardin pour faire une bonne soupe pour Madame Poule et même lui faire la lecture. Les dessins sont magnifiques, tout à fait à la hauteur de cette charmante et surprenante histoire! Un adorable histoire à lire avant d'aller dormir.
Résumé:
Madame Poule est une personne très affairée: elle travaille à un bon rythme toute la journée, lessive, cuisine, elle est toujours occupée. Du chant du coq au coucher du soleil, elle s'affaire sous l'oeil plus qu'intéresser du loup. Mais voilà qu'un matin, le loup ne voit pas Madame Poule sortir de chez elle. Que se passe-t'il? Il décide d'aller voir...
Critique:
Une adorable histoire! Madame Poule est toujours occupée et ne voit pas du tout le loup qui rôde autour de chez elle. Alors le jour où il lui rend visite, qu'elle n'est pas sa surprise! Mais le loup l'a bien observé. Comme Madame Poule est malade, il décide de s'occuper d'elle! Alors nous voyons notre brave loup faire la lessive, aller chercher les légumes dans le jardin pour faire une bonne soupe pour Madame Poule et même lui faire la lecture. Les dessins sont magnifiques, tout à fait à la hauteur de cette charmante et surprenante histoire! Un adorable histoire à lire avant d'aller dormir.
Le mystère des bonbons magiques de Brandon Mull
Le mystère des bonbons magiques Brandon Mull Ada 486 pages
Résumé:
Nate vient d'emménager dans un nouveau quartier. Il fait rapidement la connaissance de Trevor, Summer et Pigeon, trois jeunes de son âge vivant dans le même quartier et tous ne tardent pas à s'entendre comme larrons en foire. Ils commencent à fréquenter la boutique Le Bec sucré de Madame White, qui leur fait découvrir des bonbons ayant d'étranges propriétés: certains permettent de voler, d'autres de prendre l'appartenance d'une autre ethnie, ou même de voyager entre les miroirs. Cependant, en échange de ses mystérieux bonbons, Madame White leur confie des missions, d'abord facile, puis, de plus en plus étranges et discutables. D'abord complices, les enfants en viennent à se poser de plus en plus de questions sur cette femme, d'autant plus qu'un étrange homme semble maintenant les pourchasser à travers la ville.
Critique:
Brandon Mull signe ici son premier livre en dehors de la série des Fablehaven, un livre qui me fait dire que cet auteur a vraiment du talent. Le contexte est totalement différent, on ne retrouve pas les mêmes prémisses que dans sa série principale, les caractères des personnages sont différents, bref, c'est une toute autre oeuvre qu'il nous offre. Malgré tout, je dirais que je ne l'ai pas autant apprécié. C'est très bon, mais la sauce a moins pris, tout simplement! L'histoire est bonne et l'idée que les pouvoirs magiques soient donnés aux enfants par le biais de bonbons est aussi excellente. On s'amuse vite de voir ceux-ci bondir partout à cause des Pierres de Lune ou de donner des chocs électriques avec les Croco-chocs! L'intrigue est complexe, soutenue tout au long du livre, mais je dois avouer que j'ai perdu quelques bouts à un moment donné. En tout cas, une très bonne lecture à mettre entre les mains des bons lecteurs d'une douzaine d'années.
Ma note: 3.75/5
Je remercie les éditions Ada et plus particulièrement Martin pour ce service de presse.
Résumé:
Nate vient d'emménager dans un nouveau quartier. Il fait rapidement la connaissance de Trevor, Summer et Pigeon, trois jeunes de son âge vivant dans le même quartier et tous ne tardent pas à s'entendre comme larrons en foire. Ils commencent à fréquenter la boutique Le Bec sucré de Madame White, qui leur fait découvrir des bonbons ayant d'étranges propriétés: certains permettent de voler, d'autres de prendre l'appartenance d'une autre ethnie, ou même de voyager entre les miroirs. Cependant, en échange de ses mystérieux bonbons, Madame White leur confie des missions, d'abord facile, puis, de plus en plus étranges et discutables. D'abord complices, les enfants en viennent à se poser de plus en plus de questions sur cette femme, d'autant plus qu'un étrange homme semble maintenant les pourchasser à travers la ville.
Critique:
Brandon Mull signe ici son premier livre en dehors de la série des Fablehaven, un livre qui me fait dire que cet auteur a vraiment du talent. Le contexte est totalement différent, on ne retrouve pas les mêmes prémisses que dans sa série principale, les caractères des personnages sont différents, bref, c'est une toute autre oeuvre qu'il nous offre. Malgré tout, je dirais que je ne l'ai pas autant apprécié. C'est très bon, mais la sauce a moins pris, tout simplement! L'histoire est bonne et l'idée que les pouvoirs magiques soient donnés aux enfants par le biais de bonbons est aussi excellente. On s'amuse vite de voir ceux-ci bondir partout à cause des Pierres de Lune ou de donner des chocs électriques avec les Croco-chocs! L'intrigue est complexe, soutenue tout au long du livre, mais je dois avouer que j'ai perdu quelques bouts à un moment donné. En tout cas, une très bonne lecture à mettre entre les mains des bons lecteurs d'une douzaine d'années.
Ma note: 3.75/5
Je remercie les éditions Ada et plus particulièrement Martin pour ce service de presse.
Libellés :
Auteurs M à O,
Commentaire de lecture,
Littérature jeunesse
samedi 19 février 2011
Bouder son plaisir prise 2
Salut!
Je l'ai déjà dit, je ne suis pas une lectrice qui boude son plaisir, je lis ce qui me plaît. Cependant, je dois parfois avouer que le discours des tenants du la-littérature-est-en-danger-de-mort! trouve un écho chez moi. Vraiment. Pas parce que les ventes de Marc Levy ou des Chevaliers d'Émeraude mettent la littérature en danger, ah ça non! Simplement à cause du phénomène des oeillères littéraires. Des gens qui ne lisent qu'une seule chose. Ça, ça me fait pas mal plus peur que de vendre 40 copies d'une oeuvre moyenne d'un auteur dit populaire. Parce que quand les gens perdent le goût d'explorer, ils perdent le goût de la découverte et passent à côté du meilleur en lecture. Je les vois défiler devant mon comptoir, bavant devant le nouveau titre de Patrick Senécal ou de (maux de coeur) Nora Roberts. Je suis moi-même une fan de certains auteurs, mais pas d'un seul, ah non ça, jamais!
Alors pourquoi UN seul auteur? Parce qu'on n'ose plus prendre de risques? Un client m'a dit l'autre jour qu'il ne lisait que du Patrick Senécal parce que comme ça, il est sûr de ne jamais être déçu. C'est négligé le fait que même d'aussi bons auteurs que Senécal ont leurs moins bons livres. C'est faux de croire que parce qu'un auteur a écrit un livre qui nous plaît, il va tout le temps écrire des choses que l'on va aimé. L'oeuvre d'un auteur ne se résume jamais à un seul livre, il peut en écrire des dizaines et avec eux, vivre des hauts et des bas. Tout simplement! Ce qui fait que je ne comprendrais jamais les gens qui se limitent à un auteur. J'ai déjà moi-même l'intégral de certains auteurs que j'aime, mais je n'ai pas lu qu'eux dans ma vie! Jamais!
