Salut!
Durant mes études secondaires, je me suis frottée à quelques «classiques» d'ici. En fait, j'ai lu Maria Chapdelaine... Wow, toute une incursion dans les classiques! Une de mes amies a lu Bonheur d'occasion et Un homme et son péché. Palpitant. (Palpitant sans point d'exclamation je le souligne!) Bref, on a tous lu ou presque la même dizaine de livres parmi les dit classiques québécois: Maria Chapdelaine, Un homme et son péché, Bonheur d'occasion, Le survenant, Menaud Maître-draveur, Trente arpents, Le fou de l'île ou Pieds nus dans l'aube (Ah oui, c'est vrai, celui-là je l'ai lu!), Le libraire, Tit-Coq pour certains. Enfin, bref, tout ceux-là. Ceux que vous allez maintenant voir au cinéma après avoir pesté quand il fallait les lire au secondaire. Pas beaucoup de variétés non? Il y a juste moi pour les lire pour le plaisir de nos jours...
Pourtant, dans mes pérégrinations sur la planète livre, j'ai croisé nombres de classique excellents. Pourquoi on ne les lit pas dans les écoles? J'ai littéralement adoré Les engagés du Grand-Portage de Léo-Paul Desrosiers sur la traite des fourrures dans l'Ouest canadien au XIXe siècle. Ça n'avait rien à envier en terme de souffle d'écriture à aucune autre oeuvre enlevante que j'ai lu dans ma vie! Et Carcajou ou le diable des bois de Félix Leclerc? Une tellement belle allégorie sur les régimes totalitaires. Ok, l'intrigue fait allusion à Dieu et au Diable, mais sans que cela soit véritablement rattaché à une religion (remarqué, je peux me tromper! Je l'ai lu il y a quelques temps). On lit toujours Le libraire de Gérard Bessette (et ça donne pas une bonne réputation aux libraires!) et on ne lit pas La bagarre que j'ai trouvé beaucoup plus fort que les épanchements nombrilistes de l'écrivain du journal. Ça parle des milieux ouvriers de Montréal, de la difficulté pour les francophones qui avaient une tête sur les épaules de s'en sortir. Des intellectuels et de leur solitude. Bien meilleur!
Je pourrais en citer d'autres pendant encore longtemps. On a le choix. Notre culture littéraire, le fonds dans lequel on peut plonger est beaucoup plus vaste qu'il n'y paraît. On pourrait un peu varier les titres, varier les plaisirs quoi. Rabâcher les mêmes oeuvres sans arrêt, ce n'est pas vendeur auprès des jeunes. Ouvrons nos horizons afin de mieux ouvrir les leurs! Tout le monde ne s'en portera que mieux!
@+ Mariane
P.S. Je suis très consciente que les achats de livres coûtent chers pour les écoles. Reste quand même que parfois, au lieu de racheter le même roman, ils pourraient faire un peu différent!
mercredi 31 octobre 2012
mardi 30 octobre 2012
La promesse d'Érika de Cécilia
La promesse d'Érika Cécilia Les presses libres 134 pages
Résumé:
Après de nombreuses années de mariage et un divorce douloureux, Érika s'est fait une promesse: plus d'engagement, plus d'amour, que du plaisir. Et pour elle, toutes les occasions sont bonnes pour explorer sa sensualité débordante.
Mon avis:
C'est bien, mais c'est gentil. Et un peu court parfois... Le livre est constitué de courts chapitres d'une dizaine de pages, racontant chacune une aventure d'Érika, entrecoupés de courts écarts parlant d'un certain Daniel dont la femme est en train de mourir d'un cancer. Une notre plus sombre sur le récit qui coupe un peu le rythme. Contrairement à bien des récits de littérature érotique que j'ai lu, la psychologie d'Érika n'est pas ici qu'évoquée. Elle est un peu plus élaborée, sans prendre trop de place toutefois. C'est lié à sa fameuse promesse de ne plus s'engager. Promesse qu'on doute fort qu'elle va tenir à la toute fin du livre! Les scènes érotiques sont très bien décrites, mais je les aurais toutes rallongées d'une douzaine de pages. Et j'aurais coupé un peu sur l'importance du non-engagement d'Érika, ou du moins, je l'aurais présenté d'une autre façon, parce que je trouvais que ça faisait un peu coït interrompu. Comme je l'ai dit, c'est bien, mais ça reste juste un gentil petit divertissement, sans ce petit plus qui fait vraiment lever l'histoire. Lever l'histoire? J'ai vraiment écrit ça moi? :P
Ma note: 3.25/5
Merci Josée-Anne pour le cadeau du Trésor de guerre!
Résumé:
Après de nombreuses années de mariage et un divorce douloureux, Érika s'est fait une promesse: plus d'engagement, plus d'amour, que du plaisir. Et pour elle, toutes les occasions sont bonnes pour explorer sa sensualité débordante.
Mon avis:
C'est bien, mais c'est gentil. Et un peu court parfois... Le livre est constitué de courts chapitres d'une dizaine de pages, racontant chacune une aventure d'Érika, entrecoupés de courts écarts parlant d'un certain Daniel dont la femme est en train de mourir d'un cancer. Une notre plus sombre sur le récit qui coupe un peu le rythme. Contrairement à bien des récits de littérature érotique que j'ai lu, la psychologie d'Érika n'est pas ici qu'évoquée. Elle est un peu plus élaborée, sans prendre trop de place toutefois. C'est lié à sa fameuse promesse de ne plus s'engager. Promesse qu'on doute fort qu'elle va tenir à la toute fin du livre! Les scènes érotiques sont très bien décrites, mais je les aurais toutes rallongées d'une douzaine de pages. Et j'aurais coupé un peu sur l'importance du non-engagement d'Érika, ou du moins, je l'aurais présenté d'une autre façon, parce que je trouvais que ça faisait un peu coït interrompu. Comme je l'ai dit, c'est bien, mais ça reste juste un gentil petit divertissement, sans ce petit plus qui fait vraiment lever l'histoire. Lever l'histoire? J'ai vraiment écrit ça moi? :P
Ma note: 3.25/5
Merci Josée-Anne pour le cadeau du Trésor de guerre!
Libellés :
Auteurs A à C,
Commentaire de lecture,
Littérature érotique
lundi 29 octobre 2012
Faire circuler ses livres
Salut!
Dans la vie de tout lecteur, même les écureuils comme moi finissent par regarder leurs tablettes et se dire: ah... je manque de place! Et de trier joyeusement les livres que l'on retrouve dans nos bibliothèques. Celui-ci, je le garde précieusement (lire, dans cette catégorie tous mes Harry Potter, Yoko Tsuno, Reine de Mémoire d'Élisabeth Vonarburg, L'ami retrouvé de Fred Uhlman et Pieds nus dans l'aube de Félix Leclerc. Note: j'oublie les trois-quarts de ceux qui entrent dans cette catégorie), celui-là, je l'ai lu et je ne le relirai pas, celui-là, je ne l'ai pas lu, mais je le garde ou pas? (choix toujours extrêmement difficile!) Fini par se constituer une pile plus ou moins gargantuesque de livres à donner. Maintenant, le plus complexe: à qui je donne ces livres-là?
Choix difficile. De un, il faut le dire, j'ai déjà été en porter chez des bouquinistes à Montréal, mais honnêtement, je ne le referais pas. De un, beaucoup de mes livres sont des services de presse et si pas mal de gens ne se gênent pas pour les revendre, moi, ça me hérisse de voir des livre étampés Service de presse, revente interdite dans des bouquineries. On te l'a donné ce bouquin-là mon homme, le vendre, c'est honteux! Et puis honnêtement, pour la banlieusarde que je suis, ça revient cher de monter à Montréal pour quelques bouquins et pour le peu que l'on fait dessus!
Alors quoi? Les donner? Oui, excellent choix et c'est ce que j'essaie de faire dans la majorité des cas. Mais le problème se pose: le donner à qui? Trouver la bonne personne à qui donner des livres est un art délicat. Une fois, j'ai eu un livre qui parlait de photographie et j'avais un copain photographe, alors là, party! Ça a été facile! Mais comme je suis du genre lectrice iconoclaste, des fois, c'est difficile (oui, j'ai donné Fifty Shades of Grey dès que j'ai fini la lecture et pour une rare fois, je n'ai pas eu à me casser la tête à ce sujet...) Il me reste toujours des livres dont je n'ai pas la moindre idée du à qui le donner. Ceux-là sont mon casse-tête.
Pendant un temps, j'ai pensé avoir trouvé la solution idéale: BookMooch. Un site d'échange tout à fait gratuit. On y met les livres que l'on a à donner et on se crée une liste de souhaits concernant les livres que l'on souhaite échanger. Malheureusement, j'ai vite constaté que la plupart des donneurs de livres sur ce site (en français, je précise), sont européens et trouvent les frais de postes pour l'extérieur de l'Europe trop onéreux. Ce qui ne les empêche pas d'en demander! À un moment donné, on se tanne d'envoyer des livres en Europe et de se faire dire non parce que ça coûte cher de les envoyer en Amérique... Et je le dis, j'ai envoyé des grands formats là-bas qui m'ont coûté une fortune sans avoir droit à un merci! Disons que ça m'a un peu découragée... L'avantage, c'est que j'ai cumulé une banque de points qui me permet maintenant d'importer des livres à peu de frais. Mais je n'en envoie pratiquement plus.
Alors où? Où je donne ces livres, souvent encore en parfait état? J'ai fini par trouver la solution: la bibliothèque municipale. Celle de ma ville collecte les dons en livre durant l'année et deux fois l'an, elle organise une vente publique où les livres sont vendus à prix modiques. Les profits permettent de financer des activités à la bibliothèque. C'est là maintenant que je vais porter mes livres. Là et nulle part ailleurs, à moins qu'un ami ne me les demande. Parce que je suis sûre que là, c'est bien utilisé.
@+ Mariane
Dans la vie de tout lecteur, même les écureuils comme moi finissent par regarder leurs tablettes et se dire: ah... je manque de place! Et de trier joyeusement les livres que l'on retrouve dans nos bibliothèques. Celui-ci, je le garde précieusement (lire, dans cette catégorie tous mes Harry Potter, Yoko Tsuno, Reine de Mémoire d'Élisabeth Vonarburg, L'ami retrouvé de Fred Uhlman et Pieds nus dans l'aube de Félix Leclerc. Note: j'oublie les trois-quarts de ceux qui entrent dans cette catégorie), celui-là, je l'ai lu et je ne le relirai pas, celui-là, je ne l'ai pas lu, mais je le garde ou pas? (choix toujours extrêmement difficile!) Fini par se constituer une pile plus ou moins gargantuesque de livres à donner. Maintenant, le plus complexe: à qui je donne ces livres-là?
Choix difficile. De un, il faut le dire, j'ai déjà été en porter chez des bouquinistes à Montréal, mais honnêtement, je ne le referais pas. De un, beaucoup de mes livres sont des services de presse et si pas mal de gens ne se gênent pas pour les revendre, moi, ça me hérisse de voir des livre étampés Service de presse, revente interdite dans des bouquineries. On te l'a donné ce bouquin-là mon homme, le vendre, c'est honteux! Et puis honnêtement, pour la banlieusarde que je suis, ça revient cher de monter à Montréal pour quelques bouquins et pour le peu que l'on fait dessus!
Alors quoi? Les donner? Oui, excellent choix et c'est ce que j'essaie de faire dans la majorité des cas. Mais le problème se pose: le donner à qui? Trouver la bonne personne à qui donner des livres est un art délicat. Une fois, j'ai eu un livre qui parlait de photographie et j'avais un copain photographe, alors là, party! Ça a été facile! Mais comme je suis du genre lectrice iconoclaste, des fois, c'est difficile (oui, j'ai donné Fifty Shades of Grey dès que j'ai fini la lecture et pour une rare fois, je n'ai pas eu à me casser la tête à ce sujet...) Il me reste toujours des livres dont je n'ai pas la moindre idée du à qui le donner. Ceux-là sont mon casse-tête.
Pendant un temps, j'ai pensé avoir trouvé la solution idéale: BookMooch. Un site d'échange tout à fait gratuit. On y met les livres que l'on a à donner et on se crée une liste de souhaits concernant les livres que l'on souhaite échanger. Malheureusement, j'ai vite constaté que la plupart des donneurs de livres sur ce site (en français, je précise), sont européens et trouvent les frais de postes pour l'extérieur de l'Europe trop onéreux. Ce qui ne les empêche pas d'en demander! À un moment donné, on se tanne d'envoyer des livres en Europe et de se faire dire non parce que ça coûte cher de les envoyer en Amérique... Et je le dis, j'ai envoyé des grands formats là-bas qui m'ont coûté une fortune sans avoir droit à un merci! Disons que ça m'a un peu découragée... L'avantage, c'est que j'ai cumulé une banque de points qui me permet maintenant d'importer des livres à peu de frais. Mais je n'en envoie pratiquement plus.
Alors où? Où je donne ces livres, souvent encore en parfait état? J'ai fini par trouver la solution: la bibliothèque municipale. Celle de ma ville collecte les dons en livre durant l'année et deux fois l'an, elle organise une vente publique où les livres sont vendus à prix modiques. Les profits permettent de financer des activités à la bibliothèque. C'est là maintenant que je vais porter mes livres. Là et nulle part ailleurs, à moins qu'un ami ne me les demande. Parce que je suis sûre que là, c'est bien utilisé.
@+ Mariane
vendredi 26 octobre 2012
Qui se cache derrière le livre?
Salut!
Vous arrivez au Salon du livre. L'auteur est là, devant vous, bien installé à sa table. Des piles de son (ou ses) livre sont là devant lui, l'indispensable stylo pour signer des dédicaces, des signets (qu'il se fera voler sans vergogne tout au long du Salon), une bouteille d'eau, parfois sous la table, parfois discrètement dissimulée sous elle. L'auteur vous attend, prêt à vous parler de son oeuvre, un large sourire étalée sur les lèvres. Son oeuvre vraiment?
Oh, si, quand l'auteur vous présente son livre, c'est bien son oeuvre, ça il n'y a pas à en douter. Mais derrière lui, caché dans l'ombre, de multiples acteurs s'agitent et aident considérablement à mettre au monde l'oeuvre en question. Allons-y un peu voir qui se cache derrière le livre...
