mercredi 27 juillet 2011

Mon ami Ben de Julia Romp

Mon ami Ben  Julia Romp  Jean-Claude Gawsewitch  347 pages

Résumé:
Julia vit seule avec son fils Georges.  Celui-ci est atteint d'autisme et d'un déficit de l'attention.  Il est incapable d'exprimer ses émotions et refuse systématiquement d'être touché.  Pris dans sa propre bulle, sa mère ne peut l'atteindre et s'en désespère.  Jusqu'au jour où, par le plus grand des hasards, un chat errant, malade et blessé, trouve refuge dans leur remise.  Ce chat, que Georges appellera aussitôt Ben, sera une sorte d'ange gardien félin pour lui, lui permettant de s'ouvrir sur le monde en l'utilisant comme miroir de ses émotions.

Critique:
Ce n'est pas le premier récit que je lis concernant des histoires de chats.  Et pas le premier non plus édité chez Jean-Claude Gawsewitch.  C'est donc avec une belle surprise que j'ai donc lu ce récit qui en plus d'être très bien écrit, racontait une histoire vrai, dans laquelle tous les amoureux des chats peuvent se reconnaître.  Ben, sorte de sage à quatre pattes, réussit le miracle de faire sortir Georges de sa coquille.  Pas de magie, pas de miracle, pas de retournement brusque de situation, juste un chat qui par sa personnalité et ses qualités, réussit à tisser un lien avec l'enfant, à percer la carapace que crée l'autisme entre lui et les autres et à l'ouvrir au monde.  L'angoisse de la mère est magnifiquement bien rendue, on se demande comment nous aurions nous-même pu réussir à donner autant à cet enfant, d'autant plus que le diagnostique a été déposé très tard dans son cas et que tous l'accusait des défauts de son enfant entre-temps.  Dur, dur pour une mère!  Celle-ci réussit pourtant à s'en sortir.  La partie, à la fin, où Ben disparaît pendant quelques mois est très dure, mais en même temps, la fin est très belle.  Mais ce n'était pas nécessaire dans ce récit.  J'ai même senti cette partie un peu de trop.  Pas grave, on lui pardonne le tout et on préfère voir les mimiques de Ben!

Ma note: 4/5

Je remercie Socadis et plus particulièrement Michel pour ce service de presse.

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