Pourquoi se limiter à un auteur, ou à peine moins pire, à un genre? Parce que si certaines personnes adorent un auteur en particulier, d'autres ne liront que du policier, ou que des romans d'amour à l'eau de rose, ou que de la chick-lit. Bref, ils reprendront dans chacune de leurs lectures le même schéma. Ennuyant à mourir! Je dois être une rebelle littéraire dans l'âme, mais j'aime la variété et essayer du neuf. Parce que parfois le neuf, il devient comme une paire de bonnes vieilles pantoufles, quand on retrouve un auteur que l'on aime, on peut le redécouvrir en le connaissant déjà, tout simplement parce qu'il nous offre une nouvelle histoire. On le trompe avec d'autres, on va papilloter dans des genres qui ne sont pas le sien et ensuite, on rentre le soir et on ouvre la couverture d'un livre et on se dit, Salut mon ami! Je suis content de te retrouver!
Alors, il est où le problème? Je n'ai pas la réponse à cette question, je ne peux que m'en désoler. Pour moi la lecture est un plaisir, une découverte de tous les instants. La lecture est une aventure, une expédition sur des terres inconnues, même si on lit un roman qui pourrait se passer au coin de notre rue, on découvre des choses avec les livres que l'on lit. Si on lit tout le temps la même chose, on apprend pas. Tout simplement! En ouvrant un livre différent, on prend un risque: celui d'être renversé, d'adorer, de se délecter, de détester, de pleurer ou de rager. Il n'y a jamais rien de garanti avec les livres, sinon qu'il y a quelque chose dedans qui peut nous faire réagir, en positif ou en négatif. Et c'est en s'aventurant sur les terres inconnues de ce que l'on ne connaît pas que l'on peut découvrir au mieux. Rien ne sert évidemment de se forcer à lire des trucs que l'on déteste, mais de toujours lire la même chose, c'est manquer le meilleur de la lecture.
@+ Prospéryne
Je l'ai déjà dit, je ne suis pas une lectrice qui boude son plaisir, je lis ce qui me plaît. Cependant, je dois parfois avouer que le discours des tenants du la-littérature-est-en-danger-de-mort! trouve un écho chez moi. Vraiment. Pas parce que les ventes de Marc Levy ou des Chevaliers d'Émeraude mettent la littérature en danger, ah ça non! Simplement à cause du phénomène des oeillères littéraires. Des gens qui ne lisent qu'une seule chose. Ça, ça me fait pas mal plus peur que de vendre 40 copies d'une oeuvre moyenne d'un auteur dit populaire. Parce que quand les gens perdent le goût d'explorer, ils perdent le goût de la découverte et passent à côté du meilleur en lecture. Je les vois défiler devant mon comptoir, bavant devant le nouveau titre de Patrick Senécal ou de (maux de coeur) Nora Roberts. Je suis moi-même une fan de certains auteurs, mais pas d'un seul, ah non ça, jamais!
Alors pourquoi UN seul auteur? Parce qu'on n'ose plus prendre de risques? Un client m'a dit l'autre jour qu'il ne lisait que du Patrick Senécal parce que comme ça, il est sûr de ne jamais être déçu. C'est négligé le fait que même d'aussi bons auteurs que Senécal ont leurs moins bons livres. C'est faux de croire que parce qu'un auteur a écrit un livre qui nous plaît, il va tout le temps écrire des choses que l'on va aimé. L'oeuvre d'un auteur ne se résume jamais à un seul livre, il peut en écrire des dizaines et avec eux, vivre des hauts et des bas. Tout simplement! Ce qui fait que je ne comprendrais jamais les gens qui se limitent à un auteur. J'ai déjà moi-même l'intégral de certains auteurs que j'aime, mais je n'ai pas lu qu'eux dans ma vie! Jamais!
Pourquoi se limiter à un auteur, ou à peine moins pire, à un genre? Parce que si certaines personnes adorent un auteur en particulier, d'autres ne liront que du policier, ou que des romans d'amour à l'eau de rose, ou que de la chick-lit. Bref, ils reprendront dans chacune de leurs lectures le même schéma. Ennuyant à mourir! Je dois être une rebelle littéraire dans l'âme, mais j'aime la variété et essayer du neuf. Parce que parfois le neuf, il devient comme une paire de bonnes vieilles pantoufles, quand on retrouve un auteur que l'on aime, on peut le redécouvrir en le connaissant déjà, tout simplement parce qu'il nous offre une nouvelle histoire. On le trompe avec d'autres, on va papilloter dans des genres qui ne sont pas le sien et ensuite, on rentre le soir et on ouvre la couverture d'un livre et on se dit, Salut mon ami! Je suis content de te retrouver!
Alors, il est où le problème? Je n'ai pas la réponse à cette question, je ne peux que m'en désoler. Pour moi la lecture est un plaisir, une découverte de tous les instants. La lecture est une aventure, une expédition sur des terres inconnues, même si on lit un roman qui pourrait se passer au coin de notre rue, on découvre des choses avec les livres que l'on lit. Si on lit tout le temps la même chose, on apprend pas. Tout simplement! En ouvrant un livre différent, on prend un risque: celui d'être renversé, d'adorer, de se délecter, de détester, de pleurer ou de rager. Il n'y a jamais rien de garanti avec les livres, sinon qu'il y a quelque chose dedans qui peut nous faire réagir, en positif ou en négatif. Et c'est en s'aventurant sur les terres inconnues de ce que l'on ne connaît pas que l'on peut découvrir au mieux. Rien ne sert évidemment de se forcer à lire des trucs que l'on déteste, mais de toujours lire la même chose, c'est manquer le meilleur de la lecture.
@+ Prospéryne
jeudi 17 février 2011
Les contes de la Bourgade-Enchantée: 1- Petite-Étoile de Silvia Cramer, illustrations de Marie-Claude Roch
La Bourgade-Enchantée: 1- Petite-Étoile Texte de Silvia Cramer Ilustrations de Marie-Claude Roch Trampoline 28 pages
Résumé:
À la Bourgade-Enchantée vit le maître jardinier Pouce-Poli. Celui-ci passe ses journées à prendre soin de ses fleurs, toutes plus belles les unes que les autres. Or, un jour, une nouvelle fleur, toute petite apparaît. D'où vient-elle, qui est-elle? Et si elle n'était qu'une simple fleur de légumes?
Critique:
Un joli petit conte sur les différences, ici de classe, parce que la charmante fleur Petite-Étoile est en fait une simple fleur de cornichon! Comment va réagir le splendide orchidée quand il découvrira qu'il partage son espace avec un simple légume? C'est justement dans l'adversité que se construira leur amitié. Le conte est très joli, raconté tout en vers, ce qui donne un cachet à la fois vieillot et charmant à cette histoire de plantes, de gnomes, de lutins, de farfadets, bref, de petites gens! J'ai aussi beaucoup aimé les dessins, réalisés au crayon de bois, ce qui donne un fini particulier aux illustrations, très différent des habituelles aquarelles que l'on retrouve souvent dans les albums. Toutes les fleurs sont magnifiquement bien dessinées et les petites gens de l'histoire aussi, ils ont tous les oreilles pointues comme il se doit, mais leurs vêtements sont faits de feuilles, ce qui leur donne un petit air très elfique. Un charmant petit conte, le titre laisse d'ailleurs à penser qu'il y aura d'autre aventure à la Bourgade-Enchantée, je serai ravie de retourner dans ce joli petit village de petites gens!
Je remercie les éditions Trampoline et plus particulièrement l'éditeur Pierre Landry pour ce service de presse.
Résumé:
À la Bourgade-Enchantée vit le maître jardinier Pouce-Poli. Celui-ci passe ses journées à prendre soin de ses fleurs, toutes plus belles les unes que les autres. Or, un jour, une nouvelle fleur, toute petite apparaît. D'où vient-elle, qui est-elle? Et si elle n'était qu'une simple fleur de légumes?
