lundi 3 février 2014

Le secret rêve d'écrire...

Salut!

LA question, je me la suis faite poser au moins cinquante fois.

-Et toi, est-ce que tu écris?

Je me le suis fait demander dans toutes sortes d'occasions.  Par des amis, par des auteurs, même par des éditeurs parfois.  Après être restée bouchée les dix premières fois, j'ai appris une réponse qui correspond grosso modo à la vérité:

-J'aimerais, mais je manque de temps pour écrire.

En fait, c'est pas tant le temps que j'ai fini par comprendre en 2013.  C'est plutôt le temps de qualité, celui où je suis assez calme et assez alerte pour m'installer à mon ordi et pondre un texte convenable.  Parce que des fois, j'ai essayé de m'asseoir pour écrire et... rien.  J'étais sois trop fatiguée ou pas assez concentrée.  Je finissais par niaiser sur le web.  Pas facile.  D'autant plus que j'ai la fâcheuse tendance à connaître exactement le début, la première moitié et la fin des histoires que je veux raconter, mais pas la deuxième moitié.  Et que je bloque souvent là!

-Tu devrais vraiment écrire!

C'est ce que m'ont dit la plupart des gens auxquels j'ai fait lire quelques-unes de mes élucubrations.  Je ne me prends pas beaucoup au sérieux.  Je ne pense pas écrire un jour L'OEUVRE qui bouleversera le monde, mais j'aimerais quand même écrire mes petites histoires.  Celles qui me trottent dans la tête.  Je suis souvent trop ambitieuse.  Et je recommence tout le temps, sans me brancher sur un texte définitif.  Par contre, je dois avouer que j'ai écrit encore plus que d'habitude en 2013.  J'ai même tenté ma chance au Concours de l'Ermite.  Pas mal pour quelqu'une qui n'a encore rien de publié à son actif.

-T'as déjà soumis des textes?

Euh, oui...  Je suis presque gênée de le dire, même si je sais que je ne devrais pas.  J'ai pas encore soumis beaucoup de textes et encore moins un roman!  Rien d'accepté non plus.  Je vais sûrement faire des trous au plafond le jour où ce sera le cas!  On est pas encore là!

-Tu sais si tu veux écrire, il faut que tu t'assois et que tu le fasses.

Rien de plus simple à dire!  Je sais que c'est ce qu'il faut que je fasse!  Mais bon, au moment de le faire, arrive tout un tas de petites et grandes raisons pour ne pas le faire.  Je sais comment ça s'appelle: de la procrastination.  Pas besoin de le dire.  Souvent la procrastination se nourrit de peur et j'avoue, la perspective de voir mon nom sur une couverture de revue ou sur un livre me terrifie un peu.  Comme un beau rêve, mais un rêve qu'on garde loin de soi parce qu'on a peur de s'y brûler les ailes.

-Bon, on te lit quand?

En 2014 j'espère.  Il est grand temps que je me décide.

@+ Mariane

7 commentaires:

Isabelle Lauzon a dit…

En tout cas, tu as déjà une des grandes capacités des auteurs (et je pense que c'est assez généralisé) : la PROCRASTINATION! (bravo, c'est un début! lolol)

Je te le répète, j'espère vraiment te lire un jour! Mais je comprends très bien que ça se fera à ton rythme. Et c'est très bien comme ça! :)

Sébastien Chartrand a dit…

Wow, tout un coming-out, ma belle ! Je suis vraiment fier de toi.
Maintenant, plus de raisons pour remettre à plus tard...
...j'ai hâte de te relire. Tu as des projets vraiment intéressants.
Puisse les Muses être avec toi et chasser le démon du "plus tard"...
Tu me rends très fier, ce matin.

Je termine en citant M. Mailhot:
L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. L'écrivain travaille toujours mais son travail ne le rend pas toujours écrivain. En littérature, le vrai prodige n'est pas celui qui commence mais celui qui persévère.

Gen a dit…

Lentement, mais sûrement comme qu'on dit! ;) (tiens, j'ai l'impression de me répéter aujourd'hui)

Un truc pour tes premières séances d'écriture : assure-toi d'avoir bien du temps, fais le tour des sites web que tu visites d'habitude, puis ferme ton fureteur. La pire des tentations est une fenêtre de fureteur ouverte pendant qu'on écrit. C'est si facile d'aller faire "Refresh" et voir si y'aurait pas de quoi de nouveau sur les blogues ou, pire, sur Facebook! ;)

Prospéryne a dit…

@Isabelle, quoi, les auteurs procrastinent? Je ne pensais pas ça... ;) Ça vient, ça vient, lentement, mais sûrement!

@Sébas, une bonne façon de vaincre le démon de la remise à plus tard est d'en parler en public! C'est une des raisons de ce billet. :)

@Gen, je pense que d'avoir un Chaton comme le tien non connecté à Internet aiderait aussi! Parce que de me tenir loin du fureteur, c'est dur! :(

Sébastien Chartrand a dit…

@Prospéryne : tu as un courage que je n'aurais jamais eu l'année dernière à la même date...

Gen a dit…

@Prospéryne : Fouille sur le site de Dominic Bellavance : un moment donné il s'était installé un logiciel qui, une fois activé, bloquait l'accès au Net pendant X temps. Comme je suis toujours sur portable, j'avais trouvé ça inutile (j'ai un bouton pour désactiver mon wifi), mais ça te serait ptêt utile! :)

Prospéryne a dit…

@Sébas, mais que tu as maintenant! ;)

@Gen, juste cette idée m'est insupportable! Non, je crois que j'aurais surtout besoin d'un portable pour «casser» entre l'ordinateur que j'utilise tous les jours et la création. ;)