Salut!
L'autre jour, je croise une libraire auquel j'avais recommandé un livre, un des multiples dérivés de Fifty Shades of vous-savez-quoi. À peine arrivée, elle dépose le livre sur la table (je crois qu'un peu plus et elle l'aurait lancé) en me déclarant.
-Pas capable, je voulais tuer la fille à la page trente!
-Genre, la page où tu as laissé ton signet?
-Genre!
S'en aie suivi une petite discussion entre filles sur l'invraisemblance de tant de soumission chronique chez les héroïnes de fiction qui surfe sur la vague du-vraiment-pas-sulfureux succès d'E.L. James. Non, mais soyons sérieux(ses): combien y-a-t-il de filles qui aiment vraiment se faire attacher et battre ou encore être totalement soumises à un homme? Combien, vraiment dans la vraie vie et non dans les livres? Sans doute pas tant que ça. Juste assez pour enchanter certaines personnes et en dégoûter d'autres!
Comme chaque genre dans le fond. On finira toujours, dans notre vie de lecteur par vouloir foutre des baffes à un personnage ou deux dans notre vie de lecteur. Personnellement, j'ai déjà avoué avoir profondément détesté un personnage au point de vouloir l'envoyer manger les pissenlits par la racine. Un ou deux autres auraient mérité un bon arm bar (luxation du coude en jiu jitsu brésilien. Désolé Gen, fallait bien j'explique pour le reste de la planète!). Et sincèrement, un bon coup de pied au cul aurait fait du bien à quelques dizaines d'entre eux!
Je déteste certains genres de personnages. Ceux qui sont du genre à prendre des décisions irréfléchies, de se mettre dans un royal pétrin sans prendre gare au minimum ou encore les personnages qui s'entêtent dans leurs idées, même quand ils deviennent conscient qu'ils ont tort. C'est le genre de personnages que dans la vie, je trouve insuportable, alors autant dire que dans les livres, ils me dérangent autant.
Chacun a son type de personnage fétiche sur le derrière duquel il aimerait imprimer la marque de son pied. Je crois que ça varie selon les personnalités, les phases de la vie et aussi, jusqu'à un certain point sur notre seuil de tolérance. Certains riront de ce qui fait fulminer d'autres personnes. Certains seront indifférents devant ce qui fait rager d'autres. Dans tous les cas, si un personnage vous donne des envies de violence, lancer le livre sur une table. De un, ça ne l'abîmera pas trop, de deux, ça vous soulagera les nerfs!
@+ Mariane
2 commentaires:
Fabrice Del Dongo, dans La Chartreuse de Parme !
Je lui criais littéralement après à travers les pages du livre!!!
Jamais lu. Mais fait souvent la même chose que toi!
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