lundi 7 mai 2012

Congrès Boréal: 4 et 5 mai 2012

Salut à tous!

Me voilà fraîchement revenue du Congrès Boréal 2012!  Après une fort involontaire pause de deux jours de blog causé par une privation d'internet (je n'avais jamais réalisé avant ce jour que j'avais un besoin vital d'une prise réseau intégrée!), me revoici donc avec un petit résumé de cette incroyable fin de semaine!

Première des choses, j'ai passé pratiquement le Congrès au complet sur place, n'ayant manqué de fait que les ateliers du vendredi.  Désolé tout le monde, mais la route est longue entre St-HyaHya Beach et Québec!  Arrivée le samedi matin, j'ai profité du début du premier atelier pour piquer une petite jasette avec nul autre que le directeur de Solaris, Joël Champetier.  On a pas beaucoup parlé de Solaris, mais bien de certains de ses livres dont j'ai gardé un souvenir impérissable et aussi d'adaptations au cinéma...  Non, je n'ai eu aucun scoop, rassurez-vous, mais tout de même, ce type a eu droit à une adapt de son roman La peau blanche, il connaissait un peu le sujet quand même!  (note à moi-même, lire Le voleur des steppes qui traîne depuis des lustres dans ma PAL)  On s'est tus quand a commencé la première présentation, celle de Marc Laliberté sur l'auteur français Michel Jeury.  Bon, ok, de un, j'avais une dure semaine de boulot dans le corps et de deux, je m'étais levée plutôt tôt pour un samedi, j'avoue avoir suivi le tout avec une oreille quelque peu distraite.  De plus, niveau langage d'études littéraires, je dois humblement vous dire que je ne suis pas du tout douée! :S  J'ai donc préféré sauter le deuxième atelier du genre pour aller discuter dans les corridors.  Constatation, le Centre Morin n'était guère équipé pour ce genre de discussions qui pourtant à mon avis, font le grand charme du Boréal.  J'ai alors croisé plusieurs visages connus, dont ceux d'Isabelle Lauzon et de Geneviève Blouin.  Comme toujours, ça a été super de revoir les filles!

Très rapidement est venu le temps du deuxième atelier, soit celui sur Les prophéties réalisées de la science-fiction.  Je me suis donc glissée dans la salle et je fais l'aveu que je n'ai pas retenu les noms de tous ceux que j'ai pu voir à ce moment-là tellement la liste est longue!  Excellent panel avec une très très bonne animation de la part de Christian Sauvé qui a su donné le ton tout en laissant amplement la place aux panélistes pour discourir sur le sujet.  Après 5 minutes de battement fort opportunes, second panel, cette fois sur La fin du monde... et puis après?  J'ai particulièrement aimé les interventions de Geneviève Blouin sur celui-ci, qui avec sa casquette d'historienne a su habilement rappeler à tout le monde que la fin du monde, c'est avant tout la fin d'un monde, pas la mort de la majeure partie de l'humanité.  Très bonne animation encore une fois, pour ce panel-ci assurée par Alain Ducharme (ok, il faut que je retienne son nom à celui-là, mémoire, mémoire, un effort SVP!  Je n'ai aucune mémoire des noms!)

Après une pause-dîner à la poutine Ashton (format x-large!) et une super discussion en compagnie de Boréaliens qui comme moi ont privilégié un repas au soleil magnifique de ce début mai, retour aux ateliers, avec celui, fort intéressant sur L'influence des fans et des lecteurs.  Première constatation, encore une excellente animation de Christian Sauvé qui a bondit de son siège pour venir s'asseoir parmi l'assistance pour se «placer à leur niveau» le temps du panel!  On a également pu constater que Patrick Senécal et Natasha Beaulieu aiment bien manger parce qu'ils sont arrivés en retard!  Et que le premier en avait long à dire sur le sujet!  Ah oui, avis à tous ceux qui croient que le type est aussi sombre que ses livres, je lui dois la majorité de mes éclats de rire du Boréal!  Une petite déception pour ce panel: j'aurais aimé en savoir un peu plus sur la relation entre les blogueurs et les auteurs, sujet qui n'a été qu'effleuré, mais honnêtement, comme ce n'était pas le sujet principal, je peux comprendre que les questions de l'animateur n'aient pas été orientée dans ce sens.  J'ai par contre relativement peu de choses à dire d'autre sur ce panel puisque que mon fidèle carnet n'a pratiquement rien retenu de l'heure passée en compagnie des panélistes: j'avais emmené trois stylos pour le temps du Boréal et le troisième m'a lâché en début d'atelier (note à moi-même, emmener 4 stylos neufs l'an prochain.  Ou un IPad!)

Par la suite, une pause fort opportune m'a permis de un, d'aller faire le plein de stylos, de deux d'aller saluer la bande de fanzineux qui siégeait dans le Kirk Hall.  Il est dommage que leur présence était à l'extérieur du bâtiment principal de Boréal, si je n'avais pas voulu aller me procurer mon exemplaire de Brins d'Éternité, j'aurais sans doute loupé cet aspect du Congrès.  J'en aie également profité pour aller trotter du côté de chez Pantoute et de baver un peu sur leur superbe librairie (et oui, même les libraires peuvent avoir des librairies de rêve!)  Retour aux ateliers pour La fantasy littéraire, un atelier où je dois avouer que malgré toute ma bonne volonté, j'ai cogné quelques clous.  Aucunement de la faute des panélistes par contre, je crois que c'est plutôt l'effet de la poutine trop grasse et d'une certaine absence de rythme dans les échanges.  Car voyez-vous, l'un des panélistes, John Crowley, ne s'exprimait que dans la langue de Shakespeare!  Ses interventions étaient très pertinentes, mais le fait de devoir attendre la traduction à chaque fois a royalement nuit à ma capacité réduite d'attention à ce moment-là! 