L'Éditeur:
Ah oui, mais ça c'est évident. C'est quand même lui qui met son petit logo en bas du livre! Il est là au lancement du livre, parle à tout le monde du livre de son auteur, paie la pub, bref, la totale. Mais il est avant tout celui qui a sorti le livre de l'auteur de la masse des manuscrits reçus et a cru en lui au point de le publier. Il est celui qui a soutenu l'auteur après accepté son manuscrit, dans tout le processus qui suit, lui qui va défendre le livre sur la place publique, fier comme un père le serait de son fils. C'est lui qui se tape toute la partie financière du lancement de livres, les problèmes logistiques, tout ça avec le sourire la plupart du temps, parce que les vrais éditeurs sont aussi passionnés que leurs auteurs.
Le Directeur littéraire:
Petit génie caché du domaine du livre, on ne le découvre que lorsqu'on a affaire à lui ou encore lorsqu'on connaît des auteurs qui nous lance: «Ah, mon dir lit m'a fait c***!!!» Perspicace relecteur, il aide l'auteur (parfois à son corps défendant!) à améliorer son texte, pointant les erreurs, soulignant les incertitudes, corrigeant les fautes. Il oblige l'auteur à se dépasser, à donner le meilleur de lui-même, à aller encore plus loin dans son texte. Il est un bon génie de l'ombre. Vous trouverez son nom caché dans la page précédant la page de couverture, en petits caractères, mais sachez que sans lui, l'auteur ne présenterait pas une oeuvre aussi achevée.
Le Graphiste:
Ben oui! Quoi vous pensiez que les livres étaient envoyés chez l'imprimeur en Word? Que nenni! C'est le graphiste qui patiemment, réorganise le texte, définit marge, paragraphe, chapitre, pagination et autres trucs en apparence sans importance et qu'on oublie facilement si c'est bien fait. Si c'est mal fait par contre, oups, que ça saute au yeux! Il est aussi le grand maître d'oeuvre de l'apparence générale du livre, celle que vous voyez bien souvent avant le sourire de l'auteur, en accord avec l'éditeur. Il choisit la taille et la police du titre, la couleur de la couverture, la façon dont est présentée la quatrième de couverture. C'est aussi lui qui trouve à un endroit où à un endroit le moyen de mettre la binette de l'auteur avec une courte biographie. On trouve son nom par trop loin du directeur littéraire dans le livre, si bien que souvent, on oublie qu'il est là! Il est également celui qui est responsable de l'image de la couverture, excepté si l'éditeur décide de faire appel à...
L'Illustrateur:
Artiste au même titre que l'auteur, il l'est par contre bien plus des couleurs et du traits que des mots. Que voulez-vous, on peut pas être doué partout! C'est lui qui s'amuse à dessiner une superbe couverture, à la soumettre, à se faire dire de changer si ou ça et à perdre patien... à arriver à un superbe résultat au final qui va être l'élément qui va accrocher la couverture et qui va vous attirer irrésistiblement vers le livre. Malgré tout, on trouve son nom en petits caractères sur la quatrième de couverture ou encore pas trop loin de celui du directeur littéraire...
Le Réviseur linguistique:
Celui-ci a le même rôle que votre prof de français au secondaire: il corrige vos fautes! Fautes de grammaire et d'orthographe qui ont échappé à Antidote, mais surtout, faute de syntaxe et autres trucs de la langue française que la plupart des auteurs savent manier de manière créative, mais sans tenir compte de toutes ces jolies petites règles qui font les beautés de notre langue... Mouais. Heureusement que le Réviseur linguistique est là pour veiller au grain! Malheureusement, bien souvent, la seule place qu'on lui trouve est en dessous de celle du directeur littéraire.
L'Imprimeur:
Entre lui et l'auteur, aucun lien, c'est l'éditeur qui se charge de tout, mais reste que ce sont de ses presses que sortent les livres de l'auteur. C'est lui qui fait passer le livre de l'état de fichier numérique au bel objet que vous voyez devant vous. On trouve son nom à la toute fin, dans les dernières pages et c'est vraiment le seul endroit où vous pourrez le voir.
Le Photographe:
C'est lui qui immortalise la binette de l'auteur essayant de passer pour un auteur sérieux alors qu'au fond, il est avant tout content d'avoir réussit à publier un livre et est enthousiaste à l'idée d'enfin voir sa face sur un livre. Le photographe rassure l'auteur et prend au moins une bonne centaine de photos avant de trouver la bonne!
Alors voilà, et je suis sûre que j'en oublie. Alors la prochaine fois que vous aller dans un Salon du livre, pensez à tous ces gens cachés derrière l'auteur qui ont contribué à son succès et que le sourire Colgate de celui-ci vous cache. Ça ne paraît pas, mais ça en prend du monde pour faire un livre!
@+ Mariane
Vous arrivez au Salon du livre. L'auteur est là, devant vous, bien installé à sa table. Des piles de son (ou ses) livre sont là devant lui, l'indispensable stylo pour signer des dédicaces, des signets (qu'il se fera voler sans vergogne tout au long du Salon), une bouteille d'eau, parfois sous la table, parfois discrètement dissimulée sous elle. L'auteur vous attend, prêt à vous parler de son oeuvre, un large sourire étalée sur les lèvres. Son oeuvre vraiment?
Oh, si, quand l'auteur vous présente son livre, c'est bien son oeuvre, ça il n'y a pas à en douter. Mais derrière lui, caché dans l'ombre, de multiples acteurs s'agitent et aident considérablement à mettre au monde l'oeuvre en question. Allons-y un peu voir qui se cache derrière le livre...
L'Éditeur:
Ah oui, mais ça c'est évident. C'est quand même lui qui met son petit logo en bas du livre! Il est là au lancement du livre, parle à tout le monde du livre de son auteur, paie la pub, bref, la totale. Mais il est avant tout celui qui a sorti le livre de l'auteur de la masse des manuscrits reçus et a cru en lui au point de le publier. Il est celui qui a soutenu l'auteur après accepté son manuscrit, dans tout le processus qui suit, lui qui va défendre le livre sur la place publique, fier comme un père le serait de son fils. C'est lui qui se tape toute la partie financière du lancement de livres, les problèmes logistiques, tout ça avec le sourire la plupart du temps, parce que les vrais éditeurs sont aussi passionnés que leurs auteurs.
Le Directeur littéraire:
Petit génie caché du domaine du livre, on ne le découvre que lorsqu'on a affaire à lui ou encore lorsqu'on connaît des auteurs qui nous lance: «Ah, mon dir lit m'a fait c***!!!» Perspicace relecteur, il aide l'auteur (parfois à son corps défendant!) à améliorer son texte, pointant les erreurs, soulignant les incertitudes, corrigeant les fautes. Il oblige l'auteur à se dépasser, à donner le meilleur de lui-même, à aller encore plus loin dans son texte. Il est un bon génie de l'ombre. Vous trouverez son nom caché dans la page précédant la page de couverture, en petits caractères, mais sachez que sans lui, l'auteur ne présenterait pas une oeuvre aussi achevée.
Le Graphiste:
Ben oui! Quoi vous pensiez que les livres étaient envoyés chez l'imprimeur en Word? Que nenni! C'est le graphiste qui patiemment, réorganise le texte, définit marge, paragraphe, chapitre, pagination et autres trucs en apparence sans importance et qu'on oublie facilement si c'est bien fait. Si c'est mal fait par contre, oups, que ça saute au yeux! Il est aussi le grand maître d'oeuvre de l'apparence générale du livre, celle que vous voyez bien souvent avant le sourire de l'auteur, en accord avec l'éditeur. Il choisit la taille et la police du titre, la couleur de la couverture, la façon dont est présentée la quatrième de couverture. C'est aussi lui qui trouve à un endroit où à un endroit le moyen de mettre la binette de l'auteur avec une courte biographie. On trouve son nom par trop loin du directeur littéraire dans le livre, si bien que souvent, on oublie qu'il est là! Il est également celui qui est responsable de l'image de la couverture, excepté si l'éditeur décide de faire appel à...
L'Illustrateur:
Artiste au même titre que l'auteur, il l'est par contre bien plus des couleurs et du traits que des mots. Que voulez-vous, on peut pas être doué partout! C'est lui qui s'amuse à dessiner une superbe couverture, à la soumettre, à se faire dire de changer si ou ça et à perdre patien... à arriver à un superbe résultat au final qui va être l'élément qui va accrocher la couverture et qui va vous attirer irrésistiblement vers le livre. Malgré tout, on trouve son nom en petits caractères sur la quatrième de couverture ou encore pas trop loin de celui du directeur littéraire...
Le Réviseur linguistique:
Celui-ci a le même rôle que votre prof de français au secondaire: il corrige vos fautes! Fautes de grammaire et d'orthographe qui ont échappé à Antidote, mais surtout, faute de syntaxe et autres trucs de la langue française que la plupart des auteurs savent manier de manière créative, mais sans tenir compte de toutes ces jolies petites règles qui font les beautés de notre langue... Mouais. Heureusement que le Réviseur linguistique est là pour veiller au grain! Malheureusement, bien souvent, la seule place qu'on lui trouve est en dessous de celle du directeur littéraire.
L'Imprimeur:
Entre lui et l'auteur, aucun lien, c'est l'éditeur qui se charge de tout, mais reste que ce sont de ses presses que sortent les livres de l'auteur. C'est lui qui fait passer le livre de l'état de fichier numérique au bel objet que vous voyez devant vous. On trouve son nom à la toute fin, dans les dernières pages et c'est vraiment le seul endroit où vous pourrez le voir.
Le Photographe:
C'est lui qui immortalise la binette de l'auteur essayant de passer pour un auteur sérieux alors qu'au fond, il est avant tout content d'avoir réussit à publier un livre et est enthousiaste à l'idée d'enfin voir sa face sur un livre. Le photographe rassure l'auteur et prend au moins une bonne centaine de photos avant de trouver la bonne!
Alors voilà, et je suis sûre que j'en oublie. Alors la prochaine fois que vous aller dans un Salon du livre, pensez à tous ces gens cachés derrière l'auteur qui ont contribué à son succès et que le sourire Colgate de celui-ci vous cache. Ça ne paraît pas, mais ça en prend du monde pour faire un livre!
@+ Mariane
jeudi 25 octobre 2012
Châteaux Bordeaux: 1- Le domaine de Corbeyran et Espé
Châteaux Bordeaux tome 1 Le Domaine Scénario: Corbeyran Dessins: Espé Couleurs: Dimitri Fogolin Glénat 56 pages
Résumé:
Alexandra est de retour en France après dix ans passés aux États-Unis. Experte en management, elle rentre au pays à l'occasion de la mort de son père, vignoble dans le Médoc. Ayant perdu son emploi au États-Unis, elle décide sur un coup de tête de reprendre le vignoble de la famille, malgré les réticences de ses frères et son manque d'expérience dans le domaine vinicole. Mais les embûches se précisent rapidement, entre une exploitation mal gérée depuis des années, une belle-soeur voulant mettre la main sur l'héritage de son mari en vendant le vignoble et des courtiers en vin aux intentions louches. La tâche sera rude pour Alexandra.
Mon avis:
Ce qui m'a plus le plus surprise dans cette BD, outre le scénario très bien ficelé, c'est l'impression de fluidité dans les mouvements des personnages. On dirait qu'ils vont sortir de la page et sauter près de vous tellement leurs mouvements sont naturels et en rien figés. Cela donne un fini particulier à la BD. En plus des coloris soigneusement choisis. On est dans les teintes du Médoc, du vin. Le milieu est bien représenté, mais on sent certains personnages un peu plus caricaturés. Ce sont les «méchants» et leurs intentions ne sont pas pures dès le départ. N'empêche, le tout est intéressant, de par le milieu qu'il dépeint. On entre dans le vignoble en néophyte à la suite d'Alexandra et c'est ainsi que l'on apprend vraiment beaucoup. Pas tant sur le vin en lui-même que sur les vignobles, comment on fait le vin. C'est vraiment intéressant. On sent une intrigue qui se met en place pour plusieurs tomes et c'est bien parce que justement, on a un excellent départ. J'ai bien hâte de voir ce que tout ça va donner.
Ma note: 4/5
Merci Josée-Anne pour le cadeau du Trésor de guerre! ;)
Résumé:
Alexandra est de retour en France après dix ans passés aux États-Unis. Experte en management, elle rentre au pays à l'occasion de la mort de son père, vignoble dans le Médoc. Ayant perdu son emploi au États-Unis, elle décide sur un coup de tête de reprendre le vignoble de la famille, malgré les réticences de ses frères et son manque d'expérience dans le domaine vinicole. Mais les embûches se précisent rapidement, entre une exploitation mal gérée depuis des années, une belle-soeur voulant mettre la main sur l'héritage de son mari en vendant le vignoble et des courtiers en vin aux intentions louches. La tâche sera rude pour Alexandra.
Mon avis:
Ce qui m'a plus le plus surprise dans cette BD, outre le scénario très bien ficelé, c'est l'impression de fluidité dans les mouvements des personnages. On dirait qu'ils vont sortir de la page et sauter près de vous tellement leurs mouvements sont naturels et en rien figés. Cela donne un fini particulier à la BD. En plus des coloris soigneusement choisis. On est dans les teintes du Médoc, du vin. Le milieu est bien représenté, mais on sent certains personnages un peu plus caricaturés. Ce sont les «méchants» et leurs intentions ne sont pas pures dès le départ. N'empêche, le tout est intéressant, de par le milieu qu'il dépeint. On entre dans le vignoble en néophyte à la suite d'Alexandra et c'est ainsi que l'on apprend vraiment beaucoup. Pas tant sur le vin en lui-même que sur les vignobles, comment on fait le vin. C'est vraiment intéressant. On sent une intrigue qui se met en place pour plusieurs tomes et c'est bien parce que justement, on a un excellent départ. J'ai bien hâte de voir ce que tout ça va donner.
Ma note: 4/5
Merci Josée-Anne pour le cadeau du Trésor de guerre! ;)
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Auteurs A à C,
Auteurs D à F,
Bande dessinée,
Commentaire de lecture
mercredi 24 octobre 2012
Se faire raconter des histoires
Salut!
Je me souviens, au primaire, l'une de nos profs avait l'habitude de nous faire la lecture à voix haute. Elle prenait toujours un livre d'action susceptible de plaire à tout le monde. Quand elle annonçait la lecture, la classe au complet rangeait cahiers et crayons à la vitesse de l'éclair pour se suspendre à ses lèvres. La règle était simple, un chapitre à la fois, mais ils nous arrivaient de la supplier de continuer quand même, quitte à arriver à la dernière seconde aux autobus. C'était un moment magique, un des rares où dans notre classe, on pouvait entendre une mouche voler. La prof avait le tour de faire des lectures vivantes. Je me souviens encore de quelques fragments de ces histoires même toutes ces années après et elles ont toujours le son de sa voix. J'avais essayé de les lire à la place, mais ce n'était pas pareil.
