lundi 23 janvier 2012

Être obligé de lire un livre

Salut!

Tout le monde a déjà été obligé de lire des livres.  Ne serait-ce que durant son parcours scolaire.  Quelle chose abjecte: être obligé de lire un livre!  J'entends d'ici tous les râles de dégoût des milliers d'adolescents du secondaire quand on leur met sous le nez leur livre obligatoire cette session-ci.  Peu importe c'est quoi, ils vous l'ouvrir en se pinçant le nez et pour cause: ils ne l'ont pas choisi.

Hé, c'est la dure réalité de l'étudiant ça.  On passe tous par là.  Je n'ai pas aimé tous les livres que j'ai lu au secondaire, ni même au Cégep.  C'est surtout les recueils de texte qui à l'université me poussait dans les bras de Morphée étant donné leur très grand ennui pour moi.  Mais au secondaire, non, ça ne me dérangeait pas.  En fait, le problème, c'était ma très grand tendance à la procrastination qui me faisait attendre à la dernière minute pour lire les bouquins obligatoire.  Et croyez-moi, quand je dis dernière minute, c'était parce que l'examen était le lendemain!  Je ne suis pas un exemple à suivre dans le domaine.  Malgré tout, les lectures obligatoires ont un immense avantage: elles nous oblige à ouvrir un livre qu'autrement, on aurait jamais ouvert.  On peut par la suite les détester, les porter aux nues ou déclarer en plein exposé oral que c'est excellent pour partir le poêle (Ça c'est pas moi qui l'a fait, c'est Frérot!), reste qu'on aura été en contact avec cette oeuvre.  On peut y lire les pires livres de sa vie, mais certains livres valent quand même le détour.  Et il y a parfois de belles découvertes.  Mais ça reste des livres obligatoires...

Parce que je suis convaincue que c'est ça le pire dans l'histoire: l'obligation.  On a pas le choix, aime, aime pas, on doit lire ce livre-là.  Ya rien de pire pour couper l'envie de lire que de dire qu'à ce moment-là, c'est ça qu'on doit lire.  Et encore plus plate, qu'on a un temps limité pour le lire!  Tue-envie de lire!  Yeurk!  Ça m'est arrivé de le faire quelques fois depuis mes études, surtout pour le boulot, mais ça n'a jamais été de gaieté de coeur.  J'aime pas ça lire obligé, même si je reconnais que ça a (parfois) ses avantages.

Morale de l'histoire?  Un livre n'est jamais aussi bon que quand on a souhaité le lire avant de commencer sa lecture.

@+ Prospéryne

7 commentaires:

richard tremblay a dit…

Surtout s'il faut le lire le lire deux fois :-)

Prospéryne a dit…

Lire obligé deux fois le même livre??? Yeurk!

Dominic Bellavance a dit…

Les livres obligatoires qu'on m'a imposés au secondaire m'ont donné une image très négative de la littérature en général. Et pour cette raison, je n'ai presque pas lu de fiction, préférant les livres scientifiques et ceux de... programmation. J'étais nerd, oui.

Prospéryne a dit…

@Dominic, ouin, ben le nerd a fini en très bon écrivain pour ma part! Comme de quoi tous les chemins peuvent finir par mener à Rome! ;)

richard tremblay a dit…

Hum. Je faisais référence à l'erreur dans ton titre.

Pat a dit…

J'avais lu un livre, en secondaire 3, que j'avais déniché dans un recoin de la bibliothèque, coincé entre deux étagères. «À l'Ouest, rien de nouveau» que j'avais ADORÉ.

Quelques années plus tard, au cégep, en anglais, on nous demandait de le lire pour un travail. Détesté par toute la classe.

Ça me pousse à m'interroger... les livres que j'ai haïs au secondaire dans mes cours de français... je me demande si je ne les aurais pas aimé si je les avais découverts moi-même...

Prospéryne a dit…

@ Richard... Rouge est la blogueuse qui se rend compte de sa gaffe...

@Pat, très juste. C'est là le dilemme: on oblige les enfants à lire des livres et ils les détestent, mais si on ne les oblige pas à lire, plusieurs n'ouvriront jamais de livres d'eux-mêmes!