Yoko Tsuno tome 25 La servante de Lucifer Roger Leloup Dupuis 47 pages
Résumé:
Yoko emmène Émilia chez Cecilia, la jeune femme qu'elle a sauvé dans La proie et l'ombre. Celle-ci a découvert dans les sous-terrain de l'abbaye où elle a failli mourir une étrange femme, apparemment morte, mais dont le cadavre est encore intact depuis 8 siècles. Mais ce corps n'est autre que celui d'un androïde, plus précisément un androïde au service d'un ancien vinéen renégat, qui a pris un nom bien connu des humains: Lucifer.
Critique:
Quelle plaisir de se plonger dans une nouvelle aventure de Yoko Tsuno après toutes ces années d'attente! L'auteur n'a perdu ni son style, ni sa verve. Yoko est comme toujours égale, même si dans cet opus, on peut l'accuser d'un peu de naïveté face au personnage de Zarkâ, la fameuse servante de Lucifer du titre. Malgré tout, notre belle japonaise fonce, comme d'habitude, n'hésitant pas à se mettre en danger pour ce qu'elle croit juste. On a gardé dans les parages le personnage d'Émilia du Septième code, et cet ajout d'impertinence juvénile apporte un vent de fraîcheur dans l'histoire, même si cette même impertinence m'a un tantinet tapé sur les nerfs. L'histoire se met en place très rapidement et si on se perd un peu dans les multiples détails de l'intrigue, à la relecture, tout s'éclaire. Car aucun album de Yoko Tsuno ne peut se lire qu'une seule fois! Il faut d'ailleurs être particulièrement attentif aux détails dans les dialogues dans celui-ci car ils portant l'essentiel de l'intrigue. Une large place est accordée à Émilia, laissant un peu dans l'ombre Vic et Paul, mais tout de même. La fin ouverte laisse rêver de nouvelles aventures, même si l'âge de l'auteur peut en faire douter. En tout cas, celui-ci n'a rien perdu de sont talent en dessin, mais disons qu'il en a un peu perdu au niveau de l'intrigue comparé aux beautés d'albums comme L'or du Rhin ou encore Les exilés de Kifa. Ce dont on ne lui tiendra pas rigueur tout de même et on espère d'autres aventures!
Ma note: 3.75/5
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