Je suis une lectrice de série. Une fan assumée de série en fait. C'est comme ça, j'aime quand je commence une histoire savoir qu'un prochain épisode m'attend. Pas que je déteste les romans à tome unique, ceux qui racontent une histoire commençant à la page 1 et finissant à la page X, loin de là! C'est très reposant de lire ce genre de chose, de savoir que l'on peut laisser vivre ces personnages, que leur histoire est finie. Néanmoins, j'aime beaucoup m'attacher à des personnages et me creuser la tête avant la publication du prochain livre à savoir ce qui va arriver. N'ayez crainte chers auteurs, je vise rarement juste, en fait, ma moyenne au bâton dans le domaine est dans le proche de zéro. J'avais deviné que Rogue était amoureux de Lili Potter pour le 7e livre de Harry Potter, c'est à peu près tout. Pour le reste, soit c'est moi, soit c'est vous qui avez trop d'imagination parce que je vise la plupart du temps à côté!
Comment je découvre de nouvelles séries? Et bien, ça dépend. Une bonne quatrième de couverture est essentielle, mais je dos à la ténacité de certains de mes amis la découverte d'autres séries. Parce que rien ne vaut une bonne recommandation d'un lecteur qui a adoré le livre! Bon, OK, j'avoue, j'ai déjà dit dans une autre vie que ça me surprenait que des gens trippent sur une histoire où un gamin de 11 ans vole sur un balais et envoie des sorts à coup de baguette... Oups! C'est mon grand copain de l'époque qui n'arrêtait pas de me dire, Prospé, c'est fait pour toi cette série, tu vas adorer!!! J'ai donc lu le premier tome. Bien aimé. Puis le deuxième. Encore mieux. J'ai enfilé le troisième et le quatrième tome et me suis morfondue plusieurs mois ensuite en échafaudant les plans les plus saugrenus pour essayer de deviner la suite de l'histoire, mais J.K. Rowling avait plus d'un tour dans son sac! J'ai lu le cinquième tome d'une traite, 18 heures de lecture se concluant à 3 heures du matin. Exploit répété à deux reprises pour les tomes 6 et 7. Et très gros deuil à la fin en me disant qu'il n'y aurait plus jamais d'autres aventures d'Harry, Ron et Herminone. Bon, c'est la vie! C'est un autre ami qui m'a fait découvrir Entités de Mathieu Fortin et j'ai encore dit, mais non, ça ne me tente pas cette série! En fait, dans ce cas-ci, la quatrième de couverture ne me disait rien. Il lui a fallu 6 mois pour me convaincre. Et il a réussit, j'ai a-do-ré! Bref, côté série, j'ai de très très bons amis!
La fameuse quatrième de couverture... C'est une porte d'entrée au livre, je ne le sais que trop bien, mais certaines fois, elles sont des repoussoirs. Tout comme pour Entités, j'ai failli passer à côté d'Ailes d'Aprilynne Pike à cause de ça. La quatrième de couverture ne disait strictement rien de l'histoire. Il n'a cependant fallu que d'une petite discussion avec l'éditeur au Salon du livre (qui a dit qu'ils ne savaient pas vendre leurs livres????) pour me convaincre d'essayer... Et de me délecter! À Noël l'an dernier, ça a été parmi les plus gros vendeurs à la libraire simplement grâce à cette petite discussion avec un éditeur enthousiaste au Salon du livre de Montréal. Hum je retourne le voir cette année ou pas? J'ai bien peur de ce qu'il va me conseiller! Dans le domaine des réussies, il n'y a pas foule, on dirait que l'art de faire une bonne quatrième de couverture qui en dévoile assez mais pas trop est difficile à maîtriser. Je me suis basée sur ça pour me dire dès le départ que la série de La maison de la Nuit de P.C. et Kristin Cast allait me plaire. Et j'avais raison!
Mais il y a aussi la couverture, l'image qui orne le dessus d'un livre. Un bon exemple qui attire l'attention? Fablehaven de Brandon Mull:
Une simple image, mais qui nous présente un personnage fascinant. Je croyais que c'était un clone de Gollum dans le Seigneur des anneaux, mais Muriel Target est bien loin de cet être étrange. Mais pas moins fascinante... Un autre bon exemple, c'est le premier Filles de Lune d'Élisabeth Tremblay.
Même si je trouve après lecture que l'image n'a pas grand chose à voir avec l'histoire, elle attire le regard. Et je dois avouer que le choix de l'illustratrice a été particulièrement judicieux dans ce cas-ci, parce qu'elle m'a semblé avoir dessiné en droite ligne avec le ton de l'histoire, à la fois moyenâgeux par le milieu où évoluent les personnages et raffiné par la façon dont on voit le luxe de détails et la richesse culturelle du monde où atterrit Naïla.
Hum, je viens de réaliser que le point commun entre toutes ces séries sont d'être à classer dans le rayon fantasy/fantastique. Hihihi! Serait-ce également parce que c'est mon genre de prédilection? Sans nul doute, mais je connais plusieurs autres séries que j'ai adoré qui n'en était pas, Le Juge d'Égypte de Christian Jacq et Les Enfants de la terre de Jean M. Auel en tête. Sans compter bien d'autres!
Et pour la suite des séries? Ah, ça, c'est à venir...
@+ Prospéryne
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