Critique:
Un joli petit conte sur les différences, ici de classe, parce que la charmante fleur Petite-Étoile est en fait une simple fleur de cornichon! Comment va réagir le splendide orchidée quand il découvrira qu'il partage son espace avec un simple légume? C'est justement dans l'adversité que se construira leur amitié. Le conte est très joli, raconté tout en vers, ce qui donne un cachet à la fois vieillot et charmant à cette histoire de plantes, de gnomes, de lutins, de farfadets, bref, de petites gens! J'ai aussi beaucoup aimé les dessins, réalisés au crayon de bois, ce qui donne un fini particulier aux illustrations, très différent des habituelles aquarelles que l'on retrouve souvent dans les albums. Toutes les fleurs sont magnifiquement bien dessinées et les petites gens de l'histoire aussi, ils ont tous les oreilles pointues comme il se doit, mais leurs vêtements sont faits de feuilles, ce qui leur donne un petit air très elfique. Un charmant petit conte, le titre laisse d'ailleurs à penser qu'il y aura d'autre aventure à la Bourgade-Enchantée, je serai ravie de retourner dans ce joli petit village de petites gens!
Je remercie les éditions Trampoline et plus particulièrement l'éditeur Pierre Landry pour ce service de presse.
mercredi 16 février 2011
Les coeurs fêlés de Gayle Forman
Les coeurs fêlés Gayle Forman Oh! éditions 259 pages
Résumé:
Brit a 16 ans et fait partie d'un groupe de rock. Depuis le remariage de son père et la naissance de son demi-frère, elle a développé une attitude typiquement rebelle d'adolescente. Alors celui-ci décide de l'enfermer dans un camp de redressement pour jeunes filles nommé Red Rock, où on est sensé la mater, en faire quelqu'un de bien. Dans ce quasi-enfer sur terre, Brit trouvera se fera des amies qui lui donneront la force de passer au travers des épreuves, des brimades et de l'oppression. Et de se prouver à elle-même qu'elle peut avoir du contrôle sur sa vie.
Critique:
Soufflant comme lecture. Quand on se dit qu'aujourd'hui, au XXIe siècle, de tels camps existent encore, c'est assez effrayant. Ils n'ont aucun respect pour les jeunes qui y passent, il faut les mater, les redresser, les faire marcher droit, peut importe les conséquences psychologiques pour ces jeunes. Brit est une jeune fille normale après tout, un peu rebelle sur les bords, mais elle a ses raisons d'agir ainsi et plutôt que de chercher à comprendre ses raisons, on la met dans cet endroit horrible en pensant agir au mieux. Il y a chez les adultes de ce livre un sentiment de toute-puissance et de toute-connaissance qui semble leur faire dire qu'ils sont incapables de commettre des erreurs et que seuls eux détiennent la vérité. Dans cet univers, les amitiés prennent une importance considérable et le support du groupe permet de survivre et même de faire de nuit la fameuse thérapie qu'on leur dit qu'elles font le jour. Pas dans la dentelle les jeunes filles, elles ne sont pas parfaites et les disputes vont venir mettre le groupe à l'épreuve. Ce qui rend le tout extrêmement réaliste. La revanche finale qu'elles prennent n'en sera que plus forte, plus puissante. Un très bon livre, bien écrit et bien construit. On peut juste espérer que des endroits comme celui décrit dans le livre vont disparaître un jour.
Ma note: 4.25/5
Résumé:
Brit a 16 ans et fait partie d'un groupe de rock. Depuis le remariage de son père et la naissance de son demi-frère, elle a développé une attitude typiquement rebelle d'adolescente. Alors celui-ci décide de l'enfermer dans un camp de redressement pour jeunes filles nommé Red Rock, où on est sensé la mater, en faire quelqu'un de bien. Dans ce quasi-enfer sur terre, Brit trouvera se fera des amies qui lui donneront la force de passer au travers des épreuves, des brimades et de l'oppression. Et de se prouver à elle-même qu'elle peut avoir du contrôle sur sa vie.
Critique:
Soufflant comme lecture. Quand on se dit qu'aujourd'hui, au XXIe siècle, de tels camps existent encore, c'est assez effrayant. Ils n'ont aucun respect pour les jeunes qui y passent, il faut les mater, les redresser, les faire marcher droit, peut importe les conséquences psychologiques pour ces jeunes. Brit est une jeune fille normale après tout, un peu rebelle sur les bords, mais elle a ses raisons d'agir ainsi et plutôt que de chercher à comprendre ses raisons, on la met dans cet endroit horrible en pensant agir au mieux. Il y a chez les adultes de ce livre un sentiment de toute-puissance et de toute-connaissance qui semble leur faire dire qu'ils sont incapables de commettre des erreurs et que seuls eux détiennent la vérité. Dans cet univers, les amitiés prennent une importance considérable et le support du groupe permet de survivre et même de faire de nuit la fameuse thérapie qu'on leur dit qu'elles font le jour. Pas dans la dentelle les jeunes filles, elles ne sont pas parfaites et les disputes vont venir mettre le groupe à l'épreuve. Ce qui rend le tout extrêmement réaliste. La revanche finale qu'elles prennent n'en sera que plus forte, plus puissante. Un très bon livre, bien écrit et bien construit. On peut juste espérer que des endroits comme celui décrit dans le livre vont disparaître un jour.
Ma note: 4.25/5
Libellés :
Auteurs D à F,
Commentaire de lecture,
Littérature ado
dimanche 13 février 2011
Largo Winch: 2- Le groupe W de Jean Van Hamme et Philippe Francq
Largo Winch: 2- Le groupe W Scénario de Jean Van Hamme Dessins de Philippe Francq collection Repères Dupuis 48 pages
Résumé:
Après bien des péripéties racontées dans le tome 1, Largo est enfin arrivé à New York, prêt à reprendre les rênes du Groupe W. Sauf que l'hostilité des présidents du groupe lui cause quelques problèmes, également dû au fait que sa légitimité à la tête du groupe n'est pas encore reconnu. Aidé de Simon, son ami rencontré dans une prison turque, Largo devra une fois de plus utilisé la manière forte pour régler ses problèmes. Et choisir d'accepter ou non la lourde tâche que Nerio Winch lui a confié.
Critique:
Un tome beaucoup plus intimiste que le premier. Autant d'action, mais mieux balancée essentiellement parce que l'on prend le temps de connaître le passé de Largo Winch, de découvrir comment il a grandi et les moyens que Nerio a pris pour faire de lui son héritier. On apprend d'où lui vient son habileté pour le lancer de couteau et son goût pour la bagarre. Les constants aller-retour dans le passé de Largo avec son présent permettent aussi de mieux saisir sa personnalité et de comprendre ses motivations. J'ai aussi beaucoup aimé la manière dont il continue de s'allier avec Simon, un voleur certes, mais également un être d'une grande loyauté quand vient le temps de l'être. Dans cet être anticonformiste, Largo a trouvé un ami et un allié. Et dans le milieu où il va désormais évoluer, on comprend que Largo aura besoin de telles loyautés. Le dessin est toujours aussi beau et j'ai beaucoup aimé les passages dessinés des Gleiber, le couple qui a élevé Largo durant son enfance. Le dessin rendait bien le charme de la campagne germanique et aussi l'amour entre ces deux êtres. Même si leur physique à tous les deux n'était pas parfait, on sentait bien l'amour qui les unissait. Les deux premiers tomes étaient étroitement liés, surtout à cause de l'assassinat de Nerio Winch et de sa succession. On ne peut que se demander quel va être la suite des aventures de Largo maintenant que les gros problèmes du début sont réglés. Probablement d'autres problèmes dans lequel il va encore foncé tête baissé! À suivre...
