Résumé:
Depuis 15 ans, Kholl Tran, ancien menvatt, vit retiré au temple, ayant endossé une vie de moine carimate. Jusqu'au jour où une femme tirée de son passé l'incite à de nouveau brandir sa canne dorée et à enfiler son costume de menvatt. Car une personne qu'il ne connait pas encore, mais qui pourrait être la plus importante au monde pour lui pourrait bien être en danger de pire que la mort.
Mon avis:
Encore une fois, on explore une autre dimension du monde des Clowns vengeurs. L'histoire de ce tome-ci se passe avant, après les autres? Aucune idée encore une fois, mais on vient coller un nouveau morceau à l'histoire. Cette fois-ci, la raison pour laquelle les odi-menvatts tuent. Les raisons en seraient en bonne partie religieuse. Bon, pas très fan de la religion comme explication à leurs actes (ça me fait trop penser à l'intégrisme prévalant dans certaines religions sur notre bonne vieille planète), mais ça se tient et ça a l'avantage d'être très bien amené. On suit de près Kholl Tran, à la fois en vraie et à travers un carnet qu'il laisse, adressé à une mystérieuse personne. À travers son présent et son passé donc. Jusqu'à cette personne qu'il ne rencontre qu'à la toute fin du livre... On mêle ici habilement la base du système de pensée des menvatts et des arcurides, ce en quoi ils croient, les fondements de leurs convictions qu'on pourrait presque dire religieuse dans les deux cas. Ils se ressemblent tellement au fond, mais sont incapables de voir leurs ressemblances. Ils sont beaucoup trop ennemis intimes pour ça. Un Clown dérangeant à bien des égards, mais bourré d'action comme on les aime! Et j'espère presque que l'on reverra ailleurs le personnage d'Iskiri, l'ébauche qu'on en a vu m'a énormément plu. Qui lira les autres Clowns saura!
Ma note: 3.75/5
Je remercie Pierre Lavigne des éditions Porte-Bonheur pour ce service de presse.
2 commentaires:
Belle critique, encore une fois...
Je ne te cacherai pas que j'ai hâte de voir celle que tu écriras pour l'ange cornu de Tremblay ;-)
...et surtout, pour Malphas ! Cette descente du côté sombre de Prospéryne... je trépigne d'impatience d'en savoir plus !
ça sera intéressant de comparer ça à ton billet du lundi 10 septembre 2012: "Quand de connaître l'auteur mène à l'horreur"...
@Sébas, la critique de Michel Tremblay es déjà écrite, celle de Malphas attend impatiemment dans un coin de mon cerveau. Mais c'est plus ou moins de l'horreur Malphas, enfin, je dirais que ça ressemble plus à du Edgar Allan Poe, une enquête fantastique je dirais. Mais je serais plus volubile dans ma critique, en attendant, patiente! :P
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