Pensez-y, nos ancêtres, bien souvent analphabètes, se réunissaient autour du feu pour raconter et se faire raconter des histoires. Nous ne sommes pas bien différents d'eux. Les moyens de diffuser de telles oeuvres sont bien différents (ça m'étonnerait qu'au Moyen Âge, il y avait des CDMP3...), mais la base, de laisser une voix nous guider dans une intrigue, elle est présente depuis des millénaires. Il y a aussi les histoires que nos parents nous lisaient à voix haute le soir avant d'aller dormir. Tant de beaux souvenirs!
Ce qui veut en bonne partie dire que je comprends très bien l'engouement actuel pour les livres audios. Qui n'aime pas se faire raconter des histoires? Entendre une voix expressive nous parler, mettant une intonation et une couleur à un texte. Je ne suis pas une grande adepte, mais j'avoue que pour les longs voyages solitaire en voiture, ça fait très agréable et moins répétitif que de la musique. On glisse le CD dans le lecteur et on file sur la route, bien tranquillement, les mains sur le volant, mais la tête dans une histoire qu'une voix chaleureuse nous raconte.
Parce qu'il y a un charme certain à écouter quelqu'un nous raconter une histoire. La voix transmet avec ses milliers de nuances bien des petites choses que l'écrit peut plus difficilement faire. C'est également un filtre, parce que je ne peux m'empêcher de me dire que je n'aurais personnellement pas donné telle ou telle intonation à cette phrase précise, que le personne n'aurait pas prononcé cette phrase de cette façon. Ce n'est pas le livre. L'audio et l'écrit se complètent et se renvoient la balle, le plaisir de l'un n'étant pas le plaisir de l'autre. Par contre, cela peut être vraiment pratique quand on a les mains occupées que de pouvoir découvrir une histoire racontée par la voix de quelqu'un. Une autre façon de découvrir la littérature. Qui a ses charmes, différents, mais tout aussi évident!
@+ Mariane
Je me souviens, au primaire, l'une de nos profs avait l'habitude de nous faire la lecture à voix haute. Elle prenait toujours un livre d'action susceptible de plaire à tout le monde. Quand elle annonçait la lecture, la classe au complet rangeait cahiers et crayons à la vitesse de l'éclair pour se suspendre à ses lèvres. La règle était simple, un chapitre à la fois, mais ils nous arrivaient de la supplier de continuer quand même, quitte à arriver à la dernière seconde aux autobus. C'était un moment magique, un des rares où dans notre classe, on pouvait entendre une mouche voler. La prof avait le tour de faire des lectures vivantes. Je me souviens encore de quelques fragments de ces histoires même toutes ces années après et elles ont toujours le son de sa voix. J'avais essayé de les lire à la place, mais ce n'était pas pareil.
Pensez-y, nos ancêtres, bien souvent analphabètes, se réunissaient autour du feu pour raconter et se faire raconter des histoires. Nous ne sommes pas bien différents d'eux. Les moyens de diffuser de telles oeuvres sont bien différents (ça m'étonnerait qu'au Moyen Âge, il y avait des CDMP3...), mais la base, de laisser une voix nous guider dans une intrigue, elle est présente depuis des millénaires. Il y a aussi les histoires que nos parents nous lisaient à voix haute le soir avant d'aller dormir. Tant de beaux souvenirs!
Ce qui veut en bonne partie dire que je comprends très bien l'engouement actuel pour les livres audios. Qui n'aime pas se faire raconter des histoires? Entendre une voix expressive nous parler, mettant une intonation et une couleur à un texte. Je ne suis pas une grande adepte, mais j'avoue que pour les longs voyages solitaire en voiture, ça fait très agréable et moins répétitif que de la musique. On glisse le CD dans le lecteur et on file sur la route, bien tranquillement, les mains sur le volant, mais la tête dans une histoire qu'une voix chaleureuse nous raconte.
Parce qu'il y a un charme certain à écouter quelqu'un nous raconter une histoire. La voix transmet avec ses milliers de nuances bien des petites choses que l'écrit peut plus difficilement faire. C'est également un filtre, parce que je ne peux m'empêcher de me dire que je n'aurais personnellement pas donné telle ou telle intonation à cette phrase précise, que le personne n'aurait pas prononcé cette phrase de cette façon. Ce n'est pas le livre. L'audio et l'écrit se complètent et se renvoient la balle, le plaisir de l'un n'étant pas le plaisir de l'autre. Par contre, cela peut être vraiment pratique quand on a les mains occupées que de pouvoir découvrir une histoire racontée par la voix de quelqu'un. Une autre façon de découvrir la littérature. Qui a ses charmes, différents, mais tout aussi évident!
@+ Mariane
mardi 23 octobre 2012
Maître et serviteur de Léon Tolstoï
Maître et serviteur Léon Tolstoï Édition établie par la Bibliothèque russe et slave 58 pages Lu en numérique*
Résumé:
Vassili Andréitch Brekhounov a une affaire importante à traiter. Il quitte sa demeure en pleine tempête de neige, alors que la nuit est proche, de peur de voir celle-ci lui filer sous le nez. Ignorant les éléments et les appels à la sagesse, il décide de foncer dans la poudrière blanche, tout entier à son idée de profit.
Mon avis:
Ce récit, bref, est plus une nouvelle qu'un roman, mais il semble bien représenté, à mon sens, l'écriture de Tolstoï: ça parle de la Russie, de l'âme du paysan russe, de ceux qui ont fait le pays pendant des siècles. C'est une histoire simple, un homme désirant plier la nature à sa volonté et qui découvre qu'il ne le peut pas de la plus dure des façons. Il n'y a qu'une poignée de personnages, mais ceux-ci sont découpés à la serpe, à gros traits: ils représentent des figures éternelles plus que des personnages définis et en ce sens, ils sont universels. Dans la cinquantaine de pages que compte la nouvelle, on suit l'introspection de Vassili Andréitch, depuis l'arrogance de l'homme d'affaire au départ jusqu'au complet retournement vers la fin. Un peu également celle de Nikita, son serviteur, qui l'accompagne dans cette aventure, serviteur jusqu'au bout des ongles que ce Nikita, incapable d'inventer une pensée personnelle. Qui suivra son maître, même si les décisions de celui-ci manque singulièrement de jugement. Une nouvelle courte, dont la fin m'a un peu surprise, mais qui en même temps est excellente, très parlante je trouve. Reste maintenant à me taper quelque chose de Tolstoï d'un peu plus substantiel!
Ma note: 4/5
* Le livre numérique que j'ai lu est disponible ici. L'édition française a été établie par la Bibliothèque russe et slave qui demande à ce qu'on mentionne la provenance de ses fichiers, ce que je fais évidemment avec grand plaisir!
Résumé:
Vassili Andréitch Brekhounov a une affaire importante à traiter. Il quitte sa demeure en pleine tempête de neige, alors que la nuit est proche, de peur de voir celle-ci lui filer sous le nez. Ignorant les éléments et les appels à la sagesse, il décide de foncer dans la poudrière blanche, tout entier à son idée de profit.
Mon avis:
Ce récit, bref, est plus une nouvelle qu'un roman, mais il semble bien représenté, à mon sens, l'écriture de Tolstoï: ça parle de la Russie, de l'âme du paysan russe, de ceux qui ont fait le pays pendant des siècles. C'est une histoire simple, un homme désirant plier la nature à sa volonté et qui découvre qu'il ne le peut pas de la plus dure des façons. Il n'y a qu'une poignée de personnages, mais ceux-ci sont découpés à la serpe, à gros traits: ils représentent des figures éternelles plus que des personnages définis et en ce sens, ils sont universels. Dans la cinquantaine de pages que compte la nouvelle, on suit l'introspection de Vassili Andréitch, depuis l'arrogance de l'homme d'affaire au départ jusqu'au complet retournement vers la fin. Un peu également celle de Nikita, son serviteur, qui l'accompagne dans cette aventure, serviteur jusqu'au bout des ongles que ce Nikita, incapable d'inventer une pensée personnelle. Qui suivra son maître, même si les décisions de celui-ci manque singulièrement de jugement. Une nouvelle courte, dont la fin m'a un peu surprise, mais qui en même temps est excellente, très parlante je trouve. Reste maintenant à me taper quelque chose de Tolstoï d'un peu plus substantiel!
Ma note: 4/5
* Le livre numérique que j'ai lu est disponible ici. L'édition française a été établie par la Bibliothèque russe et slave qui demande à ce qu'on mentionne la provenance de ses fichiers, ce que je fais évidemment avec grand plaisir!
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Auteurs J à L,
Commentaire de lecture,
Littérature russe,
Résolutions 2012
lundi 22 octobre 2012
Les couvertures de livres
Salut!
À la droite de votre écran se retrouve toujours une collection de couvertures de livres. Ce sont ceux que je suis en train de lire et oui, je l'avoue, il n'y a jamais qu'un seul. Si jamais ça devenait le cas pour un temps prolongé, vous pouvez m'emmener chez le médecin, je vais être rendue là... :P
Je suis un peu maniaque, il faut le souligner. Je mets toujours la couverture du livre que je suis en train de lire. S'il y a une couverture plus récente, plus facile à trouver, je m'obstine avec Google Images jusqu'à ce que je trouve. Une seule exception et je m'en souviens: Mademoiselle Else d'Arthur Schnitzler. Après avoir consulté 20 pages sans trouver, j'ai abandonné... C'est la seule fois où c'est arrivé. En deux ans de blogue, je me suis fait un point d'honneur de toujours mettre la couverture exacte du livre que je lisais.
Ah oui, petit détail: souvent, je mets également le lien vers le site web de ma librairie. Vous cliquer sur l'image et hop, vous voici à la porte de mon boulot. Faut bien que je lui fasse un peu de pub à ce site web, je passe tellement de temps à le bichonner! ;)
Donc, disons que sur ce point, tout allait bien dans le meilleur des mondes jusqu'à ce que débarque dans ma vie une petite révolution: les fichiers numériques libres de droits. Ou si vous préférez, comme vous montez une extraordinaire bibliothèque pleines de classiques de la littérature sans vous casser la tête le moins du monde, ni sortir du confort de votre foyer. Le hic? Les fichiers numériques de livres libres de droits n'ont pas de couverture... Ou si peu!
Alors, je fais quoi? C'est le genre de question qui fait faire des pirouettes à mon sens de l'éthique et à ma conscience. Écoutez, si je peux passer 20 minutes à chercher la couverture exacte d'un livre sur Google Images, comment voulez-vous que je me contente de simplement prendre l'image d'un autre livre pour la mettre sur un fichier numérique???? Parce que, et ça, c'est important de le savoir, le libre de droit, c'est une jungle. Certains sites fournissent des fichiers d'excellente qualité et d'autres de la vraie merde. On a pas de gage de qualité. Et évidemment, je suis du genre à souligner ça dans mes critiques (Perfectionniste moi? Mais pas du tout voyons! :P ) alors je n'irais pas mettre l'image ornant la couverture de l'édition Folio des Trois mousquetaires pour dire que le fichier est nul à c***. Tout le monde, par très naturelle association, va faire le lien entre le Folio et ma critique, alors que ça ne serait pas le cas. Alors quoi?
J'ai réussi à éviter cet écueil avec mes trois premières lectures, soit Le pays des fourrures de Jules Verne (pour laquelle j'ai mis la couverture originale de la toute première édition) ainsi qu'avec Oliver Twist et Le blé en herbe (pour lesquelles j'ai trouvé des couvertures génériques sans mention de maisons d'éditions). Avec Marianne de George Sand, j'ai frappé un très sérieux mur. Parce que j'ai battu mon record de recherche de 20 pages avant de trouver une couverture générique que je trouvais laide, mais que j'ai pris, faute de mieux.
Ça commençait à devenir pour moi un problème, d'autant plus sérieux que très honnêtement, j'aime bien avoir de jolies images à droite pour annoncer mes lectures. Alors est venu le flash: Eurêka! Je vais les faire moi-même! Bon, après quelques recherches, je découvre que j'ai un logiciel d'édition d'images fourni avec Windows et ça n'a pas pris 10 minutes pour que je comprenne que lui et moi n'étions pas sur la même longueur d'ondes (mon ordinateur peut témoigner du nombre de mots d'église que j'ai prononcé durant ces dix minutes). Finalement, grâce à une graphiste de mes amis (encore merci ClaudeL!), j'ai pu mettre la main sur un logiciel avec lequel travailler s'est avéré un bonheur! Vous avez vu (et reverrez) le fruit de mes premiers essais pour Léon Tolstoï et son Maître et serviteur. Ok tout le monde, prenez bonne note qu'il s'agit de mon premier essai. Je vais essayer de faire encore mieux la prochaine fois. Maintenant que je sais comment faire! :P
@+ Mariane
À la droite de votre écran se retrouve toujours une collection de couvertures de livres. Ce sont ceux que je suis en train de lire et oui, je l'avoue, il n'y a jamais qu'un seul. Si jamais ça devenait le cas pour un temps prolongé, vous pouvez m'emmener chez le médecin, je vais être rendue là... :P
Je suis un peu maniaque, il faut le souligner. Je mets toujours la couverture du livre que je suis en train de lire. S'il y a une couverture plus récente, plus facile à trouver, je m'obstine avec Google Images jusqu'à ce que je trouve. Une seule exception et je m'en souviens: Mademoiselle Else d'Arthur Schnitzler. Après avoir consulté 20 pages sans trouver, j'ai abandonné... C'est la seule fois où c'est arrivé. En deux ans de blogue, je me suis fait un point d'honneur de toujours mettre la couverture exacte du livre que je lisais.
Ah oui, petit détail: souvent, je mets également le lien vers le site web de ma librairie. Vous cliquer sur l'image et hop, vous voici à la porte de mon boulot. Faut bien que je lui fasse un peu de pub à ce site web, je passe tellement de temps à le bichonner! ;)
Donc, disons que sur ce point, tout allait bien dans le meilleur des mondes jusqu'à ce que débarque dans ma vie une petite révolution: les fichiers numériques libres de droits. Ou si vous préférez, comme vous montez une extraordinaire bibliothèque pleines de classiques de la littérature sans vous casser la tête le moins du monde, ni sortir du confort de votre foyer. Le hic? Les fichiers numériques de livres libres de droits n'ont pas de couverture... Ou si peu!
