Les neufs vies de Dewey de Vicki Myron en collaboration avec Bret Witter Jean-Claude Gawsewitch 387 pages
Résumé:
Après avoir raconté l'histoire du plus célèbre chat de bibliothèque d'Amérique, sa maîtresse, Vicki Myron a reçu beaucoup de courrier de partout en Amérique racontant l'histoire de chats et de leurs maîtres, des histoires tristes, gaies, belles et pleines d'amour. Elle a donc décidé de raconter ici les neuf d'entre elles, comme les neuf vies des chats.
Critique:
J'ai trouvé que la plupart des histoires que racontait Vicki Myron étaient tristes. Tristes dans le sens où elle parle de gens qui sont des mères célibataires ayant dû quitter des alcooliques ou encore des possessifs contrôlants, des femmes qui ont dû élever leurs enfants seules (comme elle) et qui ont dû travailler comme des défoncées pour s'en sortir. Des histoires de courage donc, mais pas de battantes, parce qu'au final, si toutes les histoires se finissent plutôt bien, il n'y a pas beaucoup de résilience dans celles-ci. Morale de l'histoire, la vie est dure, mais on peut s'en sortir avec l'aide d'adorable petits anges félins. En ce sens, la meilleure histoire de toutes a été celle de Glen, l'homme marié trois fois et trois fois trahi par les femmes qu'il a aimé qui sont également partie avec son compte en banque et ses enfants... pas rose, mais la résilience était là, on pardonne, on avance dans la vie et on ne reste pas toujours pris dans le problème. J'ai nettement moins aimé que l'original, le pathos, très peu pour moi. L'histoire de Marshmallows et de sa maîtresse a été de loin la plus intéressante des histoires du recueil. Pas super. Déjà lu beaucoup mieux sur les chats. Donc, lire, si vous aimé les histoires tristes, lancez-vous, sans ça, passer votre tour!
Ma note: 3/5
Je remercie (quand même!) Socadis/Gallimard et plus particulièrement Michel pour ce service de presse.
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