Ma note: 4.25/5
Résumé:
Après bien des péripéties racontées dans le tome 1, Largo est enfin arrivé à New York, prêt à reprendre les rênes du Groupe W. Sauf que l'hostilité des présidents du groupe lui cause quelques problèmes, également dû au fait que sa légitimité à la tête du groupe n'est pas encore reconnu. Aidé de Simon, son ami rencontré dans une prison turque, Largo devra une fois de plus utilisé la manière forte pour régler ses problèmes. Et choisir d'accepter ou non la lourde tâche que Nerio Winch lui a confié.
Critique:
Un tome beaucoup plus intimiste que le premier. Autant d'action, mais mieux balancée essentiellement parce que l'on prend le temps de connaître le passé de Largo Winch, de découvrir comment il a grandi et les moyens que Nerio a pris pour faire de lui son héritier. On apprend d'où lui vient son habileté pour le lancer de couteau et son goût pour la bagarre. Les constants aller-retour dans le passé de Largo avec son présent permettent aussi de mieux saisir sa personnalité et de comprendre ses motivations. J'ai aussi beaucoup aimé la manière dont il continue de s'allier avec Simon, un voleur certes, mais également un être d'une grande loyauté quand vient le temps de l'être. Dans cet être anticonformiste, Largo a trouvé un ami et un allié. Et dans le milieu où il va désormais évoluer, on comprend que Largo aura besoin de telles loyautés. Le dessin est toujours aussi beau et j'ai beaucoup aimé les passages dessinés des Gleiber, le couple qui a élevé Largo durant son enfance. Le dessin rendait bien le charme de la campagne germanique et aussi l'amour entre ces deux êtres. Même si leur physique à tous les deux n'était pas parfait, on sentait bien l'amour qui les unissait. Les deux premiers tomes étaient étroitement liés, surtout à cause de l'assassinat de Nerio Winch et de sa succession. On ne peut que se demander quel va être la suite des aventures de Largo maintenant que les gros problèmes du début sont réglés. Probablement d'autres problèmes dans lequel il va encore foncé tête baissé! À suivre...
Ma note: 4.25/5
Salon du livre jeunesse de Longueuil
Salut!
Je n'avais jamais été à ce Salon du livre, hier a été ma première visite. Je n'y suis pas restée longtemps, je suis juste passée en revenant d'une petite virée à Montréal, mais n'empêche, j'ai trouvé que ça valait le (petit!) détour. Bon, en terme d'espace, c'est sûr que ce salon était tout petit, mais justement, cette petite taille convient parfaitement aux petits lecteurs à qui il est destiné. Papa et Maman peuvent laisser leurs enfants se promener partout sans problème, il n'y a qu'une seule entrée et on peut zieuter ses enfants tout en leur laissant une grande liberté. Autre point fort, les petites maisons d'éditions, Phoenix, Trampoline et quelques autres étaient situé dans l'entrée du salon, leur donnant une visibilité qui souvent leur manque. Et comme leurs auteurs étaient aussi présent, c'était un réel plus!
Je ne suis pas restée longtemps, mais mon groupisme d'écrivain m'a quand même fait faire quelques rencontres intéressantes! Mathieu Fortin (à vraie dire, la principale raison pour laquelle j'allais là!) et Priska Poirier auquel j'avais déjà eu la chance de parler avant le grand boum populaire de sa série Le royaume de Lénacie. Je n'ai malheureusement pas pu discuté avec Isabelle Larouche, l'auteur des Shawinigan et Shipshaw (des histoires de chats!!!), il y avait trop de petits lecteurs devant son kiosque et je n'ai pas eu une seconde de libre avec elle! D'autant plus que je ne voulais pas voler à ces mêmes petits lecteurs la chance de parler à un auteur et de découvrir leurs livres. J'ai aussi pu discuter avec Suzanne Hervieux, l'auteure des Lexi-maths, de supers bons outils de références pour les élèves. C'était au kiosque de Guérin/Lidec, deux maisons d'éditions plus scolaires, mais qui m'ont fait découvrir, ou enfin, re-découvrir le Dictionnaire des Cooccurrences. Bon, pour ceux qui comme moi ne sont pas super calés en terminologie lingusitique, mon Petit Robert me dit que cooccurrence (doit valoir cher au Scrabble ce mot-là...) veut dire: Présence simultanée de deux ou plusieurs éléments ou classes d'éléments dans le même énoncé. Voilà qui n'est pas très clair, on va faire mieux! C'est un dictionnaire de synonymes amélioré: on cherche un mot et on nous donne toute une série d'adjectif qui «collent» avec ce mot et aussi des verbes pour aider à préciser sa pensée! Génial non? Moi qui pensait investir dans un dictionnaire des synonymes, je vais plutôt investir dans un dictionnaire des cooccurrences!(depuis que je tiens mon blogue, j'ai souvent le nez dans mon horreur de dictionnaire des synonymes que j'ai acheté il y a 15 ans dans une édition cheap, pardon de basse qualité. Je sens que le vent de changement s'en vient de ce côté!)
Avant de partir, j'ai pris quelques petites minutes pour discuter avec Pierre Landry, éditeur chez Trampoline, toujours aussi sympathique de discuter avec lui! J'ai hâte de voir leurs nouveaux projets arriver sur les tablettes, on a un peu discuté de leurs projets pour cette année et sincèrement, j'ai presque l'impression qu'ils éditent pour moi...
@+ Prospéryne
Je n'avais jamais été à ce Salon du livre, hier a été ma première visite. Je n'y suis pas restée longtemps, je suis juste passée en revenant d'une petite virée à Montréal, mais n'empêche, j'ai trouvé que ça valait le (petit!) détour. Bon, en terme d'espace, c'est sûr que ce salon était tout petit, mais justement, cette petite taille convient parfaitement aux petits lecteurs à qui il est destiné. Papa et Maman peuvent laisser leurs enfants se promener partout sans problème, il n'y a qu'une seule entrée et on peut zieuter ses enfants tout en leur laissant une grande liberté. Autre point fort, les petites maisons d'éditions, Phoenix, Trampoline et quelques autres étaient situé dans l'entrée du salon, leur donnant une visibilité qui souvent leur manque. Et comme leurs auteurs étaient aussi présent, c'était un réel plus!
Je ne suis pas restée longtemps, mais mon groupisme d'écrivain m'a quand même fait faire quelques rencontres intéressantes! Mathieu Fortin (à vraie dire, la principale raison pour laquelle j'allais là!) et Priska Poirier auquel j'avais déjà eu la chance de parler avant le grand boum populaire de sa série Le royaume de Lénacie. Je n'ai malheureusement pas pu discuté avec Isabelle Larouche, l'auteur des Shawinigan et Shipshaw (des histoires de chats!!!), il y avait trop de petits lecteurs devant son kiosque et je n'ai pas eu une seconde de libre avec elle! D'autant plus que je ne voulais pas voler à ces mêmes petits lecteurs la chance de parler à un auteur et de découvrir leurs livres. J'ai aussi pu discuter avec Suzanne Hervieux, l'auteure des Lexi-maths, de supers bons outils de références pour les élèves. C'était au kiosque de Guérin/Lidec, deux maisons d'éditions plus scolaires, mais qui m'ont fait découvrir, ou enfin, re-découvrir le Dictionnaire des Cooccurrences. Bon, pour ceux qui comme moi ne sont pas super calés en terminologie lingusitique, mon Petit Robert me dit que cooccurrence (doit valoir cher au Scrabble ce mot-là...) veut dire: Présence simultanée de deux ou plusieurs éléments ou classes d'éléments dans le même énoncé. Voilà qui n'est pas très clair, on va faire mieux! C'est un dictionnaire de synonymes amélioré: on cherche un mot et on nous donne toute une série d'adjectif qui «collent» avec ce mot et aussi des verbes pour aider à préciser sa pensée! Génial non? Moi qui pensait investir dans un dictionnaire des synonymes, je vais plutôt investir dans un dictionnaire des cooccurrences!(depuis que je tiens mon blogue, j'ai souvent le nez dans mon horreur de dictionnaire des synonymes que j'ai acheté il y a 15 ans dans une édition cheap, pardon de basse qualité. Je sens que le vent de changement s'en vient de ce côté!)
