vendredi 6 juillet 2012

À force de trop vouloir...

Salut!

Récemment, lors d'une discussion à bâton rompue avec des amis, je me lamentais de ne pas avoir assez de temps pour tout lire ce que je souhaitais lire.  L'une de mes amies me regarde alors et me lâche: «Prospé, c'est peut-être que tu veux trop lire?».

Euh...

Ok, la fille étudie en psychologie, j'ai peut-être tendance à croire qu'elle a voulu me psychanalyser un peu, mais elle a en tout cas fait mouche: j'ai souvent les yeux plus grand que la panse côté littéraire!  Mais de là à dire que je veux trop lire?  Ya comme un petit quelque chose qui me titille de ce côté-là.  C'est à la fois vrai et faux.

D'un côté, oui, c'est vrai, je suis boulimique de lectures.  Boulimique assumée remarqué.  Je me gave de livres et de lectures comme d'autres jouent à des jeux vidéos ou regardent la télé.  Souvent, en fait chaque jour sauf exception. Ça me prend en quelque sorte ma dose, quoique ne penser pas que je me mets à trembler si je suis en manque.  Juste un tantinet irritable! Et puis, face à la variété de ce qui sort, de tous ces titres merveilleux qui me passent sous le nez (oh torture!) et l'obligation de choisir, qui ne se plaindrait pas au fond, même le ventre plein?

D'un autre côté, la lecture c'est ma passion.  Certains ne compteront pas les heures passées sur un jeu vidéo, devant la télé à suivre leurs feuilletons préférés, à coudre, à faire quoi que ce soit qui leur soit agréable.  Même chose pour moi.  C'est un temps qui me sert à nourrir ma passion.  Pas du temps perdu ou même du temps que je surconsacre à quoi que ce soit.  J'aime ça point.  Comment m'en vouloir si j'aime ça au point de me dire que j'aimerais en faire plus.  Je sais reposer un livre quand vient le temps de faire autre chose, ne soyez pas inquiet, ce qui me fait dire que je ne sais pas trop lire, mais que mes appétits sont sans doute sans commune mesure avec le temps disponible pour m'y consacrer.  Malheureusement.

Non, je crois que le problème vient en bonne partie du fait que j'ai trop d'envie et que je sais qu'il est impossible de toutes les combler.  Tellement dommage.  Il faut faire des choix dans la vie... et pour ce à quoi on doit renoncer, il reste toujours le chialage! :P

@+ Prospéryne

2 commentaires:

Isabelle Lauzon a dit…

Imagine : dans mon cas, c'est une torture double! Pas assez de temps pour tout lire... et pas assez de temps pour tout écrire!

Mais justement, le plaisir là-dedans n'est-il pas décuplé par cette envie qui ne sera jamais totalement satisfaite? On en veut toujours plus. On ne verra jamais la fin. C'est merveilleux au fond! Frustrant au quotidien, mais merveilleux! :D

Prospéryne a dit…

Ah, Isa, j'adore ça dit ainsi! C'est une envie qui jamais ne sera satisfaite, il y aura toujours un bon livre qui nous attend. Pourquoi se plaindre dans ce cas! Ah, oui, parce que c'est frustrant au quotidien...