lundi 10 décembre 2012

Voyager sur les ailes d'Air Littérature

Salut!

J'ai toujours trouvé que les billets d'avion coûtaient une fortune.  Soyons honnête, si je pouvais me les payer plus souvent, je vous écrirais d'à peu près tous les points de la planète.  J'aime la découverte.  Je déteste juste les bestioles, les risques de maladie, le décalage horaire et la chaleur suffocante.  Bref, en attendant de gagner le gros lot au 649 qui me permettrait de voyager sans trop me plaindre, je me dis que j'ai la meilleure agence de voyage dans mes tablettes.  Il s'agit d'Air Littérature.

Héhé!  C'est le monde idéal!  Je me lève, me dirige vers les tablettes de ma bibliothèque.  Je prends un livre, retourne m'asseoir.  Et en quelques instants, je ne suis plus là, je suis en plein milieu de la brousse africaine en safari ou en Arctique avec les premiers explorateurs.  Je suis aux côtés des paysans d'Inde, des jeunes japonaises urbaines d'aujourd'hui.  Je suis au sommet de l'Everest, au plus profond de l'Océan.  Je suis très loin de chez moi.  Sans passeport, sans décalage horaire, sans billets d'avion.  Je voyage très très loin de chez moi grâce aux ailes d'Air littérature.

Et mieux, je ne suis pas qu'une touriste de passage qui regarde le tout à travers le prisme de sa propre culture ou qui s'isole du peuple visité dans un hôtel tout-inclus.  Je suis avec les gens du coin, vivant comme eux, découvrant leur monde, leur univers, leur imaginaire.  Partageant leur quotidien, souvent si différent du nôtre.  Tout ça, rien qu'en ouvrant un livre.  C'est l'un des plus grands pouvoirs de la littérature que de nous permettre: celui de découvrir des ailleurs lointains, sans quitter le confort de son foyer.  Ça ne remplacera évidemment jamais les vrais voyages, mais pour les petits budgets, ça reste un excellent moyen de découverte.

@+ Mariane

3 commentaires:

Gen a dit…

Ça remplacera peut-être jamais les vrais voyages, mais ça permet de les préparer. Et je crois que quelqu'un qui lit beaucoup au sujet d'un pays et de sa culture peut être beaucoup plus savant au sujet de ce pays que la personne qui y va trois fois dans sa vie, mais sans jamais sortir des tout-inclus ou des circuits organisés. Mais bon, on me répondrait que je prêche pour ma paroisse! ;)

Sébastien Chartrand a dit…

Et l'un des avantages de la littérature, c'est qu'elle permet non seulement de voyager dans le monde mais aussi de voyager dans le temps, dans l'espace, dans les possibles et les impossibles...

...mais difficile de se trouver un partenaire de voyage pour quand on part sur les ailes d'Air Littérature ;-)

Prospéryne a dit…

@Lol Gen, tu prêches pour la mienne aussi! Aucun rapport entre ce que Pedro Juan Guttierrez raconte sur Cuba dans ses livres et les tout-inclus de Varadero! À part peut-être l'obsession sexuelle...

@Sébas, c'est sûr, mais bon, juste explorer notre belle planète est déjà un sacré tour d'horizon!