Résumé:
Un homme, désespéré après la mort de la femme qu'il aimait, part, se met en route. Il suivra le chemin, tout au long, traversera le continent, vers l'isthme, lointain. Sur son chemin, l'errance, les gens, la vie, la douleur, mais surtout le manque, le manque d'elle.
Mon avis:
Ce livre est un recueil de poésie... écrit en prose. Oublier les sonnets classiques, ça n'a rien à voir. Mais le ton, la façon de raconter, les images évoqués sont clairement du domaine de la poésie. Ce livre raconte, par courts chapitres, l'errance d'un homme qui cherche la mort suite à celle de la femme qu'il a aimé. Sans le dire, on devine qu'elle est morte à la suite d'une longue maladie, sans doute d'un cancer. À demi-mots, en nommant les choses sans les nommer, il nous entraîne dans sa longue errance, montrant les gens, leur générosité, leur cruauté, les effets de la guerre, les effets de la vie en communauté. C'est beau, c'est simple, c'est vrai. Et c'est terriblement poétique. On sent bien les affinités de l'auteur avec la beauté des choses simples et aussi son engagement social (le récit est parsemé d'allusion à la gauche). L'écriture est simple, parsemée des circonvolutions propres à la poésie, mais sans jamais se perdre, ce qui est en soi un petit exploit parce que le récit est celui d'une errance autant physique qu'intérieure. Je ne trippe pas poésie, mais j'avoue que j'ai beaucoup aimé.
Ma note: Impossible à noter, je ne connais pas assez la poésie pour ça.
1 commentaire:
Mathieu Blais est à l'honneur. Dans mon blogue je viens de parler de son roman "La liberté des détours", publié chez Leméac. Un très beau roman. Triptyque annonce sur mon écran qu'il a une nouvelle finaliste à Radio-Canada, je crois. Je ne savais pas qu'il était poète. Que de cordes talentueuses à son arc. Merci Prospéryne.
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