lundi 29 avril 2019

Le casse-tête de l'intrigue

Salut!

En lisant un livre, je me suis dit qu'une intrigue, c'est comme un casse-tête.  Chaque auteur(e) a sa façon de poser les pièces, de nous guider dedans, de cacher des bouts et d'en révéler d'autres.  C'est comme ce casse-tête que ma mère m'a offert à Noël, celui illustrant trois chatons dans autant de sac-cadeaux aux teintes pastels.  Je l'ai fait avec Neveu dans le temps des fêtes.  Malheureusement pour moi, l'expérience de Neveu avec les casse-tête est plus récente que la mienne.  Malheureusement pour lui, je suis meilleure en chat.  Bref...

Il y a les casse-têtes où vous trouvez en un tournemain la jolie bouille d'un chaton et ensuite, vous ajouter les pièces autour, petit à petit, pour finir par découvrir la scène au fur et à mesure que les actions s'ajoutent.

Il y a les casse-têtes où vous avez l'impression d'avoir fini, mais en regardant l'image du dessus de la boîte, vous constatez que l'auteur(e) vous a lancé dans une mauvaise direction depuis le début.  Il faut tout défaire et recommencer pour avoir la même image que sur le dessus de la boîte.

Il y a les casse-tête où l'auteur vous oblige à d'abord faire le tour du casse-tête, sans vraiment que vous compreniez le sens de ce que vous êtes en train de faire et qu'en mettant les pièces du centre, tout à coup, tout s'éclaire!  Ah, c'était ça!

Il y a les casse-têtes que vous avez beau avoir fini, il vous semble que même si vous en êtes venu à bout, vous avez l'impression qu'il vous manque quelques pièces pour l'avoir vraiment terminé.

Il y a les séries de casse-têtes aussi.  Quand vous finissez le premier, il vous reste quelques emplacements vides qui ne correspondent pas aux pièces qui vous restent en main.  Vous commencez donc le deuxième et surprise, une pièce ou deux viennent s'emboîter dans le premier!  Mais il vous en reste encore, autant commencer le troisième...

Il y a les casse-têtes où vous constatez que la dernière pièce qui reste s'apparente plus à une tête de bouledogue qu'à une tête de chat et vous maudissez l'auteur(e) de vous avoir entraîné dans une histoire qui se conclu sur une telle queue de poisson.

Il y a les casse-tête où, rendu à un certain point, vous comprenez que l'auteur(e) a caché quelques pièces cruciales dans un double-fond de la boîte et rendu-là, vous les placez à une vitesse folle, oubliant qu'il est largement l'heure d'aller dormir!

Il y a les casse-tête où vous ne pouvez pas tout faire en même temps: soit vous avancez le chaton de droite, soit vous avancez le chaton de gauche, mais c'est seulement quand les deux se rejoignent que vous pouvez découvrir le chaton du centre.

Bref, je vais arrêter là.  Mais si vous vous cassez un jour la tête avec l'intrigue d'un roman, ayez une bonne pensée pour ce billet! ;)

@+ Mariane

3 commentaires:

Gen a dit…

J'adore cette analogie!

Prospéryne a dit…

Les idées qui peuvent te venir quand tu fais des casse-têtes avec un petit garçon de neuf ans...

Gen a dit…

lololol! Ouaip!