lundi 16 janvier 2012

Quand ça bloque...

Salut!

Je me suis rendue compte à bien des reprises qu'il n'y a rien de pire pour me bloquer dans une lecture que de lire une situation où on sait pertinemment que le personnage que l'on suit dans notre livre est en train de se jeter, sous l'impulsion de la passion, dans une situation où il peut soit se faire prendre ou se faire tuer ou se faire ridiculiser, ça me fait royalement décrocher.  La plupart du temps, le personnage fait ça par amour ou par devoir ou par n'importe quelle foutue mauvaise raison.  Emporter par l'élan.  Je déteste ça!  Au possible!  Je repose systématiquement le livre dans ces situations-là et il me faut entre plusieurs minutes et plusieurs jours avant d'y retourner.  C'est plus ou moins fort selon les personnages ou encore selon les situations, mais c'est automatique, je décroche!

Disons-le: je déteste quand survient une situation dont la personne sait pertinemment qu'elle se jette dans la gueule du loup et particulièrement quand elle le fait sur le coup de la passion.  J'ai le goût de sauter dans le roman, de l'attraper par les épaules, de lui foutre des baffes au besoin pour ne pas qu'il fasse une telle connerie.  Remarquez, si on enlève ce ressort dramatique, ça ferait en sorte que pas mal de romans seraient plutôt plates.  Mais moi, je ne suis pas capable, enfin, pas capable quand le personnage le fait sur un coup de tête, porté par un sentiment comme l'amour (le gars se jette dans la gueule du loup, obnubilé par la belle) ou l'honneur, (il se fou dans le pétrin pour éviter d'entacher son honneur, ce qui va à coup sûr l'entacher).  Par contre, si un personnage le fait de façon calculée, en sachant dans quoi il s'embarque, je n'ai pas de problème.  C'est les têtes brûlées qui me foutent le feu au c** et me font me lever de mon divan et jeter le livre par terre pour ne plus avoir à y penser.  Et à décrocher de ce livre pour quelques jours.

Ça doit être pour ça que je n'aime pas les comédies romantiques.  J'ai souvent envie de leur foutre des baffes moi, aux héroïnes de ces comédies où l'intelligence féminine n'est pas montré à son paroxysme.  En moi, ça fait vibrer la même fibre du h*** de c*** qu'il/elle est épais/se.  Pas capable.  Alors si vous me voyer prendre une pause prolongé dans un livre, c'est parfois pour cette unique raison...  Et ya rien pour me faire changer d'idées!

@+ Prospéryne

4 commentaires:

ClaudeL a dit…

Exemple: un titre de livre?

Prospéryne a dit…

Arg! Euh, vite comme ça, je n'ai pas beaucoup de titres en tête, mais disons que ça m'est arrivée à répétition dans le troisième tome de la Maison de la Nuit de P.C. et Kristin Cast. Mais à part, j'ai du mal à trouver des exemples, quand ça arrive, je mets le livre de côté et c'est récemment que j'ai compris pourquoi.

Gen a dit…

Oh que je te comprends. N’ayant pas tendance à agir sans réfléchir, j’ai bien du mal avec les personnages qui le font systématiquement… surtout quand c’est plus ou moins cohérent avec le personnage, mais que, hé, fallait bien que l’auteur trouve une façon de mettre de l’action.

Prospéryne a dit…

@Gen, merci, je me sens moins anormale...