jeudi 12 septembre 2019

Écrire et publier au Québec: Les littérature de l'imaginaire de Geneviève Blouin, Isabelle Lauzon et Carl Rocheleau

Écrire et publier au Québec: Les littératures de l'imaginaires  Geneviève Blouin, Isabelle Lauzon et Carl Rocheleau  Collection Légion des Brumes  Les six brumes  279 pages


Résumé:
Vous êtes un auteur, ou du moins, vous souhaitez le devenir.  Vous trippez sur les littératures de l'imaginaire, dévorant séries de science-fiction, de fantasy et de fantastique à la chaîne.  Vous voulez publier.  Que faire?  Où allez?  Comment faire?  Voici donc un guide qui vous offre des réponses à ces questions et à quelques autres importantes à se poser!

Mon avis:
Critiquer ce livre est un peu particulier parce que... j'y aie collaboré.  Ça date d'il y a quelques années, mais j'avais reçu une série de courriel me demandant mon opinion sur différents sujets lié au milieu du livre.  D'ailleurs, il y a une citation de moi à la page 271!  Ceci dit, je n'avais eu qu'une vague idée de ce que donnerait le projet final, n'ayant pas participé à sa rédaction.  C'est donc avec plaisir que je l'ai lu.  Je n'ai par contre pas un oeil totalement neutre sur ce livre.

À titre de lectrice, j'ai beaucoup apprécié ma lecture.  Le style adopté par les auteurs est simple, accessible, tout en étant concret et non dépourvu d'une touche d'humour bienvenue.  Le livre fait un tour d'horizon complet du milieu des littératures de l'imaginaire au Québec et du processus de publication.  Je suis d'accord avec la vaste majorité de ce qui y est avancé, même si j'aurais volontiers étoffé et nuancé la partie sur les librairies (on sort la fille de la librairie, mais pas la librairie de la fille!).  J'ai confirmé plusieurs éléments que je connaissais déjà et j'ai appris certaines choses (le chapitre sur les contrats de publications et l'aspect plus juridique sont très pertinents).  Une bonne partie du livre a été pour moi une révision, mais une révision en profondeur et bien vulgarisée.

Bon, étant donné que je connais plusieurs des collaborateurs et déjà pas mal de monde du milieu, j'ai eu l'impression à quelques reprises de savoir de qui on parlait quand on citait anonymement des collaborateurs.  Intéressant exercice, mais bon, c'était plus pour mon plaisir personnel qu'autre chose...

Je le répète, je ne suis pas totalement objective envers ce livre, mais je le recommande à quiconque souhaiterait publier des littératures de l'imaginaire au Québec.  Il fait un excellent tour d'horizon pour les néophytes, les amateurs et les curieux.

Ma note: 4.5/5

P.S. Je confesse avoir éclaté de rire à la lecture de certains conseils: pour publier, faites-vous connaître, aller parler aux gens sans nécessairement vouloir leur vendre quelque chose, fréquentez les salons du livre et les événements littéraires!  Non, non, je n'ai rien fait de tout ça :p

6 commentaires:

Gen a dit…

Ouais, t'es pas, ou entk t'es plus, exactement le public-cible! ;)

(Et t'es bonne si t'as reconnu les gens cités : on a tellement maquillé les anecdotes, changé les gens de sexe, attribué l'anecdote de Carl à Isa, puis à moi, etc, que nous-mêmes des fois on se souvient plus de l'originale! lolol!)

Gabriel a dit…

Ce livre a tellement eu d'impact sur mon jeune parcours d'auteur.
Surtout, justement, le bout sur «aller dans les salons et parler aux gens». Je me souviens encore comme si c'était hier être allé au Salon du Livre de MTL. J'avais parlé avec Isabelle, elle m'avait invité au Congrès Boréal.
J'y suis allé, tout seul. J'allais jamais nulle part tout seul. Surtout pas dans un Congrès où je ne connaissais personne.
Je me suis mis à discuter avec Jonathan Reynolds. Il m'a présenté plein d'autre gens, comme Luc Dagenais et Geneviève.
Aujourd'hui, je n'ai jamais été aussi prêt de la publication. En plus, et c'est ce qui compte le plus pour moi, j'ai rencontré plein de gens formidables comme toi Mariane.
Tout ça parce que j'ai écouté les conseils de ce livre fantastique.

Prospéryne a dit…

Disons que je soupçonne mettons! Mais quand même, je connais pas mal tout le monde depuis un bout de temps, alors :P

Prospéryne a dit…

Oui, il me semble me rappeler avoir rencontré un Gabriel avec un air de chaton perdu lors d'un Congrès Boréal il y a quelques années. Si ma mémoire est bonne, je me rappelle l'avoir entraîné avec quelques autres sur l'heure du dîner et d'avoir fait tout mon possible pour leur présenter le plus de monde. Ça, ce n'est pas dans le livre comme tel, mais ça fait aussi parti du milieu: ceux qui se pointent vont souvent finir par se faire remarquer et entraîner dans une foule de conversation! :)

Gabriel Veilleux a dit…

Haha, châton perdu.

Prospéryne a dit…

:P