Dernier atelier de la journée, Les nouvelles maisons d'éditions.  Petite déception pour cet atelier.  Les panélistes avaient sûrement des choses à dire, mais à mon sens, ça n'a pas levé.  D'un autre côté, les nombreux éclats de rires provenant de l'autre salle donnaient l'impression que le débat était plus terne dans la salle A...  Pas le meilleur du Boréal en tout cas et j'en aie été déçue parce qu'à mon sens, il y avait beaucoup de choses à dire sur le sujet.  Par la suite, j'ai manqué la Mascarade pour cause de rencontre familiale (mon oncle et ma tante m'ont généreusement accueilli le long du Congrès et j'ai eu la chance de voir mes petits cousins, alors je ne pouvais pas manquer ça!)

Dimanche matin, retour au Congrès pour l'atelier sur les Rêves et réalités troubles.  Les interventions très pertinentes de Patrick Senécal (encore une fois!) sur le sujet ont été plus qu'intéressante, mais la très grande érudition de Frédéric Durand sur les littératures de l'imaginaire a aussi eu son effet.  Jean-Philippe Jaworski et Ariane Gélinas, les deux autres panélistes ont aussi su tirer leur épingle du jeu.  Note aux organisateurs, l'an prochain, prévoir un atelier semblable sur les perceptions troublées de la réalité par la folie, c'est bien beau parler de rêves ou de visions droguées de la réalité, mais le sujet me semblait encore plus large que les deux aspects largement et très bien discutés.  Par la suite, je suis restée dans la salle A pour l'atelier sur les Fanzines littéraires.  Encore une fois, et ce malgré d'excellents panélistes, j'ai trouvé que l'atelier n'avait pas vraiment décollé.  À part au moment où Jean Pettigrew est intervenu pour expliquer certains points face aux programmes fédéraux de financement et d'autres contraintes reliées à la production de Solaris et Alibis.  (note à moi-même jeter un coup d'oeil plus souvent sur ces revues!)  Et encore une fois, les éclats de rire provenant de l'autre salle n'ont pas aidés.  Le mal de gorge de Jonathan Reynolds non plus!

J'ai eu par la suite plusieurs discussions de corridors ainsi qu'un très bon dîner en compagnie de Boréaliens aussi bavards que moi.  Après le lancement de Brins d'éternité, le temps est venu pour moi de reprendre la route retrouver mes deux adorables boules de poils.  Il était temps, ma voisine les a affreusement gâté, tellement qu'en rentrant, elles n'ont même pas réclamé leur repas!

@+ Prospéryne

10 commentaires:

Isabelle Lauzon a dit…

Wow! Un compte rendu très complet! Merci pour les détails à propos du panel sur l'influence des fans et des lecteurs, je l'ai manquée pour cause de dîner trop long...

C'est fou, on a à peine eu le temps de se parler toutes les deux et j'ai l'impression d'avoir couru de panel en panel, de discussion en discussion, sans avoir le temps de tout faire et de tout voir...

J'ai déjà hâte à l'an prochain! :D

Prospéryne a dit…

@Isabelle, impression partagée! Le Boréal, c'est un marathon, le plus cool des marathons au monde, mais un marathon quand même! On se rejase plus longuement au prochain lancement de Brins, là, on a le temps! :D

Frédéric Raymond a dit…

Oh, je crois qu'il y a confusion ici. Ce n'étais pas moi sur le panel du Rêve et des réalités troubles, mais Frédérick Durand! Rendons au Diable ce qui lui reviens de droit!

Gen a dit…

@Prospéryne : Ça fait longtemps que je dis que j'aimerais pouvoir me ploguer un câble réseau par intraveineuse! En plus, ça aiderait à prendre des notes pendant les panels (quoique j'avais pas envie de m'encombrer d'un ordinateur cette année). Merci pour les bons commentaires! :) Ça a été un plaisir de te revoir! :)

Isabelle Lauzon a dit…

Oui, on se reprendra au lancement de Brins d'éternité! :D

Prospéryne a dit…

@Frédéric, merci, je ne sais pas comment j'ai pu faire une telle gaffe! Mais tu as raison, rendons au diable ce qui revient au diable!

@Geneviève, ah, une autre accro à l'internet! Je me sens moins seule! Plaisir partagé au fait!

Anonyme a dit…

Note : il s'agissait de l'auteur Michel Jeury et pas Fleuri ! ;)

Prospéryne a dit…

Note à tout le monde: j'ai rédigé ça hier soir en revenant et en dégustant une bonne bière fraîche: désolé d'avance pour toutes les erreurs! :P

Anonyme a dit…

Merci des bons mots!

Prospéryne a dit…

De rien Christian!