jeudi 16 février 2012

L'université magique: 1- La sirène et l'épée de Cecilia Tan

L'université magique tome 1  La sirène et l'épée  Cecila Tan  Ada 299 pages

Résumé:
Kyle, 18 ans, entre par erreur dans un bâtiment de Havard qu'il n'aurait pas dû... parce que seuls les magiciens peuvent y entrer.  Découvrant par la même occasion qu'il en est un lui-même, Kyle intègre donc Veritas, l'université magique et cachée de Harvard.  Dans cette université, certains des plus puissants sorciers maîtrisent les arts ésotériques, plus prosaïquement... l'art de faire de la magie avec le sexe.  Ce qui risque d'être d'autant plus utile qu'une sirène rôde dans les bibliothèques de Veritas.

Critique:
Comment dire... C'est mauvais?  Mais vraiment mauvais!  La quatrième de couverture pouvait paraître alléchante, laissant deviner un livre de littérature érotique mêlant la magie aux scènes torrides.  Euh, pas le cas.  La plupart des scènes frivoles dans ce livre aurait facilement pu se retrouver dans n'importe quel roman ordinaire.  Rien de si érotique là-dedans.  Rien du tout.  Même à la limite, plate.  Les deux personnages principaux à faire des galipettes jouent à le faire sans le faire parce que pour des raisons magiques, il vaut mieux pour eux garder leur virginité, laquelle est très très précieuse en magie.  Wow!  Je reste coite de stupéfaction devant une telle invention!  Il y a tout au plus 5-6 scènes de sexe dans tout le livre.  Pas plus!  Et surtout, pour actionner la magie, le personnage principal découvre qu'il lui faut se taper une bonne vieille branlette.  Je décroche...  Le principe de l'université magique est archi-mal exploité, on se croirait dans un remake poche version adulte de Harry Potter.  La magie bien décrite et bien structurée en moins.  Et pourriez-vous me dire pourquoi les auteurs américains ont la manie de foutre partout des cours de poésie.  Ils sont dans une UNIVERSITÉ MAGIQUE bordel, pourquoi perdre leur temps à faire des rimes! (ok, mon non-amour de la poésie entre ici en jeu...)  On a une intrigue archi-tordue qui part dans tous les sens, laquelle sert vaguement à justifier certaines scènes sexuelles et le reste, ma foi, sans grand but réel.  Le yeurk suprême?  Livre farci de fautes de grammaire, d'orthographe et de syntaxe.  Au moins une aux deux pages...  Je déteste!  Pourquoi me suis-je donc tapé le livre jusqu'au bout dans ce cas?  Raison très simple: je voulais pouvoir descendre le livre dans une critique la tête tranquille en me disant qu'au moins je l'avais lu au complet!

Ma note: 2/5

2 commentaires:

richard tremblay a dit…

2 sur 5 pour une affaire pareille, tu crois qu'il pourrait y avoir pire ?

La branlette pour accéder à la magie?! Ha ha ha. J'ai déjà voulu écrire une histoire de sf où une petite crossette permettait de passer en hyperespace. Les petits esprits se rencontrent !!!

Prospéryne a dit…

5= Coup de coeur, merveilleux, excellent livre, j'adore! AHHHHHH! je capote!
4= Vraiment super bon, j'ai beaucoup aimé, peut-être quelque petits défauts, mais je recommande chaudement.
3= Note de passage. C'est bien, mais ça pourrait être mieux.
2= Ça a au moins le mérite d'avoir été publié sauf que... ça ne le méritait peut-être pas!
1= Indigne d'être un livre!
0= Urgence de recycler ça pour que je m'en serve comme papier cul...

Je donne vraiment mes notes au ressenti, ça n'a rien de scientifique. Tant pis!