lundi 28 janvier 2019

S'inspirer de tout et des autres

Salut!

L'autre jour, en discutant avec un ami, grand lecteur de ce blogue, il me faisait la réflexion que je n'y parlais pas de grand chose concernant ma vie personnelle.  Je sais que des blogueurs parlent de leur vie quotidienne et je respecte tout à fait leur choix (ça fait parfois de délicieuses tranches de vies à lire! ;)  Si quelqu'un se reconnaît, ça risque d'être parce que cette personne a raison! :P ).  Personnellement...  Je sais pas, cette idée ne m'a jamais branchée.  Mon quotidien est un quotidien banal.  Il s'y passe plein de petits trucs, des drôles, des tristes, des frustrants (je conduis aux heures de pointes à Montréal...).  Je ne ressens pas ce besoin de parler tant que ça de ma vie.

Par contre, j'avoue que je pige partout des idées de blogue, des réflexions, des questions en l'air que j'attrape au vol.  Et je m'en sers beaucoup quand j'écris des billets.  Mon cerveau de blogueuse fonctionne à fond dès qu'on parle de livres ou de littérature.  Seulement, si je ne parle pas de ma vie personnelle, je ne me sentirais pas à l'aise de faire de même avec celle des autres, surtout si ces personnes ne sont pas au courant de l'usage que je vais faire d'une ou deux phrases échappées ici ou là.  D'autant plus qu'entre le moment où j'entends la phrase, la retient, y réfléchit et finalement l'écrit, ça peut être rendu très très loin de l'idée originale.  Par contre, chaque fois que je cite une personne comme étant un ami, soyez certains que cela vient effectivement de quelqu'un ;)

Ce qui m'a amené, dès le départ de ce blogue, à identifier par des termes assez vague les personnes dont viennent mes idées.  Un ou une ami(e) dont je truffe souvent les introductions de mes billets peuvent désigner au bas mots une bonne trentaine de personnes...  Ne pensez pas que j'ai un(e) ami(e) unique qui a autant de brillantes idées.  Certaines de ces personnes sont de simples relations que je vois de loin en loin, d'autres sont des amis plus proches.  J'en croise dans les salons du livre, dans mes cours de jiu-jitsu, au boulot et en discutant avec des gens complètement en-dehors du milieu littéraire.  Quand ça vient de mon père ou de ma mère, je n'ai pas autant de vergogne à les identifier.  Si mon cher Papa furète ici de temps en temps, ma mère ne lis mes billets que si je les lui mets sous le nez.  Quand à Frérot, ah, Frérot!  Je l'affuble de ce surnom depuis notre adolescence, l'époque où boutonneux et en pleine explosion de caractère, on se coltayait joyeusement.  Il est au courant de ses nombreuses citations sur mon blogue et adore les lire.  Neveu est arrivé ensuite, bien sûr, mais je trouvait juste qu'il hérite de ce nom.  Comme ça, on peut savoir qui il est par rapport à moi sans trop exposer sa vie privée, chose que je trouve essentielle pour un enfant.  Je lui donne tout plein de petits surnoms doux, mais je préfère les garder pour la vraie vie.

Un ami (hihihi!) m'a dit une fois qu'il adorait essayer de deviner si l'ami en question dans tel ou tel billet était bien lui ou un autre.  La plupart des «ami(e)» se reconnaissent.  Ça me fait toujours rire quand l'un d'entre eux commente en disant, Ah oui, c'était moi!  Ils ont la plupart du temps raison, même si je reste très vague dans mes descriptions.

C'est la façon, très personnelle et qui n'engage que moi, que j'ai trouvé pour satisfaire mon besoin de rendre à César ce qui revient à César (je n'ai aucunement le monopole des bonnes idées!) tout en respectant le fait que certaines personnes ne serait peut-être pas à l'aise d'être nommées de façon frontale dans un billet de blogue.  Surtout pour une petite phrase qu'ils ont oublié qu'ils ont dit!  Étant moi-même très discrète sur plein de pans de ma vie, j'aime mieux respecter celle des autres.  Ne soyez donc pas surpris du nombre d'ami(e)s que j'ai: ça pourrait bien être vous! ;)

@+ Mariane

4 commentaires:

Gen a dit…

Intéressant tout ça... mais qui est cet(te) ami(e) qui écrit des tranches de vie? :p (Hihihihihihihi!)

Sans blague, je procède pas mal comme toi : les amis, collègues et autres ont toujours été anonymisés ou même changés de sexe et je travestis des détails. Au point où un ami dont je racontais une frasque m'a déjà écrit pour me demander si le pas d'allure dont je parlais (et qui était lui-même!) existait pour vrai, parce que "ça avait pas de sens pas savoir gérer son argent à ce point-là!" O.o

Prospéryne a dit…

Je change pas le sexe des gens, je raconte souvent pas assez long de l'histoire pour que ça change quoi que ce soit. Mais si j'avais à commenter les péripéties financières d'un(e) ami(e), je pense que je serais tentée d'adopter ta méthode! :P

Quand à la personne qui écrit des tranches de vie, c'est une amie blogueuse, je suis pas certaine que tu la connais ;P

Jean-François a dit…

J'aime bien ta façon de faire! Je me reconnais des fois, mais il m'arrive régulièrement de ne pas être certain si c'est moi ou pas. hihi.

Prospéryne a dit…

Je sais garder la confidentialité de mes sources :p