Alors, je fais quoi? C'est le genre de question qui fait faire des pirouettes à mon sens de l'éthique et à ma conscience. Écoutez, si je peux passer 20 minutes à chercher la couverture exacte d'un livre sur Google Images, comment voulez-vous que je me contente de simplement prendre l'image d'un autre livre pour la mettre sur un fichier numérique???? Parce que, et ça, c'est important de le savoir, le libre de droit, c'est une jungle. Certains sites fournissent des fichiers d'excellente qualité et d'autres de la vraie merde. On a pas de gage de qualité. Et évidemment, je suis du genre à souligner ça dans mes critiques (Perfectionniste moi? Mais pas du tout voyons! :P ) alors je n'irais pas mettre l'image ornant la couverture de l'édition Folio des Trois mousquetaires pour dire que le fichier est nul à c***. Tout le monde, par très naturelle association, va faire le lien entre le Folio et ma critique, alors que ça ne serait pas le cas. Alors quoi?
J'ai réussi à éviter cet écueil avec mes trois premières lectures, soit Le pays des fourrures de Jules Verne (pour laquelle j'ai mis la couverture originale de la toute première édition) ainsi qu'avec Oliver Twist et Le blé en herbe (pour lesquelles j'ai trouvé des couvertures génériques sans mention de maisons d'éditions). Avec Marianne de George Sand, j'ai frappé un très sérieux mur. Parce que j'ai battu mon record de recherche de 20 pages avant de trouver une couverture générique que je trouvais laide, mais que j'ai pris, faute de mieux.
Ça commençait à devenir pour moi un problème, d'autant plus sérieux que très honnêtement, j'aime bien avoir de jolies images à droite pour annoncer mes lectures. Alors est venu le flash: Eurêka! Je vais les faire moi-même! Bon, après quelques recherches, je découvre que j'ai un logiciel d'édition d'images fourni avec Windows et ça n'a pas pris 10 minutes pour que je comprenne que lui et moi n'étions pas sur la même longueur d'ondes (mon ordinateur peut témoigner du nombre de mots d'église que j'ai prononcé durant ces dix minutes). Finalement, grâce à une graphiste de mes amis (encore merci ClaudeL!), j'ai pu mettre la main sur un logiciel avec lequel travailler s'est avéré un bonheur! Vous avez vu (et reverrez) le fruit de mes premiers essais pour Léon Tolstoï et son Maître et serviteur. Ok tout le monde, prenez bonne note qu'il s'agit de mon premier essai. Je vais essayer de faire encore mieux la prochaine fois. Maintenant que je sais comment faire! :P
@+ Mariane
vendredi 19 octobre 2012
Le plaisir de quelques heures le nez dans un bouquin
Salut!
En tant normal, je peux lire environ une heure ou deux par jour, mais guère plus. Et encore là, pas en continue. Quelques minutes ici, une demie-heure là, quelques dizaines de minutes avant d'aller me coucher etc. Je lis beaucoup, mais il est plutôt rare que je puisse me permettre de lire en prenant vraiment le temps de me plonger dans un bouquin pendant plus qu'une heure. Ces moments-là sont des moments de pur plaisir.
Je suis bien confortablement assise dans mon divan, mon livre à la main. C'est souvent le soir. Quand tout est calme. Moins de chance que le téléphone sonne, que l'on frappe à ma porte ou encore que les bruits de la rue me dérange. Je suis seule, avec mon livre. Je m'installe confortablement, souvent emmitouflée dans une couverture si c'est l'hiver, une tasse de thé ou un verre de vin à portée si j'en aie envie et je plonge. Il n'y a que moi et mon livre. Je ne surveille pas l'heure parce qu'il me faut retourner au boulot ensuite ou encore parce que je dois rejoindre mon lit pour ne pas être trop fatiguée le lendemain. Je peux refermer ma bulle. Me concentrer uniquement sur l'intrigue, sur les personnages, la beauté de l'écriture. Faire le vide et ne profiter que de la littérature.
De tels moments sont rares, mais ils en sont d'autant plus précieux. Ils me permettent souvent de passer au travers un livre en quelques heures, bien souvent pour le finir. C'est habituellement avec un livre entamé que je m'offre un tel luxe. Un luxe rare, mais combien apprécié à sa juste valeur quand j'ai l'occasion d'en profiter!
@+ Mariane
En tant normal, je peux lire environ une heure ou deux par jour, mais guère plus. Et encore là, pas en continue. Quelques minutes ici, une demie-heure là, quelques dizaines de minutes avant d'aller me coucher etc. Je lis beaucoup, mais il est plutôt rare que je puisse me permettre de lire en prenant vraiment le temps de me plonger dans un bouquin pendant plus qu'une heure. Ces moments-là sont des moments de pur plaisir.
Je suis bien confortablement assise dans mon divan, mon livre à la main. C'est souvent le soir. Quand tout est calme. Moins de chance que le téléphone sonne, que l'on frappe à ma porte ou encore que les bruits de la rue me dérange. Je suis seule, avec mon livre. Je m'installe confortablement, souvent emmitouflée dans une couverture si c'est l'hiver, une tasse de thé ou un verre de vin à portée si j'en aie envie et je plonge. Il n'y a que moi et mon livre. Je ne surveille pas l'heure parce qu'il me faut retourner au boulot ensuite ou encore parce que je dois rejoindre mon lit pour ne pas être trop fatiguée le lendemain. Je peux refermer ma bulle. Me concentrer uniquement sur l'intrigue, sur les personnages, la beauté de l'écriture. Faire le vide et ne profiter que de la littérature.
De tels moments sont rares, mais ils en sont d'autant plus précieux. Ils me permettent souvent de passer au travers un livre en quelques heures, bien souvent pour le finir. C'est habituellement avec un livre entamé que je m'offre un tel luxe. Un luxe rare, mais combien apprécié à sa juste valeur quand j'ai l'occasion d'en profiter!
@+ Mariane
jeudi 18 octobre 2012
Cinquante nuances de Grey de EL James
Cinquante nuances de Grey EL James JC Lattès 551 pages
Résumé:
Anastasia Steele est une étudiante en littérature tout ce qu'il y a de plus ordinaire jusqu'au jour où elle rencontre le milliardaire Christian Grey en remplaçant au pied levé sa meilleure amie pour une entrevue. Rapidement, ils se revoient et malgré l'attirance incroyable qu'il y a entre eux, Anastasia ne peut s'empêcher de remarquer les côtés sombres de Christian: maniaque du contrôle, il refuse d'être touché et de parler de lui-même. Lorsqu'elle découvre en plus qu'il est un adepte du sado-masochisme, elle ne peut s'empêcher de douter, même si son désir pour lui est extrêmement puissant.
Mon avis:
Ce livre, c'est du Harlequin. Du HAR-LE-QUIN. Rien de plus et rien de moins. Une histoire où le plus important est avant tout de savoir si oui ou non ils vont finir ensemble et toute la valse-hésitation qui va avec, où c'est des fois oui, des fois non. Ok, l'aspect sado-masochiste, relation Dominant-Soumis, fait différent, mais c'est tellement mal écrit que ça reste dans cette catégorie quand même. On effleure, on en parle, mais ça ne va pas plus loin que quelques scènes qui passeraient pour des trucs pour midinettes à comparer du Marquis de Sade. L'horreur! De plus et ça, je ne peux m'empêcher de le dire, j'ai pensé à plusieurs reprises à mes amis qui font de la direction littéraire en lisant ce livre: un conseil, ne le lisez pas, vous allez vous arracher les cheveux! Des adjectifs qualificatifs qui reviennent une multitude de fois dans un même chapitre, des tournures de phrases répétitives, bref, rien de ce côté-là. Au niveau de l'écriture, c'est pourri. On m'avait pourtant prévenue. Comme me l'a dit la rep de cette maison d'édition: mais c'est tellement mal écrit! La psychologie des personnages est ultra-primaire (miss est nunuche et monsieur est un ténébreux au lourd passé qu'on nous dévoile évidemment au compte-goutte), donc tous les éléments sont là pour un bon vieux roman Harlequin comme on est habitué d'en voir passer en série. Petit détail qui m'a fait littéralement lever au plafond, quand Anastasia demande à Christian pourquoi il aime le sado-masochisme, il lui répond qu'il est comme ça. La même réponse qu'un batteur de femme aurait dit à sa conjointe après sa première volée. Hum... Christian fait des efforts à sa façon durant tout le livre, mais bon, il reste comme il est. Et le sexe? C'est tellement exagéré, mais tellement que ça en perd à peu près toute vraisemblance. Les scènes sont courtes (même pas 100 pages sur 550) et vraiment, j'ai tellement lu mieux! Voyez-vous mesdames, cette chère Anastasia a son premier orgasme lors de sa première relation sexuelle alors que monsieur... lui caresse les seins!!!!!!!!!!!!!! Et à chaque fois, elle jouit pratiquement sur commande, en rasant perdre conscience à tous les coups tellement son homme il est bo-eau! Il lui fait de l'effet parce qu'il est beau, hein, rien d'autre. Ah oui, petit truc en passant, il ne maîtrise pas les préliminaires, c'est pas son truc, comme il le dit lui-même. Donc, côté littérature érotique, j'ai lu largement mieux! Côté sado-masochiste? Euh, trois scènes, ma fois relativement soft au final dans tout le livre. On passe beaucoup plus de temps dans l'intrigue à en parler qu'à le faire, en particulier concernant le fameux contrat qui doit lié Ana et Christian en tant que Soumise et Dominant. Pour vous dire, on en parle durant environ 450 pages sur 550 et je ne vous dis pas comment ça fini! (ceux qui veulent le savoir, envoyez-moi un courriel, ça va me faire plaisir). Bref, beaucoup de bruit pour vraiment, mais vraiment rien au final. Si vous voulez lire quelque chose de mieux dans le genre, aller lire les séries de bit-lit chez Milady, ça au moins ça vaut vraiment la peine!
Ma note: 2/5
Je remercie (quand même!) Hachette et plus particulièrement Valérie pour ce service de presse. (oui, je sais, tu m'avais prévenue...)
Résumé:
Anastasia Steele est une étudiante en littérature tout ce qu'il y a de plus ordinaire jusqu'au jour où elle rencontre le milliardaire Christian Grey en remplaçant au pied levé sa meilleure amie pour une entrevue. Rapidement, ils se revoient et malgré l'attirance incroyable qu'il y a entre eux, Anastasia ne peut s'empêcher de remarquer les côtés sombres de Christian: maniaque du contrôle, il refuse d'être touché et de parler de lui-même. Lorsqu'elle découvre en plus qu'il est un adepte du sado-masochisme, elle ne peut s'empêcher de douter, même si son désir pour lui est extrêmement puissant.
Mon avis:
Ce livre, c'est du Harlequin. Du HAR-LE-QUIN. Rien de plus et rien de moins. Une histoire où le plus important est avant tout de savoir si oui ou non ils vont finir ensemble et toute la valse-hésitation qui va avec, où c'est des fois oui, des fois non. Ok, l'aspect sado-masochiste, relation Dominant-Soumis, fait différent, mais c'est tellement mal écrit que ça reste dans cette catégorie quand même. On effleure, on en parle, mais ça ne va pas plus loin que quelques scènes qui passeraient pour des trucs pour midinettes à comparer du Marquis de Sade. L'horreur! De plus et ça, je ne peux m'empêcher de le dire, j'ai pensé à plusieurs reprises à mes amis qui font de la direction littéraire en lisant ce livre: un conseil, ne le lisez pas, vous allez vous arracher les cheveux! Des adjectifs qualificatifs qui reviennent une multitude de fois dans un même chapitre, des tournures de phrases répétitives, bref, rien de ce côté-là. Au niveau de l'écriture, c'est pourri. On m'avait pourtant prévenue. Comme me l'a dit la rep de cette maison d'édition: mais c'est tellement mal écrit! La psychologie des personnages est ultra-primaire (miss est nunuche et monsieur est un ténébreux au lourd passé qu'on nous dévoile évidemment au compte-goutte), donc tous les éléments sont là pour un bon vieux roman Harlequin comme on est habitué d'en voir passer en série. Petit détail qui m'a fait littéralement lever au plafond, quand Anastasia demande à Christian pourquoi il aime le sado-masochisme, il lui répond qu'il est comme ça. La même réponse qu'un batteur de femme aurait dit à sa conjointe après sa première volée. Hum... Christian fait des efforts à sa façon durant tout le livre, mais bon, il reste comme il est. Et le sexe? C'est tellement exagéré, mais tellement que ça en perd à peu près toute vraisemblance. Les scènes sont courtes (même pas 100 pages sur 550) et vraiment, j'ai tellement lu mieux! Voyez-vous mesdames, cette chère Anastasia a son premier orgasme lors de sa première relation sexuelle alors que monsieur... lui caresse les seins!!!!!!!!!!!!!! Et à chaque fois, elle jouit pratiquement sur commande, en rasant perdre conscience à tous les coups tellement son homme il est bo-eau! Il lui fait de l'effet parce qu'il est beau, hein, rien d'autre. Ah oui, petit truc en passant, il ne maîtrise pas les préliminaires, c'est pas son truc, comme il le dit lui-même. Donc, côté littérature érotique, j'ai lu largement mieux! Côté sado-masochiste? Euh, trois scènes, ma fois relativement soft au final dans tout le livre. On passe beaucoup plus de temps dans l'intrigue à en parler qu'à le faire, en particulier concernant le fameux contrat qui doit lié Ana et Christian en tant que Soumise et Dominant. Pour vous dire, on en parle durant environ 450 pages sur 550 et je ne vous dis pas comment ça fini! (ceux qui veulent le savoir, envoyez-moi un courriel, ça va me faire plaisir). Bref, beaucoup de bruit pour vraiment, mais vraiment rien au final. Si vous voulez lire quelque chose de mieux dans le genre, aller lire les séries de bit-lit chez Milady, ça au moins ça vaut vraiment la peine!
Ma note: 2/5
Je remercie (quand même!) Hachette et plus particulièrement Valérie pour ce service de presse. (oui, je sais, tu m'avais prévenue...)
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Littérature érotique
mercredi 17 octobre 2012
Relations parents-jeunes lecteurs
Salut!
Constatation faite au bout de quelques années dans une librairie: on peut séparer les types de parents en deux grands genres quand il s'agit des lectures de leurs enfants: la première catégorie trouve que leurs jeunes ne lisent pas assez et aimerait bien qu'ils lisent davantage et la deuxième... se plaint que leurs enfants passent leur temps à lire! Trouvez l'erreur! Mais bon, comme bien souvent quand il s'agit de jeunes lecteurs, je me demande souvent si ce ne serait pas les parents, l'erreur...
