Lydia Cassatt lisant le journal du matin Harriet Scott Chessman Folio Gallimard 223 pages
Résumé:
Paris, 1878. La famille Cassatt s'est installée dans la ville où la cadette, Mary s'adonne à la peinture. À la fois parce que son visage la fascine et pour économiser sur les modèles, elle peint souvent sa soeur, Lydia. Celle-ci, toujours vieille fille à quarante-trois ans, est atteinte de la maladie de Bright, qui mine lentement, mais sûrement sa santé. Entre les deux soeurs, une relation très forte existe déjà, mais elle sera renforcée par la relation entre l'artiste et son modèle qui se tissera entre elles, ainsi que l'ombre de Degas qui plane sur les deux femmes. Alors que la santé de sa soeur décline, Mary Cassatt développe son art au sein d'un des plus célèbres mouvements de l'art au XIXe siècle: les Impressionnistes.
Mon avis:
Les romans sur la peinture finissent tous par se ressembler. On ne peut réinventer la roue à chaque fois! Par contre, celui-ci fait très honnêtement son boulot de roman: nous divertir et nous faire découvrir un petit pan de l'histoire de la peinture. Par le biais de Lydia, on entre dans l'univers des Impressionnistes. On y parle pas de Monet et de Renoir, mais bien de Degas et de Mary Cassatt, deux peintres importants de cette école et par la bande, de tous ceux qui ne peignaient pas, mais faisait partie de leurs cercles. On s'attarde aussi au métier de modèle, rarement évoqué. Lydia nous raconte ce qu'elle pense en posant, comment elle ressent le fait d'être peinte. L'atmosphère de ce Paris de la fin du XIXe siècle où vit cette famille américaine somme toute assez atypique est très bien rendue. C'est d'ailleurs le point fort du roman: l'atmosphère. On se sent à Paris, on se sent dans l'atelier des peintres, au milieu des odeurs de peinture, des questionnements artistiques et du lent travail de l'élaboration d'une oeuvre. Le ton général est celui d'un roman pour dames à l'anglaise, mais comme je l'ai dit, l'ensemble est honnête, sans particulièrement briller. Une bonne petite lecture, qu'on lit pour se détendre et apprendre, mais rien de plus.
Ma note: 3.25/5
Je remercie Gallimard et plus particulièrement Michel pour ce service de presse.
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