Avant de partir, j'ai pris quelques petites minutes pour discuter avec Pierre Landry, éditeur chez Trampoline, toujours aussi sympathique de discuter avec lui! J'ai hâte de voir leurs nouveaux projets arriver sur les tablettes, on a un peu discuté de leurs projets pour cette année et sincèrement, j'ai presque l'impression qu'ils éditent pour moi...
@+ Prospéryne
vendredi 11 février 2011
Nouvelle page
Salut!
J'ai ajouté hier soir une page supplémentaire à mon blogue. Pour ceux qui voudraient voir mon travail en collaboration avec Télé-Cogeco Saint-Hyacinthe et Vicky Kenty, journaliste à l'émission Autrement vue, vous n'avez qu'à cliquer sur le lien!
@+ Prospéryne
J'ai ajouté hier soir une page supplémentaire à mon blogue. Pour ceux qui voudraient voir mon travail en collaboration avec Télé-Cogeco Saint-Hyacinthe et Vicky Kenty, journaliste à l'émission Autrement vue, vous n'avez qu'à cliquer sur le lien!
@+ Prospéryne
jeudi 10 février 2011
Largo Winch: 1- L'héritier de Jean Van Hamme et Philippe Francq
Largo Winch: 1 L'héritier Scénario de Jean Van Hamme Dessins de Philippe Francq collection Repères Dupuis 48 pages
Résumé:
Largo Winczlav est un play-boy de 26 ans, aventurier, bagarreur et un tantinet arrogant qui se retrouve pris dans une prison turque à la suite d'un complot. Il cherche par tous les moyens à se sortir de là, ignorant que la raison pour laquelle il s'y trouve est la mort d'un homme. Son père adoptif, Nerio Winch. L'actionnaire principal d'une des plus grande entreprise du monde valant plus de 10 milliards de dollars.
Critique:
Très très bonne bande dessinée. Le dessine est sobre et parfaitement adapté à l'histoire, dans des coloris peu éclatants et même parfois glauques. Malgré la personnalité assez éclatante de Largo qui pourrait conduire à des situations manquant de crédibilité, l'histoire tient très bien la route. D'ailleurs, la personnalité très forte de celle-ci est l'un des éléments essentiels du succès de cette bande-dessinée: on a le goût de suivre les aventures de ce gars fonceur et séducteur dans ses aventures. Le gars est fonceur et tombeur, un peu aventurier à la James bond, mais pour lui-même et sous un apparent je m'en foutisme des règles, il a une morale, simple, mais réelle. Largo Winch n'est pas le genre de gars à s'enfarger dans les fleurs du tapis, mais il ne fera pas le mal volontairement contre quelqu'un qui ne lui en a pas fait. Cet album est complet en lui-même, il n'a pas besoin de suite pour compléter l'intrigue en tant que telle. On suit les aventures de Largo et à la fin, il y a une fin, même si on sait très bien qu'il y aura une suite et qu'on a envie de la suivre. Ce que j'ai fait avec empressement, on ne quitte pas un tel séducteur sans raison!
Ma note: 4/5
Résumé:
Largo Winczlav est un play-boy de 26 ans, aventurier, bagarreur et un tantinet arrogant qui se retrouve pris dans une prison turque à la suite d'un complot. Il cherche par tous les moyens à se sortir de là, ignorant que la raison pour laquelle il s'y trouve est la mort d'un homme. Son père adoptif, Nerio Winch. L'actionnaire principal d'une des plus grande entreprise du monde valant plus de 10 milliards de dollars.
Critique:
Très très bonne bande dessinée. Le dessine est sobre et parfaitement adapté à l'histoire, dans des coloris peu éclatants et même parfois glauques. Malgré la personnalité assez éclatante de Largo qui pourrait conduire à des situations manquant de crédibilité, l'histoire tient très bien la route. D'ailleurs, la personnalité très forte de celle-ci est l'un des éléments essentiels du succès de cette bande-dessinée: on a le goût de suivre les aventures de ce gars fonceur et séducteur dans ses aventures. Le gars est fonceur et tombeur, un peu aventurier à la James bond, mais pour lui-même et sous un apparent je m'en foutisme des règles, il a une morale, simple, mais réelle. Largo Winch n'est pas le genre de gars à s'enfarger dans les fleurs du tapis, mais il ne fera pas le mal volontairement contre quelqu'un qui ne lui en a pas fait. Cet album est complet en lui-même, il n'a pas besoin de suite pour compléter l'intrigue en tant que telle. On suit les aventures de Largo et à la fin, il y a une fin, même si on sait très bien qu'il y aura une suite et qu'on a envie de la suivre. Ce que j'ai fait avec empressement, on ne quitte pas un tel séducteur sans raison!
Ma note: 4/5
mardi 8 février 2011
Les corpuscules de Krause de Sandra Gordon
Les corpuscules de Krause Sandra Gordon Leméac 237 pages
Résumé:
Prise dans une relation tordue avec Geoffroy, un français égocentrique et obsédé, Lucie décide de tout plaquer et quitte la ville. Elle roule sur la 117 jusqu'à tomber en panne et s'installe un peu par manque d'option dans un petit village où elle est bien vite adoptée par le propriétaire du motel, sa barmaid et son cuisinier. Tout en noyant son mal-être avec du Jack Daniel's et une tonne de fumée, Lucie se mêlera à la faune locale ce qui lui permettra de découvrir que son auteur préféré, Korsakoff, habite dans le coin, écrivain noyé lui aussi dans l'alcool et engagé dans une destruction expiatoire de son oeuvre. L'écrivain lui ouvrira les portes de quelque chose que l'on pourrait peut-être bien appelé un début de paix avec elle-même. Si on sait lire entre les lignes.
Critique:
Une chose est sûre au départ: ce n'est pas avec ce livre que l'on ferait passer un alcootest réussi à la littérature québécoise! Et la quantité de fumée qui se retrouve dans ce bouquin est aussi considérable. Passons ces quelques détails qui ne plairons pas aux tenants de la santé publique et allons plutôt vers la truculence de l'écriture de Sandra Gordon, qui rend avec une rare élégance la langue orale du Québec, surtout celle des régions. On ne peut pas parler d'un roman avec une intrigue très dense, c'est plutôt à une tranche de vie que l'auteure nous invite, une tranche dans la vie de Lucie, 24 ans, qui ne sait pas très bien où elle en est et noie son mal-être dans l'alcool et la fumée. Et pourtant, tout au long de ce livre, sans le dire vraiment, sans mettre des mots sur ses émotions, elle fera le grand ménage dans sa vie. Pas de grandes révélations, mais d'apitoiements ou de géniale guérison, juste un petit passage vers autre chose, doucement, tranquillement. L'autre personnage important, plus secondaire, c'est Henri Korsakoff, lui aussi alcoolique, qui brûle ses livres après les avoir voler dans les bibliothèques municipales qu'il sillonne comme un chasseur à l'affût. Sauf que lui ne survivra pas. On ne connaît pas les raisons de sa fin, mais on les devine par l'intermédiaire de Lucie. Korsakoff est un étrange personnage difficile à saisir. Tous les autres, Maurice, Sylvie, Pat, Ben sont comme dans la vraie vie, moitié dans l'ombre, moitié dans la lumière, avec chacun leurs secrets, leurs petites faiblesses et leur petites grandeurs. Sans jamais tomber dans le cynisme ou le tragi-comique, on suit simplement un groupe de personnes ordinaires pour un petit moment, sans rien attendre d'autre que le plaisir de suivre leurs aventures.. Ce livre est un petit bijou tranquille qui se déguste lentement comme une bonne bouteille de vin un samedi soir.