Tout ça pour dire que la relation entre les parents et les jeunes lecteurs est très souvent complexe et est faite de malentendus, de petites disputes et d'une bonne dose de patience de part et d'autres. Mais aussi parfois de complicité. Je viens d'une famille tout à fait exemplaire sur ce point de vue. Ma mère a tenu mordicus à ce que Frérot et moi aimions lire et pourtant, je l'ai entendu vitupérer plus souvent qu'à mon tour qu'elle était incapable de me faire décoller le nez de mes bouquins (petite note ici, je lisais moitié moins qu'actuellement...). Par contre, mon père a toujours su respecter ma passion et dans une moindre mesure, la partager. Âgée d'une dizaine d'années, j'ai passé une période très classique où je lisais planquée sous mes couvertures. Et bien il venait me piquer mes BDs cachées sous l'oreiller... Il voulait les lire lui aussi! J'ai par la suite pris l'habitude de les dissimuler au pied du lit!
Par contre, mes parents étaient toujours intéressés à connaître le détail des livres que je lisais. Comme ils ne prenaient jamais autant le temps de lire que moi, ils adoraient que je leur fasse le résumé. Autour de la table du souper, je laissais la bouffe refroidir dans mon assiette en les régalant de l'intrigue du livre que j'étais en train de lire. Public silencieux (ou en train de mastiquer, c'est selon!), ils m'écoutaient toujours avec attention. C'est de cette époque que j'ai gardé la déplorable habitude de raconter la fin des livres que je lis!
Tout ça pour dire que la lecture et l'appétit de lire des jeunes est un mystère pour bien des parents. Ils voient leur enfant le nez dans un bouquin et et il leur apparaît comme parti pour une autre planète. Il n'est pas là, pas ici, pas maintenant. Une planète duquel il est parfois difficile de les faire descendre. Autant que de leur faire lâcher leur foutu jeu vidéo sans doute! Mais bien souvent, une planète duquel les parents sont exclus. Il suffit de voir deux jeunes ados parler entre elles de leur dernier livre de Young adult favori et d'observer la mère pour qu'on puisse le comprendre. Les parents sont incapable de suivre le rythme, tout entier à leur carrière, aux tâches ménagères et à leurs propres loisirs. De voir leurs enfants se mettre soudainement en train de parler de moldus, de Poudlard ou encore d'un mystérieux professeur Dumbledore (il enseigne où lui? Dans une université célèbre? Comme Stephen Hawking?) doit être sérieusement perturbant! Ils parlent une langue qui leur est inconnue. Explore des mondes qu'ils n'ont pas le temps d'explorer. Acquiers une certaine indépendance. C'est comme si par le biais de la lecture, l'enfant prenait pour la première fois une certaine autonomie face à ses parents, parce que de par la nature même de la lecture, ce n'est pas une activité que l'on peut faire en famille.
Alors, la recette du bonheur? Il n'y en a pas. Tout dépend du type de lecteurs, de l'attitude de sa famille, de la relation des parents avec les livres. Comme dans tous les domaines de la vie familiale, ça demande un ajustement de la part de tous. Et même si la majorité des parents que je vois sont un peu dépassés par la relation de leurs enfants avec la lecture, ils ont le grand mérite d'essayer de la respecter et de l'encourager. Et ça, c'est vraiment la partie la plus importante.
@+ Mariane
Constatation faite au bout de quelques années dans une librairie: on peut séparer les types de parents en deux grands genres quand il s'agit des lectures de leurs enfants: la première catégorie trouve que leurs jeunes ne lisent pas assez et aimerait bien qu'ils lisent davantage et la deuxième... se plaint que leurs enfants passent leur temps à lire! Trouvez l'erreur! Mais bon, comme bien souvent quand il s'agit de jeunes lecteurs, je me demande souvent si ce ne serait pas les parents, l'erreur...
Tout ça pour dire que la relation entre les parents et les jeunes lecteurs est très souvent complexe et est faite de malentendus, de petites disputes et d'une bonne dose de patience de part et d'autres. Mais aussi parfois de complicité. Je viens d'une famille tout à fait exemplaire sur ce point de vue. Ma mère a tenu mordicus à ce que Frérot et moi aimions lire et pourtant, je l'ai entendu vitupérer plus souvent qu'à mon tour qu'elle était incapable de me faire décoller le nez de mes bouquins (petite note ici, je lisais moitié moins qu'actuellement...). Par contre, mon père a toujours su respecter ma passion et dans une moindre mesure, la partager. Âgée d'une dizaine d'années, j'ai passé une période très classique où je lisais planquée sous mes couvertures. Et bien il venait me piquer mes BDs cachées sous l'oreiller... Il voulait les lire lui aussi! J'ai par la suite pris l'habitude de les dissimuler au pied du lit!
Par contre, mes parents étaient toujours intéressés à connaître le détail des livres que je lisais. Comme ils ne prenaient jamais autant le temps de lire que moi, ils adoraient que je leur fasse le résumé. Autour de la table du souper, je laissais la bouffe refroidir dans mon assiette en les régalant de l'intrigue du livre que j'étais en train de lire. Public silencieux (ou en train de mastiquer, c'est selon!), ils m'écoutaient toujours avec attention. C'est de cette époque que j'ai gardé la déplorable habitude de raconter la fin des livres que je lis!
Tout ça pour dire que la lecture et l'appétit de lire des jeunes est un mystère pour bien des parents. Ils voient leur enfant le nez dans un bouquin et et il leur apparaît comme parti pour une autre planète. Il n'est pas là, pas ici, pas maintenant. Une planète duquel il est parfois difficile de les faire descendre. Autant que de leur faire lâcher leur foutu jeu vidéo sans doute! Mais bien souvent, une planète duquel les parents sont exclus. Il suffit de voir deux jeunes ados parler entre elles de leur dernier livre de Young adult favori et d'observer la mère pour qu'on puisse le comprendre. Les parents sont incapable de suivre le rythme, tout entier à leur carrière, aux tâches ménagères et à leurs propres loisirs. De voir leurs enfants se mettre soudainement en train de parler de moldus, de Poudlard ou encore d'un mystérieux professeur Dumbledore (il enseigne où lui? Dans une université célèbre? Comme Stephen Hawking?) doit être sérieusement perturbant! Ils parlent une langue qui leur est inconnue. Explore des mondes qu'ils n'ont pas le temps d'explorer. Acquiers une certaine indépendance. C'est comme si par le biais de la lecture, l'enfant prenait pour la première fois une certaine autonomie face à ses parents, parce que de par la nature même de la lecture, ce n'est pas une activité que l'on peut faire en famille.
Alors, la recette du bonheur? Il n'y en a pas. Tout dépend du type de lecteurs, de l'attitude de sa famille, de la relation des parents avec les livres. Comme dans tous les domaines de la vie familiale, ça demande un ajustement de la part de tous. Et même si la majorité des parents que je vois sont un peu dépassés par la relation de leurs enfants avec la lecture, ils ont le grand mérite d'essayer de la respecter et de l'encourager. Et ça, c'est vraiment la partie la plus importante.
@+ Mariane
mardi 16 octobre 2012
Rose de Tatiana de Rosnay
Rose Tatiana de Rosnay Audiolib Lu par Nathalie Hons 295 minutes
Résumé:
Rose Bazelet vit rue Childebert, à Paris. Une vie paisible de vieille dame depuis que son époux Armand est mort, dix ans auparavant. Jusqu'au jour où arrive la lettre fatidique: sa maison va être détruite pour l'agrandissement d'un boulevard lié aux grands travaux de Haussmann. Mais Rose refuse de quitter sa maison, là, où elle a vécu pratiquement toute sa vie. Elle l'a promis à son époux avant sa mort.
Mon avis:
Une belle histoire, mais très triste. L'auteur utilise un procédé intéressant pour raconter cette histoire: le texte est une longue lettre que Rose écrit à son défunt époux pour lui parler, lui raconter. Lui expliquer ce qu'est sa vie depuis son décès et aussi lui parler de sa maison, leur maison, auquel il était si attaché. C'est assez littéraire et c'est pourquoi ça paraît quand même pas mal sur le livre audio. Des phrases qui auraient été très belles à l'écrit tombent moins bien à l'oral et on y voit plus certains «tics d'écritures» que l'on ne l'aurait pas remarqué à l'écrit. L'histoire est belle, poignante, mais simple en même temps. Un peu prévisible, mais en même temps, quelle ballade dans le Paris de la seconde moitié du XIXe siècle! La littérature, les transformations de Paris sous Haussmann (le coeur de l'histoire, il n'y a pas à dire!), l'art de la fleuristerie, toute la vie de cette époque, bouillonnante et puissante. J'ai quelques fois accroché sur la manière dont la lectrice accentuait les phrases, genre sa voix montait alors que je l'aurais fait descendre ce genre de détails, mais ça doit être très personnel. Ça doit correspondre à la façon dont on aborde le texte et là-dessus, ohlàlà, tous les goûts sont permis! Ce livre n'a pas la puissance d'Elle s'appelait Sarah, mais offre tout de même un très beau moment de lecture et une visite dans un Paris oublié qui valait largement le détour!.
Ma note: 4/5
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Littérature française,
Livre audio
lundi 15 octobre 2012
Maudits signets!
Salut!
S'il y a un truc que l'on apprend très très vite en librairie, c'est que les distributeurs de livres ont une très drôle de façon de compter. Ils nous envoient une douzaine de copies d'un livre et... un paquet de 50 signets! Arg! Ok, mettons que l'on met un signet dans chaque livre, ça en fait quand même 38 dont on ne sait pas trop quoi faire. On les laisse à la caisse pour les clients certes, mais disons tout de même que si 4 ou 5 distributeurs font la même chose avec 4 ou 5 livres... C'est ça, vous avez compris!
OK, les signets sont un argument promotionnel efficace. C'est petit, simple à faire et à distribuer et en prime, ça ne coûte vraiment pas cher. Par contre, que de gaspillage! Une petite pliure, un coin tourné et hop, au recyclage (ou à la poubelle!). Idem si c'est un signet sur un livre de l'heure: quelques mois après, ils sont périmés en quelque sorte et pfiou, au bac vert. Fort heureusement, les signets littéraires tiennent plus longtemps.
Je sais qu'en Salon du livre, les signets sont très utiles. En librairie... Moins, même si pour certaines choses, ça reste très utile. Comme objet promotionnel, c'est génial, mais est-on obligé d'en avoir autant? Une partie du problème vient du fait que les imprimeurs emballent ça en paquet de 50, c'est vraiment beaucoup trop. On finit par s'y faire, mais honnêtement, quand je regarde ces piles de signets, je me dis que ça reste quand même un sacré gaspillage...
@+ Mariane
S'il y a un truc que l'on apprend très très vite en librairie, c'est que les distributeurs de livres ont une très drôle de façon de compter. Ils nous envoient une douzaine de copies d'un livre et... un paquet de 50 signets! Arg! Ok, mettons que l'on met un signet dans chaque livre, ça en fait quand même 38 dont on ne sait pas trop quoi faire. On les laisse à la caisse pour les clients certes, mais disons tout de même que si 4 ou 5 distributeurs font la même chose avec 4 ou 5 livres... C'est ça, vous avez compris!
OK, les signets sont un argument promotionnel efficace. C'est petit, simple à faire et à distribuer et en prime, ça ne coûte vraiment pas cher. Par contre, que de gaspillage! Une petite pliure, un coin tourné et hop, au recyclage (ou à la poubelle!). Idem si c'est un signet sur un livre de l'heure: quelques mois après, ils sont périmés en quelque sorte et pfiou, au bac vert. Fort heureusement, les signets littéraires tiennent plus longtemps.
Je sais qu'en Salon du livre, les signets sont très utiles. En librairie... Moins, même si pour certaines choses, ça reste très utile. Comme objet promotionnel, c'est génial, mais est-on obligé d'en avoir autant? Une partie du problème vient du fait que les imprimeurs emballent ça en paquet de 50, c'est vraiment beaucoup trop. On finit par s'y faire, mais honnêtement, quand je regarde ces piles de signets, je me dis que ça reste quand même un sacré gaspillage...
@+ Mariane
vendredi 12 octobre 2012
Les enfants lumière de Serge Lamothe
Les enfants lumière Serge Lamothe Altò 164 pages
Résumé:
Dans un univers futuriste et absurde, une jeune fille met fin au turbolibéralisme, le dernier gouvernement devient une date de référence historique et les baleines peuvent apparaître dans une explosion, tout comme les mouchoirs de poche recouvrir le monde!
Critique:
Absurde, ça part dans toutes les directions. Attention, dans ce livre, vous devez mettre votre sens du réalisme en veilleuse et vous laissez emporter par l'histoire. C'est absurde, fou, ça mêle joyeusement les concepts dans une atmosphère futuriste où rien n'a plus de sens et où le nom de famille de tout le monde est Baldwin. On est à la recherche des enfants lumière comme d'autres rechercherait la pierre philosophale, une espèce d'utopie dont personne n'est vraiment sûr, mais en même temps, on les recherche parce que tout le monde le fait. Bizarre comme récit, mais porté par une très belle écriture. En fait, dans ce genre de livre, le but recherché est de déstabilisé le lecteur. Et bien, dans mon cas, mission accomplie! Par contre, je dois avouer que ce n'est pas ce que je préfère en littérature. Je ne suis pas fan de m'obstiner avec un livre pour le comprendre parce que justement, il ne faut pas le comprendre, ni le prendre au second degré, mais bien juste regardé l'univers étalé devant nous sans essayer de lui trouver une logique. Je dois pas être le public cible de ce genre de bouquin quoi...
Ma note: 3.75/5
Je remercie Diffusion du livre Dimédia et plus particulièrement Isabelle pour ce service de presse.
Résumé:
Dans un univers futuriste et absurde, une jeune fille met fin au turbolibéralisme, le dernier gouvernement devient une date de référence historique et les baleines peuvent apparaître dans une explosion, tout comme les mouchoirs de poche recouvrir le monde!
