lundi 27 août 2018

Réflexion d'une lectrice-cycliste

Salut!

Depuis le début de l'été, quand viens le temps d'aller à la bibliothèque, j'enfourche mon vélo.  Oui, mon vélo, cette créature qui a longtemps hanté mon locker en pièces quasi-détachées a finalement retrouvé la forme (merci au réparateur de vélo!).  Ce qui m'a permis de vérifier une grande vérité: le vélo, même si tu n'en fais pas pendant des années, ça ne se perd pas!

J'enfourche donc mon vélo pour faire le trajet jusqu'à la bibliothèque.  Une petite quinzaine de minutes!  Ce qui est cool, c'est qu'une longue piste cyclable m'y mène presque tout droit.  Vous savez, le genre qui est séparé de la rue par une belle plaque d'herbe verte (ou jaune, ça dépend!)?  Ce genre-là oui!  Pour la moitié du trajet, je suis sur ce genre de piste, le reste étant un fait d'une bande blanche peinturée au sol avec les petits piquets noirs pour la séparer de la route.  C'est presque aussi bien à part que je dois partager cet espace avec les &%(*%?% d'autobus qui me coupent la route.  Bref, je me glisse sur la piste cyclable, mon sac à dos plein de livres sur les épaules et je pédale gaiement.

C'est agréable d'avoir une si belle piste cyclable.  Sauf que je trouve parfois qu'elle se transforme en parcours à obstacle.  Premièrement, même si c'est une piste cyclable, il y a un certains nombres de personnes qui ne semblent pas avoir pigé.  Je ne pense pas ici seulement aux automobilistes qui s'immobilisent dessus pour s'engager dans la circulation, non.  Je pense à tous ces piétons, pourtant doté d'un joli trottoir à moins de deux mètres, qui circulent en mini-troupeau sur la piste cyclable...  Il me faut leur signaler ma présence pour qu'ils s'écartent.  C'est sans compter aussi sur les gens qui attendent l'autobus...  planté en plein milieu.  Alors qu'il y a un large trottoir et un abri-bus de chaque côté de la piste.  Et je ne vous parle pas des chérubins qui roulent en tricycle à 3km/h en faisant une pause aux cinq mètres pour admirer les brins d'herbes, suivi de près par leur patient papa.

Bref, je roule en vélo, sur une piste cyclable.  Piste cyclable qui croise bien évidemment d'autres rues puisqu'elle en suit une.  Il me faut alors être très prudente!  Parce que si je circule en sens contraire du trafic, les conducteurs tournant à gauche oublient souvent qu'il y a une piste cyclable et je dois anticiper leur mouvement.  Surtout que certains ont tendance à tourner sur les chapeaux de roue!  Si je circule dans le même sens que le trafic, c'est moins pire, mais la prudence reste de mise.  Surtout qu'en cas d'impact et bien, je n'ai pas de cabine de protection, ni de ceinture de sécurité: c'est moi qui risque de manger l'impact mettons.  Les plus gentils mettent les freins.  Les caves me klaxonnent.  Comme si les campagnes de la SAAQ n'existaient pas.  Je suis aussi automobiliste, je sais que des caves sur deux roues à pédales, ça existe!  Mais je n'en fais pas parti.  D'ailleurs, un merci à toutes les automobilistes anonymes qui le savent et qui me respectent quand je suis sur deux roues.  Quand aux autres, aller vous faire f***

Il y a aussi les autres cyclistes.  La plupart sont charmants.  On se croise simplement sur la piste et on poursuit chacun notre chemin.  Certains par contre, semblent être de nationalité britannique.  Que voulez-vous, mêmes seuls sur la piste, ils roulent toujours dans la voie de gauche.  Il y a aussi ses cyclistes grisonnants qui me doublent les doigts dans le nez alors que je pédale comme une malade...  Bon, je ne ferais pas de commentaires sur celle-là...

Bref, je vais à la bibliothèque à vélo.  Et je compte bien le faire jusqu'à ce que la température soit moins clémente.  Ça fait faire de l'exercice à la lectrice que je suis.  Et ça l'alimente en très bonnes lectures! :)

@+ Mariane

3 commentaires:

Gen a dit…

Pour les chérubins en tricycle, on s'excuse, mais la bonne nouvelle, c'est qu'ils finiront par prendre de la vitesse! :p

Pour le reste, tu me rappelles que je devrais faire ressusciter mon vélo!

Prospéryne a dit…

Les chérubins sont pardonnés!

Quoi, tu as un vélo-zombie???

Gen a dit…

Ouaip : il hante les recoins de mon cabanon depuis quelques années! hihihihi!