Ma note: 4.25/5
Je remercie Socadis pour ce service de presse et plus particulièrement Josée pour la belle découverte!
Libellés :
Auteurs G à I,
Commentaire de lecture,
littérature québécoise
lundi 7 février 2011
Qu'est-ce qu'un libraire?
Salut!
Quand je dis aux gens que je rencontre que je suis libraire, la plupart des gens sont surpris. Certains me demande si je travaille dans une bibliothèque (non!) et sinon, ils me regardent, tout étonnés, ça fait quoi dans la vie un libraire? Ça vend des livres merdouille! Je vois souvent à ce moment-là une lueur de compréhension. Vente, ils connaissent! Je suis presque automatiquement comparée à une vendeuse d'aspirateur spécialisée dans les trucs en papier. S'ils comprenaient à quel point ils sont loin de la réalité...
Oui, je vends des livres, oui, c'est mon métier. Mais le titre exact est libraire. Libraire et librairie. Parce que ce que je fais dans la vie, c'est bien autre chose que de convaincre les gens de passer à la caisse avec un bouquin à la main. Je suis une passeuse de culture, de connaissances, de plaisir, de passion. Je fais ce métier parce que j'aime lire certes, mais aussi parce que j'aime parler de livres, j'aime découvrir ce qui ferait plaisir à quelqu'un, j'aime découvrir quel est le livre quand vient LA question qui tue (je-voudrais-avoir-un-livre-mais-je-ne-connais-ni-le-titre-ni-l'auteur), j'aime discuter avec les gens de leur passion (si vous saviez combien les gens sont bavards quand vient le temps de discuter d'un bouquin qu'ils ont aimé... ou même qu'ils ont détesté!), j'aime aider un enfant de 10 ans à découvrir une nouvelle série de livre qui va le faire tripper. Il n'y a rien qui me fasse plus plaisir que de revoir quelqu'un que j'ai conseillé de retour pour avoir d'autres conseils. Des fois, c'est dur pour moi parce que j'ai pas le temps lire d'autres trucs qui peut plaire à ce client (wahou!)
Mais qu'est-ce que je fais, dans la réalité du quotidien? Ok, il y a autant de libraires et de librairies que de façon de voir le métier. On a tous notre cheminement propre et beaucoup de gens arrivent dans le métier un peu par hasard, sans l'avoir réellement choisi. Ça a été mon cas entre autre. Comme les formations pour devenir libraire sont quasi-inexistantes (je suis un des rares cursus disponibles et encore, les admissions ont été suspendues faute de demande!), on apprend pas mal tous sur le tas. J'ai la chance immense de travailler avec une collègue qui est depuis plus de 30 ans dans le milieu, c'est une encyclopédie-libraire vivante. Tout le monde n'a pas ma chance hélas. On apprend alors au fil des jours, par essais-erreurs et par nos pairs.
Pour ma part, 80% de mon travail constitue en réception de livres, je reçois les nouveautés en magasin et je fais la saisie de donnée sur ordinateur pour créer les fiches et faire la gestion de l'inventaire. Ça, je le fais entre deux clients qui cherchent un livre, un pour sa petite-fille qui adore les princesses et l'autre un dictionnaire pour ses mots croisés. Ajouté à cela la caisse sur lequel je dois constamment garder un oeil au cas où un client s'y pointerait et le téléphone pour les gens qui préfèrent réserver leurs livres avant de passer. Mais la partie que je préfère, ce sont les clients qui cherchent des conseils. Là, je m'amuse, je prends le temps de les conseiller, de leur faire découvrir de petits bijoux, de discuter un peu. Souvent, ce sont ces gens-là qui s'excusent de me prendre de mon temps. S'ils savaient, ce sont pourtant eux, mes clients préférés! Je vais aussi classer les livres dans leurs étagères respectives (tâche importante, sinon, on se retrouve vite avec un authentique fouilli!), je téléphone aux clients dont les commandes sont arrivés, bref, je suis plutôt polyvalente.
C'est que je fais et pourtant, en lisant ces lignes, je me dis que c'est beaucoup plus que ça. Je suis la conseillère de bien des gens qui cherchent un livre pour le petit dernier qui ne fait pas ses nuits ou un livre de psychologie sur l'estime de soi. Pour ceux qui cherchent un album pour expliquer à leurs enfants la peur du noir ou encore qu'il est temps d'aller sur le pot. Je suis celle qui fait découvrir une nouvelle série à un fan de science-fiction ou un nouvel auteur à une adepte de littérature. Quelque soit les tâches que j'ai à accomplir, cette fonction de conseil, c'est ça le coeur de ma tâche. Pour ça, il faut à la fois connaître ses livres et son inventaire sur le bout des doigts, suivre les médias, même ceux qui passent alors que l'on est au travail, lire les faméliques cahiers littéraires des journaux... et lire, beaucoup, de toutes sortes de chose et y prendre plaisir, quel que soit le style. Ou du moins, apprécier la plus grande variété de style possible (je n'aime pas le policier, vous l'avais-je déjà dit? Heureusement, une de mes collègues est fan, ça compense!) Parce que le libraire est avant tout un passeur de livre. Un passionné de livres. De tous les livres!
Et j'en suis une. Je suis une libraire. Et j'en suis très fière!
@+ Prospéryne
Quand je dis aux gens que je rencontre que je suis libraire, la plupart des gens sont surpris. Certains me demande si je travaille dans une bibliothèque (non!) et sinon, ils me regardent, tout étonnés, ça fait quoi dans la vie un libraire? Ça vend des livres merdouille! Je vois souvent à ce moment-là une lueur de compréhension. Vente, ils connaissent! Je suis presque automatiquement comparée à une vendeuse d'aspirateur spécialisée dans les trucs en papier. S'ils comprenaient à quel point ils sont loin de la réalité...
Oui, je vends des livres, oui, c'est mon métier. Mais le titre exact est libraire. Libraire et librairie. Parce que ce que je fais dans la vie, c'est bien autre chose que de convaincre les gens de passer à la caisse avec un bouquin à la main. Je suis une passeuse de culture, de connaissances, de plaisir, de passion. Je fais ce métier parce que j'aime lire certes, mais aussi parce que j'aime parler de livres, j'aime découvrir ce qui ferait plaisir à quelqu'un, j'aime découvrir quel est le livre quand vient LA question qui tue (je-voudrais-avoir-un-livre-mais-je-ne-connais-ni-le-titre-ni-l'auteur), j'aime discuter avec les gens de leur passion (si vous saviez combien les gens sont bavards quand vient le temps de discuter d'un bouquin qu'ils ont aimé... ou même qu'ils ont détesté!), j'aime aider un enfant de 10 ans à découvrir une nouvelle série de livre qui va le faire tripper. Il n'y a rien qui me fasse plus plaisir que de revoir quelqu'un que j'ai conseillé de retour pour avoir d'autres conseils. Des fois, c'est dur pour moi parce que j'ai pas le temps lire d'autres trucs qui peut plaire à ce client (wahou!)