Critique:
Absurde, ça part dans toutes les directions. Attention, dans ce livre, vous devez mettre votre sens du réalisme en veilleuse et vous laissez emporter par l'histoire. C'est absurde, fou, ça mêle joyeusement les concepts dans une atmosphère futuriste où rien n'a plus de sens et où le nom de famille de tout le monde est Baldwin. On est à la recherche des enfants lumière comme d'autres rechercherait la pierre philosophale, une espèce d'utopie dont personne n'est vraiment sûr, mais en même temps, on les recherche parce que tout le monde le fait. Bizarre comme récit, mais porté par une très belle écriture. En fait, dans ce genre de livre, le but recherché est de déstabilisé le lecteur. Et bien, dans mon cas, mission accomplie! Par contre, je dois avouer que ce n'est pas ce que je préfère en littérature. Je ne suis pas fan de m'obstiner avec un livre pour le comprendre parce que justement, il ne faut pas le comprendre, ni le prendre au second degré, mais bien juste regardé l'univers étalé devant nous sans essayer de lui trouver une logique. Je dois pas être le public cible de ce genre de bouquin quoi...
Ma note: 3.75/5
Je remercie Diffusion du livre Dimédia et plus particulièrement Isabelle pour ce service de presse.
jeudi 11 octobre 2012
Drôles de clients! Prise 11
Ok, celle-là ne concerne pas les clients, mais elle est bonne quand même.
Une des mes collègues passe une commande avec un représentant pour avoir une série de bandes dessinées. Quand il lui demande combien d'exemplaire elle veut, elle lui répond 8. Il lui offre alors d'en prendre plus et de lui fournir un présentoir pour les placer (notre espace est assez réduit en bandes dessinées). Ma collègue refuse, disant qu'avec 8 exemplaires, on serait tout à fait correct.
On pense que le représentant a fait une petite erreur en pitonnant dans son ordinateur parce qu'on a reçu aucun exemplaire de cette BD, mais... 8 présentoirs!
Une cliente appelle en magasin pour avoir le numéro de téléphone d'un fournisseur.
-Euh, pourquoi donc?
-Ben là, l'année passé, j'avais payé mon agenda 10.24$ et cette année je l'ai payé 10.34$, je veux savoir pourquoi ça a augmenté.
-...
(En fait l'agenda n'a pas changé de prix, c'est la TVQ qui a augmenté!)
Une des mes collègues passe une commande avec un représentant pour avoir une série de bandes dessinées. Quand il lui demande combien d'exemplaire elle veut, elle lui répond 8. Il lui offre alors d'en prendre plus et de lui fournir un présentoir pour les placer (notre espace est assez réduit en bandes dessinées). Ma collègue refuse, disant qu'avec 8 exemplaires, on serait tout à fait correct.
On pense que le représentant a fait une petite erreur en pitonnant dans son ordinateur parce qu'on a reçu aucun exemplaire de cette BD, mais... 8 présentoirs!
*******************************************
Une cliente appelle à la librairie, petite voix chevrotante, une dame âgée de toute évidence.
- Je voudrais commander un livre s'il-vous plaît.
- Bien sûr, lequel?
- Pardon, j'ai pas compris!
- Quel livre voulez-vous commander Madame?
- Hein?
- QUEL LIVRE VOULEZ-VOUS COMMANDER?
- Ah, (elle me donne le titre et l'auteur)
- Il me faudrait votre nom et votre numéro de téléphone.
- Qu'avez-vous dit?
- VOTRE NOM?
- Ah Mme Tremblay (nom fictif)
- VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE?
- J'ai pas compris!
- MME TREMBLAY, QUEL EST VOTRE NU-MÉ-RO DE TÉ-LÉ-PHO-NE?
- Ah, 450-771-2345
- MERCI! ON VA VOUS APPELER QUAND LE LIVRE VA ÊTRE ARRIVÉ.
- Hein?
(Découragement total...)
- BONNE JOURNÉE MME TREMBLAY
- Vous allez m'appeler quand mon livre va être arrivé?
- OUI!!
- Ah merci, bonne journée!
Je raccroche le téléphone, il sonne aussitôt, c'est ma collègue au comptoir de la papeterie (nos comptoirs sont distants de 15 mètres au moins.) Le sourire dans la voix, elle me lance:
- Mme Tremblay voulait commander un livre?
***************************************************
Une cliente appelle en magasin pour avoir le numéro de téléphone d'un fournisseur.
-Euh, pourquoi donc?
-Ben là, l'année passé, j'avais payé mon agenda 10.24$ et cette année je l'ai payé 10.34$, je veux savoir pourquoi ça a augmenté.
-...
(En fait l'agenda n'a pas changé de prix, c'est la TVQ qui a augmenté!)
***************************************************
Ok, celle-là non plus n'a pas rapport avec les clients, mais elle vaut la peine d'être comptée.
Je trouve une de mes collègues temps partiel dans un coin du magasin complètement figée.
-Qu'est-ce qui se passe?
-Il y a quelque chose dans le mur!
Persuadée que ce n'était rien, je lui dit de ne pas s'en faire et de continuer son travail.
Pas plus de cinq minutes plus tard, j'entends à mon tour un drôle de grattements dans le même coin et surprise, je vois une chauve-souris prendre son envol dans le magasin! Elle a volé entre les rayonnages de livres pendant un bon 5 minutes avant que mon patron ne réussisse à l'attraper. Pauvre chauve-souris! Enfin, je ne sais pas pourquoi, elle a évité la section bandes dessinées. Elle avait sans doute peur de Batman...
@+ Mariane
Je trouve une de mes collègues temps partiel dans un coin du magasin complètement figée.
-Qu'est-ce qui se passe?
-Il y a quelque chose dans le mur!
Persuadée que ce n'était rien, je lui dit de ne pas s'en faire et de continuer son travail.
Pas plus de cinq minutes plus tard, j'entends à mon tour un drôle de grattements dans le même coin et surprise, je vois une chauve-souris prendre son envol dans le magasin! Elle a volé entre les rayonnages de livres pendant un bon 5 minutes avant que mon patron ne réussisse à l'attraper. Pauvre chauve-souris! Enfin, je ne sais pas pourquoi, elle a évité la section bandes dessinées. Elle avait sans doute peur de Batman...
@+ Mariane
mercredi 10 octobre 2012
Marianne de George Sand
Marianne Georges Sand 72 pages Lu en numérique *
Résumé:
Pierre André, homme modeste qui toute sa vie a été arrêté par sa timidité, revient s'installer dans sa région natale après avoir travailler pendant des années à Paris. Il compte se retirer là, auprès de sa mère. Il y a bien sa jeune voisine, Marianne Chevreuse, mais comme il est son parrain, il ne peut espérer, d'ailleurs, sa modestie l'empêche d'y penser. L'arrivée d'un jeune parisien, souhaitant mettre épouser Marianne pour mettre la main sur sa dot et sur son logis vient bouleverser l'équilibre de la vie de Pierre André.
Mon avis:
Ça ressemble beaucoup à La Mare au diable, un homme plus âgé aimant une femme plus jeune que lui et se laissant arrêter par tout plein de petits détails que la vie en société impose. C'est très bien écrit, ce qui ne surprend guère sous la plume de Georges Sand, mais ces chastes chassés-croisés amoureux sont d'une autre époque et font preuve d'un charme passé. Il faut bien aimer l'époque pour l'apprécier, sinon, ben on trouve ça un peu plat. N'empêche, les personnages sont intéressants, Marianne et son indépendance assumée, rare pour l'époque, Pierre André et sa modestie maladive. Entre eux, Madame André et le jeune Parisien ont peu d'envergure, mais ce n'est pas grave. Ils sont là pour servir une autre histoire. En fait, le tout aurait très facilement pu être adapté en pièce de théâtre si ce n'est l'importance incroyable accordée à la nature. Là-dessus, c'est du Georges Sand tout craché. Les beautés de la nature et de la simplicité de la vie rurale sont largement vantée et aussi le respect de la nature dans sa beauté propre, sans les artifices de l'art ou de la science. Un bon petit livre, lecture facile et rapide, mais pas son meilleur. En fait, c'est parce que l'héroïne a le même prénom que moi que j'avais envie de lire cette histoire!
Ma note: 3.25/5
* Le fichier numérique que j'ai lu étant de piètre qualité (certains mots étaient remplacés par des signes genres ?&Yeuse pour Chevreuse par exemple et les paragraphes étaient placés d'une façon absolument pas conforme au texte), je ne vous mets pas le lien. De toutes façons, j'ai aucune foutue idée de l'endroit où je l'ai pris celui-là!
Résumé:
Pierre André, homme modeste qui toute sa vie a été arrêté par sa timidité, revient s'installer dans sa région natale après avoir travailler pendant des années à Paris. Il compte se retirer là, auprès de sa mère. Il y a bien sa jeune voisine, Marianne Chevreuse, mais comme il est son parrain, il ne peut espérer, d'ailleurs, sa modestie l'empêche d'y penser. L'arrivée d'un jeune parisien, souhaitant mettre épouser Marianne pour mettre la main sur sa dot et sur son logis vient bouleverser l'équilibre de la vie de Pierre André.
Mon avis:
Ça ressemble beaucoup à La Mare au diable, un homme plus âgé aimant une femme plus jeune que lui et se laissant arrêter par tout plein de petits détails que la vie en société impose. C'est très bien écrit, ce qui ne surprend guère sous la plume de Georges Sand, mais ces chastes chassés-croisés amoureux sont d'une autre époque et font preuve d'un charme passé. Il faut bien aimer l'époque pour l'apprécier, sinon, ben on trouve ça un peu plat. N'empêche, les personnages sont intéressants, Marianne et son indépendance assumée, rare pour l'époque, Pierre André et sa modestie maladive. Entre eux, Madame André et le jeune Parisien ont peu d'envergure, mais ce n'est pas grave. Ils sont là pour servir une autre histoire. En fait, le tout aurait très facilement pu être adapté en pièce de théâtre si ce n'est l'importance incroyable accordée à la nature. Là-dessus, c'est du Georges Sand tout craché. Les beautés de la nature et de la simplicité de la vie rurale sont largement vantée et aussi le respect de la nature dans sa beauté propre, sans les artifices de l'art ou de la science. Un bon petit livre, lecture facile et rapide, mais pas son meilleur. En fait, c'est parce que l'héroïne a le même prénom que moi que j'avais envie de lire cette histoire!
Ma note: 3.25/5
* Le fichier numérique que j'ai lu étant de piètre qualité (certains mots étaient remplacés par des signes genres ?&Yeuse pour Chevreuse par exemple et les paragraphes étaient placés d'une façon absolument pas conforme au texte), je ne vous mets pas le lien. De toutes façons, j'ai aucune foutue idée de l'endroit où je l'ai pris celui-là!
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mardi 9 octobre 2012
Bloganniversaire! Qui me lit?
Salut à tous et à toutes!
C'est aujourd'hui que mon blogue souffle ses deux chandelles! Youppi!
Je suis super contente et super fière de ce blogue. Beaucoup de boulot que de tenir un blogue quotidien, mais en même temps, quelle belle aventure. Ok, j'ai une faveur à vous demander, un cadeau d'anniversaire pour mon bloguanniversaire... Je voudrais savoir qui me lit. Alors, que vous veniez ici de temps à autre ou tous les jours, que ce soit votre première visite ou que la dernière remonte à longtemps, que vous commentiez trois fois par semaine ou jamais, je voudrais que vous laissiez un petit message pour me dire qui vous êtes dans les commentaires en bas de la page. Juste aujourd'hui, mais SVP, prenez deux petites minutes de votre temps pour me faire ce petit cadeau!
@+ Mariane
C'est aujourd'hui que mon blogue souffle ses deux chandelles! Youppi!
Je suis super contente et super fière de ce blogue. Beaucoup de boulot que de tenir un blogue quotidien, mais en même temps, quelle belle aventure. Ok, j'ai une faveur à vous demander, un cadeau d'anniversaire pour mon bloguanniversaire... Je voudrais savoir qui me lit. Alors, que vous veniez ici de temps à autre ou tous les jours, que ce soit votre première visite ou que la dernière remonte à longtemps, que vous commentiez trois fois par semaine ou jamais, je voudrais que vous laissiez un petit message pour me dire qui vous êtes dans les commentaires en bas de la page. Juste aujourd'hui, mais SVP, prenez deux petites minutes de votre temps pour me faire ce petit cadeau!
@+ Mariane
lundi 8 octobre 2012
Les frères Sisters de Patrick de Witt
Les frères Sisters Patrick de Witt Altò 401 pages
Résumé:
Le Commodore envoie ses hommes de main, les frères Charlie et Eli Sisters tuer un homme, Hermann Warm, en Californie, en pleine ruée vers l'or.
Mon avis:
Ok, résumé très bref, mais je ne peux faire autrement. Parce que raconter un bout de l'histoire de ce livre, c'est commencer et on doit ensuite tout raconter. Tout simplement parce que cette histoire, c'est un road trip à cheval, un horse trip si vous préférez. On part et on suit les frères Sisters tout au long de leurs aventures sur le chemin vers la Californie. C'est Eli qui raconte leur histoire. Charlie est le frère aîné, dominant, agressif, c'est lui qui a entraîné son petit frère dans cette vie de dangers et de mort. On sent très vite qu'Eli ne partage pas les goûts de son frère pour le sang et les aventures, mais il le suit par loyauté. En tombant amoureux de toutes les filles qui lui accorde un peu d'intérêt en chemin! Ce n'est pas une intrigue solide et étoffée, on suit les personnages le long de leur route, sans qu'il y ait véritablement d'histoire. Et le livre a avantage pour conserver l'intérêt à être lu dans une période rapprochée (ce que je n'ai pas fait). Bien écrit par contre et démystifiant largement le mythe des cow boys et de la ruée vers l'or. Un western spaghetti en quelque sorte. Intéressant, mais sans plus.
Ma note: 3.5/5
Je remercie les éditions Altò et plus particulièrement Isabelle pour ce service de presse.
Résumé:
Le Commodore envoie ses hommes de main, les frères Charlie et Eli Sisters tuer un homme, Hermann Warm, en Californie, en pleine ruée vers l'or.
Mon avis:
Ok, résumé très bref, mais je ne peux faire autrement. Parce que raconter un bout de l'histoire de ce livre, c'est commencer et on doit ensuite tout raconter. Tout simplement parce que cette histoire, c'est un road trip à cheval, un horse trip si vous préférez. On part et on suit les frères Sisters tout au long de leurs aventures sur le chemin vers la Californie. C'est Eli qui raconte leur histoire. Charlie est le frère aîné, dominant, agressif, c'est lui qui a entraîné son petit frère dans cette vie de dangers et de mort. On sent très vite qu'Eli ne partage pas les goûts de son frère pour le sang et les aventures, mais il le suit par loyauté. En tombant amoureux de toutes les filles qui lui accorde un peu d'intérêt en chemin! Ce n'est pas une intrigue solide et étoffée, on suit les personnages le long de leur route, sans qu'il y ait véritablement d'histoire. Et le livre a avantage pour conserver l'intérêt à être lu dans une période rapprochée (ce que je n'ai pas fait). Bien écrit par contre et démystifiant largement le mythe des cow boys et de la ruée vers l'or. Un western spaghetti en quelque sorte. Intéressant, mais sans plus.
