mardi 23 octobre 2018

Quand on cherche... on peut être surpris de ce que l'on va trouver!

Bonjour!

J'ai lu récemment un livre qui m'a fait vibrer, trembler, retourner et fait intérieurement frémir de bonheur intellectuel (j'arrête ici les descriptions ok? :P ).  Il s'agit de 1491, de Christopher C. Mann.  Si vous n'avez pas lu ma critique, c'est par ici!  Ce livre m'a interpellée de bien des façons et j'ai voulu en savoir un peu plus.  J'ai donc lu attentivement sa bibliographie et commencé à zieuter les articles qui ont nourri sa réflexion.  Particulièrement un article qu'il cite dans son introduction comme étant une de ses sources d'inspiration.  Un article publié en 1992 dans une revue savante américaine...
Pour le commun des mortels sans doute, ça aurait dans le domaine du ouf, je me casserais pas la tête à essayer de trouver ça.  Je l'ai plutôt vu comme un défi.

Vous savez quoi?  Je l'ai trouvé!  Ça m'a pris à peu près 15 minutes.  Gros max.  Et le fichier était téléchargeable et accessible gratuitement!  Bon, il faut le dire, j'ai fait un bac en enseignement de l'histoire, donc j'ai une base intéressante pour l'utilisation de certains outils de recherche beaucoup plus précis et intéressants que le géantdelarecherche.com.  Je sais pas si j'aurais trouvé si j'étais passé par là!  Mais bon, je savais que le catalogue numérique de la BANQ donnait accès à certains périodiques sur une plate-forme web et j'ai fouillé.  Il m'a fallu utiliser quelques mots clics pertinents, comprendre que la revue avant changé de nom quelque part au début des années 2000 ( :O ) et ma carte d'accès à la BANQ, mais pour le reste, fiou!  Ce n'était pas si complexe quand on savait la base.  Fort heureusement, je l'avais!

J'ai poursuivi mes recherches sur un autre sujet dont on parlait aussi dans le livre (je vous l'aie dit que j'avais aimé ce bouquin?).  Mes recherches m'ont encore une fois amené sur l'excellent site de la BANQ et j'ai trouvé plusieurs références, dont deux qui n'était consultables que sur place.  Je m'y suis donc pointée et j'ai été guidée par deux commis très serviables qui m'ont orienté vers une bibliothécaire professionnelle.  Cette charmante dame m'a aidé dans mes recherches et m'a expliqué comment faire pour consulter les livres uniquement disponibles dans les voûtes.  Il fallait remplir un formulaire, on m'a expliqué que je serais contactée dans les 2 à 4 jours ouvrables et que j'aurais ensuite un délai de trois semaines pour aller consulter le livre sur place.  J'ai donc fait la demande.  2 jours ouvrables plus tard, j'ai reçu un courriel m'expliquant qu'une version numérisé du livre existait...  et on m'a fourni l'adresse électronique y menant tout droit.  J'ai fouiné un peu sur cette banque de données et... :O

En plus, la bibliothécaire m'avait appris à faire des recherches sur une banque de données que je ne connaissais pas, Érudit, un accès en ligne à toute une série de revue de recherche.  Une autre mine d'or!  Accessible super facilement, encore une fois depuis le site de la BANQ.  Et encore, je ne vous parle pas des merveilles que j'ai trouvé sur les rayons des bibliothèques de la ville de Montréal!

Vous savez le mieux?  Rien de tout cela ne m'a coûté un seul sous noir.  Morale de l'histoire?  Si on veut vraiment trouver, on peut trouver et même des pépites d'or.  L'information n'est pas si inaccessible que ça, même sur des sujets pointus.  Évidemment, il faut avoir une base de recherche, ne serait-ce que savoir que les outils existent et qu'ils sont accessibles.  Il n'y a jamais eu autant d'information de disponible et de qualité.  Et jamais leur accessibilité n'a été aussi grande.  Sans même avoir à avoir à ouvrir son porte-feuille.

De nos jours, on dirait parfois que notre paresse nous fait sauter sur la première référence plutôt que de penser à chercher un petit peu plus loin que le bout de notre souris.  Pourtant, jamais ça n'a été aussi facile de trouver les bonnes sources.  Même les universités mettent leurs bibliothèques en ligne!  C'est surprenant qu'en cette ère, les fameuses fausses nouvelles soient aussi abondantes.  Et pourtant, en même temps non.  Quand il y a tant d'informations à portée de main, de savoir faire la différence entre une bonne et une mauvaise information peut devenir de plus en plus difficile.  On appelle ça l'esprit critique et c'est autrement plus difficile à développer que de savoir où chercher...

@+ Mariane

2 commentaires:

Gen a dit…

Ah, 1491! C'était vraiment une super lecture! Pour Érudit, mettons que ça a changé la manière de faire mes recherches entre le début de mon bac et la fin de ma maîtrise! lol! (Moins de déplacement sur la fin mettons!!!)

Mais oui, en cette ère où tout s'informatise, c'est toujours étonnant de voir les gens avaler des fake news sans vérifier les faits. :( Pourtant, l'info est au bout de nos doigts.

Et souvent, le premier pas pour commencer à chercher, ce n'est pas plus loin que Wikipédia (mais il faut aller voir la bibliographie de l'article pour continuer ensuite la recherche, ce que 90% des gens ne font pas!!!)

Prospéryne a dit…

C'est une bibliographie de Wikipédia qui m'a menée vers 1491. Tsé, quand trois articles que tu consultes en ligne le mettent en référence, mettons que c'est le genre de trucs que tu notes! ;)

Je suis comme toi et je me désole du manque de recherche de bien des gens, mais bon, je ne peux m'empêcher de penser que parmi le positif que l'université a laissé en moi, c'est justement de penser à vérifier mes sources et à savoir chercher l'information. Tous n'ont pas cette chance. Malheureusement.