Mais qu'est-ce que je fais, dans la réalité du quotidien? Ok, il y a autant de libraires et de librairies que de façon de voir le métier. On a tous notre cheminement propre et beaucoup de gens arrivent dans le métier un peu par hasard, sans l'avoir réellement choisi. Ça a été mon cas entre autre. Comme les formations pour devenir libraire sont quasi-inexistantes (je suis un des rares cursus disponibles et encore, les admissions ont été suspendues faute de demande!), on apprend pas mal tous sur le tas. J'ai la chance immense de travailler avec une collègue qui est depuis plus de 30 ans dans le milieu, c'est une encyclopédie-libraire vivante. Tout le monde n'a pas ma chance hélas. On apprend alors au fil des jours, par essais-erreurs et par nos pairs.
Pour ma part, 80% de mon travail constitue en réception de livres, je reçois les nouveautés en magasin et je fais la saisie de donnée sur ordinateur pour créer les fiches et faire la gestion de l'inventaire. Ça, je le fais entre deux clients qui cherchent un livre, un pour sa petite-fille qui adore les princesses et l'autre un dictionnaire pour ses mots croisés. Ajouté à cela la caisse sur lequel je dois constamment garder un oeil au cas où un client s'y pointerait et le téléphone pour les gens qui préfèrent réserver leurs livres avant de passer. Mais la partie que je préfère, ce sont les clients qui cherchent des conseils. Là, je m'amuse, je prends le temps de les conseiller, de leur faire découvrir de petits bijoux, de discuter un peu. Souvent, ce sont ces gens-là qui s'excusent de me prendre de mon temps. S'ils savaient, ce sont pourtant eux, mes clients préférés! Je vais aussi classer les livres dans leurs étagères respectives (tâche importante, sinon, on se retrouve vite avec un authentique fouilli!), je téléphone aux clients dont les commandes sont arrivés, bref, je suis plutôt polyvalente.
C'est que je fais et pourtant, en lisant ces lignes, je me dis que c'est beaucoup plus que ça. Je suis la conseillère de bien des gens qui cherchent un livre pour le petit dernier qui ne fait pas ses nuits ou un livre de psychologie sur l'estime de soi. Pour ceux qui cherchent un album pour expliquer à leurs enfants la peur du noir ou encore qu'il est temps d'aller sur le pot. Je suis celle qui fait découvrir une nouvelle série à un fan de science-fiction ou un nouvel auteur à une adepte de littérature. Quelque soit les tâches que j'ai à accomplir, cette fonction de conseil, c'est ça le coeur de ma tâche. Pour ça, il faut à la fois connaître ses livres et son inventaire sur le bout des doigts, suivre les médias, même ceux qui passent alors que l'on est au travail, lire les faméliques cahiers littéraires des journaux... et lire, beaucoup, de toutes sortes de chose et y prendre plaisir, quel que soit le style. Ou du moins, apprécier la plus grande variété de style possible (je n'aime pas le policier, vous l'avais-je déjà dit? Heureusement, une de mes collègues est fan, ça compense!) Parce que le libraire est avant tout un passeur de livre. Un passionné de livres. De tous les livres!
Et j'en suis une. Je suis une libraire. Et j'en suis très fière!
@+ Prospéryne
samedi 5 février 2011
Brontorina de James Howe, illustrations de Randy Cecil
Brontorina James Howe Illustrations de Randy Cecil Scholastic
Résumé:
Brontorina est une charmante brontosaure qui veut devenir... ballerine. Pas évident lorsque sa tête heurte le plafond du studio au moindre pas de deux! Et surtout quand trouver des chaussons à sa taille relève de l'exploit! Mais Brontorina ne lâchera pas ses rêves et ses amis apprentis-danseurs lui seront d'une très grande aide pour le faire!
Critique:
Un album adorable! Brontorina est absolument magnifique et parfaitement bien dessinée, merveilleusement gracieuse au milieu de ses condisciples humains et minuscules. Le seul problème est le plafond... Qu'elle abîmera de nombreuses fois au cours des répétitions en se prenant la tête dedans! Mais l'album porte sur le pouvoir des rêves de transformer la réalité, un sujet pas neuf, mais tout de même très bien traité. Et en prenant l'exemple d'une jeune brontosaure voulant faire du ballet, les auteurs ne pouvaient pas faire moins original!
Résumé:
Brontorina est une charmante brontosaure qui veut devenir... ballerine. Pas évident lorsque sa tête heurte le plafond du studio au moindre pas de deux! Et surtout quand trouver des chaussons à sa taille relève de l'exploit! Mais Brontorina ne lâchera pas ses rêves et ses amis apprentis-danseurs lui seront d'une très grande aide pour le faire!
Critique:
Un album adorable! Brontorina est absolument magnifique et parfaitement bien dessinée, merveilleusement gracieuse au milieu de ses condisciples humains et minuscules. Le seul problème est le plafond... Qu'elle abîmera de nombreuses fois au cours des répétitions en se prenant la tête dedans! Mais l'album porte sur le pouvoir des rêves de transformer la réalité, un sujet pas neuf, mais tout de même très bien traité. Et en prenant l'exemple d'une jeune brontosaure voulant faire du ballet, les auteurs ne pouvaient pas faire moins original!
vendredi 4 février 2011
Pourquoi j'ai tué mon père de Bryan Perro
Pourquoi j'ai tué mon père Bryan Perro Les Intouchables 192 pages
Résumé:
Le narrateur est en compagnie de son père sur la ligne de départ du Marathon international de Montréal, en 1980. Le père du narrateur a entraîné son fils pendant des années pour cette journée, il doit se surpasser, encore et encore, sans relâche pour atteindre les exigences de ce père décidé de faire de son fils un champion. Mais au fil des 42 kilomètres de cette odyssée que le narrateur compare à une migration, il découvrira des choses sur lui-même et prendra une lourde décision: tuer son père.
Critique:
Attention, coup de coeur! Il y avait longtemps que je n'avais pas lu un tel livre! Un livre profond, qui en 192 pages renverse, transporte et remue! Le narrateur passe le fil de départ du marathon sous la pression de son père, sous la poigne de son puissant géniteur qui ne tolère pas la moindre faiblesse chez son fils. Celui-ci, du haut de ses 12 ans a déjà enduré d'épuisants entraînement du soir au matin pour satisfaire aux exigences de son père qui ne vit que par et pour le dépassement de soi, peu importe ce qu'en pense son fils. Il lui passe ses ambitions, ses désirs, ses goûts et même ses passions. Le jeune n'a qu'à se soumettre et à s'exécuter, même s'il aimerait mieux jouer avec son unique amie Julie, à des jeux vidéos ou encore simplement se reposer, car tous ces entraînements l'épuisent. Il n'a aucun goût pour les sports, est obligé de les faire parce que son père, qu'il compare à un gnou, sorte de boeuf à corne africain, l'y oblige. D'ailleurs, il parle du Marathon de Montréal comme de la grande migration des gnous, telle que la font ses congénères africain. Au fil des kilomètres, il se découvre lui-même, comprend des choses, voit le monde d'un autre oeil. Un être humain se transforme et naît sous nos yeux, il passe de l'enfant dominé à l'adulte capable de prendre ses décisions par lui-même. Ce changement se fait au fil des kilomètres, et quiconque a déjà fait de la course à pied se reconnaît dans le monologue intérieur du narrateur, cet essoufflement du corps et en même temps, cette divagation de l'esprit qui a lieu quand notre corps bouge, mais ne demande pas toute notre attention. J'ai adoré la chute de cette histoire, comme le narrateur, sans utiliser de fusil, de couteau ou de bombe, tue son père, littéralement. La manière dont il le fait est une apothéose du livre. Car il montre que le fils est désormais indépendant du père et que celui-ci ne pourra plus jamais lui imposer sa volonté. Un bijoux de petit livre, à mettre dans toutes les mains et qui donne vraiment le goût de lire les autres romans hors de la veine fantastique de Bryan Perro.