Ma note: 3.5/5
Je remercie les éditions Altò et plus particulièrement Isabelle pour ce service de presse.
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vendredi 5 octobre 2012
La lecture et les intellectuels
Salut!
Il me semble souvent qu'il y a une constante: la plupart des intellectuels sont aussi de grands lecteurs. Je prends intellectuel au sens large. Hommes d'états, philosophes, scientifiques, ils ont tous en commun d'avoir plongé le nez dans des livres. Oh, pas toujours des romans et même moins souvent qu'à leur tour, il faut le dire. Le domaine des essais semble leur être plus accessible. D'ailleurs, c'est leur domaine, celui des idées.
N'empêche, c'est une constante, les gens qui développent une pensée propre, des idées propres commencent par se frotter à celle des autres. Lisez n'importe quelle biographie d'un homme politique marquant et en vous citant ses influences, on vous citera les auteurs qu'il a lu. Peu importe lequel. De Nelson Mandela à Gandhi, de Winston Churchill à Barack Obama, tous les leaders puisent leur inspiration dans les écrits d'autres personnes. On peut ne pas être d'accord avec leurs convictions ça c'est sûr, mais ils ont en commun de s'être assis et d'avoir pris la peine de lire. Et souvent beaucoup.
Que lisent-ils? Dur à dire. En tout cas, dans bien des cas, des essais. Mais pas seulement. Mandela a soutenu le moral de ses codétenus à Robben Islands grâce à un poème, Invictus de Wiliam Ernest Henley. Les prisonniers de l'île semblait beaucoup apprécié également le théâtre de Shakespeare. Dans une biographie de Bill Clinton, j'ai lu qu'il dévorait les biographies d'autres hommes politiques avant de devenir président, de tous les horizons. Gandhi était un admirateur de Léon Tolstoï et d'Henry David Thoreau, célèbre pour avoir passer une nuit en prison à cause de son refus de payer des impôts à un état esclavagiste. Adolf Hitler a mis à profit son emprisonnement à la prison de Landsberg suite au putsh raté de Munich pour lire toute une série d'ouvrages qui lui ont permis d'approfondir sa pensée politique, de Nietzsche à Marx en passant par un très grand nombre de biographies. Et je pourrais faire une très longue liste.
Pourquoi? Notons un point en commun entre tous les intellectuels: ils défendent un point de vue très personnel et souvent, des idées nouvelles. Ils ont réfléchi. Ils ont remis en question l'héritage intellectuel dans lequel ils avaient grandi. Et ils ont été chercher ailleurs pour avoir des réponses aux questions qu'ils se posaient. Quel meilleur moyen pour eux de les trouver que de lire? Un livre, c'est le fruit de la réflexion d'un auteur, peu importe le moyen utilisé. Fiction, essai, poésie, tout est bon pour explorer une question qui les touche. La façon correspondra à celle qu'ils jugent la meilleure pour passer leur message. Et le lecteur pourra à son tour y opposer ses propres idéaux. Réfléchir aux interrogations qu'il porte en lui en voyant les choses sous un angle différent. Et confronter ses réflexions à celles d'une autre personne sur le même sujet. Par livre interposé. Une bonne raison de lire n'est-ce pas?
Ok, ce n'est pas la seule raison qui pousse à ouvrir un bouquin, mais on dirait que pour une certaine catégorie de personne, c'est la raison principale. Une bonne raison quand à moi. Espérons juste que leur réflexion serve l'humanité au mieux.
@+ Mariane
Il me semble souvent qu'il y a une constante: la plupart des intellectuels sont aussi de grands lecteurs. Je prends intellectuel au sens large. Hommes d'états, philosophes, scientifiques, ils ont tous en commun d'avoir plongé le nez dans des livres. Oh, pas toujours des romans et même moins souvent qu'à leur tour, il faut le dire. Le domaine des essais semble leur être plus accessible. D'ailleurs, c'est leur domaine, celui des idées.
N'empêche, c'est une constante, les gens qui développent une pensée propre, des idées propres commencent par se frotter à celle des autres. Lisez n'importe quelle biographie d'un homme politique marquant et en vous citant ses influences, on vous citera les auteurs qu'il a lu. Peu importe lequel. De Nelson Mandela à Gandhi, de Winston Churchill à Barack Obama, tous les leaders puisent leur inspiration dans les écrits d'autres personnes. On peut ne pas être d'accord avec leurs convictions ça c'est sûr, mais ils ont en commun de s'être assis et d'avoir pris la peine de lire. Et souvent beaucoup.
Que lisent-ils? Dur à dire. En tout cas, dans bien des cas, des essais. Mais pas seulement. Mandela a soutenu le moral de ses codétenus à Robben Islands grâce à un poème, Invictus de Wiliam Ernest Henley. Les prisonniers de l'île semblait beaucoup apprécié également le théâtre de Shakespeare. Dans une biographie de Bill Clinton, j'ai lu qu'il dévorait les biographies d'autres hommes politiques avant de devenir président, de tous les horizons. Gandhi était un admirateur de Léon Tolstoï et d'Henry David Thoreau, célèbre pour avoir passer une nuit en prison à cause de son refus de payer des impôts à un état esclavagiste. Adolf Hitler a mis à profit son emprisonnement à la prison de Landsberg suite au putsh raté de Munich pour lire toute une série d'ouvrages qui lui ont permis d'approfondir sa pensée politique, de Nietzsche à Marx en passant par un très grand nombre de biographies. Et je pourrais faire une très longue liste.
Pourquoi? Notons un point en commun entre tous les intellectuels: ils défendent un point de vue très personnel et souvent, des idées nouvelles. Ils ont réfléchi. Ils ont remis en question l'héritage intellectuel dans lequel ils avaient grandi. Et ils ont été chercher ailleurs pour avoir des réponses aux questions qu'ils se posaient. Quel meilleur moyen pour eux de les trouver que de lire? Un livre, c'est le fruit de la réflexion d'un auteur, peu importe le moyen utilisé. Fiction, essai, poésie, tout est bon pour explorer une question qui les touche. La façon correspondra à celle qu'ils jugent la meilleure pour passer leur message. Et le lecteur pourra à son tour y opposer ses propres idéaux. Réfléchir aux interrogations qu'il porte en lui en voyant les choses sous un angle différent. Et confronter ses réflexions à celles d'une autre personne sur le même sujet. Par livre interposé. Une bonne raison de lire n'est-ce pas?
Ok, ce n'est pas la seule raison qui pousse à ouvrir un bouquin, mais on dirait que pour une certaine catégorie de personne, c'est la raison principale. Une bonne raison quand à moi. Espérons juste que leur réflexion serve l'humanité au mieux.
@+ Mariane
mercredi 3 octobre 2012
Format poche et classiques québécois
Salut!
Dans son essai, Alain Grandbois est-il un écrivain québécois?, l'auteur Patrick Moreau faisait une critique à mots couverts de l'absence de rééditions en poche des classiques de notre littérature. Pas faux. Mais pas vrai non plus. Il faut dire qu'il faut savoir de quoi on parle quand même.
Quand je regarde le présentoir Folio à la librairie, bourré de classiques, de grands auteurs dans lequel l'intégrale de leurs oeuvres sont disponibles, je peux comprendre son commentaire. Le fond de littérature française classique est riche et très bien défendu par ses éditeurs. On peut facilement trouver les trois quarts de la production des auteurs classiques français en format poche facilement et à un prix abordable.
Néanmoins, j'ai comme l'impression que la situation ici a tendance à s'améliorer. On a plusieurs excellentes collections en format poche qui couvre la littérature, la poésie, le théâtre et oui, aussi les grands essais qui ont marqué notre histoire. Typo, 10/10, BQ, Boréal compact et plus récemment Fides ont d'excellents catalogues de littérature qui contiennent beaucoup de classiques, de notre littérature, mais aussi beaucoup de livres plus récents.
Il faut le dire, la tradition de la réédition en format poche est beaucoup plus récente ici. Ça ne fait pas si longtemps que les éditeurs se lancent dans le format poche à une échelle plus importante que le microscopique fond pour les écoles puissent se procurer des classiques à coût abordable. En fait, depuis que je suis en librairie, j'ai même au contraire constaté une augmentation des rééditions en poche. Une très bonne nouvelle dans les faits, parce que de voir les nouveautés en format poche ne peut qu'aider la vigueur des ventes et donc par la même occasion entretenir les catalogues, permettre de mettre en valeur les fonds littéraires et etc...
Ce ne sont peut-être pas les catalogues et ce qu'ils proposent qui nous empêchent de goûter pleinement à nos classiques québécois. C'est peut-être plutôt le fait qu'on ne parle toujours que de la même poignée de livres de notre patrimoine littéraire dans nos écoles. Mais ça, c'est un tout autre débat!
@+ Mariane
Dans son essai, Alain Grandbois est-il un écrivain québécois?, l'auteur Patrick Moreau faisait une critique à mots couverts de l'absence de rééditions en poche des classiques de notre littérature. Pas faux. Mais pas vrai non plus. Il faut dire qu'il faut savoir de quoi on parle quand même.
Quand je regarde le présentoir Folio à la librairie, bourré de classiques, de grands auteurs dans lequel l'intégrale de leurs oeuvres sont disponibles, je peux comprendre son commentaire. Le fond de littérature française classique est riche et très bien défendu par ses éditeurs. On peut facilement trouver les trois quarts de la production des auteurs classiques français en format poche facilement et à un prix abordable.
Néanmoins, j'ai comme l'impression que la situation ici a tendance à s'améliorer. On a plusieurs excellentes collections en format poche qui couvre la littérature, la poésie, le théâtre et oui, aussi les grands essais qui ont marqué notre histoire. Typo, 10/10, BQ, Boréal compact et plus récemment Fides ont d'excellents catalogues de littérature qui contiennent beaucoup de classiques, de notre littérature, mais aussi beaucoup de livres plus récents.
Il faut le dire, la tradition de la réédition en format poche est beaucoup plus récente ici. Ça ne fait pas si longtemps que les éditeurs se lancent dans le format poche à une échelle plus importante que le microscopique fond pour les écoles puissent se procurer des classiques à coût abordable. En fait, depuis que je suis en librairie, j'ai même au contraire constaté une augmentation des rééditions en poche. Une très bonne nouvelle dans les faits, parce que de voir les nouveautés en format poche ne peut qu'aider la vigueur des ventes et donc par la même occasion entretenir les catalogues, permettre de mettre en valeur les fonds littéraires et etc...
Ce ne sont peut-être pas les catalogues et ce qu'ils proposent qui nous empêchent de goûter pleinement à nos classiques québécois. C'est peut-être plutôt le fait qu'on ne parle toujours que de la même poignée de livres de notre patrimoine littéraire dans nos écoles. Mais ça, c'est un tout autre débat!
@+ Mariane
mardi 2 octobre 2012
X'out de Charles Burns
X'out Charles Burns Pantheon Books 56 pages Livre lu en anglais
Résumé:
Très dur à faire... On joue avec la ligne du temps et on suit un personnage qui essaie de comprendre où il est, dans un étrange pays où les visages des gens sont étrangement déformés. À travers des souvenirs plus que confus, il tente de trouver un sens à ce qu'il voit et à ce qui l'entoure. Mais y-a-t-il un sens réel à tout ça?
Mon avis:
Inconfortable. Je crois que ça résume vraiment cette bande dessinée. Le but n'était pas de raconter une histoire de façon linéaire certes, mais bien de jouer avec la ligne du temps et le sens des choses. On se retrouve avec des personnages comme une femme aimant se photographier dans des situations de soumission ou d'avilissement et qui met au défi le personnage principal de la prendre en photo au Polaroïd en train de s'entailler le poignet avec une lame de rasoir. D'un autel consacré à un foetus de porc. Sans compter ce monde étrange dans lequel s'éveille le narrateur où son visage est devenu le masque qu'il portait en faisant ses spectacles d'absurde. Inconfortable je dis et l'absence de linéarité joue dans ce sens. On ne comprend pas vraiment où tout ça s'en va tout en ayant la très ferme impression que l'auteur lui, le sait très bien. Les dessins sont bien réalisés, il semble que l'auteur se soit inspiré de la méthode d'Hergé pour ceux-ci. Si ce n'est pas le cas, en tout cas, il y a une très grande ressemblance. La gamme de couleurs est restreintes, mais très bien utilisée, ce qui permet de détacher les différents moments de l'histoire et les lieux où il se passe. Une drôle de BD aux accents surréalistes et absurdes, mais qu'on se surprend à suivre avec intérêt même si on ne sait pas trop où cela va mener...
Ma note: 4/5
P.S. C'est mon premier livre lu en anglais et encore, c'est un ami qui m'y a poussé! Le niveau d'anglais de cette BD étant plutôt basique, je n'ai pas trop eu de mal à m'y faire. Une façon de me dire que je pourrais lire en anglais, mais uniquement des trucs très simple. Disons qu'heureusement qu'il y a avait des images dans ce cas précis!
Résumé:
Très dur à faire... On joue avec la ligne du temps et on suit un personnage qui essaie de comprendre où il est, dans un étrange pays où les visages des gens sont étrangement déformés. À travers des souvenirs plus que confus, il tente de trouver un sens à ce qu'il voit et à ce qui l'entoure. Mais y-a-t-il un sens réel à tout ça?
Mon avis:
Inconfortable. Je crois que ça résume vraiment cette bande dessinée. Le but n'était pas de raconter une histoire de façon linéaire certes, mais bien de jouer avec la ligne du temps et le sens des choses. On se retrouve avec des personnages comme une femme aimant se photographier dans des situations de soumission ou d'avilissement et qui met au défi le personnage principal de la prendre en photo au Polaroïd en train de s'entailler le poignet avec une lame de rasoir. D'un autel consacré à un foetus de porc. Sans compter ce monde étrange dans lequel s'éveille le narrateur où son visage est devenu le masque qu'il portait en faisant ses spectacles d'absurde. Inconfortable je dis et l'absence de linéarité joue dans ce sens. On ne comprend pas vraiment où tout ça s'en va tout en ayant la très ferme impression que l'auteur lui, le sait très bien. Les dessins sont bien réalisés, il semble que l'auteur se soit inspiré de la méthode d'Hergé pour ceux-ci. Si ce n'est pas le cas, en tout cas, il y a une très grande ressemblance. La gamme de couleurs est restreintes, mais très bien utilisée, ce qui permet de détacher les différents moments de l'histoire et les lieux où il se passe. Une drôle de BD aux accents surréalistes et absurdes, mais qu'on se surprend à suivre avec intérêt même si on ne sait pas trop où cela va mener...
