Le secret de Mhorag tome 2 La prison de verre Martin Barry 392 pages
Résumé:
Mhorag est prisonnière d'un immense aquarium à New York, condamnée à devenir un animal de cirque que les visiteurs paient des fortunes pour voir. Jet, en Irlande, continue ses recherches pour trouver le livre vert et aussi pour comprendre les propriétés du cristal du lough Gill. Pendant ce temps, à New York, Vivianne Bourke essaie de protéger Mhorag de son mieux, d'autant plus que William Ritchie, l'excentrique milliardaire à la tête du Centre mondial de cryptozoologie développe des ambitions encore plus grandes envers les créatures lacustres... et les chambres de cristal.
Mon avis:
Je n'ai jamais autant apprécié de voir un résumé au début d'un livre. Parce que j'avais lu le tome 1 en... 2014. Pour le Grand défi de la littérature québécoise première édition. Et je lis ce tome-ci pour la deuxième. Ouf! On attendra pas la troisième pour lire la fin! Parce que je me suis rendue compte en commençant le livre que j'avais oublié la plus grande partie de l'intrigue du premier livre. Cinq ans, c'est long quand même! Sauf que j'ai dû avouer que ce n'était pas dû qu'au temps au fil de ma lecture, mais plutôt à l'ancrage de l'histoire.
Il faut l'avouer, l'auteur a une bonne plume, il raconte bien et l'histoire se laisse lire avec beaucoup d'intérêt. Là où le bât blesse, c'est qu'il manque de la viande à bien des endroits. Jet par exemple, notre personnage principal. Qui est-il? Que veut-il? En dehors de ses visions et de ses relations avec les monstres lacustres, il n'a pas d'ambitions, pas vraiment d'amis en dehors de Molly (qui dans ce tome, préfère fréquenter des garçons plutôt que de chercher des monstres lacustres avec Jet), ni de passion... Bref, il n'est pas incarné. Il est utilitaire à l'histoire, il ne vit que pour elle et n'a pas vraiment d'existence en dehors de celle-ci. Le problème, c'est que c'est le cas pour pas mal tout les personnages. En dehors de ce qui est strictement nécessaire à l'histoire, ils n'ont pas d'existence ou presque, autant du côté des humains que des créatures des eaux. Ce qui n'aide pas à s'attacher à eux. Et qu'on développe ainsi beaucoup d'affection pour un krave qui aura une certaine vie personnelle en dehors des événements principaux du roman.
D'autres part, l'histoire ne compte pas beaucoup de rebondissements. Certes, les personnages vivent beaucoup de péripéties, mais celles-ci se résolvent souvent très facilement, presque en un claquement de doigt. Les interventions de certains personnages qui règlent tous les problèmes d'un seul coup sont récurrentes. Il y a plusieurs scènes de bataille au XIIIe siècle (l'histoire continue de se dérouler à deux époques différentes), mais en dehors de ces petits moments, il n'y a pas de véritable montée de tensions dans le livre. On continue à lire parce que c'est bien écrit et que c'est agréable à suivre, mais pour connaître la fin? Plus ou moins.
La fin nous laisse sur un punch pour nous donner envie de lire le troisième tome, mais bon... De un, on l'avait vu venir et de l'autre, l'auteur laisse un élément qui m'a fait me demander sincèrement pour qui l'auteur prend ses lecteurs... C'était juste beaucoup trop évident!
Maintenant, est-ce que je vais lire le troisième tome? Oui, sûrement, mais pas dans cinq ans!
Ma note: 3.5/5
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