vendredi 28 mars 2014

Foutu écran blanc...

Salut!

À côté de mon écran, j'ai plein d'idées de billets d'écrites.  Plein je vous dis.  Seulement, quand viens le temps de les écrire, je sèche.  Les idées sont là, mais les coordonner, les arranger, les coucher sur le papier ne vient pas très facilement.  Sur le papier...  Non, sur l'écran!  Ce foutu écran blanc qui me saute aux yeux.  Il est tout blanc quand je commence à écrire.  Il se remplit seulement ensuite de lettres, placées dans un ordre précis qui permet que vos petits cerveaux peuvent ensuite déchiffrer.  On appelle ça une langue écrite.  Mais je m'éloigne de mon sujet...

La page blanche.  Syndrome très connu de la plupart des écrivains à ce qu'il paraît.  J'en suis parfois victime, il faut le dire.  Écrire un blogue reste écrire.  Je ne sais plus de quelle auteure j'ai lu un commentaire récemment (Maya Angelou je crois), qui disait que lorsque que l'inspiration lui faisait défaut, elle écrivait pendant des journées de temps Les chemises de l'archiduchesse sont-elles sèches ou archi-sèches?  Bon, j'ai pas trop le temps de faire ça, mais si jamais vous voyez un jour un billet de blogue où j'ai juste écrit J'aime mes chats 117 fois, ben, vous saurez de quel syndrome je suis atteinte.

Des phases de créativités intenses, d'où les billets jaillissent sous mes doigts, où les idées se mettent en place pratiquement toute seule et où je peux pondre trois billets en deux heures, j'en aie connu et souvent en plus.  Ce sont les plus belles périodes.  Celles-là, elles sont super cool.  J'adore dans ces moments-là tenir un blogue, c'est énergisant, c'est plein de vie, ça nourrit tout le reste.

Et il y a les autres périodes.  Celles qui sont plates à mort.  Celle où je me force à m'asseoir devant mon écran et où rien ne sort.  Parce que je suis trop préoccupée par autre chose, parce que je n'ai pas le temps, parce que je suis trop fatiguée.  Parce que même si j'écris, tout ce qui sort me semble être de la pure merde.  C'est pas nécessairement vrai, c'est une impression.  Mais elle est persistante.  Ça peut durer une fin de semaine, ça peut durer un mois, ça peut sembler ne plus finir.  Il faut alors s'accrocher.

S'accrocher peut avoir plusieurs sens.  L'un d'entre eux est de diminuer la pression, de s'accorder des pauses.  Ça peut aussi dire se permettre quelque fois de laisser passer un billet moins travaillé parce que l'on sait que l'on ne pourra pas l'améliorer davantage.  Ça peut vouloir dire de laisser le blogue tranquille quelque jour et d'aller voir ailleurs si on y est.  Mais surtout, c'est de ne pas s'inquiéter.  Ne pas en faire une montagne.  Aller se ressourcer.  Avec des amis, des livres, des collègues, rire, échanger, pleurer un bon coup ou en prendre un, selon ce qu'on sent qu'on a besoin.

Le syndrome de la page blanche n'est pas éternel.  Comme bien d'autres choses, il faut simplement savoir vivre avec.  Je crois que ça fait partie de la vie de tout créateur après tout. :)

@+ Mariane

2 commentaires:

Gen a dit…

Tant qu'à moi, le syndrome de l'écran blanc est bien pire que celui de la page blanche. Pour le moment, je n'ai jamais souffert de la page blanche, plutôt du manque de temps chronique qui fait que j'ai plus d'idées que de temps pour les écrire enfin.

Mais les billets de blogue, y'a des jours où, ouf!, ils sont durs à écrire.

Prospéryne a dit…

Écran blanc et page blanche sont différents? Bizarre, j'aurais pensé que ce serait la même chose! :P