mercredi 23 mars 2011

Prix des libraires 2011: Catégorie Roman Québécois

Salut!

Je suis libraire et par le fait même, je suis attentivement le Prix des libraires du Québec.  Évidemment!  C'est un prix que j'adore, parce que c'est un prix des professionnels de la promotion du livre pour le livre.  Bon, bon, bon, c'est sûr que rien n'est parfait dans ce bas-monde, mais les libraires vendent les livres de tous, alors je m'arroge le droit de dire que l'on est plus impartial que les autres (;))  Je sais que les prix ont été annoncé il y a quelques semaines, mais je vais me permettre de faire un petit tour des romans mis en compétition.  Je ne les aies pas tous lus (l'inconvénient d'être libraire, c'est d'avoir sans cesse la tentation sous le nez et jamais assez de temps pour tout lire!), mais j'ai quand même une opinion sur pas mal d'entre eux.  Alors, je vous les fait découvrir!


C'est un article de La Presse qui m'a fait découvrir ce livre (aie-je déjà dit que je suis une fan de Chantal Guy???)  Un livre épais, mais qui se lit par petites tranches aux dires de son auteur.  Je n'aime pas tellement le graphisme de la couverture et je ne peux juger de l'intérieur, parce que je ne l'ai malheureusement, pas lu...  Dommage!  il a eu droit à des critiques élogieuses et à une nomination au Grand prix littéraire Archambault, prix qu'il a offert de remettre aux syndiqués en lock-out du Journal de Montréal s'il venait à gagner.  On ne connait toujours pas le lauréat de ce prix (remis le 23 avril, Journée mondiale du livre et du droit d'auteur), mais disons qu'il a réussi à faire parler encore plus de lui grâce à ça.  Pas autant que Gil Courtemanche, mais bon, ça c'est une autre histoire!  Disons que je le mets en 2e position pour ce qui est des chances de recevoir le prix. 



Celui-ci, presque pas besoin de le présenter.  Un livre parlant de la Crise d'octobre, 40 ans après les faits et mêlant l'imaginaire littéraire aux faits historiques.  Mes deux extrémités me démangent!  Parce que j'ai tâté de la méthode historique à l'université et parce que j'adore la littérature, le mélange des deux me semblent un tantinet risqué!  Paris réussi aux dires de ceux qui l'ont lu...  Pas du mien parce que le livre, très honnêtement, ne m'intéresse pas.  Je n'ai pas eu d'étincelles pour lui (je pourrais dire que je n'ai pas flashé sur lui, mais je dois avouer que quelque part au cours de sa grossesse, ma mère m'a transmis la loi 101 comme un virus, alors je tourne le dos aux anglicismes plus souvent qu'à mon tour sauf lorsque j'ai l'impression d'être incompréhensible en parlant français!), donc, il n'a pas rejoint, ni ma LAL, ni, encore moins, ma PAL!  Par contre, je lui donne ma première place aux chances de remporter les honneurs.  Question de voir si les libraires du Québec vont pencher comme moi dans la balance ou non!  Moi, comme je l'ai dit, il ne m'intéresse pas.


Il y a des livres, qui lorsqu'ils arrivent en librairie, nous tombe dans l'oeil, nous zieutent et ne nous lâchent pas par la suite.  C'est le cas de celui-ci.  Je me demande encore pourquoi je ne l'ai pas demandé en service de presse à sa sortie!  Personnellement, il est au sommet de ma liste des préférés de ces prix.  Vraiment.  De par son sujet, ces enfants qui s'élèvent seuls dans la vie, à coup de volonté contre le sort et aussi par la personnalité d'Anaïs Barbeau-Lavalette que j'admire vraiment pour tout ce qu'elle fait.  Go Anaïs, Go! (Est-ce nécessaire de dire pour qui j'ai voté ensuite?)



Ça, c'est mon ovni littéraire de la course.  Pas vu venir, je l'ai vu sur la liste et j'ai fait quoi?  D'où il sort lui???  Dans le paysage littéraire québécois, Leméac est une sorte de petit magicien capable de faire sortir de son sac des auteurs exceptionnels et des textes d'une rare qualité.  Pas étonnant qu'il se retrouve quelque part parmi les finalistes.  Je dois avouer avoir passé outre ce texte, je ne sais même pas c'est quoi l'histoire!  Mais étant donné que ça vient de chez Leméac, je ne doute pas que sa sélection au Prix des libraires soit amplement mérité.

Celui-là, on l'a d'abord classé en psychologie... avant de se rappeler que Boréal est la dernière maison d'édition au monde à ne pas publier de psycho-pop!  Hihihihi!  Aucune idée, mais le titre m'attire, m'inspire!  C'est ainsi.  Un texte aussi provocateur peut très bien faire son chemin et causer des surprises.  Pour ma part, j'ai zieuté avec attention, mais disons que je n'ai pas retenu.  Dommage pour lui ou pour moi?  Aucune idée!  On verra bien en tout cas!

Voilà donc mon panorama pour le volet Roman Québécois.  Dans quelques jours, je vous reviens avec le roman Hors-Québec, façon gentille de dire Roman étranger.

@+ Prospéryne

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