vendredi 8 août 2014

Si on veut en parler en mal, aussi bien savoir de quoi on parle!!!

Salut!

Lorsque j'ai lu le désormais très célèbre Cinquante nuances de Grey, j'ai vraiment peiné à la lecture.  Mais vraiment.  Ça a été l'horreur.  Je surveillais le nombre de pages qui me restaient à lire, désireuse de le finir au plus vite.  Dans ce cas, pourquoi vouloir à tout prix le finir ce satané bouquin?  Réponse très simple: je voulais me faire le souverain plaisir de pouvoir le descendre sur mon blogue!

Ah, il y a quelque chose de jouissif à taper sur un mauvais livre.  Entendons-nous, je passe mon temps à encenser mes lectures, alors une fois de temps en temps, de dire du mal d'un livre, ça fait le plus grand bien.  Surtout et encore plus quand celui-ci le mérite!  Ça défoule, ça fait du bien, ça sort le méchant!  Ah, le petit plaisir juste un tantinet coupable, juste assez pour lui donner ce petit goût d'interdit si délicieux!

Ceci dit, taper sur un livre pour taper sur un livre est un exercice que je laisse aux snobs de ce monde.  C'est pas bon Fifty Shades?  Je suis d'accord!  L'avez-vous lu?  Non?  Je ne serais pas portée à casser du sucre sur le dos du livre avec vous.  Pourquoi?  Raison très simple: vous ne l'avez pas lu?  De quoi vous parlez?  De ce que vous avez entendu dire, des opinions des autres, de la rumeur publique?  Il y a de fortes chances que j'ai entendu les mêmes choses, ça ne m'intéresse pas.  D'autant plus que les perroquets du ce qui est in et ce qui est out ont la fâcheuse tendance à parler le nez en l'air en pensant qu'ils savent tout parce qu'ils ont écouté ce que tout le monde avait à dire sur le sujet.  Sans avoir lu le livre bien sûr!

J'aime mieux les opinions personnelles.  Quitte à être méchant, soyons-le honnêtement au moins!  Et quand on a connu les horreurs d'une lecture terrible, les souffrances des profondeurs de la nullité littéraire, il est bon de se trouver un compagnon de bagne pour partager ensemble les mauvais souvenirs.  D'autant plus qu'on pourra être encore plus dans le détail.  Se délecter de la médiocrité de tel ou tel passage, se rappeler la minable formulation d'une phrase ou le pitoyable vocabulaire employé, sans parler des retours de situations tellement improbables qu'on éclate de rire en plein milieu d'un moment de tension...

Ça vaut la peine de se taper un mauvais livre dans ces circonstances.  D'autant plus qu'après, on se régale d'autant mieux des bons!

@+ Mariane

3 commentaires:

Gen a dit…

Je suis entièrement d'accord avec toi! Quand un livre est horriblement mauvais, mais devient un phénomène de masse, le lire ça vaut la peine, juste pour pouvoir ensuite le descendre en toute connaissance de cause! ;)

En plus, souvent on aura pas besoin de l'acheter, quelqu'un qui l'a ADORÉ va nous le prêter! :p (ce qui m'est arrivé avec Fifty Shades... mon dieu que c'était mauvais! Twilight à côté, c'était un bijou littéraire!!!)

Prospéryne a dit…

Je n'avais pas pensé à ça, mais c'est vrai, on n'a souvent même pas à l'acheter! Les bouquineries doivent en ce moment être débordées de copies de Fifty Shades... Au fait, j'ai déjà dit que je me suis fait «vendre» Fifty Shades par au moins une douzaine de clientes quand j'étais libraire? -_-

Gen a dit…

Oui, tu nous avais raconté ça je crois! ;)