Ma note: 4/5
P.S. C'est mon premier livre lu en anglais et encore, c'est un ami qui m'y a poussé! Le niveau d'anglais de cette BD étant plutôt basique, je n'ai pas trop eu de mal à m'y faire. Une façon de me dire que je pourrais lire en anglais, mais uniquement des trucs très simple. Disons qu'heureusement qu'il y a avait des images dans ce cas précis!
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Auteurs A à C,
Bande dessinée,
Commentaire de lecture,
Lu en anglais
lundi 1 octobre 2012
Aujourd'hui... en septembre
Salut!
Ce n'est peut-être pas tout le monde qui le lit, mais en haut à droite de mon écran, j'ai une petite mention Aujourd'hui. J'y change le petit texte à tous les jours, indiquant où j'en suis dans mes lectures. J'ai fait un petit test à ce sujet. J'ai noté tout ce que j'y écrivais pendant un mois. Alors, voyons voir ce que ça donne...
Première des choses, le principal sujet de cette mini-rubrique est bien toujours mes lectures. «Lu quelques pages dans Les Clowns vengeurs hier, mais c'est tout.18 septembre», «Ok, hier, j'ai presque pas lu. Un bout des Frères Sisters, mais c'est tout. 13 septembre», «J'ai lu Le Chasseur hier. D'une traite. 4 septembre» Cependant, j'y annonce toujours les livres qui s'ajoutent à mes lectures «À vraie dire, j'en aie sorti deux de mes tablettes, mais je n'en aie commencé qu'un, Anima de Wajdi Mouawad. 26 septembre» et aussi quand je les termine «J'ai fini mon Clown vengeur hier soir, nananère! 22 septembre» Je fais parfois de petites commentaires en court de lecture, mais c'est toujours très bref «C'est Les Clowns vengeurs qui a gagné hier. Jusqu'à maintenant, je n'avais jamais mis autant de temps à lire un des clowns! Mais bon, je le trouve différent des deux autres. 21 septembre» Je garde évidemment le meilleur pour mes critiques!
Deuxième des choses, je ne parle pas que de mes lectures, j'y mets un peu de ma vie, «Lancement du Chasseur de Geneviève Blouin hier! 2 septembre», de petits commentaires sur l'actualité «Lendemain d'élections. Surprise des résultats et un peu déçue. Et j'aurais aimé voir plus de députés de QS, mais bon! 5 septembre», «Petite pensée pour les événements d'il y a 11 ans ce matin. On s'était levés naïf, on s'est endormi secoués. C'est étrange parfois comme certains événements lointains change notre vision du monde. 11 septembre» Ceux qui me suivent régulièrement doivent finir par en savoir quand même pas mal sur moi! Même si au fond, je suis très très loin de tout mettre!
Autre chose, j'ai sauté environ trois jours dans le mois. Je n'écris donc pas à tous les jours. Et j'ai presque tendance à m'en excuser «Ok, pas été jasante en fin de semaine, pour une bonne raison: j'étais pas là. 17 septembre» Je dis ça même si j'ai parfois l'impression que personne ne lit ma petite rubrique!
La première partie du mois a été en grande partie consacrée aux commentaires sur la Bête. J'en aie parlé à presque tous les jours, particulièrement de la longévité de sa batterie! Exceptionnelle cette batterie, elle a duré un bon deux mois de plus que ce qu'annonçait le manuel d'instruction. Wow! Assez impressionnant. Bon, ok, je ne m'en sers pas à tous les jours non plus, mais cette petite Bête en a visiblement dans le ventre! En fait, à la fin, j'avais même hâte qu'elle en finisse «Constat: dans le manuel d'instruction de la Bête, il était écrit que ce bidule avait une autonomie d'un mois. Ben, je l'ai chargé le 2 juin et jamais depuis. Et elle a encore assez d'énergie! J'attends le moment où la batterie sera morte pour la recharger! C'est proche, mais on y est pas encore! 3 septembre», «Ah oui, au fait, j'ai aussi lu un bout du Blé en herbe. À la fois pour le finir et pour amener à son dernier souffle la batterie de la Bête (oui, oui, je le jure, je ne l'ai pas rechargé depuis juin!) 8 septembre», «J'ai lu un bout de Marianne (non, la Bête n'est pas encore morte!) 11 septembre» Et quand finalement, la batterie est morte, ce fut l'exclamation de joie «Oh, oui, en passant, la Bête est morte... YÉ! Autonomie de ce truc: 2 mois et demie de plus que le manuel ne le dit. Je l'ai mis sur un sortilège de résurrection (on appelle ça le câble pour le recharger!) 17 septembre»
Et mis bout à bout, je constate à quel point je passe mon temps à me lamenter que je manque de temps pour lire! «OK, j'ai rien lu hier, j'ai pratiquement rien lu depuis vendredi dernier! Ce n'est pas une panne, c'est une surdose de choses à faire, je le jure à tout le monde! J'ai hâte de retourner à mes bouquins vous avez pas idée! 19 septembre», «[...] et s'est sérieusement dit que ses livres n'avançaient pas... Va falloir y voir en fin de semaine. 29 septembre», «Lu un bout des Frères Sisters hier, à la sauvette! 25 septembre» Ou encore que je traîne dans mes livres! «Il me reste 140 pages aux Maudits. Avec un peu de chance, je le termine ce soir. 7 septembre», «Hum, tannée de lire les mêmes livres hier, et comme tout était pratiquement au point mort, j'ai décidé de sortir un autre livre. 26 septembre»
Ah oui, il est plus que claire que je suis une plurilectrice qui passe son temps à nager entre différentes lectures «J'ai fini Les Maudits hier, j'ai lu un petit bout de Marianne, un petit bout de L'éternel mari et un petit bout de mon essai. En clair, j'ai été une lectrice butineuse de livres en livres hier! 10 septembre», «Ok, la fille est heureuse. Elle s'est permis de commencer non pas un, mais DEUX livres. Évidemment Le chasseur de Geneviève Blouin (il ne traînera pas longtemps sur mes tablettes s'lui-là!) et aussi une nouvelle série, Les maudits d'Edith Kabuya. Et j'ai bien avancé Le blé en herbe. J'ai juste négligé L'éternel mari. 3 septembre» Je n'ai d'ailleurs à aucun moment en septembre eu un seul livre en cours!
Dernière constation, plus je lis, plus j'ai de la jasette. Comparez!
9 septembre
«Yé, j'ai fini Le blé en herbe hier soir! J'ai aussi lu un grand bois des Maudits, il ne m'en reste que quelques pages. On finit ça aujourd'hui. Et pour avoir encore une lecture en cours sur la bête, j'ai commencé Marianne de Georges Sand. Pfiou! Pas le meilleur fichier que j'ai téléchargé, c'est bourré de faute de numérisation et les paragraphes ne tiennent pas la route. Les joies du téléchargement gratuit! Ah oui, j'ai aussi commencé un cours essai sur la littérature québécoise, Alain Grandbois est-il un écrivain québécois? de Patrick Moreau. Brillant, le seul hic, c'est que je n'arrive pas à trouver l'image sur le net! Je le jure, même sur le site de la maison d'édition, il n'y a rien!»
versus
23 septembre
«Rien lu hier, niet, nada. Je me suis juste reposée et ça a fait le plus grand bien!»
Bref, lire Aujourd'hui est un excellent moyen de me suivre au quotidien. Et comme je change le message chaque jour, il n'y a pas la moindre routine... à part si je ne lis rien! ;)
@+ Mariane
Ce n'est peut-être pas tout le monde qui le lit, mais en haut à droite de mon écran, j'ai une petite mention Aujourd'hui. J'y change le petit texte à tous les jours, indiquant où j'en suis dans mes lectures. J'ai fait un petit test à ce sujet. J'ai noté tout ce que j'y écrivais pendant un mois. Alors, voyons voir ce que ça donne...
Première des choses, le principal sujet de cette mini-rubrique est bien toujours mes lectures. «Lu quelques pages dans Les Clowns vengeurs hier, mais c'est tout.18 septembre», «Ok, hier, j'ai presque pas lu. Un bout des Frères Sisters, mais c'est tout. 13 septembre», «J'ai lu Le Chasseur hier. D'une traite. 4 septembre» Cependant, j'y annonce toujours les livres qui s'ajoutent à mes lectures «À vraie dire, j'en aie sorti deux de mes tablettes, mais je n'en aie commencé qu'un, Anima de Wajdi Mouawad. 26 septembre» et aussi quand je les termine «J'ai fini mon Clown vengeur hier soir, nananère! 22 septembre» Je fais parfois de petites commentaires en court de lecture, mais c'est toujours très bref «C'est Les Clowns vengeurs qui a gagné hier. Jusqu'à maintenant, je n'avais jamais mis autant de temps à lire un des clowns! Mais bon, je le trouve différent des deux autres. 21 septembre» Je garde évidemment le meilleur pour mes critiques!
Deuxième des choses, je ne parle pas que de mes lectures, j'y mets un peu de ma vie, «Lancement du Chasseur de Geneviève Blouin hier! 2 septembre», de petits commentaires sur l'actualité «Lendemain d'élections. Surprise des résultats et un peu déçue. Et j'aurais aimé voir plus de députés de QS, mais bon! 5 septembre», «Petite pensée pour les événements d'il y a 11 ans ce matin. On s'était levés naïf, on s'est endormi secoués. C'est étrange parfois comme certains événements lointains change notre vision du monde. 11 septembre» Ceux qui me suivent régulièrement doivent finir par en savoir quand même pas mal sur moi! Même si au fond, je suis très très loin de tout mettre!
Autre chose, j'ai sauté environ trois jours dans le mois. Je n'écris donc pas à tous les jours. Et j'ai presque tendance à m'en excuser «Ok, pas été jasante en fin de semaine, pour une bonne raison: j'étais pas là. 17 septembre» Je dis ça même si j'ai parfois l'impression que personne ne lit ma petite rubrique!
La première partie du mois a été en grande partie consacrée aux commentaires sur la Bête. J'en aie parlé à presque tous les jours, particulièrement de la longévité de sa batterie! Exceptionnelle cette batterie, elle a duré un bon deux mois de plus que ce qu'annonçait le manuel d'instruction. Wow! Assez impressionnant. Bon, ok, je ne m'en sers pas à tous les jours non plus, mais cette petite Bête en a visiblement dans le ventre! En fait, à la fin, j'avais même hâte qu'elle en finisse «Constat: dans le manuel d'instruction de la Bête, il était écrit que ce bidule avait une autonomie d'un mois. Ben, je l'ai chargé le 2 juin et jamais depuis. Et elle a encore assez d'énergie! J'attends le moment où la batterie sera morte pour la recharger! C'est proche, mais on y est pas encore! 3 septembre», «Ah oui, au fait, j'ai aussi lu un bout du Blé en herbe. À la fois pour le finir et pour amener à son dernier souffle la batterie de la Bête (oui, oui, je le jure, je ne l'ai pas rechargé depuis juin!) 8 septembre», «J'ai lu un bout de Marianne (non, la Bête n'est pas encore morte!) 11 septembre» Et quand finalement, la batterie est morte, ce fut l'exclamation de joie «Oh, oui, en passant, la Bête est morte... YÉ! Autonomie de ce truc: 2 mois et demie de plus que le manuel ne le dit. Je l'ai mis sur un sortilège de résurrection (on appelle ça le câble pour le recharger!) 17 septembre»
Et mis bout à bout, je constate à quel point je passe mon temps à me lamenter que je manque de temps pour lire! «OK, j'ai rien lu hier, j'ai pratiquement rien lu depuis vendredi dernier! Ce n'est pas une panne, c'est une surdose de choses à faire, je le jure à tout le monde! J'ai hâte de retourner à mes bouquins vous avez pas idée! 19 septembre», «[...] et s'est sérieusement dit que ses livres n'avançaient pas... Va falloir y voir en fin de semaine. 29 septembre», «Lu un bout des Frères Sisters hier, à la sauvette! 25 septembre» Ou encore que je traîne dans mes livres! «Il me reste 140 pages aux Maudits. Avec un peu de chance, je le termine ce soir. 7 septembre», «Hum, tannée de lire les mêmes livres hier, et comme tout était pratiquement au point mort, j'ai décidé de sortir un autre livre. 26 septembre»
Ah oui, il est plus que claire que je suis une plurilectrice qui passe son temps à nager entre différentes lectures «J'ai fini Les Maudits hier, j'ai lu un petit bout de Marianne, un petit bout de L'éternel mari et un petit bout de mon essai. En clair, j'ai été une lectrice butineuse de livres en livres hier! 10 septembre», «Ok, la fille est heureuse. Elle s'est permis de commencer non pas un, mais DEUX livres. Évidemment Le chasseur de Geneviève Blouin (il ne traînera pas longtemps sur mes tablettes s'lui-là!) et aussi une nouvelle série, Les maudits d'Edith Kabuya. Et j'ai bien avancé Le blé en herbe. J'ai juste négligé L'éternel mari. 3 septembre» Je n'ai d'ailleurs à aucun moment en septembre eu un seul livre en cours!
Dernière constation, plus je lis, plus j'ai de la jasette. Comparez!
9 septembre
«Yé, j'ai fini Le blé en herbe hier soir! J'ai aussi lu un grand bois des Maudits, il ne m'en reste que quelques pages. On finit ça aujourd'hui. Et pour avoir encore une lecture en cours sur la bête, j'ai commencé Marianne de Georges Sand. Pfiou! Pas le meilleur fichier que j'ai téléchargé, c'est bourré de faute de numérisation et les paragraphes ne tiennent pas la route. Les joies du téléchargement gratuit! Ah oui, j'ai aussi commencé un cours essai sur la littérature québécoise, Alain Grandbois est-il un écrivain québécois? de Patrick Moreau. Brillant, le seul hic, c'est que je n'arrive pas à trouver l'image sur le net! Je le jure, même sur le site de la maison d'édition, il n'y a rien!»
versus
23 septembre
«Rien lu hier, niet, nada. Je me suis juste reposée et ça a fait le plus grand bien!»
Bref, lire Aujourd'hui est un excellent moyen de me suivre au quotidien. Et comme je change le message chaque jour, il n'y a pas la moindre routine... à part si je ne lis rien! ;)
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