Ma note: 5/5
Je remercie Prologue et plus particulièrement Emmanuelle pour ce service de presse.
Résumé:
Le narrateur est en compagnie de son père sur la ligne de départ du Marathon international de Montréal, en 1980. Le père du narrateur a entraîné son fils pendant des années pour cette journée, il doit se surpasser, encore et encore, sans relâche pour atteindre les exigences de ce père décidé de faire de son fils un champion. Mais au fil des 42 kilomètres de cette odyssée que le narrateur compare à une migration, il découvrira des choses sur lui-même et prendra une lourde décision: tuer son père.
Critique:
Attention, coup de coeur! Il y avait longtemps que je n'avais pas lu un tel livre! Un livre profond, qui en 192 pages renverse, transporte et remue! Le narrateur passe le fil de départ du marathon sous la pression de son père, sous la poigne de son puissant géniteur qui ne tolère pas la moindre faiblesse chez son fils. Celui-ci, du haut de ses 12 ans a déjà enduré d'épuisants entraînement du soir au matin pour satisfaire aux exigences de son père qui ne vit que par et pour le dépassement de soi, peu importe ce qu'en pense son fils. Il lui passe ses ambitions, ses désirs, ses goûts et même ses passions. Le jeune n'a qu'à se soumettre et à s'exécuter, même s'il aimerait mieux jouer avec son unique amie Julie, à des jeux vidéos ou encore simplement se reposer, car tous ces entraînements l'épuisent. Il n'a aucun goût pour les sports, est obligé de les faire parce que son père, qu'il compare à un gnou, sorte de boeuf à corne africain, l'y oblige. D'ailleurs, il parle du Marathon de Montréal comme de la grande migration des gnous, telle que la font ses congénères africain. Au fil des kilomètres, il se découvre lui-même, comprend des choses, voit le monde d'un autre oeil. Un être humain se transforme et naît sous nos yeux, il passe de l'enfant dominé à l'adulte capable de prendre ses décisions par lui-même. Ce changement se fait au fil des kilomètres, et quiconque a déjà fait de la course à pied se reconnaît dans le monologue intérieur du narrateur, cet essoufflement du corps et en même temps, cette divagation de l'esprit qui a lieu quand notre corps bouge, mais ne demande pas toute notre attention. J'ai adoré la chute de cette histoire, comme le narrateur, sans utiliser de fusil, de couteau ou de bombe, tue son père, littéralement. La manière dont il le fait est une apothéose du livre. Car il montre que le fils est désormais indépendant du père et que celui-ci ne pourra plus jamais lui imposer sa volonté. Un bijoux de petit livre, à mettre dans toutes les mains et qui donne vraiment le goût de lire les autres romans hors de la veine fantastique de Bryan Perro.
Ma note: 5/5
Je remercie Prologue et plus particulièrement Emmanuelle pour ce service de presse.
Libellés :
Auteurs P à R,
Commentaire de lecture,
littérature québécoise
Rouge Brésil au cinéma
Salut!
Il a été annoncé sur le site du Libraire que Rouge Brésil de Jean-Christophe Rufin, un de mes romans fétiches allait être adapté au grand écran! Ce livre a été prix Goncourt en 2001. Le réalisateur est le même qui a fait Piché, entre ciel et terre l'été dernier, soit Sylvain Archambault. Laissez-moi vous dire que je vais attendre ce film impatiemment et suivre tous les détails du tournage avec attention! Je me pose déjà la question à savoir si le film va être tourné en anglais ou en français et quels seront les acteurs qui joueront les rôles de Just, Colombe et Villegagnon. Et je me pose déjà la question à savoir comment on réussira à transmettre à l'écran la poésie de l'écriture de Jean-Christophe Rufin qui m'avait tellement touchée. Certains phrases étaient tellement belles dans ce livre que je les relisais huit fois pour m'en imprégné! En attendant, je vous mets la bande-annonce de Piché, entre ciel et terre.
@+ Prospéryne
Il a été annoncé sur le site du Libraire que Rouge Brésil de Jean-Christophe Rufin, un de mes romans fétiches allait être adapté au grand écran! Ce livre a été prix Goncourt en 2001. Le réalisateur est le même qui a fait Piché, entre ciel et terre l'été dernier, soit Sylvain Archambault. Laissez-moi vous dire que je vais attendre ce film impatiemment et suivre tous les détails du tournage avec attention! Je me pose déjà la question à savoir si le film va être tourné en anglais ou en français et quels seront les acteurs qui joueront les rôles de Just, Colombe et Villegagnon. Et je me pose déjà la question à savoir comment on réussira à transmettre à l'écran la poésie de l'écriture de Jean-Christophe Rufin qui m'avait tellement touchée. Certains phrases étaient tellement belles dans ce livre que je les relisais huit fois pour m'en imprégné! En attendant, je vous mets la bande-annonce de Piché, entre ciel et terre.
@+ Prospéryne
mardi 1 février 2011
À table avec les monstres : N'oublie pas les bonnes manières de Hazel J. Hutchins illustré par Sampar
À table avec les monstres: N'oublie par les bonnes manières Hazel J. Hutchins Illustré par Sampar Scholastic
Résumé:
Un petit garçon est invité à souper chez les monstres. Mais gare, on a beau être chez les monstres, il faut savoir respecter les bonnes manières! Si on fait tout correctement, le repas sera agréable, mais dans le cas contraire, les conséquences risquent d'être graves!
Critique:
Un magnifique album court, mais intelligent illustré par la patte inimitable de Sampar. Le petit garçon devra successivement se laver les mains pour éviter qu'on les lui lave avec des cactus, poser sa serviette sur ses genoux pour éviter de se faire étouffer par celle-ci et bien se servir de ses ustensiles, sinon! Les monstres sont parfaitement dessinés, juste assez repoussant pour que l'on sache que ce sont des monstres et assez rigolo pour ne pas qu'ils soient effrayants. Une bonne manière de faire comprendre l'importance des bonnes manières aux enfants tout en les amusant!
Résumé:
Un petit garçon est invité à souper chez les monstres. Mais gare, on a beau être chez les monstres, il faut savoir respecter les bonnes manières! Si on fait tout correctement, le repas sera agréable, mais dans le cas contraire, les conséquences risquent d'être graves!
Critique:
Un magnifique album court, mais intelligent illustré par la patte inimitable de Sampar. Le petit garçon devra successivement se laver les mains pour éviter qu'on les lui lave avec des cactus, poser sa serviette sur ses genoux pour éviter de se faire étouffer par celle-ci et bien se servir de ses ustensiles, sinon! Les monstres sont parfaitement dessinés, juste assez repoussant pour que l'on sache que ce sont des monstres et assez rigolo pour ne pas qu'ils soient effrayants. Une bonne manière de faire comprendre l'importance des bonnes manières aux enfants tout en les amusant!
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