Salut!
L'autre jour, bien confortablement assise sur mon balcon, avec soleil et verre d'eau à portée de main, j'ai essayé de me plonger dans un livre d'Arthur Schnitzler. Pas capable. Je relisais trois et même quatre fois la même phrase avant qu'un début de sens commence à s'en dégager. Je suis rentrée dans la maison et dix minutes plus tard, cette fois installée sur mon divan, j'ai pu savourer un peu la prose de cet auteur. Changement pourtant bien bénin: j'ai juste changé de place.
Mais bon, du haut de mon balcon, je suis dérangée par la rue, par les bruits des gens qui y passent, par les voitures qui y circulent, par les nuages qui font de l'ombre, la petite brise fraiche, bref, toutes les choses qui font la vie dehors. Et pourtant, je lis régulièrement sur mon balcon! Oui, oui, oui! Cependant, Arthur Schnitzler m'a fait comprendre un truc: on ne lit pas n'importe quoi n'importe où. Aussi bizarre que cela puisse paraître, certains livres demandent beaucoup plus de concentration que d'autres et certains sont plus appropriés à la lecture bien concentrée que d'autres. Je suis capable de lire un livre de bit-lit bien installée sur mon balcon, une biographie, un roman ordinaire, mais pas une oeuvre littéraire plus demandante. J'avais déjà constaté la même chose en lisant un livre en essayant de suivre une discussion sur un chat en même temps: ça n'avais pas marché avec un livre de Véronique Ovaldé, mais très bien marché avec un livre de chez Milady.
Pourtant, je suis parfaitement capable de m'isoler complètement, même au milieu d'une foule. J'ai déjà lu en pleine rue St-Denis un mardi après-midi pas très loin de l'heure de pointe! Seulement, je suis incapable de me concentrer sur certains types de livres. Pour les autres, ça va, mais certain, de par leur nature, leur écriture, leur style ou encore leur sujet me sont hermétique dans certaines circonstances. Je ne peux pas lire n'importe quoi, n'importe où. J'ai donc décidé de garder certains livres pour la maison. Je les lis bien installée chez moi. Ceux-là, je sais que ça ne sert à rien de les glisser dans mon sac à main pour essayer de les lire en déplacement, ça ne marchera pas! J'emmène les autres. Au moins ceux-là, ils se lisent n'importe où! ;)
@+ Prospéryne
4 commentaires:
Jiu-Jitsu? Nice! :p Et les bleus... ah, les bleus... ;)
Ben oui les bleus! Une chance qu'on est en automne parce qu'il y en a une coupe qui me regarderait de travers!
Lol! Mon chum passe depuis des années pour un batteur de femmes! :p
Je te rassure : avec le temps, on fait moins de bleus... quoiqu'avec le jiu-jitsu, le problème c'est souvent les bleus de compression autour des poignets : ils finissent toujours par apparaître et ils sont d'un beau jaune-verdâtre très "femme battue"...
Parce que oui, y'a divers types de bleus... tu verras! :p
(Et pour les faire disparaître plus vite, essaie l'huile d'arnica)
Merci Gen, je note l'huile d'arnica, mais bon, pour l'instant, j'ai des bleus dans sur les bras, dans le décolleté, entre les cuisses (pas des blagues!) et dans le haut du dos, alors ça en prendrait vraiment beaucoup! Ça se toffe, mais disons que j'ai fait le saut en me voyant dans le miroir au sortir de la douche ce matin. Rien pour me décourager par contre: jusqu'à maintenant, j'adore ça!
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