mercredi 3 octobre 2012

Format poche et classiques québécois

Salut!

Dans son essai, Alain Grandbois est-il un écrivain québécois?, l'auteur Patrick Moreau faisait une critique à mots couverts de l'absence de rééditions en poche des classiques de notre littérature.  Pas faux.  Mais pas vrai non plus.  Il faut dire qu'il faut savoir de quoi on parle quand même.

Quand je regarde le présentoir Folio à la librairie, bourré de classiques, de grands auteurs dans lequel l'intégrale de leurs oeuvres sont disponibles, je peux comprendre son commentaire.  Le fond de littérature française classique est riche et très bien défendu par ses éditeurs.  On peut facilement trouver les trois quarts de la production des auteurs classiques français en format poche facilement et à un prix abordable.

Néanmoins, j'ai comme l'impression que la situation ici a tendance à s'améliorer.  On a plusieurs excellentes collections en format poche qui couvre la littérature, la poésie, le théâtre et oui, aussi les grands essais qui ont marqué notre histoire.  Typo, 10/10, BQ, Boréal compact et plus récemment Fides ont d'excellents catalogues de littérature qui contiennent beaucoup de classiques, de notre littérature, mais aussi beaucoup de livres plus récents. 

Il faut le dire, la tradition de la réédition en format poche est beaucoup plus récente ici.  Ça ne fait pas si longtemps que les éditeurs se lancent dans le format poche à une échelle plus importante que le microscopique fond pour les écoles puissent se procurer des classiques à coût abordable.  En fait, depuis que je suis en librairie, j'ai même au contraire constaté une augmentation des rééditions en poche.  Une très bonne nouvelle dans les faits, parce que de voir les nouveautés en format poche ne peut qu'aider la vigueur des ventes et donc par la même occasion entretenir les catalogues, permettre de mettre en valeur les fonds littéraires et etc...

Ce ne sont peut-être pas les catalogues et ce qu'ils proposent qui nous empêchent de goûter pleinement à nos classiques québécois.  C'est peut-être plutôt le fait qu'on ne parle toujours que de la même poignée de livres de notre patrimoine littéraire dans nos écoles.  Mais ça, c'est un tout autre débat!

@+ Mariane

2 commentaires:

Sébastien Chartrand a dit…

Ces rééditions sont particulièrement pertinentes pour les auteurs qui n’appartiennent pas encore au domaine public. Les premiers Félix Leclerc ont longtemps été introuvables…

Prospéryne a dit…

Ils ne le sont plus maintenant! Et c'est ça qui est chouette!