lundi 20 septembre 2021

La maigre pitance du/ de la blogueur.se

 Salut!

Vous savez, quand on blogue, ça ne rapporte pas un rond.

Rien, nada, nothing.

À moins de farcir son blogue de pubs et je m'y suis toujours refusée.

Mon salaire de blogueuse est donc simple: la reconnaissance.

Ça se manifeste de différentes façons:

-Les commentaires, qui restent la meilleure façon de savoir que l'on est lu.

-Les liens vers notre travail.

-Les citations

-Les prix, mais les chances d'en gagner sont rares...

Au fil des ans, j'en aie eu de la chance: deux prix Boréal entre autre qui m'ont fait vraiment plaisir, parce que ça venait d'un milieu et de gens que j'apprécie beaucoup.  Pleins de petits commentaires aussi, de réactions, de discussions.  (Ici, la blogueuse se désole de l'absence d'archives des commentaires de blogue sur FB.  Mais bon...).  Des liens vers mon travail que j'ai parfois découvert plusieurs années après (dont un projet pédagogique qui utilise une de mes critiques et qui m'a fait vraiment plaisir).  Des maisons d'éditions ou des auteurs qui ajoutent des liens vers mes critiques également, souvent sans même que je le sache.

Je l'ai dit des dizaines de fois déjà, mais le travail de blogueur.se est immensément solitaire.  On se retrouve souvent à regarder notre écran blanc, à la recherche de l'inspiration.  C'est un travail silencieux, récurrent et demandant.  Je l'ai déjà dit, mais pondre un billet de blogue par semaine depuis dix ans est exigeant.  Ça demande de la discipline et de la constance.  Ce qui reste bien peu par rapport à tous les cheveux blancs que je me suis fait au fil des années avec ce blogue, les heures à me creuser les méninges et les autres innombrables passées à essayer d'écrire de façon convenable une idée dont je perçois moi-même avec difficulté les tours et les coutours.

Donc s'il y a une chose qui me met en rogne, c'est l'absence de reconnaissance.  Parce que c'est me priver de la principale source de satisfaction que je tire de mon travail.  Y'en a déjà pas beaucoup, parce que bien des gens me lisent, mais ne commentent pas et c'est par hasard que j'apprends qu'ils me lisent!  Alors, le peu que j'ai...

Si ce blogue vous inspire, rebondissez sur mes idées, poussez-les plus loin et servez-vous-en pour garnir joyeusement votre propre roue à hamster d'idées.

Mais je vous en prie, faites comme tous les bons universitaires qui se respectent: citez vos sources et rendez hommage à l'origine de vos idées.  

Je me plains un peu en tant que blogueuse, mais le sujet est un peu plus large que ça.  Je sais, mon travail n'est pas rémunéré, mais imaginez n'importe quel créateur et le principe est le même: nous priver de notre principal source de revenus, même si c'est symbolique, fait mal. Un petit hyperlien est tellement facile à ajouter de nos jours!  Une petite citation pour dire d'où nous viennent nos idées est si rapide à écrire!  Pourquoi ne pas le faire?

Et croyez-moi, ça fera une immense différence dans la vie de votre blogueur.se préféré quand il.elle sera en train de suer sur son prochain billet...

@+ Mariane

5 commentaires:

Gen a dit…

Oh que oui! "J'ai lu un blogue qui m'a donné une idée" NAON! Dites quel blogue!!!

Prospéryne a dit…

Et citez le billet aussi si vous le pouvez! La base quoi!

Jean-Francois a dit…

Je ne commente pas souvent, mais quand le sujet m'interpelle, il me fait plaisir de commenter!

Et lorsque le sujet du blogue est en lien avec un discussion entre amis, je partage l'article du blogue en question avec mes amis ET je les encouragent à lire plus que juste l'article partagé. Ça marche pas toujours, mais j'ai découvert de nouveaux blogues comme ça!

Éthernelle a dit…

Maudite chialeuse :-P

Je te taquine ;-)
Je te lis avec un évident plaisir depuis plusieurs années. Mais ça tu le sais. 💜

Prospéryne a dit…

@Jean-François, et je t'en remercie!

@Éthernelle, oui, mais toi, tu écoutes le chialage en direct d'habitude! :P